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1 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
ister à la résurrection des morts, tant les flots s’agitaient sous le blanc suaire de la clarté, comme l’eussent fait des êtr
ar cette nature sauvage et variée ; il est échancré par la silhouette blanche de la cité qu’il enserre ; flèches, tours, cloche
une fillette charmante : coiffure à la grecque, jupe longue, tablier blanc à ruchés, châle de couleur vive ; elle tient à la
z bizarre : il est vêtu d’un sac qui lui tient les bras, d’un chapeau blanc rayé de noir et dont les bords sont étroits, d’un
; il est chaussé de souliers noirs ouverts découvrant des chaussettes blanches . Son visage a quelque chose d’égaré, de fou ; il
faux. Comment, en effet, oser dire qu’une ville surmontée de coupoles blanches , de minarets, de tours, enveloppée généralement d
particularités de Moroni : il est excellent animalier, et l’épagneul blanc qui accompagne Federico Madruzzo est d’une remarq
de l’Amour. Son dos est courbé comme la vergue d’un mât, ses cheveux blancs sont épars comme des cordages. Ses seins pendent
rèrent à nu leur corps éblouissant. L’une avait les fesses d’une peau blanche et douce, et l’on y remarquait de petites fossett
ne qui rit. L’autre, étendant les jambes, laissa voir une chair aussi blanche que la neige et des couleurs plus vermeilles que
Pétrarque vit le dieu sur son char de feu attelé de quatre chevaux blancs . Il avait son arc, ses flèches sûres et ses deux
concurrence avec l’expansion teutonique. L’utilisation de la houille blanche rend la valeur économique maxima aux pays latins
aisait un temps admirable, un soleil d’or, un ciel bleu pâle, presque blanc , comme nous n’en avons jamais en vos climats. Tou
jardins azurés, pleins de fleurs et de fruits, du Paradis. Des anges blancs voient par-dessus les jardins paisibles ; sur les
uropéens, les sujets du Négus ne feront point de différence entre les blancs de Djibouti et ceux de Massaouah ? Et l’accord fr
’amour je n’en parle pas. Je suis un beau jeune homme, aux dents très blanches , et je me figure que les demoiselles m’aiment pou
d témoignage d’amitié, Il est entré dans la compagnie des Flagellants blancs en compagnie de Monsieur le comte de Rossi et de
ue mèche soyeuse et brune s’en échappa qui vint barrer son front très blanc de créole et rejoindre son sourcil expressif. — P
au protocole, mais plus de décence. Et, plus loin, ce couple noir et blanc , trop près serré pour être honnête ? Des amants ?
rables cheveux noirs que séparait sur sa tête une fine et longue raie blanche . Quoique mise très simplement, cette dame avait u
ofil grec de la divinité assise à ses côtés, dans son peplum de laine blanche . Le charme hallucinant de cette Andromède qu’il a
les lèvres s’entr’ouvrirent pour montrer, avec deux rangées de dents blanches , le désir renaissant d’un baiser. * Comme Iseult
e et de tendre désir, étendue sur le sofa nankin, drapée dans sa robe blanche aux longs plis graves. * Salut ! ô verte Ombrie
e choux cabus menait à l’enclos vert soigneusement ceint de barrières blanches et où, silencieuses, au milieu de leur tapis d’he
es longues branches venaient caresser la surface de l’eau, une barque blanche attendait. Les deux amants, pour y entrer, s’enla
d’un petit temple en contrebas, passaient, attelés, deux grands bœufs blancs . L’arc élargi de leurs cornes immenses apparaissa
eprenant le sentier herbeux, il rejoignit sa compagne. Dans ses mains blanches , elle tenait un paquet de cresson gras qui dégout
âchonnait quelques feuilles comme une chèvre capricieuse. Les racines blanches de la plante pendaient en fil de soie sur ses lèv
tous ses cierges allumés dont l’éclat orangé avivait l’émail bleu et blanc d’un étincelant della Robbia. Bélisaire entra et,
 : Fedra, Soc. Comm. Libraria, Naples. — Aldo Palazzeschi : Poemi, C.  Blanc , Florence. — Maria Messina : Pettinifini, Novelle
2 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
précise dans une strophe. D’un nœud de jeunesse en fleur rayonne une blanche lumière. Et la mère vient et sourit au bonheur ch
fleuve, assez profond, assez large, rougi par le couchant. Ses rives blanches , sablonneuses, étaient couvertes de menthes à fle
ter une mauvaise chambre dans la maison. Les vaches fauves et rouges, blanches tachetées de noir, les chevaux noirs et bais, don
s puissantes, paissaient tranquillement dans les chaumes ; un poulain blanc hennissait en s’abreuvant dans le fleuve et en se
nt, tandis que Minnai distinguait nettement le cheval noir aux pattes blanches et le paysan qui le montait. — Est-ce ton frère,
espérait être embrassé, mais il dut se contenter d’effleurer la main blanche et noble d’Antine et de toucher l’un des boutons
pensait à tort et à travers, prenait part aux courses avec son cheval blanc comme le lait, faisait la cour aux belles filles,
séduisant ; il avait vingt ans, mais il en paraissait seize, le teint blanc , pâle, avec des cheveux et des yeux très noirs. M
s, ce qui, quand il riait, l’enlaidissait un peu. Il était habillé de blanc , portait un petit chapeau de paille qui avait l’a
la bergerie. Pendant le voyage, caracolant sur son magnifique cheval blanc qui, par moment, se cabrait avec fierté, épouvant
ia redevenait un jeune homme élégant et d’allures aisées. Son costume blanc était bien sali ; son visage était plus pâle qu’à
aux cartes et à la morra sans parler comme deux portefaix. Le visage blanc et les vêtements blancs d’Elia prenaient une tein
ra sans parler comme deux portefaix. Le visage blanc et les vêtements blancs d’Elia prenaient une teinte poudreuse très pronon
vant lequel se consumait l’âme d’Antine, — comme des pétales de roses blanches effeuillées. Cependant le temps passait ; Antine
e vin enguirlandées de roses, et du blé, et du miel, et des poulardes blanches avec des rubans écarlates. L’imbécile, l’imbécile
evaient être mises à l’encan. Lui était toujours joli garçon, avec un blanc visage d’adolescent : seulement ses yeux étaient
and œil limpide, plein d’un charme fatal. Là-bas dans cette splendeur blanche , dans la tranquillité des rives de pierre et de m
reflet brillant, il voyait la svelte figure d’Elia debout sur la rive blanche , dépouillée de végétation à cet endroit ; il atte
pour répondre aux bravos déchaînés, avec un sourire étalant les dents blanches ou bien la bouche en cœur et la main sur celui-ci
nt à ce sujet23. Lamartine a, en effet, écrit au crayon sur les pages blanches qui terminent le tome II de cette édition bijou u
poussait l’épée dans les reins, ni la majorité qui avait donné carte blanche à ce ministre. Baratieri avait joué : malheureuse
3 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
t de vulgarité grossière, de pompiérisme et de malices cousues de fil blanc , le tout bête à couper au couteau. Il n’en fut qu
onner au vieux clocher et rire aux tourterelles. Leur vol neigeait de blancs aveux dans la pénombre ; nous sentions sur nos cœ
la voie et chantaient. Au milieu de ce cortège et au fond d’un voile blanc dont huit petites pleureuses tenaient les bords f
uses tenaient les bords flottait un léger cercueil recouvert de damas blanc brodé d’argent et couvert de fleurs et de couronn
et couvertes de voiles éclatants de blancheur, de perles et de rubans blancs . C’était ce jour-là une mère riche qui pleurait.
qui mène à la sacristie et aux cloîtres, un double tombeau de marbre blanc soutenu par d’énormes jambes de lion. La structur
attenante à St [manque] où la vieille marchande de lait, tête nue et blanche comme sa quenouille, nous délassa par son bon lai
Inscriptions du cloître de San Ambrosio, sur des fragments de marbre blanc incrusté dans les vieux murs où quelques fresques
le même rang que celle de saint George, est toute moderne, en marbre blanc , éclairée d’une lampe éternelle et de deux fenêtr
les fresques éclatantes qui tournent au plafond. Le tombeau en marbre blanc , d’un style sage et sans sculpture, élevé sur des
ui emportaient des figures, des bras, des jambes. La chaire en marbre blanc , d’un style byzantin comme le maître autel, s’élè
t sur tous les monuments, cette basilique érigée en statues de marbre blanc (on en compte cinq mille), et qui vaut à elle seu
e et sans lumière. Mais le prince de Metternich, et surtout sa livrée blanc et or, l’avait trahie. Mlle Mars, à qui je courus
rches de l’escalier à peine éclairé qu’elle allait descendre. Sa robe blanche , très légère et très ample, m’effleura. Sa figure
urai mon tertre funéraire dans une région jamais piétinée par l’homme blanc . J’irai sans hésiter, en chantant. Le soir qu’arr
rt ne valait que pour soutenir la langueur passionnée de quelque rose blanche . » Avec une force évocatrice sculpturale, il repr
, de patriciens pomponnés, d’abbés poudrés, de magistrats en perruque blanche , de masques, de livrées, au milieu du scintilleme
mélodies identiquement pathétiques, et leurs corsages et leurs jupons blancs . Elle a un amant, qui par jalousie la balafre. El
té d’observation. L’auteur du Danger a renouvelé cette forme de magie blanche en une histoire qu’il a évoquée dans le décor vén
4 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
Mlle Hatto (Nedda), charmant à la fois Parisiens et Calabrais sous le blanc travesti d’une soubrette pseudo-Louis XV. Tom
Redon, comme composition et merveilleuse opposition des tons noirs et blancs . Un homme minuscule traîne derrière lui, d’une ma
s ; ils sont remplacés par des feuillets de papier plus mince et plus blanc , couverts de la belle écriture de Casanova qu’on
èque qui occupe les deux salles du fond. Les rayons en sont peints en blanc et s’élèvent jusqu’aux voûtes basses du plafond q
tent, il se sert de fragments quelconques de papier, parfois, la page blanche d’une lettre au revers de laquelle se lit encore
d’or, montre un magnifique dessin de vache, aux crayons rose, roux et blanc , sur fond d’or balafré par les vastes taches goua
u démêler une telle expression d’amour maternel dans le velu de cette blanche face animale n’a encore accompli qu’un bien petit
ns un ciel d’été, à la gloire de la jeunesse et de l’amour, une œuvre blanche et immaculée comme Seraphitus-Seraphita, une œuvr
ouvait en inspirer. Lui et elle, vêtus de triomphales tuniques de lin blanc qui laissent transparaître la beauté et la force
e d’eau vive, la fontaine gardée par l’ange grave et mystérieux, tout blanc sous l’accolade de ses ailes immenses, la plus ma
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
trop vécu et qui est plus triste que la vieillesse. Son visage, très blanc et allongé, n’a de particulier que la bouche minc
vous insidieux, guets-apens et rapts, bals masqués et banquets, et le blanc monument et la dernière fête — tout cela qui étai
mobilité perpétuelle de tes goûts et de tes désirs, ils ont dressé la blanche et rigide statue du Commandeur, véritable symbole
endant cinq années, avec des maîtres désabusés, aux classiques barbes blanches , j’avais étudié les sciences les plus germaniques
6 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
it, des Minimes ; et, parmi les places vides où éclatait la poussière blanche des chantiers de pierre, l’Hôtel Ducal, ses fonta
mirage de cette autre Étude sur nature, à la sépia, avec des rehauts blancs (British Museum), avec l’opposition violente des
Messine est de tout premier ordre : c’est bien toujours la même face blanche et pleine ; cette fois l’œil est très fin. Et c’e
lumière sur les frondaisons alourdies, de cette femme enrobe de satin blanc , les cheveux égayés de jasmins, qui rêve, l’œil f
éfique : Tysandre, couchée comme une tigresse, mordait avec ses dents blanches ses lèvres rouges et sensuelles ; Stérope, agripp
au repos après votre longue nuit d’orgie. Il regarda la mer qui était blanche sur toute son étendue, et encerclée de petits nua
la mer secouée par l’ouragan qui chassait devant lui d’énormes vagues blanches  ; sur la crête des flots qui se poursuivaient, de
uche de celle qui parlait, une bouche grande et superbe : sur sa peau blanche , Stazia avait d’imperceptibles petites taches jau
g coulait goutte à goutte ; la bouche seule grimaçait, avec ses dents blanches serrées, et laissait échapper une légère écume sa
ers la prée fleurie, aux accents d’une mélodie ineffable, s’avance la blanche et mystérieuse procession du char de l’Église. Se
chitecte hardi du xviiie  siècle, avait enlevé la majestueuse coupole blanche de son église au bout de cette ligne basse. Lorsq
ent, un secret vouloir de faire clair s’exprime : il y a une gamme de blancs , de gris et de jaunes pâles, la robe du grand-prê
Cent-Suisses assez mal retapés sous leurs énormes chapeaux à plumets blancs  : le pape ; les fantoccini écoutés, perdu dans le
escalier à colonnes, encore une terrasse et, enfin, la grande demeure blanche , — la villa d’Este. Édifiée par Hippolyte d’Este,
7 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
n ; il ne nous étonnerait pas qu’au lieu de son beau chapeau à plumes blanches sur la tête il soit sorti avec son petit Journal
rs variées, et presque toutes des voiles de pourpre ou du lin le plus blanc , sur lequel on a représenté des sujets érotiques,
la figure de claire innocence, pleine d’abandon, cette physionomie en blanc majeur de la petite Manon Baletti, qui aime si lo
qui soupire sa romance câline à ce Don Juan, comme une petite souris blanche qui chanterait ses déclarations passionnées au pl
n regrettait l’ancien régime, où le peuple ne devait pas se saigner à blanc pour entretenir une armée et une flotte qui accro
enfuir, et ce fut l’exil (1302). Entre les partis extrêmes, — Guelfes blancs (parti populaire) et Guelfes noirs (parti des nob
qui des grands idéals vont gravir les sommets ; les chevaliers bleus, blancs , rouges, que des entrailles du terrain plébéien l
un signe significatif ; il envoie un baiser ; le lendemain, une main blanche laisse tomber une clef et un billet. Ô bonheur !
yon, avec sa seule mémoire, sans documents, laissant les citations en blanc son ouvrage : Réfutation de l’histoire du gouvern
é à Montpellier, après avoir couché à Pézenas, je me logeai au Cheval Blanc , avec l’intention d’y passer huit jours, et le so
out, à mi-corps, portant les stigmates de la Passion, vêtu d’une robe blanche bordée d’un galon rougeâtre à broderies d’or, la
e moins, pour la postérité, le peuple de Nausicaa, la vierge aux bras blancs , faite de grâce juvénile, de pitié secourable, de
cet escalier, un moine vêtu de bure ne va-t-il pas apparaître, ou la blanche silhouette d’une moniale ? Non, c’est le vide et
-même… Après une herse, voici un chemin suspendu, en face de Capri la blanche , qui dort là-bas dans les flots bleus, puis l’ent
de nouvelles marques de sa protection. C’est Ino Leucothée, la Source blanche , une divinité au nom moitié phénicien, moitié gre
Le lendemain·matin, la fille du puissant Alcinoos, Nausicaa aux bras blancs , arrive à la rivière avec ses suivantes : « Elle
à la balle, ayant enlevé le voile de leur tête. Et Nausicaa aux bras blancs commença une mélopée. Ainsi Artémis marche sur le
aura que quelques pas à faire pour paraître devant la vierge aux bras blancs . La scène qui suit, une des plus belles de l’Odys
yageur se dérobe à nos recherches… » C’est un Fra Angelico en marbre blanc , que l’auteur nous dessine. Il n’y a pas de raiso
olline, qui, sous la voûte bleue du ciel, illuminée, était avec éclat blanche , jaune et rose. Là-haut, Saint-Elme, vieille fort
t la maison. Sur cette terrasse on avait installé un colombier : deux blancs ramiers se becquetaient gracieusement sur le rebo
e de sa chambre, et à mes yeux étaient apparus toutes ces chemisettes blanches , tout le linge candide qui enveloppait cette chai
les, où l’on donne toujours du pied dans quelque vieille boîte en fer blanc , qui roule bruyamment, et que j’arrivais à Toledo
ivacité, les gestes souples et jolis. Coquettes, elles sont parées de blanc et de clair ; elles sont fraîches, et leurs fiers
la victoire ou au désastre que je courais ?… J’examinais les ramiers blancs de la terrasse et j’aurais voulu lire dans leur v
ns le lointain, quel délice ! La mer est comme un miroir ; des voiles blanches passent tout près de vous ; on laisse les heures
tait la même femme et c’était une femme nouvelle… Elle était vêtue de blanc  ; elle portait une robe princesse qui dessinait e
ui dessinait exactement son corps parfait ; sous un chapeau de feutre blanc , garni d’un gros nœud noir, sa chevelure fauve, q
i de ce côté et je distinguai vaguement la pâleur du lit et une forme blanche qui semblait assise. Je me jetai à genoux et, au
hantes, elle me regardait sans parler. Elle portait un léger peignoir blanc qui laissait ses bras découverts, et sa fauve che
8 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
vauchée de ruts, de pourriture sexuelle, de dévergondage cynique, une blanche figure que vous nous aviez voilée a été découvert
iste Octave Uzanne dans un journal de Toulouse, c’est la symphonie en blanc majeur de Théophile Gautier (un poète que vous n’
respirer un peu d’air non empesté, nous étions heureux d’entrevoir la blanche figure de votre Manon en costume de novice traver
, le cher petit être de dix-sept ans, autrement que dans la pureté du blanc , c’est une âme, on ne la voit… Jacques, pardon, c
grâce à sa faute que Ravà a pu dévoiler cette belle statue de marbre blanc au dessin si pur et la dresser, tranchant sur le
tite table ; et singulier, insolite avec son habit noir et sa cravate blanche , il m’examinait sans gêne, promenant ses regards
attants étaient restés ouverts, je vis avancer Lina, en robe de toile blanche , avec une grosse ceinture de soie noire. Elle bai
osse ceinture de soie noire. Elle baissait les yeux, elle était aussi blanche que sa robe. Elle entra dans le salon, et s’appro
de Baiano nous unit. Il y eut grande affluence. Lina, vêtue de satin blanc et de dentelles, était divinement belle. Elle éta
nieuses se levait. J’entendais des voix s’élever au-dessus d’une cité blanche immense. Je revoyais les trirèmes dans le port. U
ïste, sans altruisme dans l’amour, et c’est pourquoi, malgré la magie blanche dont l’entoure son poète, il ne peut finir qu’en
nter au ciel chrétien. Nous n’insisterons pas sur les moyens de magie blanche employés par les deux auteurs pour donner au publ
alie, il note, dès Plaisance, le Municipio, palais gothique de marbre blanc et briques vermeilles, et les aspects du Dôme qui
erait leurs deux salaires à faire paître les vaches du premier et les blanches brebis du second ; car ils sont tout voisins, l’u
’est besoin de pilote ; à la sortie du port, dresse ton mât, tends ta blanche voile et assieds-toi. Borée conduira ta nef au bu
e, la Résurrection de Lazare, la frappe parce que, contexturé d’émaux blancs , le cadavre surgit tragiquement des ténèbres prop
vous ne rêvez pas d’amour. Vous ne songez qu’à l’Enchanteresse, toute blanche , là-bas, au bout du voyage, et qui vous sourit du
es fossettes… Seingalt n’a pas baisé sa bouche ! C’était un petit lys blanc … Chaque soir, tandis que, dans sa chambre, elle r
son jupon, ses dentelles, sa chemise, — comme une corbeille de fleurs blanches autour d’une statue d’albâtre. XIX. Tourisme
s repus… et, pourtant, vous ne connaissiez pas le paysage — la plaine blanche … la petite oasis, là-bas, au bout de l’horizon —
mps de jeter un regard fugitif à l’intérieur des cours, où des formes blanches semblent se reposer. À côté du quartier arabe s’é
izon est si clair, les arbres ont des tons si chauds, la route est si blanche de poussière que toute cette crasse ne semble pas
des groupes silencieux d’Arabes en bournous passer comme des spectres blancs dans la lumière naissante. Les locomotives halète
grande coupe très élégamment décorée, et deux couvercles en majolique blanche , ornés de fleurs et de têtes d’animaux, qui prove
9 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
i vu à Barbaïa un banquet de pauvres. C’était délicieux. Sur la nappe blanche , chaque pauvre avait son beau morceau de pain bla
x. Sur la nappe blanche, chaque pauvre avait son beau morceau de pain blanc , qu’il contemplait. On le servait. Il était à l’o
assis sur des chaises, donnent au peuple un concert. Ils ont des yeux blancs , ou les paupières fermées et font des gestes raid
nd neuf chants composés chacun de quatrains ou stances de quatre vers blancs . Le poète avait esquissé un sujet semblable dans
pé en chapitres ce récit qui, sous sa forme originale, ne présente ni blancs ni alinéas. Une chose est certaine : Vasari a eu
est introuvable et, derechef, je retourne avec deux bouteilles de vin blanc . — Ce Ziorzio est stupide ! Mais nous ne pouvons
rmi les convives, elle distingue un garçon aux yeux baissés, au teint blanc , aux manières timides. Cet adolescent n’était aut
s plus lourdes, que manœuvraient de jeunes nobles vêtus de pourpoints blancs . Mais, par Dieu ! ce fut bien autre chose, le len
porte-drapeaux de la République. Les oriflammes sont rouges, bleues, blanches , violettes. Six hommes qui les suivent embouchent
tes étaient gonflés de suc à travers lequel s’apercevaient les pépins blancs . Les autres étalaient la patine de leurs cuirs pr
e. Notre barque était à l’arrière de l’escorte. Des nuages énormes et blancs montaient de l’horizon à notre rencontre. Les rem
!.. Diable d’homme. — As-tu remarqué une chose, Titian ?… Il n’y a ni blanc , ni noir… — C’est juste… — Mais, quand il pleut,
me racontait cette histoire. — Voilà tout son secret : n’employer ni blanc , ni noir… et utiliser, comme couleurs, les flamme
egardez Béatrice et Emilia… Regardez leurs bras d’ivoire sur la nappe blanche  ! Combien de teintes, les muscles, en les mouvant
ou sa bassesse, ne le surprendra. Il est simplement revêtu d’une robe blanche et d’une pèlerine noire. Une de ses mains tient u
appe d’un bonnet orné de plumes. Le teint est lisse et une collerette blanche rend plus naïve : encore cette divine physionomie
t habituelles. Le fond est noir, les vêtements sont noirs. Les taches blanches d’un surplis et d’une collerette, la ligne blanch
noirs. Les taches blanches d’un surplis et d’une collerette, la ligne blanche d’une chemise, le satin d’un pourpoint te suffise
laquelle se penche un enfant. L’une de ces femmes est vêtue de satin blanc . L’agrafe de sa ceinture pourpre est en or. Ses m
ut de l’entrain, ce fut dans l’adjudication d’un bas-relief en marbre blanc attribué à Verrocchio et estimé 30 000 fr. La Vie
n !… Les perdrix reviennent ! Quelles cuisses juteuses ! Quels filets blancs  !… À elles mon amour ! Certes, je suis amoureux…
ent que des instantanés, de sorte qu’elles sont surtout des taches de blanc et de noir. — En passant à Vulcano, Mme de la Roc
cahier non cousu, de format incommode et où il y a beaucoup de papier blanc , voici enfin des Croquis Cosmopolites, notes hâti
e les claires déesses. Les hommes du xvie  siècle verront, aux lueurs blanches des marbres sortis des ruines, reparaître la beau
t dans un pays lointain, assis sous des arbres gigantesques, vêtus de blanc et calmes comme des dieux. Un air chaud les nourr
solide et ruiné. Seul toujours, aspirer sous la sublime flamme Des blancs étés, qui font poudroyer les chemins, Afin de se
uméro 338, 16 juillet 1911, p. 309-323 [315-316]. […] Dans sa villa «  blanche et douce et tranquille de Francavilla a Mare », d
3-234 (y compris 4 pages d’index) ; 5° Notes, 235-260 (y compris 2 p. blanches ). Le Récit est-il de Stendhal ? La traduction de
10 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
presque immatérielle, les beaux cheveux enserrés par les bandelettes blanches des vierges. Comme elles, la robe est blanche, un
és par les bandelettes blanches des vierges. Comme elles, la robe est blanche , unie, et le manteau blanc aussi avec une broderi
es des vierges. Comme elles, la robe est blanche, unie, et le manteau blanc aussi avec une broderie simple et des boutons san
claire, les figures brillantes de la vie florentine passaient sur la blanche surface d’un mur, ayant pris dans le passage je n
bas, de façon que le sommet soit en avant, pareil à une grande pierre blanche , contre laquelle vient se briser le flot des serp
e rivière sous les falaises de la Madone aux Rochers, lavant les murs blancs de ses villages lointains, puis glissant furtivem
des passions exquises. Mettez-la pour un instant auprès d’une de ces blanches déesses grecques ou de ces belles femmes antiques
11 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
trémité gauche sur l’Adolescent ; le reste avait la couleur des roses blanches fanées ou des marbres anciens qui semblent s’être
Cantatrice, impression de femme faite pour un éclairage très spécial, blanche figure à peine dégagée de la matière et qui sembl
ien repéré, mais que cela fait aimer le beau, le pur, le divin papier blanc . G. P. Lucini : Gian Pietro da Core, in-16, Mi
12 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ndues, rattachées aux poignets, laissant voir la seconde robe qui est blanche , — et le Bambino qui déroule sa bandelette et la
st Fredi, avec ses curieuses figures vieillottes, ridées, aux yeux si blancs sous les paupières plissées, c’est Lippi et ses l
ntrant ses pieds qui sont énormes et couverts de chaussettes en coton blanc  ».— Sa qualité dominante, ajoute notre narrateur,
à l’eau potable, qui était expédiée de Naples dans des foudres de fer blanc faits exprès ; plusieurs navires étaient spéciale
eux. Il est chauve et les cheveux qui lui restent sont crépés et très blancs … ». C’est lui. Chantelou se précipite pour le com
13 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
oiles fines, de linons, de dentelles et de soies. Elle dort, ses bras blancs à demi nus sont allongés sur les couvertures. Ses
deux mains à la rame, la tête nue, le torse bien pris dans sa tunique blanche , la taille serrée par la large ceinture bleue aux
remuez pas ! Laissez cette main… Et la main d’Aurora resta immobile, blanche sur le fond rouge de la robe. Wellseley dissimula
, ferma la fenêtre, se campa devant sa femme, la tête basse : — Toute blanche , sur le balcon, vous étiez poétique, touchante !
isage d’Aurora, dans l’ombre. Mais la lueur du dehors montrait le lit blanc , les fauteuils et la chaise-longue. — À quoi song
re fuite. Si vous voyez, ce soir, à partir de dix heures, un mouchoir blanc attaché à la fenêtre de ma chambre, cela voudra d
i dilatait ses prunelles, et ses lèvres crispées montraient des dents blanches et serrées. Et, comme si nous l’avions interrogé
peintes dans la clarté prennent des joies d’émaux autour de l’allure blanche des Mauresques. Deux femmes, une Espagnole jeune
uent sous un beau ciel et derrière elles tout le panorama de la ville blanche se déroule. M. Bucci est un des notateurs les plu
e de Palazzeschi se trouve résumée dans ce contrepoint de sensibilité blanc et noir et dans cette musicalité qui n’a pas beso
la vie des cloîtres et les sœurs silencieuses habillées de noir et de blanc . Mais les couvents fantastiques de Palazzeschi et
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXI »
coteaux inférieurs paraissaient des îles au milieu d’une mer de nuées blanches . Je ne songeais guère à m’arrêter à toutes ces be
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
cédée de ce discours : De la dernière Terre lointaine et de la pierre blanche de Pallas, qui depuis deux mois, a déchaîné dans
16 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
, — du coton et de la laine, du sucre, de l’automobile, de la houille blanche , sur quoi le pays, manquant de charbon, repose ta
t inférieurs. Regardez-le par transparence, le drapeau rouge ; il est blanc , rouge noir ; le drapeau de l’aigle prussien. »
nt le corps merveilleux, dépouillé de tout voile, se dresse comme une blanche fleur aux délicates inflexions, avec une pureté d
yer et leurs enfants, au reçu d’un avis personnel écrit sur une carte blanche , s’étaient rassemblés dans un dépôt pour revêtir
nt inattendus. Par exemple, les Alpins skieurs pareils à des pierrots blancs dansant sur la neige, les Dolomites, montagnes ch
har enguirlandé de la jeunesse, le char fleuri traîné par des chevaux blancs mâchant des roses dans l’écume de leur impatience
17 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
aire efficacité évocatrice. Les masses noires s’y opposent aux masses blanches avec une remarquable austérité décorative. « Si,
de son rocher, il embrassait l’incomparable vue : Ischia, Procida, la blanche Pouzzoles, entre le rocheux Misène et le vert Pau
ns un élégant recueil édité par Poesia, Bianco Amore, reprend en vers blancs la tradition des conteurs lyriques italiens. Il «
ne donne le nom de ballades qu’à trois poèmes : Rose-Mary, le Navire Blanc , la Tragédie du Roi, il faut, dit l’excellent cri
tante du fermoir à l’ourlet, Nulle fleur brodée ne l’ornait, Sauf une blanche rose, présent de Marie, Et pour son service juste
uand autour de son cou l’auréole s’attachera Et quand il sera vêtu de blanc , Je lui prendrai la main, et j’irai avec lui Aux
ses, les cheveux serrés, Et le front enguirlandé ; Dans la fine toile blanche comme la flamme Elles tissent le fil doré Pour fo
leurs attitudes tragiques. C’est le vers dramatique italien, le vers blanc de onze syllabes, qui devint plus parfait et bien
ière connue du peintre, ce « faire » qui lui est si personnel, où les blancs et les gris se mélangent en tons légers, soyeux,
à la France ? Ainsi le voulaient les Guelfes Noirs. Mais les Guelfes Blancs opinaient pour un changement de combinaison. Et D
18 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
vec son cœur d’Alcée, L’aigle d’Alexandre au nid grec. * Oh ! sous ce blanc front anglais Que de songes de gloire passèrent !
19 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
un temps lointain. Et quoi, était-il donc prophète ? Voici le fantôme blanc . Il baisse la voix. Il a la lampe, ne la vois-tu
20 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
ssez bruyamment, — avec « tintamarre de gamelles, d’ustensiles en fer blanc  ». Mais nos futurs alliés devaient avoir leur rev
Peu après la séance du 14 novembre, où M. Giolitti avait donné carte blanche au gouvernement, on avait d’ailleurs vu renaître
eur de la chapelle Sixtine, Testore, mourut, le peuple dont sa « voix blanche  » faisait les délices voulut honorer sa mémoire e
si que la pose et la race du quadrupède, transformé en un petit chien blanc à longs poils qui jappe furieusement. Les Viennoi
]. Les journaux italiens qui parviennent maintenant en France ont des blancs à tous les endroits où ils avaient des annonces.
l’Italie doit être sans annonces, ce qui laisse dans ces feuilles des blancs considérables. Supprimées pour l’Étranger, en Ita
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
titude. Les trois Marie trouvèrent au sépulcre un jeune homme vêtu de blanc . C’était un ange qui figure la noblesse et qui di
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
-être un peu petite, mais d’une forme parfaite ; elle avait les mains blanches et potelées, minces et un peu plus longues que ne
23 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
s filles descendre de l’Acropole En théories ; elles ont des tuniques blanches , Au front des guirlandes, en main des lauriers :
24 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
« Que Dieu te sauve, ô cher signe, notre amour et notre joie ! Croix blanche de Savoie, que Dieu te sauve, et qu’il sauve le r
25 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
ta Pia, le figuier agite doucement ses feuilles bleues. Les prés sont blancs de pâquerettes et de narcisses. Les amandiers nei
N’arrivant pas à concevoir qu’un jeune homme pût affronter de but en blanc ce public d’élite, et non avec quelque lever de r
26 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
lace à des enseignements pratiques, comme l’utilisation de la houille blanche et l’économie politique appliquée au tourisme. À
e certaine eau qui m’a fait rejeter par l’urine une matière grosse et blanche , avec quelque morceaux et fragments de pierre ; j
ut si l’on songe aux ressources que représentera pour elle la houille blanche destinée à remplacer le charbon qui lui vient de
éro du 4 novembre offrit à ses lecteurs une première page entièrement blanche . MM. Lazzari et Serrati restent donc intraitables
Naples le 1er septembre et envahirent les États de l’Église. 25. Vin blanc d’Italie. 26. Averardo Serristori qui, ayant con
27 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
ent la présence de l’auteur. Il semble qu’entre les lignes, en chaque blanc , ou derrière le lacis des paroles, deux yeux prof
28 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
de la plaine triste se meut humide : au fond, sont les monts albains blancs de neige. Le voile vert relevé sur les tresses
29 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
èbres, n’est guère cependant réputée que pour sa cathédrale de marbre blanc , immense châsse de pierre sur laquelle vont s’ext
t dans un creuset, implacable et perpétuellement chauffé à la chaleur blanche  : l’âme de l’écrivain. Toute tentative d’expansio
J’ai vu 14 de ces volumes ; ils contiennent encore beaucoup de pages blanches . Pourtant l’idée première semble s’être faite, au
e remplit la tristesse ou le vide des heures en noircissant des pages blanches , et bien peu lui importe, souvent, ce qu’il y met
30 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
lles. Le saint George est ainsi colorié ; le fond, jaune ; le cheval, blanc , cerclé de violet ; la selle, rouge ; le cavalier
31 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
s coulisses et les portiques. Le ciel, bleu tendre, pommelé de nuages blancs et violâtres, brillait à travers le bronze des cy
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