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1 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
uvant concevoir une désillusion, une non compréhension m’épouvanta. L’ Artiste étant androgyne, les perceptions de la couleur, t
e m’était enseignée, car l’émotion, l’intelligence et le sublime de l’ Artiste s’y gravent avec la précision d’un burin d’acier 
ouvoir de contenir ce que l’homme conçoit de plus grand ; par elle, l’ artiste , avec la parcelle de divinité que son âme renferm
e résistante aux fluctuations de la mode. Quand donc le public et les artistes ne s’intéresseront-ils plus à l’habileté clownesq
uleurs, il se proposa comme ordonnance à un officier, lequel flaira l’ artiste et l’envoya à l’école des brigadiers : or cela co
laisser toute la place dans le groupe au sujet qui a le plus frappé l’ artiste  : le visage du petit. Et c’est au point que celui
œuvre se poursuit et se tasse sous le travail acharné, les idées de l’ artiste s’éclairent et mûrissent. Il perçoit plus netteme
la glaise, de la pierre, du bois, de la cire, du marbre, du bronze, l’ artiste intelligent et sensible peut suivre les expressio
r une bourrasque et traité de dos, sans que le devant soit exécuté. L’ artiste n’ayant vu que l’envers de son modèle, devait-il
était posé, lui, Rosso, n’avait-il pas encore été plus résolu par les artistes français que par les sculpteurs milanais. Il étai
que gâter la limpide et franche traduction. Et quelle navrance pour l’ artiste animé de cette exclusive préoccupation, lorsqu’il
après les vestiges de ces périodes de création pure, où trouve-t-on l’ artiste ingénu et sublime qui ne sache s’inspirer que de
figure. La forme est un résumé des impressions dictées à la main de l’ artiste par la sensibilité de son cerveau, de même que la
que effet inattendu à la patine du temps, c’est que la prévision de l’ artiste avait préparé cette adonisation en proportionnant
— la patine initiale, celle qu’ordonna préalablement le cerveau de l’ artiste en réglant la composition et la construction sur
, excepté le bon ; et il arrive souvent — ce qui est humiliant pour l’ artiste  — qu’un hasard de lumière, un effet de lampe déco
de l’art européen d’aujourd’hui. Les œuvres de plusieurs centaines d’ artistes y sont commentées ou notées, depuis les P. R. B.
roux n’était pas assez caractéristique comme images, — mais voilà les artistes et les éditeurs avertis. Tome XVIII, numéro 
le. « Les sympathies de M. Gabriel d’Annunzio vont toujours aux purs artistes , à ceux qui ont le sens et une vision originale d
2 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
ion hautement originale. On ne peut pas nier une exquise conscience d’ artiste à M. Corradini, qui nous donnera dans un avenir p
pas en abuser ; l’épouvantail de l’esthétisme a fait son temps et un artiste doit se garder d’interpréter la morale goitreuse
fait la joie des amateurs, ce février, à Rome. M. Rustelli, un jeune artiste de grand avenir, avait sculpté pour les quatre co
quelques bandeaux en fer-blanc, qui, ridiculisant les intentions de l’ artiste , pussent sauvegarder la moralité des Naïades anti
machie et d’y fourrer lui-même son nez. Un soir, une foule anonyme et artiste prit crânement d’assaut la palissade qui défendai
pris de nous rencontrer, nous, les artificiels — pour ne pas dire les artistes français — nageant et pataugeant dans les ruissea
t, l’expression de la beauté. L’amour, paroxysme de beauté, chez deux artistes . Or, en France, avec deux héros artistes s’éprena
roxysme de beauté, chez deux artistes. Or, en France, avec deux héros artistes s’éprenant l’un de l’autre et s’exprimant en leur
ur-passion, ça ne se comprend plus ! Les gestes, les mots, l’écriture artistes sont en dehors de l’amour littéraire. Chaque fois
ture artistes sont en dehors de l’amour littéraire. Chaque fois qu’un artiste français fabrique de l’amour, on peut être sûr qu
comme celui d’un auteur sur lequel l’avenir peut compter ; il est un artiste , qui, peut-être, se cherche encore, mais qui depu
mplète en six fascicules. Ce sont des sensations d’art écrites par un artiste nerveux et passionné. Le premier recueil contient
par une de ces bizarreries qui semblent veiller à la carrière de cet artiste , on s’habitua vite à le considérer tout bonnement
membres de l’Institut, n’a pas rencontré toutefois l’approbation des artistes en Italie. C’est qu’on ignore de quelle trempe de
ouant le rôle d’Oreste, il s’oublie et avoue son crime, — mieux que l’ artiste raté et envieux, il est le remords. Il l’est dans
milieu des folies atroces du cirque : il l’est dans sa présomption d’ artiste , dans ses amours, dans sa haine, dans sa lâcheté,
erches lui ont permis de découvrir. Il analyse avec soin l’œuvre de l’ artiste , mort prématurément avant d’avoir achevé sa tâche
tale est encore glorieuse ; acquérir une connaissance si certaine des artistes , de leur temps, de leurs œuvres, du mouvement qu’
es ; à l’intérieur par les œuvres qu’y accumulèrent des générations d’ artistes  ; la plupart n’ont pas même de façade ; elles son
oderno. M. Fogazzaro, indépendant et personnel, est indéniablement un artiste  : il fait vivre une quantité de types avec une ai
lavoro raconte les aventures d’un gentilhomme catholique et détraqué, artiste et vicieux, qui, ayant trouvé une jeune fille pau
En conclusion, M. Zuccoli appelle Lilith « le poème capricieux d’un artiste extrêmement singulier ». § C’est encore M. Zuccol
sa vie littéraire, mais cependant le travail important et soigné d’un artiste risque d’être totalement perdu pour la grande maj
3 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
M. Gabriel Séailles a publié sa remarquable étude non seulement sur l’ artiste , mais encore sur le savant, le public est averti,
ristote dont il ne reste que des aphorismes et des exclamations ; cet artiste dont pas une œuvre intacte n’a survécu, et qui av
supérieur à Gavarni, et ceux qui le déclarent tout à fait inférieur. Artistes créateurs dans la plus noble signification du mot
affinité esthétique avec Watteau et Fragonard, Chéret est surtout un artiste ultra-moderne, et chacune de ses œuvres porte le
monde le crut perdu pour l’art. Pendant deux ans et plus, en effet, l’ artiste sommeille dans l’inconscience d’une vie entièreme
isances de facture, rendait-elle déjà une vive et sûre personnalité d’ artiste , qui sait voir, avec une nette perspicacité d’obs
er ses textes : nous l’avons contemplée, nous ne l’avons pas lue. Ses artistes incomparables éclipsèrent ses penseurs. La vieill
ait Galilée, Harvey, Lavoisier, était ce qu’on nomme aujourd’hui « un artiste peintre ». § Leonardo da Vinci fut un précurseur 
nture, il traitait de toutes les sciences, suivant sa définition de l’ artiste qu’il veut « homme universel », on se trouve en f
es bonds à celui qui va lui donner un os (11). » Il arriva à ce noble artiste de travailler le dimanche et de s’attirer le blâm
e cerveau ne répand pas la divinité à travers les choses et jamais un artiste en face d’une œuvre ne niera la personnalité de l
aison qu’il en donne manque de démonstration. Si on entend bien que l’ artiste soit son prototype, cela ne prouve pas que chaque
pas de s’attribuer les plus belles formes. « Il semble à l’âme de l’ artiste que la meilleure façon de figurer un homme est de
é s’assimile aux bêtes (120). » On ne saurait trop remarquer chez un artiste qui servait César Borgia, au moment où Machiavel
thème de la formule mystique. Dans la splendeur de la chair, le grand artiste voit la main divine : car, chose inconcevable, la
ophie des facultés supérieures qu’on observe chez le mathématicien. L’ artiste reste derrière l’observateur et sa description se
e frère cancre qui, dans les Révolutions, devient le Père Duchesne. L’ Artiste , qui ne supportait pas l’atmosphère démocratique
dépassent trop les résultats appréciables. Le véritable Mage c’est l’ artiste et il y a plus d’initiation réelle dans le Saint 
es œuvres de la nature et dans l’homme, car bien peu l’aperçoivent. L’ artiste est son inventeur, il la découvre et la montre cl
saisir et à manifester que les propriétés de la matière. » Le grand artiste apporte la clarté de sa formule en esthétique com
mandes, des gens qu’on envoie à Rome ou en voyages, comme le prix des artistes connus et les fortunes qu’ils ramassent, forment
rce à la Chambre et à la Bourse. Le suffrage universel nous a dotés d’ artistes régionaux et les Asiatiques ont créé un agiotage
nte qui la sort du domaine esthétique. D’après le Vinci, le véritable artiste doit prouver sa vocation, avant d’être favorisé d
e se trouve dans cette disposition, sans doute il deviendra excellent artiste  ; ses œuvres peu nombreuses, mais pleines de qual
trompe pas lorsqu’il compare l’œuvre d’art à la notion intérieure. L’ artiste doit montrer à tous ce que le mystique voit en lu
ans le jeune, comme nous le voyons trop souvent dans nos théâtres. Un artiste qui a donné sa réplique, pendant que son partenai
ici même coutumière au regretté Virgile Josz dans ses travaux sur les artistes français. La vie florentine sous les Médicis trou
u passé. Une sensibilité nouvelle crée un nouveau point de vue et des artistes admirés par une génération sont rabaissés trente
à Sienne un seul jour. On n’était point renseigné sur l’influence des artistes grecs, dépositaires de la tradition byzantine. Le
que les procédés des maîtres grecs s’assouplirent par les efforts des artistes pieux qui cherchaient à donner une expression div
e. Ces époques de transition sont particulièrement intéressantes. Des artistes laborieux préparent et rendent possibles les beau
Colleone, Verrocchio, jusqu’à ces dernières années, ce n’était qu’un artiste très secondaire, travailleur, mais mal doué. On n
apprécier Verrocchio, il suffisait d’aller voir le Colleone. Quand un artiste est capable d’exprimer si fortement ce qu’il a co
chés à une époque où l’on aimait à montrer sa richesse, obligeait ces artistes à être d’abord des artisans, sachant fondre et ci
t des conseils aux sculpteurs, maîtres des formes et des reliefs. Les artistes ne sont plus des croyants dont la foi tente une œ
me il ne l’avait jamais été depuis les jours héroïques d’Athènes. Les artistes ne songent plus à inspirer la piété. Leurs œuvres
. Circonstances favorables à l’éclosion complète d’une belle nature d’ artiste . Verrocchio développe lentement ses dons, en rest
a fois dure et belle. Elle est un spectacle toujours passionnant et l’ artiste ne doit pas avoir d’autre but que d’en fixer adro
rs le visage. L’effet est rendu plus puissant pour cette raison que l’ artiste a donné à son œuvre une unité, à sa composition u
ard que de vanter sa précocité. Son génie est surtout réfléchi. Aucun artiste n’a autant travaillé que lui, — sauf peut-être Ve
les si approfondies qu’on peut voir en lui un savant aussi bien qu’un artiste , toute sa science, à mesure qu’elle s’augmente, a
vante la précocité du disciple. Il faut bien reconnaître que les deux artistes ont une parenté de style et d’inspiration. Il y a
Madone de l’Hôpital18. Figures arrondies, bien vivantes auxquelles l’ artiste sait donner une finesse qui nous touche mieux que
science de Verrocchio. Que de mystères encore ! On a parlé d’un autre artiste remarquable dont on ne retrouve pas même le nom e
c’était nécessaire, puisqu’il fut un initiateur et que la plupart des artistes de son temps subirent de quelque manière son infl
Ferrari, et il m’a paru assez intéressant de remettre en lumière ces artistes mineurs si voisins des nôtres. Quatre peintres au
s il serait nécessaire, pour ne voir en tous ces Francesco qu’un seul artiste , de lui prêter fort longue vie. Eusebio Ferrari n
esthétique et littéraire nouvelle qui anime les phalanges des jeunes artistes italiens, et les conclusions dernières des jeunes
e contemporaine. On savait que c’était un auteur populaire, nullement artiste , nullement créateur, nullement philosophe. Un écr
. De Amicis fut un conteur que tous peuvent lire avec émotion. Dans l’ artiste il y a l’homme, naturellement : tout artiste subi
ire avec émotion. Dans l’artiste il y a l’homme, naturellement : tout artiste subit les ondoiements de la sensibilité de l’homm
it les ondoiements de la sensibilité de l’homme qui est en lui ; tout artiste peut donc dédaigner la faculté pathétique de De A
italiennes. Sa maison était ouverte à tous les réfugiés et à tous les artistes de la terre natale ; Dante-Gabriel se souvenait d
u des peintres Benozzo Gozzoli et Sandro Botticelli ? C’est aux seuls artistes de Florence que Rossetti ressemble, et il a pu du
uvement de poésie symboliste une très appréciable influence. Bien des artistes s’en sont souvenus, et M. Claude Debussy a tissu,
né puissant, clame ses adorations et ses désespoirs ; Tennyson est un artiste merveilleusement raisonnable et délicat. Chez auc
s quotidiennes, qui est au fond des sentiments et des pensées de tout artiste , ne s’est extériorisée chez lui, comme motif immé
die conçue par des vrais poètes et donnée par des impresarii vraiment artistes , répandent des joies bien différentes… Le poète q
œuvres qu’on nous présenta marquaient toutes la première manière de l’ artiste , celle du temps où il vivait en Italie, et où il
ervi à montrer l’évolution de l’Esthète-Poète, évolution que tous les artistes purs ne peuvent que regretter. La dernière œuvre
nt dans la politique. Mais il faut être reconnaissant à M. d’Annunzio artiste , puisqu’il a été capable de découvrir, je crois,
re doctrine humaniste, de notre conscience de précurseurs. L’âme de l’ artiste moderne est un océan : tous les fleuves de l’insp
s expressions d’un plan simplement sentimental ou moral. La mort d’un artiste ne doit pas nous émouvoir, jamais. S’il a laissé
suffit. Si elle ne contient qu’une promesse, nous attendrons d’autres artistes la réalisation esthétique du mort. Rien n’est dét
L. Maury : « Stendhal ». — (9 mai). — M. C. Mauclair : « Le Salon des Artistes Français. » — M. E. Pilon : « Le Sourire de Paris
rit en des pages inoubliables. Un groupe d’écrivains, de lettrés et d’ artistes italiens vient de prendre l’initiative de commémo
nt l’inscription est en ce moment à l’étude, un médaillon confié à un artiste de talent rappellera les traits du grand amoureux
s Mémoires qui s’étend de 1540 à 1545, et qui comprend le séjour de l’ artiste à Paris, auprès de François Ier. M. Ch. Gailly de
vivante, et d’une précision savoureuse, de l’existence que menait un artiste à la cour de François Ier. Richement pensionnés e
tiste à la cour de François Ier. Richement pensionnés et pourvus, ces artistes avaient, d’ailleurs, du moins Benvenuto, assez mi
age moins. Ou plutôt c’est sa faute, en dépit de tout. Ce merveilleux artiste et vaillant compagnon était un homme trivial à fo
é. On sourit de ses vantardises continuelles : « Il est le plus grand artiste qui ait jamais existé. »« On a fait toutes sortes
Flamands, familier ; même quand ils racontent une histoire vraie, ces artistes parlent une phrase cadencée et qui, aux motifs tr
old Goffin : Pinturicchio (H. Laurens) Pinturicchio fut certes un artiste inégal et M. Arnold Goffin dans la belle monograp
d’ouvrages passables, ne ménageaient le blâme à personne, fût-ce aux artistes les plus réputés… Mais il ne faut rien exagérer.
etti nous avait donné la première, je crois, quelques strophes de cet artiste singulier, qui s’était montré, jusqu’ici, seuleme
disparaît dès que le catholicisme s’éteint. Dürer, le plus grand des artistes germains, en est le dernier. L’humanité religieus
s Alpes, et le tableau Les Deux Mères ; puis de nombreux dessins de l’ artiste , des eaux-fortes de ses deux fils d’après ses pei
de notre ère la résidence d’un empereur romain qui se piquait d’être artiste . C’était à la fois un palais et un musée, une vil
à souhaiter qu’un nouvel ouvrage d’ensemble soit bientôt publié sur l’ artiste . Échos. Nietzsche et la Renaissance [extrait]
erser les palais, à ricaner stupidement devant les merveilles que les artistes font naître entre leurs doigts divins. La foule m
ses et aux Grâces. C’est un travail excellent et fécond. L’œuvre d’un artiste convaincra toujours mieux que l’exemple de sa vie
4 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
aques et les fautes du clergé, cela ne prouve rien contre la foi d’un artiste , sinon les cathédrales seraient l’œuvre d’une lég
nt nous reproduisons la marque ne cachait rien d’hermétique. Ce grand artiste fut un piètre chimiste : les contemporains sont u
se le cas psychologique d’une jeune fille, Edoarda, qui, fiancée à un artiste étranger, Henri Kronberg, et follement éprise de
nge qui la possède toute. En vain, sa tante un jour lui annonce que l’ artiste s’est marié, là-bas, dans son pays : Edoarda l’at
s doute avec cette pièce il vient de révéler un tempérament complet d’ artiste , et malgré quelques lacunes il laisse entrevoir d
Cartons), il passe en revue les dessins, gravures, lithographies des artistes les meilleurs et les plus singuliers de ce temps.
Edgar Allan Poë, ce conteur de génie, par le français Odilon Redon, l’ artiste le plus bizarrement macabre que je connaisse, ce
ante du spectre vengeur. « Afin de faire mieux connaître le singulier artiste français, il ne sera peut-être pas inutile de déc
récage” : en un des paysages bourbeux et désolés, tant aimés de notre artiste , se dresse une mince tiare couronnée d’une fleur
qui trouvent un plaisir singulier à se faire les collaborateurs de l’ artiste , à le découvrir et à ajouter à ses conceptions su
alyser un tel recueil de documents et jugements sur les œuvres et les artistes les plus divers est impossible. On préfère donner
ait absurde et dangereux, dit M. Pica, de trancher tout lien avec ces artistes , dans des pays qui ont, comme la France et l’Ital
ue. M. Pica termine par quelques conseils très judicieux, mettant les artistes en garde contre les enthousiasmes irréfléchis : «
s vers ces audaces de pensée et de forme vers lesquelles son talent d’ artiste exquis est irrésistiblement attiré. Les pauvres g
du danger, s’éteignit, après une courte et brusque maladie, l’un des artistes les plus originaux et les plus grands de notre ép
s pour bien se rendre compte de la carrière parcourue si vite par cet artiste généreux et si tôt enlevé, il faut pourtant, ne f
début, et pourtant une minute aussi s’arrêter aux grandes pages où l’ artiste , en puissance plénière, maîtrise les jeux et cont
e. À vrai dire, on ne pouvait imaginer, à l’heure de ses débuts, quel artiste de génie devait prendre son essor vers la montagn
dans un médaillon décoratif en vigoureux relief à la Della Robbia, L’ artiste qui a su voir cela, certes, est déjà à la hauteur
irtuosité et de ragoût, où le hasard semble toujours prêt à déjouer l’ artiste  : un motif auquel nous a accoutumés un autre pein
e ces thèmes où la sensiblerie et la romance guettent sournoisement l’ artiste . Il ne faut par exemple rien moins à un Grigoresc
ble justesse et n’excuse le tour de force, voulu pour lui-même, que l’ artiste (il venait de travailler pour quelque argent, dan
es yeux humbles dont parle d’Annunzio à propos de Segantini. Le grand artiste qui a tracé ces linéaments fidèles et réfléchis s
ci tout cela se trouve aussi, mais est-ce que cela compte pour un tel artiste  ? Il va sans dire que cela y doit être ! Mais ave
a peinture doit sans conteste s’assimiler à celles des plus grands, l’ artiste hors pair enfin et impossible, semblait-il, à ima
frappant, si frappante aussi la nouveauté des choses qui entourent l’ artiste , de l’hiver dans les neiges, qu’il les peint d’ab
à comprendre qu’on y tienne, — à savoir explicitement la pensée de l’ artiste , nous n’admettons pas qu’on nous la présente comm
une traduction rosâtre et bleuâtre, à la crue lumière matinale, où l’ artiste ne reculait plus devant l’étalage au plein jour d
ée, sévère envers elle-même et capable d’irrésistiblement ramener à l’ artiste les simples réalistes qui ne pardonneraient pas à
iers de Segantini, à la lourdeur moelleuse de leurs immenses ailes… L’ artiste , plus sage et vraisemblable que tant d’autres, a
ntaine de vie n’est pas une réédition du thème qui a préoccupé tant d’ artistes depuis la Renaissance jusqu’à aujourd’hui où, alo
ailes immenses, la plus magnifique paire d’ailes qu’ait jamais rêvée artiste épris de blancheur et de réalité. Ses chefs-d’œuv
es forêts de sapins, dont à mi-côte la lisière remplace le ciel que l’ artiste ici refuse même matériellement à sa pécheresse, u
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
la couleur. C’est ceci qu’expriment au xviiie  siècle ses poètes, ses artistes , ses auteurs, ses gazetiers, ses aventuriers, spi
ge des traditions byzantines et gothiques et le plus séduisant de ces artistes est sans doute le successeur de Paolo de Venise,
Louvre, représentant des scènes de la vie de la Vierge et du Christ, artiste populaire, habile à faire chanter les tons les pl
antes en faveur de Jacopo. Mais c’est surtout comme dessinateur que l’ artiste nous est aujourd’hui connu ; ses deux cahiers de
comment il harmonisa le décor classique et le décor médiéval. Aucun artiste du commencement du Quattrocento, dit M. L. Ventur
int Ambroise de l’église Santa Maria de’ Frari. Carlo Crivelli est un artiste d’exception. Entraîné par le mouvement squarcione
musée Brera (1493) est sa dernière œuvre et l’une des plus belles ; l’ artiste a ajouté à sa signature sa qualité d’eques laurea
6 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
s ; elle est inexistante pour la presque unanimité des lettrés et des artistes . La Société provinciale d’éditions va publier en
ù tant d’autres exercent un métier, M. Carré a déployé une activité d’ artiste , secondée par le goût le plus ingénieux. Son auda
mphonie. Ces mérites seraient assurément suffisants pour illustrer un artiste et immortaliser un « musicien ». Quoiqu’ils diffè
s les deux cas. La Figlia di Jorio n’est réellement plus l’œuvre de l’ artiste qui écrivait la Gloria, la Ville Morte, Francesca
ici il y a un an. Les dessins et les portraits sont de M. Majani, un artiste bolonais que les Parisiens apprécieraient fort.
premier rang, l’Académie de France à Rome : morte dans l’opinion des artistes , elle vit pourtant de la lourde vie végétative de
survivance. Sous la présidence d’Eugène Carrière, avec le concours d’ artistes et d’écrivains, elle a élaboré, à sa séance derni
s qui est une barbarie et une cause de démoralisation pour les jeunes artistes . Tome LI, numéro 177, septembre 1904 Arc
és par l’auteur d’Une Vie, cela atteste entre ces deux tempéraments d’ artistes une affinité qu’il peut être intéressant d’observ
ient, avec la nostalgie des premiers souvenirs, à travers son culte d’ artiste voué à la nature. Toutes les nouvelles de la Pesc
Maupassant sont empreints n’est donc pas un simple jeu de poète ou d’ artiste . Chez les deux écrivains il y a la même inquiétud
de dompter la révolte de sa tragique passion. Mais son tempérament d’ artiste se rebelle : « La bonté ! la bonté ! ainsi tu cro
dans son œuvre. Tous ses souvenirs de jeunesse, toutes ses émotions d’ artiste et ses trouvailles d’observateur tiennent à ces p
e, il n’en est pas dont les tendances, les visions et les habitudes d’ artiste répondent mieux que celles de Maupassant à son pr
u surplus, en histoire autant qu’ailleurs, il ne dépend point du seul artiste et du seul savant de parvenir à la vraisemblance.
railles de fortification et les étages inférieurs du Tabularium ; les artistes grecs ne trouvèrent à Rome aucune tradition artis
e Carrière a écrit à ce propos sur le Prix de Rome et l’Éducation des artistes quelques pages intenses, rares et vraies, d’une n
d’une pure beauté littéraire. Il y a là la substance même d’une vie d’ artiste offrant à ses contemporains le prisme de vérité d
ienne ?… « La vie présente a toujours été la source d’inspiration des artistes . Le passé n’est qu’un renseignement sur l’étendue
compare cette forme d’apprentissage et d’éducation de l’homme et de l’ artiste à ce qui existe de nos jours : les Académies, où
plus libres de notre temps, on trouvera l’opinion d’un grand nombre d’ artistes et de critiques qui pour la plupart tombent d’acc
tiés illustres et utiles ou dans le but philanthropique d’empêcher un artiste médiocre, c’est vrai, mais pauvre, de mourir de f
t même dans les satisfactions de la multitude des littérateurs et des artistes , est toute une grande promesse. Je dis seulement 
superbe Sogno de Polifilo, revêt les livres des derniers poètes. Des artistes les décorent en copiant trop l’ancien, mais si l’
e paradigmes au goût, d’exemples au nouveau culte de l’art. De nobles artistes illustraient vers et proses. Mais l’édition rare
e spectacle de la vie ordinaire et anti-esthétique des écrivains, des artistes et de toutes les multitudes, se retira dans un si
7 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
appartenant alors à lord Palmerston et qui, resté dans l’atelier de l’ artiste , fut à sa mort mis de côté par le commissaire-pri
mation à tous égards lamentable, qui balafre de ridicule une figure d’ artiste français, dont nous avons maintes raisons de resp
barbon fut quelquefois lugubre. Il est vrai que ce que ces excellents artistes avaient à dire était inepte. On a réclamé à peu p
el » de l’auteur. Qu’eût-il dit, s’il eût soupçonné qu’ici encore cet artiste dépourvu de scrupules avait u pris son bien où il
lui n’était qualifié pour reconstituer le milieu dans lequel vécut l’ artiste  ; la collaboration de G. Ludwig lui apportait, du
ques, comme l’Incendie du bourg, le recueil récent permet de suivre l’ artiste dans toute sa carrière. Après une courte et préci
sont chez M. Lafenestre, doublés d’un poète, et le milieu où vécut l’ artiste de Pieve di Cadore, le charme et la puissance de
ont évoqués magistralement. Memento [extrait] Dans l’Art et les Artistes , M. Gabriel Mourey publie un excellent article su
mparer les différentes interprétations qu’ont données de ce thème les artistes italiens, de Simone Martini et de l’Angelico à Ve
XXIV, numéro 307, 1er avril 1910, p. 546-549 [549]. Dans l’Art et les Artistes , M. Henry Marcel commente l’œuvre de Filippino Li
artement des peintures vient d’exposer, dans la salle des portraits d’ artistes réservée à ces installations temporaires, les œuv
eureux que les dieux antiques, car il n’a point de passion. Certes, l’ artiste rarement a fait le tour de la notion angélique ;
prend que, s’élançant sur les traces du signor Marinetti, « de jeunes artistes turbulents et audacieux sont en train de boulever
age d’un récit qui semble s’attacher exclusivement à la carrière de l’ artiste et où éclatent à la fois l’arrivisme de l’homme e
y insérer quelque hors-d’œuvre à effet, n’eut assurément rien du pur artiste . Enfin, bourru, grossier, despote, il semble par
e LXXXV, numéro 310, 16 mai 1910, p. 360-365 [365]. Dans l’Art et les Artistes , M. Gabriel Mourey passe en revue les diverses in
ne s’aventure. Peu de temps après l’impresario s’enfuit, laissant ses artistes sans ressources. Il faudra que Mlle Mars donne de
as plus la payer de ses cinq premières représentations que les autres artistes de leur mois qui demeurent sans garantie du secon
. Hier, à ce théâtre qu’elle a forcément quitté, mais où les Français artistes ont conservé droit de présence par un bon procédé
e et la couleur des choses cherchent à travers la main enfiévrée de l’ artiste leur synthèse représentative sur la palette. Le r
Tome LXXXVI, numéro 313, 1er juillet 1910, p. 160-165 [160-163]. Quel artiste charmant que ce Pietro Longhi si mal connu en Fra
aractéristiques, et plus souvent de mains que de visages. C’est que l’ artiste est plus attentif à l’attitude générale, au mouve
étrone) et s’il n’y eut pas d’école de sculpture bolonais de nombreux artistes travaillèrent dans la ville, — y compris notre Je
es vicissitudes de la mode, mais aussi à la phalange d’écrivains et d’ artistes qui ne savent honorer un des leurs que si la sugg
mme l’expression de toute la multitude enthousiaste ou découragée des artistes et des politiciens de son temps, et des flottemen
lent désormais les qualités essentielles de la nature de penseur et d’ artiste . Qu’il donne le collier des quatre plus profonds
joie de sa vie. Mais les puissants, princes ou ministres, « amis des artistes  », ne sont que des pharisiens amis des plus « arr
station esthétique s’accomplit chez un musicien comme chez tout autre artiste . L’art ne consiste que dans l’arrêt sensible et i
te que dans l’arrêt sensible et immuable d’une harmonie, saisie par l’ artiste à travers l’émotion particulière, involontaire si
iques, résultant de la culture des possibilités originaires de chaque artiste , la même harmonie des êtres et des choses se mani
nifeste à chacun dans un rythme particulier. Il est indifférent qu’un artiste soit porté à l’arrêter en une vision de forme, ou
re » universel qu’on considère comme des « harmonies », et que chaque artiste veut et peut arrêter pour tous. C’est pour cela q
n d’esprit vers des synthèses nouvelles sont si généralisés parmi les artistes et les penseurs, et tendent tellement à ébranler
appliquerait non aux dessins et aux enfants, mais aux tableaux et aux artistes mûrs. Sans demi-teinte, pas de clair-obscur, et a
ts, son image s’est modifiée bien des fois suivant les époques ou les artistes qui la magnifièrent, — et c’est une preuve de la
re (!) se rue vers l’Adriatique. La littérature vénitienne reflue des artistes vers l’élite : désormais, voilà la ville des doge
sera l’asile sacré des poètes, des amants, des criminels, de tous les artistes , en un mot. On viendra y cultiver son paroxysme,
ce qu’on ne peut décemment la repousser. Voyons maintenant ce que nos artistes littéraires en ont fait. § La manière de Maurice
toujours le mérite de la sincérité. Nous avons, Dieu merci, d’autres artistes de lettres qui ont vu Venise, qui y ont placé leu
our cadre d’une de ses délicieuses fictions archaïques. Peut-être cet artiste si probe était-il un peu offusqué par cette fureu
ir au soleil italien ! Sa magie ne s’exerce-t-elle pas encore sur nos artistes comme en pleine époque romantique ? Seulement, pa
assez de ces caravanes de soupirants qui, à la suite des vrais grands artistes , abordent le quai des Esclavons comme l’antichamb
Cependant, l’on voit que, de toutes parts et par tous les côtés, nos artistes littéraires se sont efforcés de nous fournir une
en, inventé, comme le nôtre, par quelque grand poète ou quelque grand artiste , et lamentablement galvaudé ensuite par des écriv
repos, « elle est comme une aimable figurine taillée par la main d’un artiste  ». Sa silhouette se montre de temps en temps et s
8 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
. Ces illustrations il les veut réaliser en croyant plus encore qu’en artiste . Pour lui, comme pour Palestrina, chaque phrase d
odes rythmées. Il est curieux de noter que ce jeune socialiste est un artiste qui pousse l’aristocratie jusqu’à l’incompréhensi
ista Alberti et comme le Francesca, au cours de son aventureuse vie d’ artiste , échouer et rester à Rimini, où étaient Pandolpho
ontone n’avaient porté de fruits, et sa cour était le rendez-vous des artistes , des poètes et des savants. Pisanello vint, qui,
i, pour ses proportions gigantesques, ne peut laisser dans l’âme d’un artiste qu’une espèce d’amère satisfaction. Ce qui est sa
re que la scène a des exigences spéciales, et il y reste littérateur, artiste soigneux, ciseleur incapable du grand ensemble, a
fflements sur toute la ligne. Mme Duse et M. Zacconi, les deux grands artistes qui jouaient la pièce orageuse, n’ont jamais vu,
tragédie, a salué avec enthousiasme Mme Duse et M. Zacconi, les deux artistes incomparables, et enfin l’auteur. D’Annunzio ne s
scine plutôt qu’il ne charme, et semble, plus que celui de tout autre artiste , refléter des idées, des vues et comme une esquis
e génie, emmena l’enfant à l’atelier d’Andrea del Verrocchio, alors l’ artiste le plus célèbre de Florence. Des chefs-d’œuvre s’
que l’on connut plus tard sous le nom de Pérugin. Verrocchio était un artiste du type primitif de Florence, à la fois sculpteur
de nous qu’une fois par siècle. Jusqu’à quel point le but clair de l’ artiste fut-il obscurci et la main fine du ciseleur embar
ain qu’il y a dans sa vie une époque où il avait presque cessé d’être artiste . L’année 1483 — celle qui vit naître Raphaël et f
duc de Milan. Quant à Léonard lui-même, ce n’était pas du tout comme artiste qu’il venait, ni même comme quelqu’un qui se souc
qu’il venait, ni même comme quelqu’un qui se souciât de la renommée d’ artiste  ; il venait comme joueur de harpe, d’une curieuse
n fer à cheval comme s’il eût été de plomb. Le Duomo, cette œuvre des artistes transalpins, si fantastique aux yeux d’un Florent
oethe lui-même nous rappelle combien il peut y avoir de danger pour l’ artiste à posséder trop de science ; comment Goethe qui,
ement pour un petit cercle, peut-être surtout pour lui-même. D’autres artistes ont été aussi insouciants que lui de la renommée
poque, fin subtil, spirituel, assez sceptique, amoureux de la beauté, artiste et politicien avant tout. Qu’on se l’imagine éner
nombre de ses religieux augmentait sans cesse, et des érudits et des artistes , naguère familiers des Médicis, devenaient ses ad
leurs soucis, ils mènent tous ce que les bourgeois appellent la vie d’ artistes . Comme tels, au vrai sens du mot, ils sont pitoya
r MM. Milliaud, dont les efforts méritent cette récompense — pour les artistes qui se sont donnés de tout cœur et de toute voix
9 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
il chez aucun de ceux-là ? Il dut peut-être cela au conseil d’un rare artiste , — ou au hasard. Mais si Bologne semble triompher
rs il y avait menée, il rentre à même de se faire une place parmi les artistes qui s’embesognent à la cour de Charles IV et entr
cs sera comme la fleur, l’épanouissement de ce vieux pays studieux et artiste , de la Lorraine pensive, de Chrodegand, d’Angilra
e ou ginophile. Le symbole suranné de la femme qui éloigne à jamais l’ artiste de son chemin est ici présenté à rebours. L’auteu
est ici présenté à rebours. L’auteur place la scène dans un milieu d’ artistes lyriques, de musiciens, d’imprésarios, de critiqu
nnaître à ravir ; il nous semble revoir et entendre bon nombre de ces artistes , vrais et faux, qui pullulent à Milan, où plus qu
s, vaut à lui seul les millions que l’Italie, — pauvre, mais toujours artiste , — va donner pour acquérir la galerie entière.
dans la catégorie des hommes de génie des savants, des généraux, des artistes , des hommes d’église, voire même des journalistes
lpture et de la peinture en Italie. L’auteur a su caractériser chaque artiste et son œuvre par quelques mots concis, de sorte q
ninterrompue de scènes animées, d’épisodes dramatiques, il entraîne l’ artiste au théâtral. Il est enfin des livres qu’on ne peu
s avide de savoir et en désir de s’intellectualiser28. Comme tous les artistes entrés par les sentes perdues dans le monde des i
e son manuscrit ; regrettons plutôt qu’il ne se soit pas trouvé trois artistes pour se consacrer, chacun selon ses dons, à l’int
illustration idéale, du moins sont-ils un rare exemple d’illustration artiste , de décoration du livre. Ils prouvent l’inanité d
s Revues. La Revue de Paris : Venise en danger ; un appel à tous les artistes Charles-Henry Hirsch. Tome XXXV, numéro 129,
une indignation et, surtout, dans une efficace protestation, tous les artistes du monde : Venise en danger ! Si une pétition que
pressant que de nombreuses commissions réunissent des savants et des artistes pour l’œuvre de conservation de Venise, et que to
splanade des Invalides. — Par malheur, fatigués de lutter, beaucoup d’ artistes même, peu à peu, s’y laissent prendre. » Si l’op
rtistes même, peu à peu, s’y laissent prendre. » Si l’opposition des artistes a triomphé jusqu’à présent, M. de Souza craint le
où l’alliage du maître qui a hanté ne domine plus exclusivement, où l’ artiste jette des caractéristiques nouvelles et franches
vance celle qu’il fait d’après Pietre de Cortone au Capucin. Ce jeune artiste a un peu de peine à peindre les chairs et à donne
soins ne refroidisse entièrement le feu que l’on connoissoit dans cet artiste . La peine s’y laisse apercevoir et l’on n’y décou
is, hasardés par l’enthousiasme, et qui sont suivis du succès dans un artiste qui a étudié son talent et qui se livre avec conn
timité, un homme d’infiniment d’esprit, de sens artistique supérieur, artiste lui-même et graveur original : l’abbé de Saint-No
vera des lavis qui inspireront Debucourt, il s’intéressera à tous les artistes qu’il rencontrera sur sa route pour les aider de
ura de belles choses. Cet amateur de la peinture rendra service à cet artiste qui travaille avec succès et qui promet beaucoup.
Borgia et descendant de Lionel d’Este, ce bâtard, qui aimait tant les artistes , les poètes et les savants et dont Pisanello a la
cycles de la pensée, notions sans lesquelles l’artisan domine trop l’ artiste réduit à la seule et prenante magie de ses couleu
Cet amateur porte avec luy une quantité de joly morceaux de ce jeune artiste qui, je crois, vous feront plaisir à voir. » Ce
aux défenseurs de Venise, ce seront, à quelques exceptions près, les artistes , les littérateurs, les poètes, les musiciens, c’e
de mon admiration et de ma reconnaissance à nos frères du passé, aux artistes , qui ont édifié sur le monde un lieu conforme à l
t du déisme pur, dépourvu des formes, peut-être intolérables aux Ames artistes , païennes et indépendantes, d’une religion humain
pellent le d’Annunzio des beaux jours, lorsqu’il n’était que poète et artiste et que la politique ne l’avait pas encore empoiso
a ainsi : confessés, absous, communiés. 25. Dante avait une vision d’ artiste et il n’est pas inutile de rappeler que Giotto lu
10 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
il se pencha, regarda et vit rose. Jamais, fût-ce à Bruxelles, jamais artiste n’avait imaginé un aussi audacieux, réjouissant e
de Francesca Je remarque tout cela pour mon plaisir, le plaisir d’un artiste qui voit l’Art dépasser toute autre préoccupation
bre aussi.) Mais tout en reconnaissant que ces soins sont dignes d’un artiste exquis, il est nécessaire d’ajouter que l’Art ne
plus grand peut-être du xixe  siècle après Leopardi, et son plus fier artiste . Car il n’a connu que le travail dur et opiniâtre
ce de réussir, en général, si elle ne se confie pas aux soins de deux artistes profondément sensibles et religieusement dévoués
eur en Italie qui ait une troupe à ses ordres, qui puisse choisir les artistes les plus célèbres, qui ose se permettre en fait d
exceptionnelles peuvent compter pour beaucoup sur la production d’un artiste En général, les auteurs doivent se soumettre à de
ue l’auteur ne lui en donne lui-même, peut-être. Fogazzaro est un tel artiste qu’il peut avoir une revanche à son gré. Le théât
juin 1902, p. 822-830 [822-824, 824, 825-826]. Fournier-Sarlovèze : Artistes oubliés, 179 illustr., 7 héliogr., Ollendorff, 20
7 héliogr., Ollendorff, 20 fr. Le livre de M. Fournier-Sarlovèze, Artistes oubliés, donne l’impression d’un jardin de l’anci
ais qui produisit surtout en Italie et dont je pense, avec l’auteur d’ Artistes oubliés, que nous avons tort de mépriser l’art mo
lques lignes suivantes, si typiques et si clairement formulées : « L’ artiste manifeste sa manière et comme sa physionomie en a
nnel, qui n’est autre que la résultante des observations faites par l’ artiste sur ses propres traits et sur ceux d’autres perso
l’agilité de la main, aussi bien que les méthodes d’enseignement. Tel artiste tourmente les contours de ses figures ; tel les t
aux yeux d’un bon observateur, le cachet des habitudes manuelles d’un artiste déterminé. » Tome XLIII, numéro 151, juille
arx, une collection de vulgarisation et d’enseignement sur les Grands Artistes . Trois volumes déjà sont parus : Watteau, par M. 
l’épreuve des années. Il est remarquable que cet ami des plus grands artistes , ses contemporains, leur garda sa galerie close.
11 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
ours où il est devenu scandaleux. Il n’est pas rare que de véritables artistes , voire géniaux, crèvent littéralement la faim tan
lia que la facilité, même sincère, est un danger pour la probité de l’ artiste . On doit toujours faire de son mieux : l’indolenc
e dont l’œuvre d’un maître défunt est comprise et interprétée par les artistes de son pays, qui sont évidemment qualifiés pour e
re, il vient d’adjoindre quatre autres salles, l’une en l’honneur des artistes de notre autre alliée l’Italie, deux autres à la
rnière consacrée à l’œuvre peint, dessiné ou gravé d’un des meilleurs artistes de ce temps : Auguste Lepère. L’Italie — il faut
ra cette robe couverte de magnifiques broderies ; il demanda à voir l’ artiste et, séduit, il ne tarda pas à l’épouser. Lili Vil
ne-Edwards, de Quatrefages, Blanchard, Haeckel, H. Fol. Mme Power, en artiste , se mit à admirer, elle aussi, les Polypes et les
on correspond une forme d’art, et que pour créer cette forme d’art, l’ artiste doit comprendre et aimer les objets et les corps
linotypes, etc…, cependant cela n’implique nullement, comme pas mal d’ artistes semblent le croire, que pour faire une œuvre mode
lement. Cet aphorisme de Jean Cocteau résume cela avec justesse : « L’ artiste doit avaler une locomotive et rendre une pipe. »
t donner seul le sens du réel que nous cherchons. Car si le rôle de l’ artiste était de donner une apparence, un simulacre de vi
réalité étant parfaite, comme disait Spinoza, je ne vois pas ce que l’ artiste pourrait faire de mieux, si son effort tendait ve
le constructeur de machines. L’inventeur est aussi un créateur, et l’ artiste est avant tout un inventeur, mais jusqu’à présent
ds par « bon goût décoratif » cette logique qui suggère parfois à des artistes de mettre, par exemple, une ligne courbe près d’u
arde pour les connaître. Elle est donc relative à la psychologie de l’ artiste , dont la vraie fin, affirme Guyau, est de créer l
ffisamment de notre point de vue. Cependant, à mon avis, le rôle de l’ artiste est de croire à des vérités subjectives, et, par
activité, l’activité des forces universelles, l’homme en général et l’ artiste en particulier la portent en soi. En conclusion,
presque ayant une certaine sensibilité, il y aurait un grand nombre d’ artistes , tandis qu’il y a simplement beaucoup de dilettan
araît absurde. L’effort que nous devons faire aujourd’hui, en tant qu’ artistes , est d’établir un équilibre entre l’intelligence
cial. Certainement cet équilibre est très rare et ce n’est que chez l’ artiste doué et cultivé ; vrai « architecte de la sensibi
on les retrouve, dans des mesures différentes, dans l’œuvre de chaque artiste . Au sujet de l’instinct, Matisse me disait un jou
îtrisons l’instinct, car elle me paraît réaliser cet équilibre dont l’ artiste a besoin pour atteindre la perfection dans l’œuvr
esurer. L’espace et le temps sont donc relatifs et c’est le rôle de l’ artiste de les rendre absolus. Le géomètre a besoin d’ins
s fils, etc…) procèdent ainsi ; et cela est également possible pour l’ artiste , car, comme observait justement le peintre Rivera
faudrait attribuer des valeurs purement imaginaires (émotives pour l’ artiste ) à cette quatrième coordonnée de l’espace : les q
aisir l’unité et la continuité du réel. C’est d’ailleurs le rôle de l’ artiste de communiquer vraiment avec la nature, pour en d
ue : car elle impliquerait un arrêt de notre propre mouvement. Or, un artiste , au moment de la création, ne cesse ni de regarde
nc dans ses états successifs qui sont les phénomènes. Si le rôle de l’ artiste était de représenter l’image accidentelle de ces
insi dire la vie même, ou la matière pensée dans son action et chaque artiste est le centre de cette action. La discontinuité a
e se dégage graduellement, résultat des efforts combinés de plusieurs artistes . Cela n’implique pas nécessairement la renonciati
inture. Celui-ci voudrait supprimer totalement l’individualité chez l’ artiste , ou la renfermer dans un cercle fermé de systèmes
de toute la peinture, constitue le seul chemin qui puisse conduire l’ artiste moderne loin du trompe-l’œil, de l’archaïsme, de
to Martini, un commentateur d’Edgar Poe par l’illustration. C’est des artistes dont il parle celui qui nous est le moins connu.
l sérieux publié par M. Milanesi, à l’occasion du centenaire du grand artiste . Cette publication renferme toutes les lettres et
amasser la pluie de fleurs sous laquelle sembla disparaître la grande artiste . La Malibran dit adieu aux Milanais avec la Norma
e fut, croyons-nous, la seule fois qu’on ait interdit d’applaudir une artiste par mesure d’ordre public. L’Origine du drapea
et de bonne volonté : il lui manque simplement les dons naturels de l’ artiste . Marino Moretti : Il Sole del Sabato, Milan, T
ts. Mais, peut-être, ici cesse le contact entre le mathématicien et l’ artiste , car nous nous évadons du monde physique et nous
plète des dessins et des œuvres qui se trouvaient dans la maison de l’ artiste pour qu’après sa mort rien ne soit dérobé. 27. V
12 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
e pas prétendu, en tant de jugements prononcés sur tant d’œuvres et d’ artistes divers, satisfaire également tous les critiques e
 » Il est bien évident que l’art a son but en soi ; ce but atteint, l’ artiste ne doit avoir souci d’aucune des conséquences de
. Pascoli. Nous nous sentons, dit M. Garoglio, en présence d’un grand artiste qui, nourri de Virgile et de tous les classiques,
les quasi-fous, selon M. Nordau à peu près tous les écrivains et les artistes d’aujourd’hui et de tous les temps. M. Lombroso,
tirer de là pour son essai un contraste lumineux, qui aurait tenté un artiste . Le chapitre le plus complet de cette première sé
Le lecteur ne lui demande pas de détruire une école ou de démolir un artiste qui fait fausse route ; l’artiste à son tour ne c
détruire une école ou de démolir un artiste qui fait fausse route ; l’ artiste à son tour ne croit pas, d’avance, à toute critiq
alonieri. Le livre de M. D’Ancona est précieux. Cet érudit devient un artiste lorsqu’il nous parle du Comte Confalonieri. Celui
13 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
coratives de la Sixtine qui sont parmi les plus belles créations de l’ artiste italien. Échos Mercure. Tome LIX, numéro 20
commencent à désirer entendre de la musique. Dans quelques milieux d’ artistes on fait des vœux pour que les Léoncavallo, Puccin
e toute sa pompe le souvenir même du théâtre en bois, d’Eschyle, de l’ artiste divin mort enterre lointaine. La foule, avec tout
sa langue, l’acteur devient ou peut devenir un lumineux réflexe de l’ artiste . Mais la Tragédie et l’émotion tragique ne se bor
ocres de la foule et la canalisation de toutes les médiocrités un peu artistes que l’art rejette loin de ses grands festins. Il
mœurs est uniquement temporaire et social. Il ne peut intéresser les artistes au-delà de la salle où il se joue. Il est nécessa
des galeries de Florence, enrichit les Offices de 11 000 portraits d’ artistes , en estampes, gravures, eaux-fortes, etc., des vo
ses et des notes curieuses sur « l’état d’âme, — plutôt profane — des artistes florentins » on tombe sur une nomenclature et des
une mélancolie qui naît, en réalité, des soucis personnels de chaque artiste . La folie et la misère guettent toujours la vie d
La folie et la misère guettent toujours la vie d’un poète libre, d’un artiste épris uniquement de son art ab imo corde. MM. Sev
. Et il poursuivit son chemin, étant parti de ce groupement de jeunes artistes qui, vers 1880, formaient une vague réunion d’esp
répète devant lui, sans qu’une terrible nécessité d’art n’impose à l’ artiste une attitude semblable à d’autres déjà prises. Le
e attitude amoureuse et esthétique qui fait de M. d’Annunzio un grand artiste . Leur beauté est toujours palpitante. Mais la par
dro. Si le dessin est moins sûr que celui de Vittore on devine chez l’ artiste un tempérament plus sensible à la grâce des geste
o, sans posséder toute la séduction de Lorenzo d’Alessandro, sont des artistes du plus haut intérêt, et il était bon qu’une expo
nal, dont les principes de vie seraient engendrés par une multitude d’ artistes , plus que par un seul homme de génie, l’Italie ne
telle que nous l’imaginons par les impressions que les poètes et les artistes antiques nous donnent. Gaetano Imbert, La Vita
2, 15 avril 1906 Chronique de Bruxelles. M. Vittorio Pica et les artistes de Belgique George Eekhoud [Georges Eekhoud].
paru dans Petit Bleu, une partie de la dette de reconnaissance de nos artistes . En effet, Vittorio Pica fait depuis bien des ann
o Pica n’est pas seulement un critique. Combatif, il veut exposer des artistes méconnus, les incompris qu’il admire et il va au
ien fait de signaler le rôle joué par Pica à l’égard de nos meilleurs artistes et poètes, et il faut aussi féliciter et remercie
tomes animiques. Et toutes choses furent nouvellement exprimées par l’ artiste qui n’admettait, en réalité, d’autre dogme que l’
analytique. Car s’il est toujours d’un très grand intérêt de voir un artiste courbé en chercheur sur son œuvre déjà composée,
enser d’un livre qui nous annonce des apophtegmes ainsi conçus : Les artistes d’un temps, par un don heureux de la nature, avai
importe quelle maladie de l’esprit qu’ils voulaient représenter ; les artistes d’aujourd’hui n’ont pas besoin d’intuition : ils
saurait nier dans l’Art. En d’autres termes, il paraît que ce que les artistes tiraient autrefois directement de la nature, de l
 Marcel Raymond sur Verrocchio est le type parfait des monographies d’ artistes . L’auteur étudie d’abord magistralement les carac
ci était mère de nombreux enfants qui furent les modèles favoris de l’ artiste . La valeur de Verrocchio sculpteur n’a jamais été
ui opposent les faits les plus évidents. La part de personnalité d’un artiste se mesure à ce qu’il apporte de nouveau dans la c
i importante qu’elle paraisse, est peu en comparaison de l’apport des artistes qui l’ont précédé. On est un peu honteux, pour l’
rd ait été touché par le charme de ses modèles et qu’il ait, en grand artiste , dégagé ce charme particulier que les maîtres pré
aire il reste au second plan, mais dans une place enviable, parmi les artistes que l’on aime moins pour leur force que pour leur
des traces dans l’évolution idéale du Théâtre italien. Cependant des artistes d’élite pourront lire avec émotion plusieurs de s
d ambitieux politicien, un grand ambitieux avocat, un grand ambitieux artiste , ou tout autre. Sa psychologie n’est pas indéniab
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
ns le sens que le vulgaire attache à ce mot. Il ne protégeait pas les artistes , en homme qui donne pour que d’autres le servent
logie n’a pas encore trouvé son exégète, aima Michel-Ange ainsi qu’un artiste exquis, tendrement joyeux et délicatement sensuel
ovic, Léonard fut pour celui-ci un irréprochable ami, bien plus qu’un artiste asservi à un Mécène. Ludovic voyait en lui l’homm
ornant de fresques singulières les murs de son cachot, en occupant en artiste ses lugubres loisirs de roi, prisonnier et à jama
15 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
dessein d’apprécier à nouveau ici en quelques lignes cet exceptionnel artiste  ; mais il est certes utile de signaler que le réc
onalement, autour de Segantini qu’ils se groupent. — Segantini fut un artiste très intéressant, malgré le procédé auquel il s’é
habiles, bien Italiens : Bugatti, Andreotti. Et l’un des plus grands artistes vivants : Medardo Rosso. Musées et collections
t, en réalité, que l’histoire du sens critique particulier des grands artistes , l’évolution profonde et simple de leur conscienc
olution doit éclairer le mystère de la création d’art par rapport à l’ artiste qui crée, à l’époque et au milieu — temps et espa
donner devant les nouveaux esthéticiens les expressions du Passé. Aux artistes nouveaux, par trop dispersés dans une compréhensi
esque en exemple, d’une histoire de la conscience de l’art des grands artistes de l’Italie depuis la naissance franciscaine, où
ne extrême prudence dans la reconnaissance des liens immédiats d’où l’ artiste se lève toujours. Cependant, il a le sentiment pr
rtaines époques d’imitation à outrance, où la puissance créatrice des artistes semble tarie, et le patrimoine de la sensibilité
s’est accompli, mais point comme ils l’avaient rêvé, car le nom de l’ artiste qu’ils avaient employé a singulièrement effacé le
actère : actifs, d’un esprit net et vif, aimant la plaisanterie, très artistes , doués à la fois d’un grand sens pratique et d’un
ui désire non de belles choses, mais des choses faisant de l’effet. L’ artiste et l’ouvrier sont maintenant totalement séparés e
celle du Panthéon, où l’humanité adorera ses grands hommes. Princes, artistes , lettrés, tous y envient une place. Les écrivains
’étaient pas prônées comme des vertus. Ce fut une révélation pour les artistes  : les fragments de monuments et de statues qu’on
enu. Le visage de la Vierge, en tout cas, accuse le type familier à l’ artiste , et cette partie de la peinture n’est pas indigne
de encore l’effigie d’un Jeune gentilhomme en noir sur fond vert où l’ artiste a mis à nouveau tous ses dons de caractériste. To
encore une toile de musée. On comprend devant elle l’admiration que l’ artiste obtint chez ses confrères, malgré son caractère i
olo nous ramenait aux Vénitiens ; et parmi les qualités vénitiennes l’ artiste du xviiie  siècle fut plus sensible à celles qui
op court l’enseignement de notre Louvre, pour les amateurs ; mais aux artistes modernes eux-mêmes elle eût pu donner une forte l
à l’exposé et à la défense de théories et de principes méconnus. Les artistes et les écrivains l’applaudissent. Charlotte Bront
uvre d’un homme qui est à la fois un philosophe, un littérateur et un artiste , il n’a été spécialement écrit ni pour les philos
écrit ni pour les philosophes, ni pour les littérateurs, ni pour les artistes  ». L’ordre chronologique est fort utile pour voir
à profit ces découvertes, nous donne maintenant une monographie de l’ artiste véronais. Il s’attache surtout au rénovateur de l
ntes découvertes de la technique italienne n’échappe point aux jeunes artistes d’outre-mont. Deux années de suite, 1907, 1908, 1
par l’agrément de son commerce et par la chaleur de ses convictions d’ artiste très exalté, vient de lui rendre le déplorable se
s, rien de plus dans tout cela. C’est une formidable erreur d’un vrai artiste , et qui peut mieux. Les décors, les costumes, don
163-168 [166]. On ne peut contester l’adresse de ces deux très jeunes artistes , MM. Tommaso et Michelle Cascella, leur souplesse
sance, de volonté de puissance. Il sent qu’il a le même génie que ces artistes , il veut apprendre d’eux le mode d’expression le
s fausses admirations de ses prédécesseurs en critique d’art pour des artistes médiocres. Son Voyage en Italie demeure l’ouvrage
lle à ces récits de légende et il s’y montre visiblement le frère des artistes de l’école de Beuron, qui ont représenté au mont
reux motifs de sculpture ou d’architecture, où se trahit sans cesse l’ artiste épris de l’art antique que fut Jacopo (des compos
devant être très intéressante, car on a fait appel, non seulement aux Artistes , peintres et sculpteurs, mais aussi aux Industrie
ve. À celui dont chaque attitude semble une attitude de bataille, à l’ artiste qui s’acharne à représenter le monde comme la sen
ntures, dessins, eaux-fortes, sculptures et objets d’art donnés par l’ artiste (Musée Bonnat : Collection Bonnat, catalogue somm
t une convenable bourse de voyage. Mais pourquoi Bélisaire, rêveur et artiste , ne goûtait-il pas cette heure du soir si calme e
. Bélisaire s’attendrit un instant sur ce maître — il reprenait l’âme artiste , — sur ses secrets perdus, sur la céramique en gé
euse et symétrique des bras liés en couronne autour de sa tête fine ; artiste et poète, il caressait avec une volupté sacrée ce
. Il n’y a guère là que des valeurs de second plan ou, peut-être, des artistes trop jeunes encore pour la plupart — c’est du moi
ites de figures qui soient. M. Urbain Mengin vient de consacrer à cet artiste une très complète monographie et décrit en détail
fécond et le plus beau qui remue et émeuve l’élite intellectuelle et artiste du monde, fut dignement représenté au Congrès. Sa
ube d’une religion qui commence à poindre. Comme tout penseur et tout artiste moderne, dégagé et non libéré de l’esprit des rel
que l’Italie contemporaine n’est pas seulement celle que les quelques artistes et historiens de salon, s’exhibant à côté des « t
’envergure indiscutable, redoutable même, tels que M. Buzzi, chez ces artistes « d’avant-garde » à la pensée profonde et longue,
rmes et Sourires de l’émigration italienne (1909). 19. L’Art et les artistes vient encore de lui consacrer une étude en ce sen
m viendra ensuite, et un 3e volume sera consacré à la biographie de l’ artiste , aux documents et aux tables. 26. Voir Mercure d
16 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ou de quelque auteur classique. Toutefois, comme M. d’Annunzio est un artiste exquis, les malheureux auteurs qui tremblent à l’
robe, aristocratique, s’est plu à étudier l’amour en philosophe et en artiste . Il y a deux ans il publiait un gros volume, l’Am
e a étonné pour son érudition solide les critiques qui considèrent un artiste comme un quid medium entre l’improvisateur et l’i
nt guère indignes de cette rivale dangereuse. M. Panzacchi demeure un artiste de premier ordre en dépit de la politique, qui a
lé des réponses nombreuses et importantes. Parmi les écrivains et les artistes qui ont fait bon accueil au questionnaire du jour
vénitienne. Toujours est-il que, à mon avis, les littérateurs et les artistes italiens ont encore à faire la conquête définitiv
Mainardi avec sa Vierge-aux-lys, si coquette malgré les efforts de l’ artiste , c’est Giovanni Bellini avec déjà tout le soleil
toute forme littéraire ; Il Militarismo n’est aucunement l’œuvre d’un artiste  ; un journaliste des plus médiocres pourrait y me
vieillard ne voit plus en son fils André le jeune homme aimable et l’ artiste de talent, mais celui qui vivra, qui a un avenir,
art aux défauts, il serait injuste de dénier à M. Lucini une trempe d’ artiste original ; ses défaillances sont l’effet de sa je
a aux environs de Florence, dans cette campagne toscane qui offre à l’ artiste un sujet inépuisable de tableaux délicats ; et Er
nt, elle tousse pour la première fois. Elle revient à la mansarde des artistes , et les mains dans un manchon (emprunté à Francin
as ménagé ses applaudissements à Mlle Guiraudon qui joue et chante en artiste de premier ordre, à M. Maréchal qui fait entendre
es villes de la péninsule, et qui n’était, au demeurant, qu’un piètre artiste dont l’œuvre plein d’afféteries, de boursouflures
17 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
de poètes qu’admirent les amis que je loge chez moi, et qui sont des artistes d’avant-garde. C’est volontairement que j’avais d
t-garde. C’est volontairement que j’avais dévié l’entretien. Ce mot «  artiste  » produisit sur Antonio l’effet que j’espérais. I
re, Antonio, pour ces jeunes gens ! Je n’ai aucune sympathie pour les artistes . Je pris naturellement la défense de mes hôtes, e
ntre chez moi. Qui est-il ? Voilà longtemps qu’Enea m’ennuie avec cet artiste . J’ai eu tort. Je n’aime pas cela. J’aurais dû lu
Antonio, qui s’attendait à se trouver en face d’un « bohème », d’un «  artiste  », fut très étonné de voir s’avancer vers lui un
olérer la morgue du Vénitien. — Je souhaitais commencer une galerie d’ artistes contemporains. Leur talent me choque… Le dédain q
honneur à des peintres que je lui avais recommandés. Le seul mot d’«  artiste  » le met hors de lui. Il vous croit revêtus de po
moi d’une manière aisée, je le reconnais. Mais, que pensez-vous d’un artiste qui reste stupide devant son modèle ? L’intensité
ne grâce comme la vôtre ? Mais c’est avec le sang de ses veines qu’un artiste parviendrait à vous peindre dignement ! Il faut ê
hôtes ? — Mes hôtes ! je les vois assez peu. Ce sont des bohèmes, des artistes  ! Vous les mépriseriez… — Ah ! ah ! ne rajeunisso
t reconnaissant, en outre, d’écouter ses histoires. Puis, inspirer un artiste  ; collaborer, en quelque sorte, à son œuvre, n’ét
, je vous devrai de très nobles heures ! Que je vous envie, courageux artiste  ! Si je parvenais à noter les mélodies qu’éveille
. Morga prit la parole : — On nous apprend que ton maître cherche des artistes . Je joue du piano, et Monsieur du violon : il se
iciens, puis Wellseley, à qui elle tendit la main : — Oh ! cher grand artiste , on ne parle, à Venise, que de votre chef-d’œuvre
es séances, quand le soir tombe, comme tout à l’heure, le modèle et l’ artiste demeurent, quelques instants, l’un en face de l’a
où les expressions se corrigent. Ces entretiens sont précieux pour l’ artiste . N’est-ce pas, monsieur Wellseley ? Et si je suis
— Une idée à moi, de faire jouer pendant les séances. — D’admirables artistes  ! déclara la Ceschini, — Il est fâcheux qu’ils ne
œuvre terminée. C’est moins de l’originalité qu’une sorte de pudeur d’ artiste . Et, se penchant vers Aurora : — Je suis l’ami de
xtrait] Dans une petite galerie qui s’ouvre aux efforts des jeunes artistes , la galerie Helbronner, voici quelques toiles ou
grouillements, très évocateur. […] Exposition Buyko (atelier de l’ artiste ) M. Buyko a convié la critique à venir voir da
es sur l’Italie, a présenté un remarquable historique de l’Art et des artistes qui travaillèrent à Venise, depuis les origines d
s recherches sur les diverses œuvres d’art, d’abord exécutées par des artistes byzantins, qui ornèrent la ville. Il a étudié la
ité des statues, groupes, reliefs, aussi bien que la personnalité des artistes . Son livre est surtout une étude d’art, — non seu
ndre de nos hôtes passagers. Il semble, d’une façon générale, que les artistes lyriques étrangers jouent avec plus de naturel qu
en Italie, premier Empire (Georges Bourgin). […] Art. Le Salon des Artistes Français [extrait] Gustave Kahn. Tome CIX, num
course. Il s’en va de par le monde, comme ces anciens et prodigieux artistes , à la façon d’un Cellini, entré au service, non p
nt que d’élévation spirituelle et d’idéal héroïque, ce spectacle d’un artiste qui travaille tranquillement pour l’argent, l’occ
d’une pureté inimitable, qui feront toujours le désespoir de tous les artistes bourgeois, à l’âme probe, riche seulement de bonn
cas d’Annunzio », il lui faudrait expliquer la gloire mondiale de cet artiste d’une valeur indiscutable, par le fait qu’il est
té et, quoi qu’il ait fait ou fasse, il demeure en lui assez d’un bel artiste pour qu’on lui pardonne un mercantilisme qui le p
18 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
dessins colorés. L’exposition sera inaugurée par une conférence de l’ artiste  : Les arts plastiques d’avant-garde et la science
elle de Quinton, ont ouvert des horizons nouveaux à la perception des artistes modernes. La philosophie scientifique et la métho
a finalité, et nous rattachons cette finalité à la vie universelle. L’ artiste , en s’ajoutant à la nature, comme disait Bacon, e
ense qu’elles sont plutôt nuisibles au point de vue du public et de l’ artiste lui-même. Il y a une tendance générale à voir le
Dans cette expression, comme chez les poètes symbolistes, il y a des artistes qui vont plus loin dans la création et d’autres q
ipal. Cela, comme dans toute chose, est variable selon la valeur de l’ artiste . Il est impossible d’établir des règles générales
mencent à rentrer dans ce point de vue. En effet, la sensibilité d’un artiste moderne sera à peine mise en éveil par l’admirati
n par une œuvre moderne frémissante de la même vie que nous vivons. L’ artiste d’aujourd’hui n’est pas le spectateur, le contemp
dacteur de la revue italienne la Riforma teatrale a obtenu d’un jeune artiste belge des détails curieux sur le théâtre à Bruxel
tendu, il ne donne que des œuvres approuvées par la censure. Mais les artistes de ce théâtre mettent souvent à profit l’ignoranc
France le goût du Voyage d’Italie et en procurant « aux jeunes gens, artistes , écrivains et professeurs » les moyens de faire,
, Naples et Pise. Chaque groupe sera accompagné par un professeur, un artiste ou un lettré connaissant bien l’Italie. Le prix d
et nourriture compris, sera inférieur à 600 francs. Les jeunes gens, artistes , écrivains ou professeurs qui désireraient des re
e justes compliments, il convient de reconnaître et proclamer que les artistes lyriques italiens jouent incomparablement mieux q
taines de livres que la France consacre aux villes artistiques et aux artistes italiens grands et petits avec les très peu nombr
héâtrales, chargées de mieux faire connaître en France les œuvres des artistes italiens, et, en Italie, les œuvres françaises. D
et à son héros, dans l’écriture souple et parfaite. Il y a toujours l’ artiste averti et délicieux qui joue avec l’émotion et l’
ez intéressant comme donnée : la genèse d’un roman dans l’esprit d’un artiste , mais il se ressent de Poe et des symbolistes. Co
il faisait, à Vérone, son service dans l’artillerie) c’est-à-dire des artistes les plus originaux et remuants, a beaucoup perdu
té de Soffici est tellement heureuse et il est si sûr de ses moyens d’ artiste qu’il aboutit presque sans efforts à une poésie e
tombe parfois, malheureusement, dans la froideur. Mais Linati est un artiste jeune, très conscient et qui cherche : il s’est a
ation de meilleur aloi : le principe est discutable aux yeux d’un pur artiste , je le reconnais, mais l’intention qui l’a dicté
gueur et netteté l’idéal moral et politique dont les écrivains ou les artistes italiens devraient se réclamer aujourd’hui. Sans
19 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
anecdotes susceptibles de prouver que Venise peut offrir au monde un artiste aussi surprenant que les meilleurs florentins.
seules d’exécuter des œuvres d’art parfaites et qu’il suffisait à un artiste d’être devant ses panneaux ou ses toiles, pour pe
beauté. Celles qui l’écoutaient le sentirent et elles décernèrent à l’ artiste de tels éloges que les hommes y mêlèrent les leur
s objets, les salons dans lesquels ils se trouvent. Ils regardent les artistes comme des espèces de serviteurs et s’imaginent ne
io Barbarelli qu’une fille de Venise salua du nom de Giorgione est un artiste inspiré qui, en s’asseyant au banquet de la vie,
rbres antiques et j’admirai le relief que leur avait imprimé le jeune artiste , en ménageant les effets des ombres et des lumièr
omposer un piédestal. La Seigneurie ne se repentit ni du choix de cet artiste ni de l’indulgence qu’elle lui témoigna. Une l’ap
ortante que les gens riches et peu habitués au délicieux commerce des artistes protégeaient plus volontiers que Giorgio, blâmé p
n peintre ! — Je le confesse, répondit-il… Je ne suis pas, hélas ! un artiste étonnant, mais personne, je le jure, ne célébrera
ond joue de la mandore et, dites-moi, dites-moi, camarades, si jamais artiste dessina et peignit avec autant d’élégance et de v
leur rôle et de prouver leur esprit. Barbarelli, Ridolfi et tous ces artistes , légèrement pris de vin, prononcèrent alors, sur
t appartenu à des portefaix et à des matelots avant de rencontrer des artistes et son protecteur actuel. Il devait être fort ric
ante, despotique, semble avoir été assez inconstante, et la fougueuse artiste fut vite supplantée. Celle-ci s’avère, d’ailleurs
recherches en vue d’une monographie qu’il vient de nous donner de cet artiste , M. Marcel Reymond a été amené à reconnaître dans
maçonnerie, on s’adressa, pour les peintures et les sculptures, à des artistes vénitiens. Barbarelli accepta d’orner la façade l
aratto (Morto da Feltre).   La violence de sa nature, son existence d’ artiste errant me firent découvrir en lui un être de ma r
gio vous quitte et prend congé de vous… gais compagnons, bons frères, artistes excellents… mes amis… je sens à quel point nous n
eau une autre histoire générale de l’art, M. Corrado Ricci étudie les artistes et les œuvres de l’Italie du Nord. L’auteur joint
une volonté factice de destruction banalise pourtant et amoindrit ces artistes passionnés. C’est la volonté d’opposer à la tendr
llit souvent des rythmes, et révèle la personnalité hors de pair de l’ artiste . Dans Viali d’Oro, de M. Francesco Chiesa, la per
oujours fleuri en Italie. » On court, on vole : « Comment ne pas être artiste en face de ces horizons de rêve où la beauté le d
e et de Florence. Là du reste on peut voir comment la conception de l’ artiste s’est peu à peu enrichie. D’un fond de miniaturis
e Saint-Marc à Florence est l’une des plus délicieuses créations de l’ artiste , et l’une de ses plus heureuses fresques. Il est
ois autres volumes viennent de paraître dans la collection des Grands Artistes . M. René Schneider étudie Botticelli, M. Roger Pe
tticelli à son rang, c’est-à-dire au second plan. M. Schneider aime l’ artiste dont il parle, et c’est trop naturel pour qu’on l
rs-texte, Plon, 3 fr. 50) Parallèlement à la collection des Grands Artistes , celle des Maîtres de l’art poursuit sa revue des
des Grands Artistes, celle des Maîtres de l’art poursuit sa revue des artistes de tous les temps. Les deux derniers ouvrages son
à pas dans leur carrière artistique. Et devant nous défilent tous les artistes florentins, depuis Giotto l’ingénu jusqu’à Michel
nouveau. Sans remonter jusqu’aux témoignages de la curiosité que les artistes , dès le xve  siècle, manifestent pour l’Orient, s
ne pouvait guère se dispenser d’insérer. Mais, outre les noms de ces artistes médiocres, il se croit obligé de faire connaître
s des cours mécènes autour desquelles se groupaient les poètes et les artistes  ». Elle ajoute non sans profondeur : « On pourrai
et qui ne manque ni une exposition, ni une première. Ce cher ami des artistes , un peu Mécène, un peu critique, très mondain et
ibilité esthétique, qu’un rien blesse, et que l’œuvre entier du monde artiste exalte. La « valeur de poésie » de ses pensées, d
l’envahissement du monde par la laideur argentée, ou bien devant des artistes qui traînent dans les Musées la nostalgie des pay
vient, pour nous consoler, d’installer dans la salle des portraits d’ artistes où sont montrées les nouvelles acquisitions, un a
xiste entre un des pieds du martyr et le pied de statue antique que l’ artiste a placé au bas de la composition ?) — tout s’acco
de critique et d’historien, mais d’expliquer comment l’influence des artistes du Nord, prépondérante au xve  siècle, fut rempla
ndique le crédit dont jouissaient au xve  siècle, en Italie même, les artistes néerlandais, tel que le duc François Sforza envoy
20 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
e heure. » La précision et la rapidité formaient tout l’idéal de cet artiste étrange. M. Bianchi remarque que toute la peintur
esprit démocratique et demeure fermé à la foule. Le plus grand de ces artistes fut hier Wagner, aujourd’hui il se nomme Stéphane
celui des Athéniens d’Athènes. Vous comprendrez alors pourquoi il est artiste au point qu’on l’appelle volontiers le Paul Bourg
nous pénétrer. Ne sont-ils pas fils de la race la plus intelligemment artiste qui ait jamais été ?Écoutez plutôt M. Capuana : s
divertir un instant et intéresser un peu — parce que l’habileté de l’ artiste est grande et que le goût du spectateur est fatig
21 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
i pour vous à celle que je ne puis refuser à de grands noms, savants, artistes , hommes d’état dont les bronzes décorent nos plac
jours d’un poignant intérêt. Cette fois-ci nous accompagnons le jeune artiste dans son voyage à Rome. […] Lettres polonaises
depuis, fortement repeint) ; puis, l’Adoration des Rois Mages du même artiste , Le Départ de sainte Ursule de Carpaccio, une Mad
habitait, écrit M. Apollinaire, se pressait chaque jour la foule des artistes , des disciples, des patriciens, des aventuriers,
lait jusqu’à MM. Vuillard, Bonnard et Roussel. La seconde sélecte des artistes plus jeunes […] M. Bugatti rehausse l’exposition
libre (chez Bernheim-Jeune, rue Richepanse) est une réunion de jeunes artistes sans grand point commun d’esthétique, unis simple
ècle. Il rêva d’un théâtre italien d’allure pensive et de composition artiste , capable d’indiquer les souffrances profondes et
nt au mirage étincelant du succès que les snobs internationaux et les artistes facilitaient considérablement aux esthètes virtuo
rs siècles. Car le nerveux et humain Jacques Casanova attend le grand artiste qui lui permettra de détrôner le romantique et in
oiler son ignorance quasi totale des procédés successifs par quoi les artistes paraient de resplendissants symboles les muraille
sés des générations nouvelles. Un groupe d’écrivains, de musiciens, d’ artistes , appartenant à la même génération, ont souhaité c
et gracieuses. C’est cela que nous retrouvons en ces esquisses, où l’ artiste se plaît à montrer des faucons de chasse, des léo
les tribunaux italiens. Le volume qu’Otto Brahm consacra à ce génial artiste et à sa fin prématurée donne des détails sur les
ire des Pays septentrionaux qui depuis quarante ans ont façonné l’âme artiste du monde, avec l’esthétisme anglais, le symbolism
ce et plutôt l’épaississait mettant hors pairs avec excès cet honnête artiste . S’ensuit-il que Giovanni Fattori fût un maître i
uses reproductions qu’a publié récemment M. Ghiglia, se dégage un bon artiste , sage, doux, épris de rendu serré. Il est bon pei
s né à Paris avec Corot et Courbet comme aïeux et créé par les grands artistes français que l’on sait, et si l’Italie y a part c
, 16 juillet 1913, p. 416-421 [420-421]. On doit toute la vérité à un artiste tel que M. Umberto Boccioni ; cette vérité, j’ai
la Rafle et la Ville qui monte dénotaient chez M. Boccioni peintre un artiste extrêmement doué et d’une puissance de réalisatio
pénétration s’exerce par masses solides. De plus il est fâcheux qu’un artiste tel que M. Boccioni condescende à ces petits jeux
es mieux doués, quelques enfants perdus du cubisme. Il ne sera jamais artiste de mêler à la glaise ou de coller sur la toile du
ien que M. Boccioni est à côté de sa voie. Il est trop subtil et trop artiste pour ne point la retrouver. Échos. Les « Lettr
les lèvres des poètes mille strophes glorieuses et sur la guitare des artistes mille chansons, nom devenu aussi habituel sur les
s, construite suivant le goût turc d’il y a trente ans, alors que les artistes du Bosphore s’efforçaient d’allier le style islam
vaient été chassés ; et Savonarole, qui n’était ni un humaniste ni un artiste , triomphait par la force populaire. Il fut accusé
et vous n’avez pas eu la sagesse de vous en tenir à ce que les grands artistes du passé avaient créé, aux règles que leur expéri
asse de pierre, telle que les maçons l’avaient faite et sans qu’aucun artiste eût été encore appelé pour l’embellir. La plus gr
ntes productions qu’aux époques qui se cherchent, aux périodes où des artistes épris de nouveauté font le procès de la tradition
r ni de corrompre, une esthétique aussi simple n’est funeste que si l’ artiste n’a point d’amour pour cette vie qu’il se propose
. M. Vanni Marcoux, qu’on regrettait depuis Mona Vanna, est un de ces artistes de l’ordre de Jean Périer et Vieuille, qui sauver
22 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
u’on imagine une peinture séraphique de Fra Angelico, le « Beato », l’ artiste radieux de pureté du couvent San Marco, à Florenc
ssolo, ou la Danse à Monico de M. Severini, sont l’œuvre d’excellents artistes , que cette exposition mérite une sérieuse attenti
nt d’étude accordé, on lit très bien et on voit qu’on a affaire à des artistes très coloristes, très volontaires, et qui ont du
torche ou à l’inondation afin de libérer de l’influence du passé les artistes en mal de chefs-d’œuvre nouveaux inspirés uniquem
premier étage, sur les « épines » qui, dans la salle des portraits d’ artistes , servent à exposer les nouvelles acquisitions du
té plus équitable. Nulle figure n’était mieux faite pour inspirer les artistes et si Garibaldi n’a trouvé ni un poète ni un scul
x qui l’ont chanté ou représenté et il a arraché des accents émus aux artistes les plus secs et les plus artificieux. D’un bout
re, aux usurpateurs du pouvoir, aux charlatans de la politique qu’aux artistes de génie ou aux vrais savants. Et je suis obligé
on, promoteurs d’entreprises louches en quête de gogos, faux savants, artistes ratés, « marchands d’orviétan et marchands de lit
Ici, cependant, cet agnosticisme n’était peut-être pas une raison. Un artiste peut faire bien des sacrifices à l’objectivité, f
s Rois dans une famille rude, énergique, militaire, ni dilettante, ni artiste , ni, disons, « intellectualiste », si je puis me
t Léopardi, ainsi que Gabriele d’Annunzio reste le plus merveilleux «  artiste  » qui ait vécu après Léonard. Tome XCVII, num
s années sans la quitter, va-t-il pouvoir intéresser ? Il était assez artiste pour connaître l’écueil. S’il continuait, il alla
des volumes, toutes choses excellentes, en soi, mais inutiles chez un artiste qui veut peindre des aurores, des brumes colorées
répandu en France la langue toscane et l’estime pour les ouvrages des artistes de la péninsule. C’est pourquoi Matecoulon, sans
et Jean d’Eyck, au pays de Liège ; ces deux derniers étaient déjà des artistes consommés lorsqu’ils quittèrent Liège pour se fix
ement dans le paysage une occasion de mettre en jeu la technique de l’ artiste  ; le paysage l’intéressait par lui-même, mais d’u
du beau — exprime, selon l’esthétique de l’époque, l’importance que l’ artiste attachait à cette partie essentielle de son œuvre
ie des eaux du Moïse sauvé, dont le calme et les moires, copiés par l’ artiste du xviie  siècle avec d’autant plus de force qu’i
a là une abondance de merveilles choisies avec le goût très sûr d’une artiste  : […] faïences italiennes et hispano-mauresques,
r septembre 1912, p. 175-178 [175-176]. Dans la collection des Grands Artistes , chez Laurens, trois monographies viennent s’ajou
ns travaux. M. Gustave Soulier : Le Tintoret. Collection des Grands Artistes M. Gustave Soulier indique avec précision quel
e idée juste. M. Henri Hauvette : Le Sodoma. Collection des Grands Artistes M. Henri Hauvette s’est occupé du Sodoma. Le S
ture de la Renaissance italienne au XVe siècle. Collection des Grands Artistes M. Marcel Reymond, en une biographie de Brunel
avec un intéressant souci des filiations et le désir de faire voir l’ artiste à travers ses œuvres ; il est vrai que c’est uniq
t donnée les œuvres et les couleurs pures que le critique se figure l’ artiste  ;on n’a d’ailleurs aucun désir de se soustraire à
rêve. D’ailleurs cette ignorance où l’on se trouve de la vie du grand artiste de la renaissance italienne n’est-elle pas au fon
ses, grossières, malveillantes, erronées, commérantes qu’on a sur des artistes nés dans un temps de mémoires plus fréquents et d
uccès mondial, fut, à tous les moments de sa longue existence, un pur artiste . Aussi le succès de Verdi ne put-il jamais être m
Gréolières à la Chapelle Saint-Étienne, à Gréolières. « Chacun de ces artistes eut sa méthode particulière, chacun garda son sty
it humain : l’état d’inquiétude et l’état de satisfaction, celui-ci «  artiste  » et l’autre « bourgeois ». L’inquiétude du Tasse
en la très agréable compagnie d’un guide disert et discret, érudit et artiste à la fois. Lettres italiennes Ricciotto Canu
rante de Luini par M. Pierre-Gauthiez dans la collection des « Grands artistes  » (Paris, Laurens, in-8, avec 24 pl.). 6. C’est
23 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
e de l’esprit du Convito, l’analyse de la préface, Prœmio : Quelques artistes , unis par un commun culte sincère et fervent pour
la famille, de là ce développement. Les Étrusques furent les premiers artistes que virent les Romains, mais rien n’indique que l
e trajane et la statue équestre de Marc-Aurèle indiquent que quelques artistes vivent encore. Les Romains, dans leur triomphe, n
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
es Poesie edite e inedite contient toute l’œuvre de cet étrange grand artiste . Elle apparaît d’abord sous la signature vague de
entier dans la pensée trop aiguë et par cela même trop inquiète de l’ artiste . Ici il n’y a pas d’affirmations trop grandes sur
25 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
une résolution plus froide et une impassibilité supérieure, c’est un artiste en machinations infernales, personne ne sait mieu
 : « Andréa Verrocchio florentin, écrit Ciampi, un des plus célèbres artistes dans la sculpture et l’orfèvrerie, appelé par les
’à son habileté technique. M. Henri Focillon nous montre que chez cet artiste puissant, l’intuition, la science, l’habileté, le
ux-fortes de Méryon comme à celles de Franck Brangwyn. Comme tous les artistes dont la vie n’est pas universellement connue, Pir
ut être le fait d’un secrétaire, mais que les idées appartenaient à l’ artiste sans conteste. Les romantiques ont eu raison de r
ute son étendue. Pour bien retracer la vie et fixer l’importance d’un artiste , il n’est point de meilleur système que de le pla
ssé romain dont elle cherche à restituer la vie réelle. Il défend des artistes tels que les Ricci ; il démontre que si la faible
s, il s’était créé une atmosphère favorable à l’art, puisque de beaux artistes y éclosent. C’est, dit M. Focillon, un temps où l
e étrange, plus vaste que Rome à laquelle il ne se limite pas et où l’ artiste nous introduit par une avenue de fictions ; à l’e
Boïto met en relief les qualités de cœur et d’intelligence de ce bel artiste . À propos de son maître et de Shakespeare, voici
squels le peintre Flammen. Exilé de France pour raison politique, cet artiste au nom bien français vient travailler en Hollande
s et quelques naïvetés, mais l’ensemble est vivant et tracé de main d’ artiste . M. Soffici est un des meilleurs prosateurs de no
26 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
public français actuel que tout ce à quoi je le convie ici ; mais les artistes seraient-ils assez déchus pour y rester sourds ?
sur l’affaissement des esprits, ou devant les violences des chœurs. L’ artiste a le devoir sacré d’expliquer d’une façon détermi
vers l’épanouissement de ses instincts, qui feront du visionnaire un artiste , pour qu’il sculpte l’Ange muet, mais, hélas ! to
conques ; ils croient ne pas vivre dans un milieu banal, car ils sont artistes  : Lucio Settala fait de la sculpture ; ils se dis
es actes, il cherche de curieuses raisons. Lui aussi, d’ailleurs, est artiste  : à ses moments perdus, il sculpte des branches e
ens, ces premiers Vénitiens que goûta et fit si bien goûter le lettré artiste qu’est M. Paul Flat. Une figure de Vierge, délici
ée de Douai est quelque peu hasardée, celle du Louvre paraît juste. L’ artiste a signé l’un de ses tableaux aujourd’hui à Bergam
et dans l’extase et l’étrange amour d’Aligi, le Pâtre visionnaire et artiste , représentait un état d’âme collectif, Flambeau s
e, car il crut à la mission volontairement sociale du penseur et de l’ artiste , et il traita d’égoïste et de méprisable toute ma
a placé ensuite une série de notes sur les œuvres qui subsistent, les artistes dont les noms sont connus ou mentionnés et qu’il
énie51. Je n’insiste point. M. Romualdo Giani, comme plusieurs autres artistes d’Italie qui suivent librement les manifestations
r domination. Parfois, elle semble même au-dessous de toute dignité d’ artiste . Tel est le cas, en Italie, de M. Antonio Fogazza
e pensée peuvent être très belles et utile, s’il les réalise en grand artiste , comme le font Péladan et Huysmans. Mais tel n’es
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
er sur ce point, elle ne met nullement en question l’originalité d’un artiste aussi probe et aussi personnel que Pierre Louÿs.
religieuses, a été ouverte au public, attire vivement l’attention des artistes et des savants. On sait que la villa Mills était
28 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
, de sous-Machiavel, d’ailleurs merveilleusement animé par le superbe artiste qu’est M. Victor Maurel, mais tout autre que nous
arche, le geste, la diction, est simplement surprenant. Avec ce grand artiste on a la sensation d’un art spécial et synthétique
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 230, 15 janvier 1907 »
t considérablement travaillé. Le triptyque de Segantini, que quelques artistes italiens espéraient faire entrer en Italie, vient
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LIX. Musique à Naples »
’extasie, un dimanche, au conservatoire de la rue Bergère. Les grands artistes que Naples a produits vécurent vers l’an 1726, te
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 250, 15 novembre 1907 »
rg. Est-ce le moment de me souvenir que j’ai des premiers défendu cet artiste , alors qu’on lui résistait ? La joie nous suffise
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXX »
più che ad arrischiar una bellezza. » Voilà ce qui diminue tous les artistes , à Paris, il faut être doublement Michel-Ange à P
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 242, 15 juillet 1907 »
un atelier d’Asie-Mineure, d’autres archéologues en font honneur à un artiste romain des premiers temps de l’Empire, et d’autre
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
neur de vous exposer une vérité avouée par M. Souflot et par tous les artistes qui connaissent Rome et le genre d’étude que les
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
l’empêche plus de se développer librement et de répandre au cœur de l’ artiste l’orgueilleuse joie de la création. L’idéal d’un
égard du délicieux Fra Angelico, cela ne saurait diminuer le mérite d’ artistes comme Verrocchio ou Botticelli. Je pense que le c
36 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
à Vittore Pisano, peintre, sculpteur et médailleur. Les œuvres de cet artiste sont fort rares : le Louvre ne possédait de lui q
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
5 mai 1907, p. 378-384 [381]. On sait que le monde savant et le monde artiste font depuis quelques années des démarches auprès
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
unzio, qui malgré toutes ses défaillances est en Italie le seul grand artiste vivant, digne de ce beau nom trop profané, l’élév
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
 » aussi parfait que son recueil Laus Vitæ. Mais les écrivains et les artistes qui ont poussé autour du maître par le fait de ce
40 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
glorieuses intelligences, telles que sainte Thérèse, Edgar Poë, à des artistes d’une sensitivité suprême, tel Schumann. Partage
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
uplesse, il y en a qui cherchent une affirmation « symphonique » de l’ artiste , dans les rapports des rythmes extrêmement souple
42 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
des deux livres. Sa curiosité ne se limitait pas aux écrivains ou aux artistes de son pays et de son siècle ; mais il avait sur
43 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
i, ni le dédain perpétuel qui souvent fait penser à une attitude de l’ artiste plus voulue que spontanée, et qui amoindrit consi
44 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
passion peut induire sont presque toujours fécondes. « Non plus que l’ artiste n’a droit à déformer la nature, comme y tendait M
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