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1 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
sse — Intelligence — Volonté. Tétragramme sacré, égide du Temple de l’ Art , diadème de la capitale en Toscane. À la porte de
utes féminines, sont les premières à nous révéler l’âme d’une œuvre d’ Art . Mes habitudes, mes prévisions, évoquées par ce m
j’étais loin du chatoiement frivole et sans pensée et sans forme de l’ Art dit Moderne, de courte durée. Toute la puissance
sentiment et le royaume que la pensée illumine pour percevoir Dieu. L’ Art peut être purement matériel et c’est le naturalis
re purement matériel et c’est le naturalisme sans esprit, sans âme, l’ art du morceau peint avec le plus de réalité possible
. Rétif à la carrière qu’on lui traçait, il rêvait déjà vagabondage d’ art , une escapade farouche vers les aventures intelle
peintre, mais encore ce peintre compterait parmi ces énergumènes de l’ art qui bousculent les traditions, narguent les rudim
d’abord, il peignit des paysages, des intérieurs d’église, épris d’un art discret, tout d’enveloppe. Mais Rosso ne disposai
vrais plans, nets et palpables. Peinture ? Sculpture ? Il n’y a qu’un art , toujours même et indivisible. Le sculpteur qui n
re part, tout grand peintre comporte un grand sculpteur. L’unité de l’ Art ne tient-elle pas en cette définition : saisir et
t illusoires taches du pinceau. Dispute de métiers ? Non ! Querelle d’ art essentielle, éternelle. Rosso s’en pénétrait, s’e
sseurs académiques ? Aucun. Toutes ses connaissances en histoire de l’ Art s’arrêtaient alors à Houdon et à Rude. Là-bas on
r-delà les Alpes un Degas, déjà patriarche en ce domaine conquis de l’ Art Impressionniste que le jeune Piémontais fruste et
onstruisait déjà cette frétillante tête de Gavroche que les barnums d’ art ont promenée à travers toute l’Europe, à Rome, à
Il sait bien où il va. Pourquoi la plupart des ressources qu’offre l’ art de sculpter ont-elles été dédaignées par tant de
ge aux révolutionnaires. Tout au moins le très particulier problème d’ art qu’il s’était posé, lui, Rosso, n’avait-il pas en
nument funéraire. Voilà, du coup, l’impressionnisme aux prises avec l’ Art Décoratif. Comment s’en tirer sans sacrifier l’un
1889 appelle enfin Rosso à Paris. Cette fois, il y trouve un public d’ art très informé et reçoit un chaud accueil. Mais le
l’hospice, quelque bruit s’est fait autour de son nom. Des curieux d’ art veulent le connaître. Le maître Rodin offre spont
aussi des idées d’avant-garde ; mais, sur cette extrême lisière de l’ art , d’autres isolés poussent des pointes hardies, dé
l parcourt les longues galeries des musées où somnole l’Histoire de l’ Art , où stagnent et croupissent tant de choses mort-n
epte quelques merveilles du cycle macédonien, quelques monuments de l’ art égyptien, puis, dans l’art grec, le Torse de Phid
cycle macédonien, quelques monuments de l’art égyptien, puis, dans l’ art grec, le Torse de Phidias et les Parques du Briti
rec, le Torse de Phidias et les Parques du British Museum, et, dans l’ art romain, certains fermes portraits tels que le Vit
n filon vierge ? Et pourtant la sculpture serait le plus accompli des arts graphiques, le plus sensible, le plus proche de l
s gens qui s’y promènent, comme mon ami et moi. Certes, la question d’ art ainsi posée montre un but singulièrement élevé à
’est senti récompensé de son infaillible foi en l’indivisibilité de l’ Art , — d’avoir passé outre aux vulgaires sollicitatio
429]. C’est, à propos de l’exposition de Venise, comme un manuel de l’ art européen d’aujourd’hui. Les œuvres de plusieurs c
 Décadents, dont le pontife est Paul Verlaine et qui cherchent dans l’ art le spasme du plaisir physique », et l’auteur se d
la langue littéraire européenne ! Dans l’Emporium, importante revue d’ art et de littérature qui paraît mensuellement à Berg
fut Odilon Redon, H. de Groux, Goya, Félicien Rops. M. Pica connaît l’ art d’aujourd’hui mieux que personne, mais n’y a-t-il
ul Margueritte lui plaisent aussi beaucoup, et encore les contes d’un art si curieux que signe M. Jean Lorrain. Il s’intére
2 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
rait d’amateur parce qu’il n’a été couvé dans aucun conservatoire. Art moderne. Société internationale de Peinture et de
marque tout cela pour mon plaisir, le plaisir d’un artiste qui voit l’ Art dépasser toute autre préoccupation et prendre pla
ns sont dignes d’un artiste exquis, il est nécessaire d’ajouter que l’ Art ne s’arrête pas là, car le roi de l’anachronisme
coup les cléricaux, en général, mais je les adore lorsqu’ils jugent d’ art et de littérature ; c’est aux cléricaux que nous
ir un accueil d’enthousiasme qui réchauffe les âmes : cinquante ans d’ art , de batailles, d’amours, de douleurs, passent sou
portera à cette ancienne Revue ce souffle de jeunesse et cet esprit d’ art qui depuis quelque temps se faisaient trop désire
s d’un intérêt général, embrasse actuellement le mouvement entier des arts , des lettres, de la science et de la politique. C
à Rome et à Milan qui vont paraître prochainement avec un programme d’ art et de littérature assez aristocratique. Cette flo
: 26, rue Boissy-d’Anglas. Tome XLII, numéro 148, avril 1902 Art moderne. Memento [extrait] André Fontainas. To
cier la direction des Latins de l’avoir révélée à nombre de gens. Art ancien. Au Louvre : les nouvelles salles de dessi
r de voir son œuvre jouée avec le décor et la magnificence digne de l’ art italien de la Renaissance. Ces circonstances exce
efuse à croire que Fogazzaro aurait encore aujourd’hui celle vision d’ art , si plate et si dure. Voici en quelques mots l’ar
errero traite l’histoire avec une maîtrise géniale et surtout avec un art d’exposition vraiment admirable. Marius, Sylla, C
naler le joli album relatif à Venise, dans la collection des Villes d’ art célèbres de la Librairie Laurens. — Ce qui semble
tait grande de multiplier les tableaux et les personnages ; il a eu l’ art d’y résister, et Francesca da Rimini est une œuvr
esse, a peut-être trouvé, dans Giovanni, le meilleur de ses rôles. Art ancien. L’exposition de la gravure sur bois à l’É
tti et du maître au monogramme de Jésus-Christ. […] Publications d’ art Yvanhoé Rambosson. Tome XLII, numéro 150, juin
, avec l’auteur d’Artistes oubliés, que nous avons tort de mépriser l’ art mouvementé et vivant bien qu’un peu précieux ; La
s de son érudition ne soient d’un grand secours à tous les pèlerins d’ art que tentera le voyage vers cette Toscane qui fut
eule science n’est souvent qu’un maniaque. Archéologie, voyages. L’ art monumental au Salon [extraits] Charles Merki.
1, juillet 1902, p. 207-215 [207-208, 209-210]. […] Les travaux sur l’ art antique concernent spécialement l’architecture ro
Napoléon III et l’idée latine, de M. A. Lebey […]. Publications d’ art Yvanhoé Rambosson. Tome XLIII, numéro 151, jui
uvelles soigneusement travaillées avec une empreinte aristocratique d’ art , on rencontre quelques scènes négligées, que la h
ologie perçante. L’histoire c’est toujours l’histoire, mais il y a un art très difficile à apprendre, un art dans lequel M.
oujours l’histoire, mais il y a un art très difficile à apprendre, un art dans lequel M. Silvagni est passé maître, et c’es
ds autrement pour la restauration et l’augmentation des collections d’ art et d’antiquités Le Palais Ducal est visité le dim
malheureusement la proie d’une race grossière, stupide et inutile. Art ancien. La première crise de l’Académie de France
e Paris (15 juillet). […] Un drame de M. Marco Praga. […] La Revue d’ art dramatique (juillet). — Le théâtre en Italie. […]
t dramatique (juillet). — Le théâtre en Italie. […] Publications d’ art Yvanhoé Rambosson. Tome XLIII, numéro 153, sep
le vert foncé du titre encerclé d’or. Le bel effort pour régénérer l’ art du livre commence enfin à porter ses fruits !
la circonstance, en toute courtoisie) les détenteurs de merveilles d’ art , initialement comme à jamais dédiées au monde par
and. Il ne s’agit pas ici de décider lequel est le plus haut des deux arts  ; sans doute ils s’égalent et le choix entre eux
i fait oublier tout ce qui n’est pas elle et donnerait à penser que l’ art de peindre a dit son dernier mot, et cela dès la
Un tableau des Van Eyck, c’est une page maîtresse de l’histoire de l’ art  ; l’attribution ici est exceptionnellement grave
rences que je viens d’indiquer, et au point de vue de l’histoire de l’ art , a une importance capitale. Il n’y a rien au Louv
Passignano… Tome XLIV, numéro 155, novembre 1902 Théâtre d’ art international : Le Triomphe, pièce en 4 actes, de
Tome XLIV, numéro 155, novembre 1902, p. 525-528 [528]. Le théâtre d’ art international a inauguré ses représentations par
nt fort bien tenu les principaux rôles du Triomphe. Publications d’ art Yvanhoé Rambosson. Tome XLIV, numéro 155, nove
ole de Fontainebleau et le Primatice, par M. Müntz. Les Revues : L’ Art décoratif [extrait] L’Art décoratif (Octobre)
matice, par M. Müntz. Les Revues : L’Art décoratif [extrait] L’ Art décoratif (Octobre). […] L’Exposition de Turin, p
er décembre 1902, p. 756-763 [763]. Quiconque suivit, dans la Revue d’ Art Dramatique, les articles de Mme C. Vellini au suj
aplace, a les mêmes accents réalistes qu’En route ! Publications d’ art Yvanhoé Rambosson. Tome XLIV, numéro 156, 1er
n : L’Influence de saint François d’Assise sur la civilisation et les arts , Bloud, 0 fr. 60 Alphonse Germain nous a donné
à son isolement. Aujourd’hui il publie un volume : Le Sentiment de l’ art et sa formation par l’étude des œuvres et deux br
t de l’art et sa formation par l’étude des œuvres et deux brochures L’ art chrétien en France des origines au xvie  siècle e
et l’Influence de saint François d’Assise sur la civilisation et les arts . On retrouvera dans ces travaux les qualités qui
ment un certain nombre de documents. Les Revues : Le Bulletin de l’ art ancien et moderne Le Bulletin de l’art ancie
Revues : Le Bulletin de l’art ancien et moderne Le Bulletin de l’ art ancien et moderne (15 novembre). — Quelques ligne
tait né en 1845 ; de bonne heure il s’était intéressé aux choses de l’ art et à leur histoire, et avait déjà publié d’intére
entes recherches quand parurent successivement les divers volumes des Arts à la cour des papes, si pleins de faits et de ren
3 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
dénigrement, mais sans enthousiasme, reconnaissant son influence, en art , en littérature et même en politique. […] Tom
ur) En un premier volume, paru en 1891, M. A. Amore avait étudié l’ art de Bellini, en se plaisant peut-être à surfaire u
. Il a tous les caractères de la “régressivité”, c’est-à-dire que son art est un recul manifeste vers la pauvreté des conce
dans une Revue des Deux-Mondes d’il y a quelques années. Choses d’ art [extrait] C. Mauclair [Camille Mauclair]. Tom
ome XI, numéro 56, août 1894, p. 383-390 [389]. C’est une étude sur l’ art japonais, sur Hokusai, Outamaro, Toyokuni, Kuniyo
professeur, publie un article sur la Cérébration inconsciente dans l’ Art . […] Tome XII, numéro 59, novembre 1894
a de libre, d’imposant, de grandiose ; mais en ce qu’il emprunta de l’ art antique : il s’en est suivi que l’art antique, tr
mais en ce qu’il emprunta de l’art antique : il s’en est suivi que l’ art antique, très propice à l’inspiration des trois m
Renaissance, a été proclamé la seule vraie, la seule bonne école de l’ art , et nécessaire à son équilibre comme à sa connais
près et entrons dans l’esprit même de la chose. Quel est le but de l’ art , sinon d’exprimer un mouvement d’âme, une noble a
voltant de dire qu’avant la Renaissance il n’y ait pas eu d’art2. Cet art , puisqu’il y en eut un, que fut-il ? Comportait-i
effervescence, devant un tel abandon de tout ce qui tient au corps, l’ art florissait poussant ses immenses lys de pierre :
puis m’arrêter à aucune esthétique, le tout consistant à sentir ». L’ art tient à l’âme. La médiocrité présente de l’art ch
nsistant à sentir ». L’art tient à l’âme. La médiocrité présente de l’ art chrétien est une cause de la tiédeur des fidèles.
t simplement surprenant. Avec ce grand artiste on a la sensation d’un art spécial et synthétique qui n’est ni la tragédie s
u’elle se prête admirablement à toutes les qualités saisissantes de l’ art auquel ils s’adressent pour la traduire. Or, nous
sporté dans l’autre n’y engendrera pas la Beauté si les éléments de l’ art auquel on s’adressera ne sont satisfaits ; c’est
aire il y aura désaccord entre elle et la peinture, car chacun de ces arts se compose d’éléments différents. Exemple : La lu
4 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
rme de son style, pour la hardiesse aussi avec laquelle il défend, en art et en littérature, le droit à la lumière des beau
lire. C’est de l’histoire agréablement écrite avec un bel amour de l’ art dont parle l’auteur. M. Klaczko est un esprit sag
ux ne se pouvait borner à l’examen de la seule lettre musicale, car l’ art pour lui-même n’apparaît pas ici le vrai but de l
qu’il a reçus à la propagation de sa foi ; s’il parvient à libérer l’ art religieux de son pays, et, par sa musique, à fair
souplesse d’esprit qui permet à M. Orvieto de passer tour à tour de l’ art à la philosophie la plus abstruse, je le préfère
désormais toutes les branches de la littérature. Comme je considère l’ art comme tout à fait indépendant des conditions poli
par le P. Germano et connue sous le nom de Maison des Martyrs […]. Art ancien. Les dessins du Pisanello Virgile Josz.
les cheveux ras et crépus. Les revers disent éloquemment le goût des arts et des lettres et l’amour de la paix du fils de N
’une des causes de cet insuccès définitif. Et la première c’est que l’ art dramatique de d’Annunzio n’est qu’une conception
i les étudiants ont pris parti contre d’Annunzio, non pas au nom de l’ art , mais au nom de la morale, ce qui donne à la bata
tragédie de d’Annunzio, et de combattre celle-ci sur le terrain de l’ art dramatique ! Mais les jeunes gens aiment quelquef
ues du grand écrivain. Ses électeurs en tremblent encore… Quant à son art dramatique, nous en savons quelque chose. Je suis
re, M. Ferrero rappelle M. Henry Bérenger. Variétés. Phrases sur l’ Art Remy de Gourmont. Tome XXXI, numéro 116, 1er 
stoï est un argument universel (il y a aussi son livre terrible sur l’ Art ) ; partout enfin, s’il y a partout des esprits (e
où rien de plus grave n’est en jeu que ceci : y a-t-il deux sortes d’ arts , un art régulier, normal, accessible à tous, et u
de plus grave n’est en jeu que ceci : y a-t-il deux sortes d’arts, un art régulier, normal, accessible à tous, et un art ex
deux sortes d’arts, un art régulier, normal, accessible à tous, et un art exceptionnel, irrégulier, destiné à ne récréer qu
rt exceptionnel, irrégulier, destiné à ne récréer qu’une élite ? Deux arts  : M. Pica le croit et aussi M. de Roberto ; plus
semblent identiques au fond, c’est-à-dire fausses, car je crois que l’ art est, par essence, absolument inintelligible au pe
me ni un tableau, parce que le peuple n’est pas désintéressé et que l’ art , c’est le désintéressement. Pour le peuple, tout
un visiteur de hasard ne prononça un mot qui trahisse une sensation d’ art  ; ce qui chatouille ce brave homme ou cette jeune
accueille ou le rejette pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’ art , puisque l’art, indifférent aux actes, ne s’intér
rejette pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’art, puisque l’ art , indifférent aux actes, ne s’intéresse qu’à la ma
faut donc laisser le peuple de côté ; le peuple n’est pas fait pour l’ art , ni l’art pour le peuple. Le peuple ne goûte pas
laisser le peuple de côté ; le peuple n’est pas fait pour l’art, ni l’ art pour le peuple. Le peuple ne goûte pas l’exceptio
le peuple. Le peuple ne goûte pas l’exception, et, je le maintiens, l’ art est une perpétuelle exception. C’est sur ce mot e
’or, — et des Américains croyaient acheter des cartes transparentes d’ art  ! La mort et deux années ont changé la manière de
dans l’état actuel de l’Europe, un livre de littérature véritable, d’ art sincère, ne peut pas conquérir un public beaucoup
ittérature, n’a plus le goût assez sensible pour différencier le faux art d’avec l’art ingénu. C’est cette dernière conclus
’a plus le goût assez sensible pour différencier le faux art d’avec l’ art ingénu. C’est cette dernière conclusion que je dé
un de ces moments où le progrès d’une grande chose — ici, celui de l’ art italien — ruine le bonheur d’un individu, dont le
occhio nourrissait le dessein ambitieux d’agrandir les destinées de l’ art italien par des connaissances plus étendues et pl
aborieux. Mais cette légende n’a que la valeur d’une tradition, car l’ art de peindre avait toujours été celui auquel Verroc
avait après tout la légèreté de cet ancien style. Il fallait que son art , s’il devait être quelque chose dans le monde, re
ter une voix qui ne parlait qu’à lui seul. C’est ainsi qu’il apprit l’ art d’approfondir un sujet, de poursuivre jusque dans
il rencontrait. Il n’abandonna pas tout de suite, ni entièrement, son art  ; toutefois, il n’était plus le peintre gai et ob
s critiques modernes voient dans ces efforts une anticipation sur les arts mécaniques d’aujourd’hui ; pour lui c’étaient plu
a, et offre de lui livrer, à prix d’argent, d’étranges secrets dans l’ art de la guerre. C’est le Sforza qui fit mourir son
il devint surtout un peintre de portraits, de figures rendues avec un art qu’on n’avait jamais atteint avant lui, et qu’on
trop profondément sous l’extérieur des choses, qui est l’endroit où l’ art commence et finit. La lutte entre sa raison, ses
ette vision trop étendue du monde qui s’ouvre, faite seulement pour l’ art grand et irrégulier d’un Shakespeare ; et partout
aux autres chercher un résultat impossible, faire quelque chose que l’ art , que la peinture ne peut jamais faire. Souvent l’
se près d’elle. Mais notez-y, comme appartenant plus spécialement à l’ art , le contour des cheveux du jeune homme, l’équilib
’ils mettaient les fins morales ou politiques au-dessus des fins de l’ art  ; chez lui, cette culture solitaire de la beauté
re et d’une indifférence dans l’œuvre d’art à tout ce qui n’est pas l’ art lui-même. Des lieux secrets d’un tempérament uniq
dehors du moment d’inspiration, méprisant tous ceux qui regardaient l’ art comme une affaire d’industrie et de règle pure, a
s qu’il passe à Florence, l’histoire de Léonard est l’histoire de son art même : il est tout entier perdu dans ses nuages b
e la lettre de François Ier. Cet événement ouvre dans l’histoire de l’ art une perspective des plus intéressantes, où, par u
tive des plus intéressantes, où, par un curieux mélange de lumière, l’ art italien s’évanouit pour fleurir en France sous un
sente presque sur le même plan. Que font-ils chez elle ? — Bien que l’ art soit le dernier de leurs soucis, ils mènent tous
n styliser l’expression, ce qui, cependant, apparaît le but même de l’ art — la photographie sans retouche étant presque tra
utre on éprouve la curiosité d’ouvrir la partition. Ce n’est pas de l’ art à tête reposée, mais, une fois de plus, reconnais
e, mais, une fois de plus, reconnaissons sans difficulté que c’est un art à en griser plus d’une. L’accueil a été quasi tri
5 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
son projet, car pendant les six mois qu’il vient de passer à Rome, l’ art eut à enregistrer des succès éclatants pour quelq
vient d’être inaugurée, aux grands cris joyeux d’une foule amie de l’ art  ; la presse approuva cette rude manifestation de
du mot, l’histoire du feu : tout ce qui brûle, consume et purifie. L’ art , l’expression de la beauté. L’amour, paroxysme de
utrepassé son humanité de romancier pour arriver à la divinité de son art , mais il ne faut pas s’en plaindre, car il purifi
pour avoir compris, chose trop rare chez ceux qui gouvernent, que les Arts font partie de la patrie et qu’ils sont non seule
car une vie comme celle du Magnifique semble disposée d’avance par un art mystérieux qui est celui de la Destinée. Ce noble
ur à la recherche des textes antiques, polémiste acerbe et prieur des Arts à Florence. Le détail de cette destinée est amusa
ur poursuivre cette carrière en Italie. Sur le fronton du temple de l’ Art on pourrait écrire en lettres de feu le mot qu’on
t littéraire nous montre donc une élite toute prête aux luttes pour l’ art  ; mais je suis obligé de renvoyer à ma prochaine
torio Pica, sera complète en six fascicules. Ce sont des sensations d’ art écrites par un artiste nerveux et passionné. Le p
premier recueil contient des études sur Rops, de Groux, Goya et sur l’ art japonais et l’art anglais. Échos. Une annonce
ntient des études sur Rops, de Groux, Goya et sur l’art japonais et l’ art anglais. Échos. Une annonce italienne Mercu
aud, c’est marquer qu’on y trouva des impressions de littérature et d’ art autant que des nouveautés d’érudition. La science
rié ce livret ; il est parmi les meilleurs ouvrages de son auteur. Art ancien. Chez M. Sedelmeyer [extrait] Virgile J
ent hors ligne qui crée des âmes vibrantes et porte à la lumière de l’ art tout un monde fourmillant d’hypothèses et de dout
ture. M. Pantini vit la plupart du temps à Florence, et il s’occupe d’ art d’une manière si probe et si sérieuse qu’on le co
on pays : et la Rassegna Internationale éditait ces jours en volume l’ Art à Paris en 1900, où M. Pantini donne la mesure de
Tome XXXIX, numéro 140, 1er août 1901 Archéologie, voyages. L’ art monumental au Salon [extrait] Charles Merki.
. Eugène Müntz est peut-être l’homme de France qui connaît le mieux l’ art italien des grandes époques du Moyen Âge et de la
nts et toujours renouvelés depuis trente ans, sa grande Histoire de l’ Art qui est une des entreprises les plus honorables d
clopédiques nous déroutent. Mais choisir un domaine aussi vaste que l’ art italien en ses manifestations multiples durant qu
centres de civilisation et les foyers distincts d’où rayonnèrent les arts dont notre civilisation occidentale est encore gl
ices demeurés debout, des œuvres de la statuaire, de la peinture, des arts mineurs, souvent si nombreuses qu’on ne peut parl
petites villes, dans des bourgs et des villages, alors qu’en Italie l’ art monumental n’existe pour ainsi dire pas. Que sont
té des lignes. — C’est dire que les illustrations rendent très mal un art qui ne vécut que par la couleur et que la plupart
’ensemble resplendit comme un gigantesque écrin ? — N’est-ce pas d’un art curieux, un peu étrange et dans lequel, à côté d’
s de Tibère à Capri, Schleicher, 12 fr. 50 Dans les publications d’ art et cette fois nous venant d’Allemagne, je dois me
vient heureusement réhabiliter, dans les planches de M. Weichardt, l’ art romain que tant de froides et maladroites imitati
oujours. Publications d’art. André Mellerio : Rome, la question d’ art et la question politique, Henri Floury, 2 fr. 50
p. 241-246 [242]. Dans une plaquette fournie sur Rome, la question d’ art et la question politique, M. André Mellerio, espr
l le trouve, laissant aux moralistes la tâche malaisée de confondre l’ art avec la vertu. A. Rusconi et A. Valeri : La Vi
hie franche, rude, crâne, sincère jusqu’au cynisme, est un document d’ art et d’histoire si important qu’en Italie on rougir
personnages vrais produit autour d’une œuvre ; tapage d’un jour, où l’ art n’a rien à voir. La censure, avec ce flair que, p
n essai éloquent de sa connaissance du théâtre et des ressources d’un art hérissé de difficultés enfantines et énormes. En
Carafa de ne pas s’arrêter sur la route. Nous avons besoin pour notre art dramatique de quelques esprits qui comprennent to
6 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
té était la porte du diable, s’est acharnée contre les monuments de l’ art antique qui étaient dédiés à la glorification de
sonnet, cette forme si pure de la poésie, il rappelle la perfection d’ art que lui apportèrent le Dante, Pétrarque, le Tasse
mployées trop pour elles-mêmes », furent le signal de la déchéance. L’ art devenant officiel, « sous les Pontifes et les Pri
homme d’érudition, comme San Gallo, se dressant contre Michel-Ange, l’ art est atteint dans son développement et les écoles
presque proverbial, comme la France et l’Italie. La littérature et l’ art en sont même pénétrés de telle sorte que M. Max N
mmun culte sincère et fervent pour toutes les plus nobles formes de l’ art , se proposent de publier leurs œuvres en un recue
t latin. Tome XV, numéro 69, septembre 1895 La Passion de l’ art [extraits] Émile Bernard. Tome XV, numéro 69,
s premiers artistes que virent les Romains, mais rien n’indique que l’ art qu’ils pratiquaient fût très vénéré ni très aimé.
. Dès lors, ce n’est plus qu’une orgie où sombrent les, restants de l’ art grec sous l’iconoclastie des Caligula et des Tibè
re, auteur d’un volume sur elle : « Mais c’est qu’il faut le dire, l’ art s’est développé et est tombé avec cette famille,
dante d’Avérard, de Jean de Bicci et de Côme, le père de la patrie, l’ art monte avec Cimabue, Giotto, Masaccio ; avec Laure
monte avec Cimabue, Giotto, Masaccio ; avec Laurent le Magnifique, l’ art fait une pause pour représenter des forces : Léon
eur devient fruit ; sous Côme Ier arrivé au sommet de la puissance, l’ art arrive à son apogée, et l’art et les Médicis, ne
Ier arrivé au sommet de la puissance, l’art arrive à son apogée, et l’ art et les Médicis, ne pouvant plus monter, commençan
scendre : les Médicis avec Ferdinand Ier, Côme II et Ferdinand II ; l’ art avec Vasari, le Barroccio, l’Allori, Jean de San
nni et Mathieu Rosselli ; jusqu’à ce qu’enfin ils tombent ensemble, l’ art avec les Gabbiani et les Dandini, les Médicis ave
7 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
Tome LIX, numéro 205, 1er janvier 1906 Art ancien. Romain Rolland, Michel-Ange, Librairie de
ier 1906 Art ancien. Romain Rolland, Michel-Ange, Librairie de l’ Art ancien et moderne, 3,50 Tristan Leclère [Trista
Il exalta les multitudes, jusqu’à l’extériorisation du Mythe et de l’ Art . Il gonfla les poitrines des générations qui assi
e, comme dirait Nietzsche ; aussi elle ne créa pas sa religion et son Art . Et la flamme immense de l’exaltation tragique ne
les lignes de la tragédie contemporaine. Il reste au sommet de notre art théâtral. Wagner avait conçu et réalisé, pour exa
visions synthétiques, comme dans ses plus menus détails, il fait de l’ art , de l’art pur et orgueilleux, qui connaît son rôl
nthétiques, comme dans ses plus menus détails, il fait de l’art, de l’ art pur et orgueilleux, qui connaît son rôle devant l
nté rebelle, il a crié son merveilleux blasphème contre la société. L’ art d’Henrik Ibsen est Art Oratoire. Chacune de ses p
son merveilleux blasphème contre la société. L’art d’Henrik Ibsen est Art Oratoire. Chacune de ses pièces est une oraison e
maturge s’élance dans les domaines de la poésie vers les sommets de l’ art fait de douleur et de joie. Il faut qu’il s’effor
leurs sa demeure ; les vieux temples deviennent uniquement sacrés à l’ art , tandis que tout nouveau temple doit pouvoir accu
tout nouveau temple doit pouvoir accueillir ensemble la religion et l’ art d’un peuple. Aujourd’hui le Théâtre et le Musée s
le et la canalisation de toutes les médiocrités un peu artistes que l’ art rejette loin de ses grands festins. Il sera néces
rue de la Paix et les Boulevards sont le miroir du temps qui passe. L’ Art ne se reflète pas dans ce miroir. Mais les trois
ce besoin. La France, qui est à l’avant-garde de tout mouvement de l’ art contemporain, fait vibrer son sol et l’âme de ses
e dans les extériorisations infiniment vastes de l’œuvre d’art, car l’ art ne tend qu’à l’oubli esthétique, c’est-à-dire à l
t-à-dire à l’absorption de l’individu dans un paradigme d’harmonie. L’ art sera, comme en tout temps, la suprême expression
fut essentiellement sculptural, et le christianisme pictural. Mais l’ Art , plutôt que de surgir d’une cosmogonie ou d’une m
tistes, en estampes, gravures, eaux-fortes, etc., des vols d’objets d’ art se succèdent dans toute la Toscane d’une manière
ombre de tes cyprès ! Au portique la mort peint ses hideux secrets, L’ art est grave : sans lui, qui se souviendrait d’elle 
X, numéro 207, 1er février 1906, p. 441-444 [442-444]. Les Villes d’ art célèbres : Pierre Gauthiez : Milan, Laurens, 3,50
M. Pierre Gauthiez dans un des volumes de la collection des Villes d’ art célèbres, n’est guère cependant réputée que pour
if de dénigrement risque de mettre le lecteur en défiance. Un livre d’ art n’est pas un article de journal. Les Villes d’
ance. Un livre d’art n’est pas un article de journal. Les Villes d’ art célèbres : Émile Gebhart : Florence, Laurens, 4 f
u synthétique, ramassant les aspects essentiels de l’histoire et de l’ art , — deux études qui ne se séparent point — dans la
oujours la vie d’un poète libre, d’un artiste épris uniquement de son art ab imo corde. MM. Severino Ferrari et Domenico Mi
ue, du moins pour ceux qui la regardent sans pouvoir la comprendre. L’ art de ces deux poètes, qui appartiennent aux générat
ment désintéressés devant la vie et violemment passionnés devant leur art , les « Goliardi ». Son chemin ne fut pas très lon
« Goliardi ». Son chemin ne fut pas très long et fut très triste. Son art léger, sentimental, exquis, le fit apprécier larg
ues années il a traîné dans toute l’Italie sa femme, ses enfants, son art , sa misère et sa rébellion, en véritable fils ind
re point qu’on se répète devant lui, sans qu’une terrible nécessité d’ art n’impose à l’artiste une attitude semblable à d’a
ro 207, 1er février 1906, p. 476-480 [476-478]. Les vols d’objets d’ art en Italie Les Vols d’objets d’art en Italie c
476-478]. Les vols d’objets d’art en Italie Les Vols d’objets d’ art en Italie continuent à tenir en émoi la presse in
contrent chez la plupart des maîtres du xvie  » ; sans compter tout l’ art antérieur, à n’en douter guère, car la musique de
sienne n’a rien inventé. Tome LX, numéro 211, 1er avril 1906 Art ancien. L’Exposition de Macerata Tristan Leclèr
, numéro 211, 1er avril 1906, p. 443-448 [446-447]. Les expositions d’ art ancien se multiplient en Italie : l’an dernier c’
gne d’aspirer à quelque grande conquête dans le domaine de la pensée, art ou science, pour couronner solennellement enfin l
édifice bizarre bâti sur son unité politique. Dans son effort vers un art vraiment national, dont les principes de vie sera
Adolfo Venturi fait paraître le quatrième volume de son Histoire de l’ Art italien, en s’occupant, avec sa profondeur et son
en s’occupant, avec sa profondeur et son originalité habituelle, de l’ Art au xive  siècle. Francesco Picco, Salotti fran
oète G. B. Marino se lève dans cette puissance qui, résumant dans son art les instincts et les plus secrètes tendances de s
illustré curieusement, mais surtout la documentation évocatrice et l’ art précis et élégant de fusion de M. Gaetano Imbert
ées déjà une vigoureuse propagande en Italie pour la littérature et l’ art de notre pays. Dans son article, l’auteur de la R
i proclama le style, l’originalité, le frisson nouveau apportés par l’ art d’un Ensor, d’un Læmans, d’un Zoorop, d’un van Ry
t l’Italie, elle consacre une partie considérable de son activité à l’ art , à la science, à la littérature ; comme dans le m
ance politique et le raffinement des mœurs, le plaisir et l’action, l’ art et la guerre, l’industrie et la littérature, le n
u’il en soit félicité, ainsi que de l’originalité de son discours. Art ancien. Memento Tristan Leclère. Tome LXI, num
me LXI, numéro 213, 1er mai 1906, p. 129-132 [131-132]. La Revue de l’ art ancien et moderne publie un article de M. S. Roch
re en parler avec cette simplicité et cette sincérité ? La Revue de l’ art ancien publie également des études sur la sculptu
aurel de jolis tableaux de route, des pages curieuses d’histoire et d’ art , et que même pour ceux qui ne goûteraient pas ses
e volonté, cherche son expression contemporaine digne de féconder son art de demain. Ciro Alvi : S. Francesco d’Assisi,
l Medio Evo, Desclée, Lefebvre et Cie, Rome. — L’Institut Italien des Arts Graphiques (Bergame) fait paraître dans la superb
pas joui d’assez de sécurité pour que la révolution pût entrer dans l’ art ait eu le temps d’entrer (Page 198). Je trouve
e tous les prosateurs vivants (Page 230). Les choses qu’il faut aux arts pour prospérer sont souvent contraires à celles q
tit les passions. Donc il est impossible de créer une nation pour les arts . Toutes les âmes généreuses désirent avec ardeur
pinion ; donc l’opinion n’aura pas le temps de se passionner pour les arts . Qu’importe ? La liberté est le nécessaire, et le
nner pour les arts. Qu’importe ? La liberté est le nécessaire, et les arts un superflu duquel on peut fort bien se passer. M
exprimées par M. Enrico Ferri dans son ouvrage les Délinquants dans l’ Art , ou à celles d’un anthropologue mort il y a quelq
Et M. Sighele appelle cela la nouveauté qu’on ne saurait nier dans l’ Art . En d’autres termes, il paraît que ce que les art
te qui peut le trouver dans les livres de science, et peut faire de l’ art scientifique, ce qui veut dire : voir et représen
e, le fils d’Ahriman, diraient les Perses, pour lequel la religion, l’ art , la philosophie, ne sont que des bulles d’air dan
. Histoire, Vie privée ; II. Vie publique ; collection des « Villes d’ art célèbres », H. Laurens, 2 vol., 8 fr. C’est su
ntionnel que l’on peut placer Pompéï dans une collection des Villes d’ art célèbres, car si l’endroit est précieux pour l’ar
romaine, il faut également reconnaître qu’au point de vue strict de l’ art une visite à Pompéï ne peut donner qu’une impress
t dépouillée de ses marbres et de sa statuaire, de ses mille objets d’ art et d’usage, d’abord par ses habitants qui revinre
au cerveau, très moderne, très informé, et parallèlement au courant d’ art français social, il faut compter que d’Annunzio p
l’Europe littéraire. Que pensera-t-on en Italie de ce jugement ? Art ancien Tristan Leclère [Tristan Klingsor]. Tom
tobre 1906, p. 453-457. Marcel Raymond : Verrocchio (Librairie de l’ art ancien et moderne) Le livre de M. Marcel Raymo
’artistes. L’auteur étudie d’abord magistralement les caractères de l’ art florentin du xve  siècle, passe successivement en
est vraiment le plus beau titre de gloire de Verrocchio. Par lui, son art va se continuer, grandir et se transmettre, non c
mplaisamment ceci : Ce mot d’école ne signifie rien : le vrai dans l’ art est relatif à la personne seule qui écrit, peint
sure à ce qu’il apporte de nouveau dans la combinaison des éléments d’ art , et cette part, si importante qu’elle paraisse, e
s de Fiesole, parmi les plus importants que l’auteur ait écrits sur l’ art , parut en trois volumes, de 1851 à 1853. Pour Rus
. Sa sensibilité se trouvait fort excitée par le café, le plaisir des arts , les doutes, les exaltations et les joies d’un no
des heures, tandis qu’il lisait, pour s’instruire, une histoire de l’ art italien, il songea tout à coup que lui-même pourr
ilieu de son bavardage critique, historique, et timide, sent bien les arts , en sa qualité d’Italien. Il n’a pas autant de su
2 volumes l’hist. de la peinture en Italie depuis la renaissance de l’ art vers la fin du xiiie  siècle jusqu’à nos jours16.
’on ne s’instruit qu’en enseignant, il espère être moins ignorant des arts quand il aura écrit un livre sur l’histoire de l’
e, etc., 2° Le caractère des habitants ; 3° La peinture et les autres arts du dessin ; 4° La musique. Pour avoir du plaisir
du plaisir par ces deux derniers moyens, j’avais besoin d’étudier ces arts , et d’avoir pour la peinture un indicateur fait p
toute honnêteté, il avait en effet bien grand « besoin d’étudier les arts  ». Ce résumé sera le livre d’un débutant qui veut
soudaine ? Est-ce pour se faire un nom dans la littérature ou dans l’ art  ? Mais le livre même, je viens de le dire, dément
our se nourrir dignement. Il faut en prendre son parti. Cette terre d’ art , de paysages incomparables, d’évocations légendai
rence, l’altière résidence de la vieille dynastie et la métropole des arts , se sont adaptées aux besoins contemporains en ju
que la musique et la peinture, et aimé Angelina Pietragrua plus que l’ art et la psychologie. Si l’on veut connaître la qual
8 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
breux commentaires ont été faits, par des régents qui ne virent qu’un art poétique, une sorte de philologie mêlée de prosod
oient qu’on a toujours parlé le même langage dans une même ville. « L’ art de la grammaire, cette inaltérable conformité de
-mêmes tout ce qu’elles doivent sans aucun besoin d’accompagnement. L’ art tout entier ne se trouve que dans les chansons ;
l’amour et de la vertu. Pour réussir en style convenable, il faut un art constant et être versé dans les sciences. Le vers
au papegay (perroquet des maçons) et au gay savoir ou gaie science, l’ art des Galls ou coqs. Pietramala (mauvaise pierre),
x universitaires de prendre encore ce manuel de cryptographie pour un art poétique. On leur demandera seulement d’expliquer
d’un pianiste. Chez Dante, tout est voulu, pesé, mesuré et jamais son art ne l’emporte sur la rigueur de sa pensée : le sal
e, voyages. Roger Peyre : Padoue et Vérone, Collection des « Villes d’ art célèbres », Laurens, 4 fr. Charles Merki. Tome
 234, 15 mars 1907, p. 326-330 [326-327] La collection des « Villes d’ art célèbres », publiée par la librairie Laurens, s’e
ntaires. Il faut entendre d’abord ce qu’on peut appeler une « ville d’ art  » ; soit un ensemble où l’on discernera l’avantag
Rouen, Bruges, Venise ou Florence. Mais on appelle encore une Ville d’ art celle où l’on a beaucoup entassé dans les musées 
n peut ajouter qu’il y a également deux façons de décrire une Ville d’ art  ; avec la plus facile, on se borne à indiquer, — 
rone seraient plutôt à classer dans la seconde catégorie des villes d’ art et que M. Roger Peyre ayant à choisir au moment d
ré l’autre. Enfin, il faut ajouter que les écrivains qui s’occupent d’ art ont trop souvent le travers de ne comprendre sous
a conservation de ces spécieux exemples d’architecture polychrome. Art ancien Tristan Leclère. Tome LXVI, numéro 234,
eurs œuvres nous apparaissent aujourd’hui presque sans rapport avec l’ art de leur temps. Et tous les trois, chacun à sa man
llo dont j’ai signalé la publication dans la collection de la revue d’ art Forma, à Barcelone (291, calle Mallorca). Loui
lone (291, calle Mallorca). Louis Gillet : Raphaël (Librairie de l’ Art ) Raphaël, sur lequel M. Louis Gillet vient de
lle, avec son saint Joseph appuyé sur un moignon singulier, sont d’un art dénué de toute poésie et de tout mystère ; et si
élasquez ou Rembrandt. Memento [extrait] […] Dans la Revue de l’ art ancien et moderne, M. Prosper Dorbec termine ses
9 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
est à l’exposition de Palerme que l’on a pu voir des spécimens de cet art primitif, quoique contemporain ; la Cronaca donne
ce donnée par M. Vittorio Pica dans la salle du Filologico. Sujet : l’ Art aristocratique. M. V. Pica reconnaît un art de te
du Filologico. Sujet : l’Art aristocratique. M. V. Pica reconnaît un art de telle essence qu’il s’oppose indéniablement à
e rendu autre chose, l’idée dominante de la conférence : qu’il y a un art « ésotérique » et qu’il est absolument légitime.
uy de Maupassant, par A.-G. Bianchi (Milan, Kantorowicz). Choses d’ art [extrait] R. G. [Remy de Gourmont]. Tome V, nu
onnement à voir qu’il y était question du Théâtre Libre, du Théâtre d’ Art , et que ces sujets y étaient traités avec une com
 ; sur M. Édouard Rod, auquel il reproche de faire, au détriment de l’ art , la part trop belle à la psychophilosophie ; sur
s pièces seront plus tard « des dates mémorables dans l’histoire de l’ art dramatique moderne ». Mais j’ai hâte d’arriver au
ne nomme pas, M. Capuana cherche à résumer les théories du Théâtre d’ Art et du Théâtre Libre. À propos de ce dernier, il a
ermann, méritant plus que notre curiosité. Comme exemple du Théâtre d’ Art , il nomme Chérubin, de M. Morice, « qu’il n’a pas
que et la poésie dramatique, comme si l’on tentait d’employer dans un art les moyens d’un autre. Les symbolistes citent Esc
l ne serait pas possible d’en extraire de nouveaux sucs vitaux pour l’ art théâtral ? À ce point de vue, retourner en arrièr
d’Italie appréciait la fantaisie bizarre de Mme Rachilde, la poésie d’ art de M. Pierre Quillard, l’étrangeté névrosée de M.
contre ses privilèges. Tome V, numéro 32, août 1892 Études d’ art religieux. La tradition du crucifiement en Orient
nastiques de l’Orient importèrent ainsi en Occident la tradition de l’ art des Icônes. Transplantée dans Saint-Jean-de-Latra
prit, et s’épanouit avec une nouvelle vigueur. À vrai dire, c’était l’ art chrétien revenant à son berceau latin, mais magni
exaltée au viie  siècle par le concile de Constantinople, type que l’ art de la mosaïque byzantine fut si merveilleusement
humiliée, il est une attitude terme d’impassibilité hiératique que l’ art byzantin a fixée. Chassé de Constantinople, cet a
hiératique que l’art byzantin a fixée. Chassé de Constantinople, cet art , pour reprendre racine, trouva donc en Italie un
ue le Bosphore sous Sainte-Sophie. Au viie  siècle, la tradition de l’ art des Icônes passe de Ravenne à Rome. Elle trouva l
nit de la Ville-Éternelle. Sur ces pages de pierre, ainsi dégagées, l’ art pieux des Images s’inscrivit avec le plus pur écl
10 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
: Le Tasse, drame en 5 actes, de M. Paul Souchon (5 décembre). […] Art ancien Tristan Leclère [Tristan Klingsor]. Tom
Michel-Ange, 7 fr. 50 (Hachette) La collection des Classiques de l’ Art , publiée en France par la maison Hachette et qui
comme capitale du monde, la supériorité à nulle autre comparable de l’ art italien, voire même de l’architecture gothique fl
ant surtout et particulièrement « esthétique », le rayonnement de son art fut certes plus beau et plus fécond, en un mot pl
assemble, par exemple, M. Auguste Dorchain et M. John-Antoine Nau. Art moderne. Les Divisionnistes italiens (Salon pro-M
e. Les Divisionnistes italiens (Salon pro-Musée Segantini) (Galerie d’ Art Italien, 14, rue Richelieu) Charles Morice. To
ion qu’il vient de faire d’une admirable tête de femme en marbre de l’ art attique, vers 460 avant J.-C., c’est-à-dire appar
que, vers 460 avant J.-C., c’est-à-dire appartenant à la période où l’ art grec approche de son apogée. Cette tête, bien con
retrouver tous les chefs-d’œuvre du goût, toutes les merveilles d’un art spirituel : l’Architecture, la Peinture, la Musiq
mer comme un décor des temps éteints. L’Italie, qui est la patrie des arts et qui a construit des ensembles grandioses, doit
nt grandioses, et trop tôt évanouis sous la grossièreté barbare, où l’ art et l’amour divin avaient pris toute la place dans
thétiquement, c’est principalement en ces contrées montagneuses qu’un art de cette sorte fait valoir toute sa beauté : en u
z curieux de remarquer, en effet, que toute chute se produit dans les arts par suite d’un amour exagéré de certaines de leur
caractères affectés par l’architecture et recherchés dans les autres arts à l’époque de la Renaissance. À cette période, en
belle romance. Pendant qu’il était ainsi plongé dans les délices de l’ art instinctif, sa femme le voulait interrompre de pa
aples M. Aldo de Rinaldis publie dans son livre la Conscience de l’ Art une longue variation idéologique et méthodique d’
méthodique d’un thème de Hello : « La Critique est la conscience de l’ Art . » M. de Rinaldis pose tout d’abord, et résout e
ands artistes, l’évolution profonde et simple de leur conscience de l’ Art , M. de Rinaldis concilie les opposés, et montre p
volonté esthétique la réclament. L’ignorance de la « conscience de l’ Art  », l’indifférence même devant la recherche de cet
oute la critique de notre temps, et non seulement dans le domaine des Arts plastiques. C’est à peine si quelques études réce
multipliées, tentent d’ébaucher une histoire de la « conscience de l’ art  » dans la littérature romantique ; si Frédéric Ni
puissamment, l’aspiration de tous ceux qui, devant la continuité de l’ Art , se posent des problèmes que seul l’esprit modern
problèmes dont la solution doit éclairer le mystère de la création d’ art par rapport à l’artiste qui crée, à l’époque et a
sa création donne à la sensibilité collective. Et la conscience de l’ Art comprise dans le sens de l’esprit critique évolut
ide, offerte presque en exemple, d’une histoire de la conscience de l’ art des grands artistes de l’Italie depuis la naissan
doute sur une vision précise et vaste à la fois de la conscience de l’ Art . Ce sera un grand bienfait. Pour le moment, les c
e sont œuvre de chroniqueur plus que de critique : la conscience de l’ art y fait complètement défaut. Dans la critique musi
t pour cela, peut-être, que toute sa littérature, sa philosophie, son art , contemporains, ne sont encore en grande partie q
itecte Camille Boïto, restaurateur du château des Sforza à Milan ; et M. Art . Yahn Rusconi y parle de L. Seitz, le peintre déc
les choses. L’on ne faisait point de distinction entre le métier et l’ art  : l’ouvrier prenait plaisir au travail de ses mai
une entente pour un travail commun serait impossible. L’un exerce son art d’une manière toute intellectuelle, l’autre manie
l. Le gouvernement était aux mains de la grosse bourgeoisie. Les sept arts majeurs, qui comprenaient les juges, les notaires
e soie, etc., nommaient les trois quarts des magistrats. Les quatorze arts mineurs devaient se contenter du reste. Les métie
l’image idéale qui s’éveillait dans les âmes. Les chefs-d’œuvre de l’ art antique magnifiaient en sa pure et noble nudité l
ts de monuments et de statues qu’on retirait du sol témoignaient d’un art accompli, ayant résolu tous les problèmes techniq
rent, les conquièrent, les exploitent ; tantôt ils perfectionnent les arts et les industries, étendent leur commerce, cultiv
anvier). Lettres de Calabre (août 1908), de M. Daniel Halévy. […] Art ancien Tristan Leclère [Tristan Klingsor]. Tom
s le visage, avec une franchise dans les étoffes qui devancent tout l’ art moderne. Le peintre qui a brossé cette toile est
ication de faux primitifs. Memento [extrait] Dans la Revue de l’ Art ancien et moderne (10 janvier) […] M. Émile Berta
pée transcendante et gesticulatoire. — Abolition de la politesse, des arts , de la grâce ; mise à mort d’Isadora Duncan. — Ré
le Moyen-Âge, par exemple. Mais le côté théologique et mystique de l’ art gothique ne le touchait guère : il y voyait surto
erne, une époque où la vie était simple et austère et où l’amour de l’ art était enflammé par le feu du ciel. Il détermine,
e, mais dans les innombrables pages qu’il continuera de consacrer à l’ art et à la nature, il va se mêler désormais des préo
uskin dans le dernier volume de Fors (1877), enseignent les lois de l’ art de construire et montrent comment la beauté de to
er. C’est là, en réalité, la note prédominante de la philosophie de l’ art dans Ruskin et le lien qui unit sa philosophie de
losophie de l’art dans Ruskin et le lien qui unit sa philosophie de l’ art à son évangile social définitif ; elle renferme u
e morale de l’homme. Mais, étendre cette loi à toutes les formes de l’ art et lui attribuer un caractère absolu, comme le fa
s styles en Architecture ». L’idée dominante de Ruskin fut que « tout art élevé est le produit d’un siècle croyant et vertu
beaux-arts ne sont que les fleurs ». Cette prétention que tout grand art est essentiellement religieux est la source des e
anse macabre. Le Gynécée, c’est la danse macabre de l’Amour. Par son art intègre, André Rouveyre réfute et corrobore tout
qui j’offre mon livre me donne envie de l’avoir écrit autrement. » Art ancien. Jean de Foville, Pisanello (H. Laurens, 2
rens vient de nous doter encore d’une nouvelle série d’ouvrages sur l’ art  : « Musées et Collections de France », qui s’ajou
Europe », aux « Grandes Institutions de France » et aux « Richesses d’ art de la Ville de Paris », pour ne parler que des sé
a grâce séduisante, tout en la méprisant, cette nation efféminée, aux arts galants, aux cités et aux femmes galantes, aux éc
révèle aux jeunes générations d’outre-mont les forces nouvelles de l’ art français collaborant à un indéfini « relèvement »
peut seul rendre à l’esthétique une valeur positive, créatrice. § En art , il semble que la sympathie française pour les ré
uissamment compris, lucidement admiré et efficacement célébré pour un art d’un haut et pur évangélisme que dans ce Paris tr
que depuis quelques années il a faite à M. Rembrandt Bugatti pour son art d’animalier dont la fraîcheur et la tendresse tou
Charles Guérin, héritier de Monticelli, subtil conciliateur du grand art plastique italien et de notre vibratile impressio
de nos systèmes parlementaristes de protection et de propagation de l’ art  : on ne peut manquer ici de déplorer une fois de
tretienne point une maison d’Italie où elle réunirait des boursiers d’ art  : autant que nos futurs Carolus et la clientèle d
élargir leur programme pour la propagation de la littérature et de l’ art contemporains ? Au moment où l’on médit avec tant
La conversion de Saint-François d’Assise, par M. J. Jörgensen. […] Art moderne. MM. Tommaso et Michelle Cascella (galeri
l’oubli esthétique. L’opposé direct et absolu du livre de création d’ art ou de création, tout court, est le livre de cultu
nique… ». Qu’on nous épargne des phrases où le rôle moralisateur de l’ art est considéré « comme un moyen de communication e
 comme un moyen de communication entre les consciences », alors que l’ art n’est et ne peut être que l’abîme esthétique indi
bleues… mais c’est tout le monde, j’entends tout le monde qui aime un art , ou un auteur. À la fin du recueil, où serpente u
berration esthétique y a-t-il des Italiens qui, au lieu de discuter l’ art de leur plus grand poète des temps modernes, ou d
lle moderne23 et vivifié notre civilisation de toutes les richesses d’ art et de pensée des civilisations antérieures. C’est
ctivement, est venu chercher le sens du vrai qui lui manquait : « Son art , qui a su concevoir la beauté abstraite, veut tro
de tout savoir et de toute activité humaine… ». La contemplation de l’ art antique, même mutilé, lui donne une sensation de
l’attrait de ces nobles songes, n’arrivaient point à le satisfaire. L’ art , s’il n’a quelque substance éternelle, s’il nous
nture, de musique et de poésie. Mais, au milieu d’un de ses voyages d’ art , et dans quelque cloître italien, peut-être, comm
fait communier si divinement à ce que j’aimais déjà avec ferveur : l’ art chrétien, le recueillement et la poésie du cloîtr
doit depuis quelques années tant de beaux livres sur l’histoire de l’ art — entre autres une somptueuse monographie de Pete
pture ou d’architecture, où se trahit sans cesse l’artiste épris de l’ art antique que fut Jacopo (des compositions comme la
e période de la première Renaissance. M. Goloubew a mis à étudier cet art charmant un amour attentif et une science extrême
ans son sourire et du feu dans son regard… Sans être éclairé dans les arts , il y portait un sentiment assez sûr, et, en tout
Tome LXXIX, numéro 288, 16 juin 1909 Archéologie, voyages. L’ Art monumental au Salon [extrait] Charles Merki. T
« Ah, ma mère, crie-t-elle, quelle image terrible tu as demandée à l’ art d’un mortel, sans trembler ! » Et c’est la fureur
aux papes. Des légats, qu’entourait une cour d’Italiens passionnés d’ art et de plaisir, les y représentaient et y maintena
9. Il suffira de dire qu’il aima avec la même ardeur les lettres, les arts , le plaisir et le faste, qu’il fut servi par des
u, les petits de la louve et ils seront pères à leur tour de tous les arts exaspérés et violents. Les Revues. Memento [ex
91, 1er août 1909, p. 529-533 [533]. […] La Revue des Lettres et des Arts (1er juillet) donne des fragments inédits du « Jo
s monographies de collections particulières. La collection d’objets d’ art du baron Adalbert von Lanna, de Prague (dont le r
hors des pièces libéralement prêtées par leur propriétaire au Musée d’ art industriel de Prague, elle est, en réalité, peu c
un éminent spécialiste, M.Julius Leisching, conservateur du Musée des arts décoratifs de Brünn. Le premier volume, consacré
nt aux Artistes, peintres et sculpteurs, mais aussi aux Industriels d’ art , de décoration, etc. Le Comité de la Section Ital
Tome LXXX, numéro 292, 16 août 1909, p. 736-739 [739]. Au Théâtre des Arts , on a joué, dans un gala de charité, le 8 juillet
nto [extrait] Nord und Süd (août) contient une série d’articles d’ art des plus intéressants. […] Pages vibrantes de M. 
es dans la vie en général, mais timides et moralistes per defectum en art , la femme-poète italienne a accumulé ces dernière
collection de peintures, dessins, eaux-fortes, sculptures et objets d’ art donnés par l’artiste (Musée Bonnat : Collection B
. Arnold Goffin : Saint François d’Assise dans la légende et dans l’ art primitif italiens, Van Oest, à Bruxelles M. Ar
curieux ouvrage sur Saint François d’Assise dans la légende et dans l’ art primitif italiens. C’est une excellente étude de
l’expurger. Quand même il reste d’un grand intérêt pour l’étude de l’ art italien à l’époque et traduit les principaux épis
rs italiens du siècle passé furent des patriotes, c’est dire que leur art fut particulièrement dominé par l’effort révoluti
ie les conséquences aux prémisses. M. Zuccoli possède admirablement l’ art du récit. La précision mathématique de son style
athilde Sérao !… Tome LXXXII, numéro 297, 1er novembre 1909 Art moderne. Le Septième Salon d’Automne [extrait]
novembre 1909, p. 145-154 [152]. Les distinctions de nationalités, en art , n’ont pas grand sens à l’heure qui sonne. Les mê
ressouvenant de leur gloire antique, prétendent enseigner au monde un art qui serait le leur, propre, exclusif, et le vrai 
, comme en témoigne Vasari, en compagnie de musiciens ; […]. Dans les Arts […] (mars [1909]) : article […] de M. A. de Ridde
le […] de M. A. de Ridder sur la riche collection Barberini (objets d’ art antiques de toute espèce) récemment acquise par l
r novembre) : […] M. Georges Vayssié : Les Vêpres siciliennes. […] Art ancien Tristan Leclère [Tristan Klingsor]. Tom
r décembre 1909, p. 536-540 [539-540]. André Michel : Histoire de l’ Art , tome III, seconde partie (A. Colin, 15 fr.) Tr
ro 299, 1er décembre 1909, p. 539-540. Le tome III de l’Histoire de l’ Art publiée sous la direction de M. André Michel nous
et de Michelino da Besozzo au. palais Borromeo de Milan, qui résume l’ art merveilleux de Gentile da Fabriano et de Pisanell
précises. M. Émile Bertaux de son côté nous initie à l’histoire de l’ art espagnol aux xive et xve  siècles et son chapitr
die aussi complète que possible de tout ce que nous connaissons sur l’ art ancien. Urbain Mengin : Benozzo Gozzoli (Plon,
lequel il avait lui-même traité ce thème selon les prescriptions de l’ art corporatif. Les Maîtres ainsi furent attrapés ; m
haud semble avoir une prédilection pour Bologne. Après avoir étudié l’ art célèbre de cette ville dans un élégant ouvrage su
mais à créer à leur littérature un lendemain de triomphe fougueux. L’ art de M. Paolo Buzzi, qui appartient à l’extrême-gau
alousie. 3. En voir la reproduction dans la livraison de janvier des Arts , consacrée tout entière à Messine et à ses monume
Mosso, les Latins et Anglo-Saxons de Colajanni, les Criminels dans l’ art de Ferri et sa Sociologie criminelle, la Psycholo
acer les Larmes et Sourires de l’émigration italienne (1909). 19. L’ Art et les artistes vient encore de lui consacrer une
0. Catalogue du Salon pro-Musée Segantini, organisé dans la galerie d’ art italien Grubiey, 14, rue de Richelieu, Paris. 21
11 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
e que morale. Tome XXII, numéro 88, avril 1897 Histoire de l’ art , bibliophilie. Arsène Alexandre : Histoire popula
ments quelquefois un peu rapides, quoique souvent clairvoyants, sur l’ art contemporain, nous apparaît, en ce gros travail,
position baroque où tout semble calculé pour dégoûter, à la fois de l’ art , de la religion, de la couleur, des visages et de
st, mais surtout fut, déplorable ; sous son influence prépondérante l’ art s’est glacé dans une formule pas bien supérieure
imili-gravure a conquis l’Italie, qui tient sans doute à déshonorer l’ Art avec une fougue particulière), le tome serait irr
conte objectivement des faits vus ou inventés avec tranquillité, avec art  : vous êtes en présence d’une autre âme. » Quand
azzaro est très haut, il vit dans la sérénité. Son but a été d’unir l’ art à la morale, — laquelle en soi n’est qu’une vanit
a victoire pour soulever aussi la question de l’idéalisme en art. « L’ art , dit-il, n’est pas national, ne peut être volonta
, dit-il, n’est pas national, ne peut être volontairement national. L’ art est individuel… L’écrivain n’a pas à se préoccupe
Mais il n’a pas à poursuivre un tel but. » Il est bien évident que l’ art a son but en soi ; ce but atteint, l’artiste ne d
onséquences de son œuvre, bonnes ou mauvaises. M. Ojetti dit bien : l’ art ne doit être volontairement ni moral, ni patrioti
« scientistes », de ceux pour qui tout phénomène de littérature et d’ art est une monstruosité pathologique, de ceux qui on
ce critère. La Vita italiana (1er juillet). — Saint Sébastien dans l’ art (illustré). — (1er septembre) : Il Messo del Ciel
ogie-Revue de France et d’Italie, recueil mensuel de littérature et d’ art  ; — direction et rédaction, 19 via Pontaccio, à M
que les ennemis des auteurs qu’il n’a pas assez fouettés au nom de l’ art Mais depuis que les électeurs de Parme l’ont envo
ation, de coup d’œil, de foi et de scepticisme tout ensemble. Juger d’ art et d’intentions littéraires avec le simple bon se
grande actrice de jadis et la grande tragédienne de maintenant : son art , enfin, a changé. Ce qui n’empêche que c’est touj
tes, romanciers, critiques, pratiquant et détendant une littérature d’ art et d’idée. Il est très apprécié en Allemagne : le
12 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
Tome LXXI, numéro 253, 1er janvier 1908 Art ancien. Léonard de Vinci : Textes choisis (Mercur
augmente d’un rayon ; déjà il nomme son siècle, demain il nommera son art  ; ensuite il nommera l’apogée de l’intelligence h
Vinci nous intéresse le plus vivement. Lui-même s’efforce de placer l’ art du peintre au-dessus des autres, et fait dans ce
re importante, que tous ceux qui s’intéressent et s’intéresseront à l’ art moderne doivent et devront consulter. Le texte cr
er à la dignité esthétique, l’affiche illustrée, cette humble forme d’ art , qui, même dans sa gloire éphémère (car le soleil
a réussi à donner, pendant encore une vingtaine d’années, la vie de l’ art à plusieurs milliers de dessins, plus beaux, plus
ole France). Il faudrait s’arrêter un peu plus longuement à étudier l’ art , à la fois sévère et précieux, de Alberto Martini
érable touffe ». Il fallait signaler la vérité et la sincérité de cet art , qui veut aussi quelquefois exprimer des idées pr
t d’éloquence pour le mal que pour le bien et notre société élève cet art infernal au-dessus des autres, l’honore et en fai
e, qui a subi en rampant les plus basses tyrannies et dont Ie dernier art , la musique, cet art de décadence4, a lui-même de
ant les plus basses tyrannies et dont Ie dernier art, la musique, cet art de décadence4, a lui-même depuis longtemps sombré
e à l’homme dont la composition se révèle à toi comme une merveille d’ art  ! Pense au respect que tu dois à l’âme qui habite
i, pourtant, se base sur l’observation et entre dans les annexes de l’ art pictural. Il accorde que certains traits montrent
ion lucide, simple, et qui d’un trait purifie la religion et abolit l’ art hallucinatoire de Faust. N’est-ce pas une puérili
s résonances musicales. Il ne faudrait pas croire qu’il dédaignât son art  ; il en a écrit l’apologie et, le comparant à la
se plaint que de son temps la peinture ne figurait pas au nombre des arts libéraux, elle, vraie fille de la nature qui opèr
it ses chèvres sur les rochers. Le patronage contemporain considère l’ art comme une industrie, et, en effet, sans le don ce
cultiverait des individus au lieu de favoriser une profession : et l’ art d’un Léonard ne serait pas une carrière pour n’im
on. En soi la peinture est aussi inférieure que la musique ; et aucun art n’a vu une si nombreuse suite d’imbéciles ! Léona
trois avec éloge : Giotto, Masaccio et Botticelli. L’apologie de son art formerait un opuscule (356-438). C’est la partie
ible plus tôt), donnait simultanément l’exemple de ne pas imposer aux arts , manifestations de la qualité, le même idéal qu’a
ilisation, et évolue avec elle. La science progresse incessamment : l’ art apparaît et disparaît comme un météore. Maintenan
equel ils jouent est chose rare pour nous autres Français, chez qui l’ art dramatique revêt toujours une certaine pompe, un
édain des formes vulgaires, de l’éloquence journalière, pour que leur art atteigne presque toujours un certain degré d’abst
ivains qui ont ou qui cherchent quelques emportements vers « le grand Art  » se meuvent entre ces aînés, suivent de près ou
rue, où marche un peuple à l’image des dieux, Mêle aux trésors de l’ art une flore vivante ! IX Ici l’Art a pouss
eux, Mêle aux trésors de l’art une flore vivante ! IX Ici l’ Art a poussé comme une belle fleur Qui, jaillie un
suivre à la trace, Par vous j’entre au séjour de la Félicité ! L’ Art détache un rayon de ta Divinité. Sainte Perfect
ui parle d’âge d’or à venir, ô mortels ? L’âge d’or est venu quand l’ Art prêchait le monde Et que le Beau partout receva
n jeu d’orfèvrerie ! J’eusse aimé vivre là quand naturellement L’ Art coulait de la vie et quand le sentiment Du Beau
ilippe, avec les fureurs libérales, la perte de son trône en 1848. Art ancien. E. Gebhart : Botticelli (Hachette) Tris
héologie, voyages. Jean de Foville : Gênes, Collection des « Villes d’ art célèbres », Laurens, 4 fr. Charles Merki. Tome
es de la collection consacrée par la librairie Laurens aux « Villes d’ art célèbres », — et à vrai dire sur un endroit que l
ne ville ancienne, où l’on n’a pas trop démoli et dont les vestiges d’ art attestent la grandeur passée. On y peut flâner de
Foville lui a consacré des chapitres très informés. L’influence de l’ art flamand au xviie  siècle y apparaît incontestable
ne peut plus se maintenir au rang des grands maîtres. Les critiques d’ art qui ont une influence sur l’opinion ne sont presq
Taine, les idées morales de Ruskin. Ces préoccupations étrangères à l’ art les amènent à exposer des opinions systématiques
tiques, dans leur œuvre de vulgarisation, ont déformé l’histoire de l’ art en la réduisant aux quelques grands noms consacré
u’ils y furent portés par l’ignorance où l’on était des origines de l’ art , pour l’Italie surtout. À l’époque où Taine écriv
rement un plan d’ensemble. Aujourd’hui, il est possible de partager l’ art italien en trois périodes successives : la périod
est surtout dans les ateliers de Florence, au quinzième siècle, que l’ art , cessant d’être mystique, commença à se transform
uctives. Parmi les maîtres florentins dont les recherches ont fondé l’ art moderne en lui fixant des lois dont il ne s’est g
on se demande quel est le génie qui, en trente années, a pu élever un art à ce point de perfection. Le Colleone, en bronze,
rer la piété. Leurs œuvres ne sont plus des ex-voto. Sans connaître l’ art antique, on se familiarise avec les connaissances
ra plus au charme qu’au caractère. Un Michel-Ange réussira à élever l’ art au sublime, mais son génie même annihilera pour l
vaille Verrocchio est l’une des plus intéressantes de l’histoire de l’ art , parce que chaque œuvre y est le résultat de rech
rtout. Il ne faut jamais manquer une occasion de montrer ce que fut l’ art pendant les années qui précèdent immédiatement la
la révélation des chefs-d’œuvre de l’antiquité. La résurrection de l’ art ancien supprima en Italie cet esprit de recherche
e réfléchi qui donne aux compositions un intérêt intellectuel. Dans l’ art italien si brillant, fait pour charmer les yeux,
errocchio innove aussi. Donatello avait été un maître puissant dans l’ art de donner à la pierre, au métal, l’apparence de l
i, mais ce que nous avons de lui est parfait. Sa supériorité, c’est l’ art de composer, en se jouant des difficultés, en les
en cherche pas de plus parfaits. Verrocchio, au contraire, sait que l’ art est perfectible dans ses moyens d’exprimer la vie
. La critique commence à mettre quelques clartés dans l’histoire de l’ art à Florence, au début de la Renaissance. On découv
par ses couleurs. Il dut aimer son époque si active, si amoureuse des arts , de l’érudition et de la science. Peut-être, à Sa
briser ces grandes ailes ! » Sa parole âpre, « sans ornement et sans art  », va répandre dans le peuple les lieux communs d
ommuns de la révolte. On brûlera à Florence les œuvres profanes, et l’ art , égaré par les passions religieuses, n’y progress
et de M. Florian Parmentier, dont le poème est « impulsionniste ». Art ancien. Les Ferrari Tristan Leclère [Tristan
rançaise, l’ogive arabe, le gothique allemand, le gothique italien, l’ art de la Renaissance se mélangent sur les palais du
ion, par les tendances de son tempérament, par les aspirations de son art , Rossetti, selon la parole de Ruskin, n’était pas
les Autrichiens, le pape, la maison de Bourbon ; puis ils vantaient l’ art italien, ou ils écoutaient le père Rossetti épilo
nt et Millais, il fondait la confrérie préraphaélite pour « ramener l’ art à la conscience de sa haute mission idéaliste et
il soit chez lui « difficile d’envisager séparément les deux formes d’ art , étroitement liées comme elles le sont, s’aidant
eur. Certains ont réagi ; on commence à entrevoir que la mission de l’ art est tout autre et bien supérieure. Il nous enlève
emps dans une torpeur à peine lucide, se désintéressant de tout, de l’ art et de lui-même, sans pensée ni sentiment d’aucune
ement aussi parfait d’un poème. De Rossetti c’est le souci unique ; l’ art seul l’intéresse, tout ce qui n’est pas purement
uci unique ; l’art seul l’intéresse, tout ce qui n’est pas purement l’ art lui répugne : il ne rêve jamais d’améliorer l’hum
blottit dans l’ombre de la mort ; en vain il interroge la Nature et l’ Art  ; derrière leurs charmes derniers s’établissent l
S’allumait comme une flamme et fleurissait comme une guirlande ; Et l’ Art , dont les yeux étaient des mondes que Dieu a trou
John Ruskin, et en transférant à la poésie anglaise ce qu’il dit de l’ art  : « Rossetti doit être placé au premier rang de c
François, c’est toute la vie en effet qui entre dans le domaine de l’ art et le livre nous offre de précieuses observations
sur la peinture italienne en général et la floraison surprenante de l’ art aux approches de la Renaissance. Variétés. Le
erlinck même, toute la vie, exprimée dans n’importe quelle forme de l’ art , est un « thème convenable » à tout développement
’hui le nom indéfini de « fleuve d’inspiration ». Le parallélisme des arts est parfaitement compris. Leur fusion aussi, dans
artout, et il acquiert des droits incontestables au triomphe, par son art , du « Drame Latin » nouveau. Quelques Poètes
certes très jeune, est un grand poète. Il sait que le sentiment de l’ art est dans l’abstraction, et que l’expression de l’
e sentiment de l’art est dans l’abstraction, et que l’expression de l’ art est dans la stylisation de ce qu’on est convenu d
’expressions apitoyées, pour que cela ne nous agace pas. La Poésie, l’ Art , sont en dehors des contingences réelles de la vi
naletto, vendue 4 600 francs. Échos. La Ligue pour la Liberté de l’ Art [extrait] Mercure. Tome LXXIII, numéro 265, 1e
Tome LXXIV, numéro 268, 16 août 1908 Littérature. Ovide : L’ Art d’aimer, le Remède d’Amour, Les Amours d’Ovide, l
680 [680]. La Librairie Moderne nous donne une édition illustrée de l’ Art d’aimer d’Ovide, auquel on a ajouté le Remède d’A
de la Révolution ». Avant cette époque, l’an VII de la République. l’ Art d’aimer et le Remède d’amour n’avaient jamais été
r. Remercions M. Ch. Gailly de Taurines de son utile contribution. Art ancien Tristan Leclère [Tristan Klingsor]. Tom
tes parlent une phrase cadencée et qui, aux motifs traditionnels de l’ art religieux, donne assez de noblesse pour remplacer
ui a consacrée ne le dissimule pas. La vie ajoute tous les jours à l’ art d’un maître comme le Pinturicchio ; elle retire t
es dons propres, non à attendrir, mais à éblouir ; non à faire de son art le véhicule de ses indignations ou de ses souffra
tible, mais ineffaçable sur ce qu’elle touche, est tout l’esprit de l’ art de ce conteur. J’ai eu cette impression, très viv
mbien le génie musical italien est loin d’apparaître à l’horizon de l’ art contemporain. L’opériste italien, mélodique, popu
ution très récente de la Musique, le plus ancien et le plus jeune des arts , et la comprennent. M. Fausto Torrefranco, ainsi
re des six jours ; puis l’homme et les œuvres de l’homme, sciences et arts . Car, pour lui, les sciences contribuent à ramene
aissances humaines, qui agrandissent une science, qui enrichissent un art , qui conçoivent ou expriment des idées nouvelles.
ne laissa de trace que dans le souvenir ému des hommes d’exception. L’ art , à Santa Maria Novella, à San Marco et au Vatican
on X fut le pape des Gentils, le pontife humaniste ; il aima trop les arts , disent les plus modérés. Que ceux-là veuillent b
ans une langue vraiment universelle, celle des formes. En Occident, l’ art disparaît dès que le catholicisme s’éteint. Dürer
sans que l’esprit ait à s’enliser dans les ornières rationalistes ; l’ art opère par une affirmation sensible d’une grande p
’il a été amené à exposer son point de vue dans un fait d’histoire, d’ art ou de sociologie, de prendre toujours parti pour
historique ? N’est-elle pas, au double point de vue des Mœurs et de l’ Art , l’expression d’un pouvoir d’impulsion ? N’est-el
d’être artiste. C’était à la fois un palais et un musée, une ville d’ art et une maison de campagne, et il est intéressant
ce de Venise est constituée par cet héritage immense, fait de luxe, d’ art , de cortèges, de fêtes, de solennités, de manière
3, 1er novembre 1908, p. 172-177 [176]. […] Nous recevons une revue d’ art qui s’intitule Monashefte für Kunstwissenschaft (
M. Jean Richepin, E. Schuré, Cocteau-Gaubert, et de Mme H. Picard. Art ancien. Memento [extrait] Tristan Leclère [Tris
uméro 274, 16 novembre 1908, p. 347-351 [350-351]. Dans la Revue de l’ Art ancien et moderne, […] M. Jean de Foville résume
été amené à exposer son point de vue à propos d’un fait d’histoire, d’ art ou de sociologie, il lui est arrivé de prendre pa
ification de ce mouvement, on ne saurait dire dans son rapport avec l’ Art lui-même, mais dans son rapport avec la technique
ort avec l’Art lui-même, mais dans son rapport avec la technique de l’ Art . Ces citations n’infirment donc en rien celle que
point particulier, si l’on excepte ce qui a trait à la technique de l’ art et de la pensée. […] Tome LXXV, numéro 275, 1
aient au régiment, d’autres en sortaient. Ce livre, « tout imprégné d’ art  », ce véritable bréviaire du dilettante élégant,
ardents et les heureux de vivre, ceux qui proclament bien haut : « L’ art est une religion, dont nous sommes les dévots, le
urtout l’excellente étude de M. Marcel Reymond, Verrocchio, Lib. de l’ Art ancien et moderne, Paris, 1906, et : Morelli, Del
Marcel Reymond, Verrocchio, p. 109. 13. Eugène Müntz, Histoire de l’ Art pendant la Renaissance, t. III, et Léonard de Vin
ntz. 15. Eugène Müntz, Léonard de Vinci, p. 23. 16. François Rio, l’ Art Chrétien, 1861. 17. Eugène Müntz, Léonard de Vin
s poèmes de Rossetti, dans un joli livre, sur les Préraphaélites et l’ Art décoratif anglais, publié à Bruxelles en 1894, pa
13 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
rt Carré a été justement dénoncée comme un danger possible pour notre art musical. Rien ne semble, certes, plus idoine à co
dans la caisse, on se trouverait fort empêché d’y faire pas plus de l’ art qu’autre chose. Mais un simple coup d’œil jeté su
peu de frais et dans des décors usagés tout un intéressant passé de l’ art dramatico-lyrique. Il pourrait remonter jusqu’à M
lle aurait heureusement affronté les feux d’une autre rampe. C’est un art gracieux, léger, assurément superficiel et qui tr
er) : « La Métaphysique de Léonard de Vinci », par M. Péladan. […] Art ancien Tristan Leclère [Tristan Klingsor]. Tom
ro 304, 16 février 1910, p. 730-734 [731-734]. J.-C. Broussolle : L’ Art , la Religion et la Renaissance, essai sur le dogm
la Religion et la Renaissance, essai sur le dogme et la piété dans l’ art religieux de la renaissance italienne (Pierre Téq
ne (Pierre Téqui, 5 fr.) M. J.-C. Broussolle n’envisage pas tant l’ art comme miroir de la vie que comme un auxiliaire de
omme miroir de la vie que comme un auxiliaire de la foi. Son livre, l’ Art , la Religion et la Renaissance, n’est du reste qu
as de suivre uniquement la collection allemande des « Classiques de l’ Art  » et qu’ils fassent pour les maîtres français ce
es œuvres sont évoqués magistralement. Memento [extrait] Dans l’ Art et les Artistes, M. Gabriel Mourey publie un exce
Lord Balcarres pour un travail aussi approfondi, dans un domaine de l’ art qui jusqu’à présent avait été quelque peu négligé
ligions, de M. Alfred Loisy, quelques pages de M. Paul Gaultier sur l’ Art de Saint-Sulpice et, de M. C.-G. Chavannes, avec
i, adaptation française en vers de M. Jean Richepin (2 mars). […] Art ancien. Memento [extrait] Tristan Leclère [Tris
]. Tome LXXXIV, numéro 307, 1er avril 1910, p. 546-549 [549]. Dans l’ Art et les Artistes, M. Henry Marcel commente l’œuvre
Henry Marcel commente l’œuvre de Filippino Lippi ; dans la Revue de l’ Art ancien et moderne M. Louis Gillet montre le dével
Kunstchronik 14 de Leipzig), ont été publiés par toutes les revues d’ art allemandes sans apporter un argument décisif. Mai
l’ange que Dieu envoie pour accomplir ses œuvres. La Vierge remplit l’ art de son image et le dogme de son rayonnement, mais
t Pierre, toujours différents, toujours beaux, toujours androgynes. L’ art italien, à l’instar de l’art grec, a mis tout son
, toujours beaux, toujours androgynes. L’art italien, à l’instar de l’ art grec, a mis tout son effort à réaliser le type ju
n comprend aussi les anges de la sculpture. Il est vrai que, dans cet art , nous n’avons pas à nous agenouiller devant l’Ita
mmatérialité : il ravale la beauté du ciel à un frisson de Sodome. En art , ce cuistre est homosexuel et son œil déforme la
ef-d’œuvre d’une pièce où l’on n’aime point, l’amour reste maître des arts , parce qu’il pose la formule synthétique du bonhe
ces. Ce n’est pas quelques exemples qu’il faudrait citer, mais tout l’ art italien. La légende de sainte Ursule de Carpaccio
ésie dont témoignent les écrits du temps. Étrange énigme du génie. Art moderne. Le Salon de la Société Nationale des Bea
cette première partie annonce, en vérité, une œuvre admirable. […] Art ancien. Memento Tristan Leclère [Tristan Klings
gsor]. Tome LXXXV, numéro 310, 16 mai 1910, p. 360-365 [365]. Dans l’ Art et les Artistes, M. Gabriel Mourey passe en revue
ient cependant des aspirations les plus nobles, d’une conception de l’ art infiniment-plus élevée que chez aucun des composi
lamentable, mais çà et là grossièrement savoureux chant du cygne d’un art en déchéance irrémissible. Chronique de Bruxel
mmobile. Sa jeunesse fut triste et dévouée, l’amour vint tard, et son art n’a pas les secousses sexuelles ou les angoisses
jeunes, les dernières arrivées. Voici un exemple assez complet de cet art , dans un poème dédié par la poétesse à son mari.
des tempes jusque sur leur poitrine en longs anneaux, qu’elles ont l’ art de rendre solides malgré l’air et l’extrême chale
nt tout ce que le travail des hommes peut offrir de plus admirable, l’ art , la patience, l’ardent amour divin s’y révèlent d
s en comprennent si bien le prix qu’ils défendent28 ces miracles de l’ art par un double treillage fermé à double serrure. C
d’être jugé. Je comprends la puissance de ces représentations dont l’ Art sourit. Ce qui est resté le plus profondément gra
ableaux et l’architecture ainsi voilés feront pleurer les amants de l’ Art qui ne font que passer pour admirer ces merveille
le aliénés. Marceline Desbordes-Valmore. Archéologie, voyages. L’ art monumental au Salon [extraits] Charles Merki.
Vie. Seulement dans la liberté l’âme est entière. Tout travail est un art qui se renouvelle ; Que toutes les mains travaill
sentiment esthétique et pousse une humanité vers une renaissance de l’ Art . Gabriele d’Annunzio demeure en Italie parfaiteme
ent divines, sur la paix de la plaine, où les ombres et les eaux et l’ art campagnard avaient composé une ordonnance si simp
 » est absurde au milieu des complications ultra-subtiles de tous les arts , se développant dans un parallélisme absolu avec
élégamment bestiale de l’héroïne, et des manifestations antiques de l’ art et de l’histoire italiens. Partant, la matière hé
s fait espérer. Cet instinct lui a servi à exprimer quelque formule d’ art , qui apparaît comme un motif du lyrisme moderne.
e bleue (28 mai). — M. Péladan : l’Esthétique de Léonard de Vinci. Art ancien. Aldo Ravà : Pietro Longhi (Istituto itali
évidence ses dons naturels et arriver à une assez grande perfection d’ art pour mériter le nom de « Goldoni de la peinture »
ette pièce, dont l’affabulation et le sentiment manquent totalement d’ art , de choix dans les moyens pathétiques, de puissan
éologie, voyages. P. de Bouchaud : Bologne, Collection des « Villes d’ art célèbres », Laurens, 4 fr. Charles Merki. Tome
que présente M. Pierre de Bouchaud dans la collection des « villes d’ art célèbres », a certes moins de réputation que Veni
d Nozière ne ressemble plus guère au Fernand Weyl qui collaborait à l’ Art et la Vie, au temps où une certaine jeunesse prof
volutionnaires », M. Nozière s’est montré manifestement l’ennemi de l’ art traditionnel. Moraliste, M. Nozière l’est à la fa
l’Esprit. Depuis quelques siècles, la Musique s’est affirmée comme l’ art suprême, en continuelle et toujours étonnante évo
chopenhauer et Schelling. M. Torrefranca conçoit cependant, entre les arts et la musique, une différence essentielle, qui se
ommets. La musique serait l’intuition pure de l’harmonie ; les autres arts seraient l’intuition manifestée en image. M. Torr
hétique s’accomplit chez un musicien comme chez tout autre artiste. L’ art ne consiste que dans l’arrêt sensible et immuable
hmes du Temps et des Rythmes de l’Espace. Cependant, la Musique est l’ Art suprême, en tant qu’elle permet les plus larges e
t contenue dans ses « révélations ». Elle est, par cela même, le seul art qui soit à la fois animique, de la manière la plu
ains que l’incroyable et incessante évolution de la musique — le seul art , ai-je démontré ailleurs, qui se complique progre
blé. Il forme ainsi réellement un nouveau volume. Pour M. Vulliaud, l’ art doit être un symbole, c’est-à-dire « la représent
ntaure (juillet-août) : M. Christian Beck, « Christ à Capri. » […] Art ancien Tristan Leclère [Tristan Klingsor]. Tom
osité ne suffit pas toujours pour suppléer au manque de pratique d’un art , et quand M. Péladan parle technique, il erre ass
ture plus attrayante. Ce que le Vinci a écrit sur la technique de son art est d’une grande intelligence, et demeure infinim
nt précieux pour nous. Memento [extrait] […] Dans la Revue de l’ Art ancien et moderne, […] un commentaire de M. Gasto
les. Depuis qu’on la célèbre dans toutes les langues et dans tous les arts , son image s’est modifiée bien des fois suivant l
aires. Cette transformation en une sorte de mythe d’une belle ville d’ art paraît assez curieuse et assez caractéristique du
fidèles, les romantiques dans la personne de Gautier, les critiques d’ art dans celle de Taine. Il faut arriver au fléchisse
driatique ! Narcisse incomparable penché sur une merveilleuse ville d’ art comme sur le plus splendide des miroirs, Maurice
is vu la cité sainte l’aperçoivent du fond de leur désir : Ô ville d’ art subtil de songe et de langueur, Ô ville de l’amou
ision très nette, presque brutale du présent. C’est le même procédé d’ art par lequel on se souvient que Maupassant nous fai
 » de beauté. L’orner, c’est embellir le genre humain. La nature et l’ art y semblent deux frères jumeaux, également doux à
it avec grâce, comme il convient, donner l’illusion du pathétique. Art ancien. Memento [extrait] Tristan Leclère [Tris
qui, en 1901, avait déjà publié un bel album des principaux objets d’ art de ces collections. […] La série des sculptures e
14 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
L’événement y relaté est, je crois bien, unique dans l’histoire de l’ art musical, où il inscrit pour toujours le nom de l’
s leurs essais, avec déjà le conflit de ses éléments hétérogènes, des arts divers associés, luttant chacun pour la prépondér
ition notifiée, la « preuve évidente d’une absolue conformité entre l’ art de Monteverdi et le système dramatique de Pelléas
conception nouvelle de la matière sonore, qui devait révolutionner l’ art musical. Bientôt, on voit se dessiner une réactio
que. L’une est celle appelée contrepoint. Nous définirons l’autre : l’ art de bien chanter. » — Et, à cette évocation de l’a
irons l’autre : l’art de bien chanter. » — Et, à cette évocation de l’ art du « bel canto », surgit toute une vision rossini
pensé et créé comme il sentait. C’est en cela qu’on peut comparer son art primitif à celui de Claude Debussy. Tout autre ra
le. L’antiquité et les systèmes n’ont pas sauvé de la caducité leur «  art de l’expression ». En voulant faire comme eux, Mo
de cela, il ouvre et suscita toute une ère d’évolution féconde, et l’ art de ce revenant émeut encore notre âme actuelle. C
ion de genre ou de tendance. En même temps qu’il libérait ainsi notre art lyrique et provoquait l’originalité des créateurs
ue c’est lui qui m’a mis à portée de développer les ressources de mon art … » Mais il n’explique pas comment. C’est ce que f
». Cela ne change rien à la chose, ni surtout à l’effet. En réalité l’ art théâtral de Gluck est un composé de trois élément
ous ses effets dramatiques, les snobs disaient qu’il faisait du Grand Art , maintenant ils lui tournent le dos, en regrettan
Rimini. Seulement, il croyait alors que le public goûterait le Grand Art  : et puisqu’il s’est aperçu qu’il s’était trompé,
isqu’il s’est aperçu qu’il s’était trompé, il se donne maintenant à l’ Art Petit. Cela peut être la fin d’un poète, mais san
démie, et établi les principes d’un régime meilleur des rapports de l’ Art et de l’État. L’Académie de France à Rome doit di
re 1904, p. 799-806 [803]. À la même librairie, la série des Villes d’ Art célèbres se continue. Rome était un sujet si vast
ù est-elle, cette capitale de la pensée, du verbe, de la poésie, de l’ art qu’est Paris chez vous ? Où est-il, le foyer d’où
emprunte les prestigieux décors de l’amoureuse aventure, les formes d’ art les plus raffinées auxquelles se complaît son tal
e sont pas rares, des traces aussi nettes que dans les monuments d’un art qu’ils transformèrent profondément : au pied des
s le sentiment voulu, ce texte où le savoir se dérobe sous l’art. Cet art ne serait-il point un peu heurté, peut-être ? Il
rant6. Émile Bertaux : Rome (L’antiquité), collection des Villes d’ art célèbres, Laurens, 4 fr. L’ouvrage de M. Berta
té compris d’une manière très différente. C’est une revue rapide de l’ art gréco-romain depuis les origines jusqu’à la fin d
te fit, aussi bien, de l’architecture « un instrument de règne » et l’ art de son siècle fut le commencement de l’art impéri
instrument de règne » et l’art de son siècle fut le commencement de l’ art impérial romain. Il transforma la capitale en bât
Tome LII, numéro 180, décembre 1904 Publications d’art. Les Arts de la Vie Yvanhoé Rambosson. Tome LII, numéro
son. Tome LII, numéro 180, décembre 1904, p. 790-797 [792-794]. Les Arts de la Vie (octobre). — Numéro entièrement consacr
méthode de travail, aux recherches, aux incertitudes, à tout ce qu’un art demande de suite de pensées. Ils étaient à la foi
la critique de M. Zuccoli ont abouti à quelque grande manifestation d’ art italien, de littérature vraiment et synthétiqueme
Péninsule, dans l’activité de ses marchés, dans les tentatives de son art , et même dans les satisfactions de la multitude d
le lion impatient secoue sa crinière. Dans les manifestations de son art , elle traversait une période de crise profonde. E
bouleversement. On reconnut en Manzoni le grand styliste, et dans son art on crut reconnaître tous les canons de l’art narr
nd styliste, et dans son art on crut reconnaître tous les canons de l’ art narratif et évocateur le plus pur, de cet art qui
re tous les canons de l’art narratif et évocateur le plus pur, de cet art qui en Occident avait eu pour maîtres les Italien
ont de plus en plus bousculés par l’envahissement des acteurs… Mais l’ art de Manzoni nous intéresse sans nous empoigner, no
uté oubliée et toutes les marques de la laideur exaltée dans tous les arts … Mais tout d’un coup, au théâtre Argentine, éclat
ébranlable espérance en l’avenir, mais n’ont ni nom ni consistance. L’ art de M. de Bosis est fait de ces deux forces lyriqu
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
, d’un César Borgia notamment, réalisme qui, appliqué étroitement à l’ art du Politique, est l’essence du machiavélisme. M. 
uables œuvres d’histoire pittoresque parues depuis quelque temps. Art ancien. Lionello Venturi : Le Origine della pittu
et met au point en un seul volume toute une partie de l’histoire de l’ art  ; M. Lionello Venturi s’est parfaitement acquitté
ces de Gentile da Fabriano, de Jean d’Allemagne viennent renouveler l’ art vénitien. Gentile travaille en effet dans la sall
ce rapprochement. Il y a de grandes ressemblances, écrit-il, entre l’ art véronais renouvelé et celui de maître Wilhelm et
ui du Louvre lui donnent une importance spéciale dans l’histoire de l’ art vénitien. On y peut voir en effet comment il réfo
nni Bonconsigli de Vicence, celui-ci auteur d’une très belle Pietà, l’ art vénitien allait s’unifier pour arriver aux maître
nement de sa technique ne subit guère d’arrêt. Crivelli occupe dans l’ art vénitien une place un peu analogue à celle que ti
énitien une place un peu analogue à celle que tient Botticelli dans l’ art florentin. L’hiératisme de ses vierges, la fidéli
16 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
ervir à notre tour ; ils sont sacrés ; nous sommes dans une Galerie d’ art ancien et moderne : messieurs les visiteurs sont
istiques que ses critiques n’arrivent qu’à la surface des questions d’ art  ; la langue, pour eux, c’est le style : la forme
u chrétienne poussée aux dernières bornes. Il ne faut pas moins que l’ art de M. Fogazzaro pour nous faire accepter ce monde
e des sons et des rythmes ; elle ne peut accepter sans hésitations un art poétique qui se passe facilement des bonnes règle
cture de l’Idolo. Marginalia La Commission pour les critiques d’ art de l’Exposition de Venise vient de décerner ses p
ix, dans un clin d’œil. L’enquête du Marzocco sur la littérature et l’ art italien à l’étranger a rassemblé des réponses nom
quelles tendances on attribue, à l’Étranger, à la littérature et à l’ art italien. En général, d’après l’enquête actuelle o
azzaro, pour la littérature, de Segantini, Michetti, Sartorio, pour l’ art , de Verdi, Puccini, pour la musique. Mais l’opini
, — dont on remarque avec plaisir la vigoureuse renaissance, — qu’à l’ art , auquel on reproche d’avoir oublié les traditions
o Ojetti. […] La Revue Générale. —Pise, par M. Arnold Goffin. […] Art moderne. Zandomeneghi André Fontainas. Tome X
qualités, à coup sûre louable, est une admiration sans bornes pour l’ art merveilleux, unique, de M. Degas. Il n’a pas la s
réussi. Les chairs sont pesantes partout, sans vie et sans accent. Art ancien. La Madone de Piero della Francesca Vir
ques richement dotées, ce bâtisseur de palais qu’il comble d’objets d’ art , ce poète, cette mauvaise tête, voulut se faire p
te IV, cultivant les lettres grecques et latines, amant passionné des arts , avait fait de la « petite et saine Urbin » une v
habitué à se croire le révélateur d’un monde nouveau. Vis-à-vis de l’ art , par exemple, il est aveniriste comme Max Nordau
ou comme Tolstoï ; il prêche la puissance des ténèbres, la mort de l’ art , le triomphe du crétinisme ; et le pire, c’est qu
ur soit l’auteur même… M. Lucini n’en est pas encore à ce comble de l’ art aristocratique, et il doit s’en garder pour l’ave
à la conquête d’un public facile. Enfin, Cavallotti ne voyait dans l’ art qu’un moyen ; insensible à toute évolution et à t
se borne à la partie positive, à l’origine des races européennes, à l’ art primitif, à la physiologie du métier des armes, à
urs extrêmement intéressante, étudiée avec une patience infinie et un art peu commun. Je pense aussi que la langue dont l’a
elque injustice à juger avec notre manière particulière de sentir cet art spécial qui dérive d’un tempérament si différent
et art spécial qui dérive d’un tempérament si différent du nôtre, cet art auquel le climat ensoleillé du midi qui fait la v
n la partition destinée à ceux pour qui la musique ne peut être qu’un art d’agrément, qu’un simple délassement. Ce n’est pa
leur impassibilité. » Publications d’art. Les Revues : L’Œuvre d’ Art [extrait] Yvanhoé Rambosson. Tome XXVII, numé
Tome XXVII, numéro 105, septembre 1898, p. 846-850 [848]. L’Œuvre d’ Art (20 juillet). — […] Le même numéro se rachète par
uit de l’italien […]. Tome XXVIII, numéro 108, décembre 1898 Art ancien. Le Bernin à Paris Virgile Josz. Tome 
17 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
son historique pour laquelle il ne peut pas être le Masque de fer. Art ancien Tristan Leclère [Tristan Klingsor]. Tom
Chaque année la maison Hachette publie un de ces magnifiques livres d’ art qui font sa renommée. Cette fois il est consacré
o soit si mal représenté en France, pour la valeur intrinsèque de son art d’abord et puis pour les liens qui l’unissent à n
intre de Grasse en Italie. Un riche Français, protecteur éclairé des arts , Bergeret de Grancourt, a laissé le Journal d’un
plus grand plaisir. » Memento [extrait] […] Dans la Revue de l’ Art ancien et moderne, M. G. Lafenestre parle de Tiep
brant les bagages d’un voyageur. Il oublie aussi que les « éditions d’ art  » de nos chefs-d’œuvre sont déjà nombreuses et qu
ramatiques, mal mélangés, ne peuvent pas composer un beau roman, et l’ art vraiment trop fatigué, très faible, de M. Fogazza
es gardiens les plus purs des traditions historiques nationales. Leur art , dérivé de celui de Carducci, auquel d’Annunzio e
lectif, national ou simplement humain. Ce n’est point, certes, de « l’ art social », de cet art absurde ou affreux, représen
implement humain. Ce n’est point, certes, de « l’art social », de cet art absurde ou affreux, représenté d’une manière vile
enté d’une manière vile dans la littérature contemporaine. C’est de l’ art qui veut être national. Mais comme il n’est tel q
de la patrie profondément cherchées et curieusement découvertes, cet art est froid, malgré sa véhémence, et infécond malgr
ita le nom du prêtre qui lui enseigna la musique, l’encouragea dans l’ art du dessin et qui le crut suffisamment doué d’ambi
Seigneur, les déesses sont créées uniquement par le marbre et pour l’ art … les femmes sont créées par la vie et pour la pei
des arbres. — La nature produit peu de femmes belles. Le devoir de l’ art est de les rendre parfaites. — Non ! — Plus d’un
tionnelles ne le mènerait à rien, que la liberté était l’ennemie de l’ art … Il lui citait en exemple son père Jacopo qui dem
i. » — Giorgio… tu te révoltes, tu… — Je suis las d’entendre vanter l’ art du Squarcione ; las de peindre des draperies en s
s un tableau magnifique ! Regardez, vous tous qui vous imaginez que l’ art a d’autres secrets que la nature… Regardez Béatri
l aux beaux muscles. Une discussion s’engagea alors, pour savoir si l’ art du sculpteur l’emportait sur celui du peintre. — 
huit jours. — Je te les accorde.   Pour établir la supériorité de son art , Barbarelli peignit un jeune homme nu et vu de do
us offre à tous, camarades, un banquet ! Une fête fraternelle, où les arts et les choses excellentes de la vie furent célébr
ureuses, une magnifique activité se manifesta dans le commerce et les arts . Pietro Lombardo, Bartolomeo Buon, Bergamasco tra
u’il était à leur service, la gravité avec laquelle il parlait de son art lui valurent des admirateurs solides et d’innombr
e ses rendez-vous. C’est ainsi qu’il faut comprendre la vie, dont les arts ne sont que la copie. Pour goûter les architectur
Puritains », dit-il de l’Angleterre. Que les malheureux forçats de l’ art et de la littérature ne s’imaginent pas que Stend
air tranquille et en souriant. Quel air divin ! quelle volupté !… » L’ art , selon lui, ne peut reproduire que des états de p
peut-être que cette manière d’aimer l’Italie indignera les snobs de l’ Art , qui, leur Bædeker à la main, et le cœur vide de
nt Sébastien ce caractère de prévision prophétique, cette notion de l’ art complet et définitif avant l’heure prennent l’évi
faite récemment à ce même musée par un de nos meilleurs historiens d’ art , M. Marcel Reymond. Depuis longtemps on ignorait
us a enseigné des choses utiles. Mais il traite avec trop de mépris l’ art de composer un tableau… et, peu à peu, on s’aperç
er. Au milieu de gens attentifs, il improvisait, sans vergogne, sur l’ art , sur les passions et la beauté, des discours blâm
’attrista… Tous me jugeaient préoccupé par mes vastes « entreprises d’ art , alors que j’étais le jouet de sentiments telleme
e Palma, mais je me dirai : — « C’est Giorgio qui leur a enseigné cet art admirable ; c’est lui qui leur a montré ce que de
lorsque j’affirme hautement que Giorgio est le porte-flambeau de son art , le maître de la peinture ? Qu’a-t-il à redouter 
M. Barrès ou M. Maurras, écrivant dans la langue de M. Bernstein ! Art ancien Tristan Leclère [Tristan Klingsor]. Tom
1911, p. 643-647 [643-644, 644, 647]. André Michel : Histoire de l’ Art , tome IV : La Renaissance en Italie (A. Colin, in
en Italie (A. Colin, in-4°, 10 fr.) Le tome IV de l’Histoire de l’ Art publiée sous la direction de M. André Michel est
n à Venise. L’œuvre de Giorgione en effet modifie profondément tout l’ art de peindre ; jusqu’alors le peintre avait surtout
toutes les époques étudiées jusqu’à ce jour dans cette Histoire de l’ Art , celle qu’embrasse ce volume est du reste la plus
ntes que les plus célèbres. Corrado Ricci : Histoire générale de l’ Art  : Italie du Nord (Hachette, in-18, 7 fr. 50) L
una, qui forme sous un plan nouveau une autre histoire générale de l’ art , M. Corrado Ricci étudie les artistes et les œuvr
ci, dans toute son étendue. Et l’on oublie que l’Italie est, dans les arts , la grande et l’incomparable patrie du « réalisme
les encore des songeuses attentives, dans le décor virgilien : mais l’ art de M. Jean Schlumberger n’est pas entièrement par
Anglais. Le peuple, à Rome, ne semble propre ni aux sciences, ni aux arts , ni à l’industrie. Le Romain est né pour l’action
omme asiatique de ce Prince supplicié. Il faut que chaque forme de l’ art ancien soit arrachée aux faux dieux pour être déd
vers laquelle tend l’effort de mon art. » Archéologie, voyages. L’ Art monumental au Salon [extrait] Charles Merki. T
c n’ignorait du moins pas son nom et c’était peut-être suffisant. Son art , qui est celui de nos conteurs d’il y a cinquante
asimir Chledowski est un des rares — hélas ! trop rares — écrivains d’ art en Pologne qui s’adonne avec amour et intelligenc
art en Pologne qui s’adonne avec amour et intelligence à l’étude de l’ art et de la culture européenne d’une certaine époque
au vivant de la Rome papale qui, pendant deux siècles, fut le foyer d’ art et de sciences de la vie intense et des intrigues
italienne des xve et xvie  siècles qu’à leur propre penchant pour l’ art et la science. C’est en poursuivant son rêve de g
lodies faciles des joueurs de flûte et de violon. Et la splendeur des arts dont brillait la cour des Jules II, des Léon X n’
r. (Ce dernier trait s’applique exactement aux basistes napolitains.) Art . 3. — Les membres de la congrégation seront divis
es sirenas, ces dernières doivent être vives, fidèles et provocantes. Art . 4. — Les chivatos, jusqu’au moment où ils auront
personnelle… Ils recevront 136 maravédis par jour (environ un franc). Art . 5. — Les postulanti vivent de leurs griffes ; il
pour veiller au bien et à la propriété de tous. (Est-ce assez joli !) Art . 6. — Les guapos exécuteront les coups de poignar
ard, les assassinats, les détroussements à main armée et les noyades… Art . 7. — Les receleuses recevront 18 % sur toutes le
moines et les autres membres du clergé seront leur bénéfice exclusif. Art . 8. — Les capatazos ou chefs de province seront n
uvelle revue française (juillet) : M. H. Ghéon : « M. d’Annunzio et l’ Art . » Musique. La Saison de Paris : Saint Sébas
ranger dans sa solitude et interrompre des travaux plus spontanés. Art moderne. Exposition Bakst (Arts décoratifs) Gus
rrompre des travaux plus spontanés. Art moderne. Exposition Bakst ( Arts décoratifs) Gustave Kahn. Tome XCII, numéro 33
1911, p. 627-630 [629]. L’exposition des dessins de M. Léon Bakst aux Arts décoratifs est un peu courte. Mais depuis l’apoth
la poésie française, on est assez enclin à se pâmer vis-à-vis de cet art sur échantillons assez cursifs. Il faut dire que
t se soucier de la création d’un théâtre de tragédie. L’essor vers un art théâtral digne de la tradition classique et de l’
metteur. L’auteur est coutumier du fait ; il annonce : « Pourquoi les arts ont toujours fleuri en Italie. » On court, on vol
is Vaudoyer donne à la Revue hebdomadaire (8 juillet) des poèmes d’un art achevé : Album d’Italie. Nous détachons de l’un d
irs des zouaves pontificaux », par M. le Gonidec de Traissan. […] Art ancien Tristan Leclère [Tristan Klingsor]. Tom
284 gravures, Hachette, 12 fr.) La collection des Classiques de l’ Art publiée en France par la maison Hachette vient de
un peu de l’engouement dont avait récemment bénéficié Botticelli. Son art a toute la sécheresse florentine, sans la robuste
llèlement à la collection des Grands Artistes, celle des Maîtres de l’ art poursuit sa revue des artistes de tous les temps.
Lettres hispano-américaines. R. Errázuriz Urmenela : Florence et l’ Art , Imprimerie de l’Union d’Édition, Rome Francisc
16 août 1911, p. 880-884 [882-883]. Son dernier livre, Florence et l’ Art , est la troisième partie d’une trilogie touchant
de la mine inépuisable des chroniques et des archives. Florence et l’ Art nous fait voir la miraculeuse floraison d’œuvres
e de son sol fécond à l’époque de sa splendeur. Tous les trésors de l’ art florentin passent devant nos yeux éblouis : les M
ariat libre. On y trouvait des ouvriers non qualifiés, des ouvriers d’ art , des marchands, des agents d’affaires, des courti
la plus extraordinaire fortune qu’aient enregistrée les annales de l’ art sonore. Durant un tiers de siècle, ce pitre accap
ressant à étudier. En réalité, il s’agit de la création d’une forme d’ art qui a fait son chemin depuis, d’une forme qui fut
inane est l’une des manifestations les plus représentatives de cet «  art de société » dont depuis deux cents ans notre gén
et la musique n’était qu’un élément, au fond presque accessoire de l’ art de cet imprésario. Musées et collections Aug
es nouvelles que nous allons étudier. Les Expositions du Musée des Arts décoratifs [extrait] Continuant la série inint
ntinuant la série ininterrompue de ses intéressantes manifestations d’ art , le Musée des Arts décoratifs a ouvert depuis peu
ininterrompue de ses intéressantes manifestations d’art, le Musée des Arts décoratifs a ouvert depuis peu plusieurs expositi
née le spectacle de d’orientalisme introduit dans les mœurs et dans l’ art de ce même xviiie  siècle, de ces « turqueries »
 Nouvelle Collection Britannique » et il débute en traduisant avec un art parfait un fragment de Walter Savage Landor, qu’i
e, sa disparition n’eût pas suscité le même émoi. Est-ce un miracle d’ art ou n’est-ce que de la peinture très habile ? J’ai
me XCIII, numéro 344, 16 octobre 1911, p. 823-827 [824-825]. Études d’ art et de psychologie ou marivaudage savant entre gen
agnera en Italie, non seulement les jeunes époux curieux d’amour et d’ art , mais encore les jeunes peintres aimant après le
tout des expositions et des musées. Son livre est en somme un guide d’ art , — très libre de ses appréciations et de ses préf
r contre toute sorte d’iconoclastes et de sacrilèges de ce culte de l’ art , dont M. Angelo Conti est le plus décidé des chev
it de toutes les religions comme le souffle universel et éternel de l’ art , et les aspects formels de tous les cultes comme
t fastidieuses voix italiennes qui chantent des litanies d’un culte d’ art tout extérieur, vibrant de vieille rhétorique. Ma
n, pour entrevoir toute la profondeur de sa science de la beauté de l’ art , toute la fraîcheur printanière de sa sensibilité
urement esthétiques, ce sont des chants vibrant d’une si haute joie d’ art , que sa voix nous blesse même par sa chaleur prof
té théorique appliquée à la compréhension des harmonies immobiles des arts plastiques, sous je ne sais quel prétexte pratiqu
avers les mille douleurs de la vie, ou à travers les labyrinthes de l’ art , de la pensée, et de tout le délire humain. Cet a
sont montrées les nouvelles acquisitions, un autre chef-d’œuvre de l’ art italien : le magnifique Saint Sébastien de Manteg
droit d’être le plus orgueilleux. Combien — disons-le tout bas — cet art robuste et fier nous agrée mieux que toute l’habi
dans l’intérêt à la fois de l’œuvre de Mantegna et de l’histoire de l’ art  ? La Vie anecdotique Guillaume Apollinaire.
colère des futuristes, est un peintre de talent et un des écrivains d’ art les plus distingués de l’Italie. Il n’est pas un
re) […] — M. A. Léger : « L’Œuvre littéraire de Michel-Ange ». […] Art ancien. Jacques Mesnil : L’Art au Nord et au Sud
re littéraire de Michel-Ange ». […] Art ancien. Jacques Mesnil : L’ Art au Nord et au Sud des Alpes à l’époque de la Rena
e 1911, p. 636-641 [637-638]. M. Jacques Mesnil, dans son livre sur l’ Art au Nord et au Sud des Alpes à l’époque de la Rena
-Louis Vaudoyer, accompagné d’admirables reproductions, dans la revue Art et Décoration de février dernier. 57. À ceux qui
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
le fakir, quoique inversement : deux désordres. IV. La Religion est l’ Art de la Foi. Or, chaque art évolue, suit le temps,
ent : deux désordres. IV. La Religion est l’Art de la Foi. Or, chaque art évolue, suit le temps, sollicite les poètes ; Die
sur l’immortalité la présomption égoïste de se survivre. Avec Dieu, l’ art se fait ministre gnostique et le poète l’explicat
nel ; elle est le devenir naturel et l’humanité le fragment. » Mais l’ Art et la Science, c’est-à-dire la Foi et la connaiss
er échelon de la série biologique à la découverte duquel marchent les Arts , les Sciences, les Religions. — Le Dieu d’une Épo
ateur donna ensuite 46 000 fr. d’une toile vigoureuse, peinte avec un art minutieux par Bartolomeo Veneto. Une autre enchèr
19 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
: Rome : — Hommes du Barocco. C’est encore un travail d’un amoureux d’ art , aussi riche en détails, aussi consciencieux et i
qui attire le plus l’attention de M. Chledowski, ce n’est pas tant l’ art lui-même que la vie, l’atmosphère ambiante où naî
le mal que les empiétements de l’Église et des jésuites ont fait à l’ art et à la culture au xviie  siècle. Mais s’il est s
rtaines ; on lui attribue une tête d’Euripide, du musée de Naples ; l’ art désormais représente la vieillesse, mais l’ennobl
duel, inclinait aussi à rapprocher l’individualité du type général. L’ art italien, avant la conquête de la Grèce, est pour
lien, avant la conquête de la Grèce, est pour ainsi dire nul, C’est l’ art étrusque qui d’ailleurs disparaît, bientôt et lai
En suivant cette route antique comme un des plus beaux pèlerinages d’ art et de beauté qu’on puisse faire en Italie, il not
oyage de noces, et c’est sans doute un de ses éléments de succès. Art Gustave Kahn. Tome CI, numéro 375, 1er février
méro 375, 1er février 1913, p. 636-640 [638, 639-640]. Exposition d’ Art contemporain (Galerie Manzi et Joyant) [extrait]
) [extrait] À la Galerie Manzi et Joyant, une seconde exposition d’ art contemporain ; la première allait jusqu’à MM. Vui
rse au plaisir, Lucifer. Ceci donc restera de ce grand écrivain : son art , semblable à un miroir voilé, un miroir aux refle
son ambition n’est pas autre. Il s’efforce, dit-il, « de retrouver l’ art latin de la biographie ». Il veut être un « portr
es, qui se trouvait à côté de lui avec d’autres intimes. L’homme de l’ art chercha la jointure de l’os, et l’indiqua au bour
lointaine ? Et pourquoi a-t-il cru encore une fois que le summum de l’ art , le « suprême classique » est dans l’imitation de
Comédie. Tome CII, numéro 377, 1er mars 1913 Les Métiers d’ art dans le roman contemporain [extrait] Émile Magn
t, à notre connaissance, le premier écrivain qui emprunte au métier d’ art un thème de roman. C’est dans le cadre polychrome
itien ou du Pordenone. Ils sont de pauvres et bornés ravaudeurs. Leur art est près de mourir, peu à peu remplacé par la pei
icularités. En outre, rien ne l’a préparée à saisir la splendeur d’un art accessible seulement aux mystiques et aux initiés
, attribuerait-elle aux Vénitiens de cette époque, qui pervertirent l’ art de la mosaïque, une habileté d’exécution égale à
Sand, par négligence ou par inaptitude, n’a pas su tirer du métier d’ art , intimement mêlé à la trame romanesque, ce qu’il
de cette entente. À tous ceux qui s’inspirent d’un haut idéal, dans l’ art et dans la vie, idéal défini par l’ambition de la
2-197 [196-197]. Le troisième « spectacle de musique » du Théâtre des Arts fut digne de ses aînés. Il les surpassa même en a
nte : aucune des intéressantes restitutions qu’on doit au Théâtre des Arts n’obtint un aussi franc succès. Il faut féliciter
esprit gothique, allié à un humanisme encore naïf, créait une fleur d’ art d’un charme tout particulier… Lionello aimait à j
squisses, leurs qualités savoureuses et délicates. Tous les amis de l’ art et les travailleurs seront reconnaissants à M. Go
inerve victorieuse, et surtout une superbe tête d’éphèbe, du plus pur art grec, attribuée à Calamidas, contemporain de Phid
a d’autres préoccupations littéraires. Certaines écoles découvrent l’ art nouveau en amour, le nouveau jeu, qui consiste à
ars). — « Devant le Tombeau de Dante », par M. José Hennebicq. […] Art . Le Salon de la Société Nationale [extrait] Gus
ésentations italiennes, dédiées par le Théâtre des Champs-Élysées à l’ art du bel canto. Les pensionnaires de nos scènes lyr
aissant à celui qui fit tant pour l’enrichir. […] Parmi ces trésors d’ art , évalués plus de trois cent millions de francs, i
t leur œuvre et la lancent à travers le pays. Et si la Musique et les Arts plastiques d’extrême avant-garde ont une énorme p
e très grande réputation et se donne, je crois, comme novateur dans l’ art théâtral. De l’avis de ceux qui ont vu M. Francis
rle point la langue. Le geste suffit à M. Meyerhold, qui fonde tout l’ art théâtral sur la mimique. Il se démène, tempête, h
s pas avoir mal entendu. Tome CIII, numéro 384, 16 juin 1913 Art . Exposition Giovanni Fattori (Excelsior) Gustav
aux maîtres des grandes époques italiennes a masqué à l’histoire de l’ art et à l’admiration publique les périodes moins anc
de l’art et à l’admiration publique les périodes moins anciennes de l’ art italien. Depuis l’époque taxée d’âge de décadence
Giovanni Fattori fût un maître impressionniste et qu’il ait devancé l’ art français ? Au vrai il n’y eut en Italie qu’un maî
turistes qui ne nous laisseront pas ignorer les phases nouvelles de l’ art italien. Et qui pourrait leur donner tort ! Ceux-
agabonder dans le siècle quelques siècles après sa naissance dans les arts est une amusante supposition. Hélas ! Si belle pu
Phalange (30 mai) : — M. Renard : « La Gloire du Comacchio. » […] Art . 1re Exposition de sculpture futuriste de M. Umbe
 Boccioni condescende à ces petits jeux de juxtaposition de matière d’ art et de matériaux vulgaires qu’ont pratiquée et bie
une technique meilleure. Des maîtres italiens enseignent aux Arabes l’ art de faire des tapis et un établissement a été inst
ce dédain des vaines idéologies, des phrases trop bien faites76, de l’ art pour l’art, est une forme du traditionnel mépris
es vaines idéologies, des phrases trop bien faites76, de l’art pour l’ art , est une forme du traditionnel mépris des Italien
remplins dont ils prétendent se servir pour sauter loin et haut. Art . Henry Caro-Delvaille : Le Titien (Félix Alcan)
rrection. L’auteur a spécialement noté l’extraordinaire vitalité d’un art spirituel à Florence, malgré les désordres de son
la patine du temps. Ses meilleures pages ainsi sont sur les choses d’ art , beaucoup sur la peinture de la grande épopée ita
a religion des soldats dans l’Empire romain » ; « Naufrage d’objets d’ art dans l’antiquité » ; « les Romains et la conquête
couple tragique dont Botticelli a immortalisé l’éphémère aventure. Art . M. Marcel Reymond : De Michel-Ange à Tiepolo, Ha
lée de Michel-Ange à Tiepolo, M. Marcel Reymond étudie les périodes d’ art italien consécutives à la Renaissance et notammen
lien consécutives à la Renaissance et notamment Io développement de l’ art architectural romain, il y caractérise ce qu’il a
nt de l’art architectural romain, il y caractérise ce qu’il appelle l’ art de la Contre-Réforme, formule d’art religieux opp
y caractérise ce qu’il appelle l’art de la Contre-Réforme, formule d’ art religieux opposée à la ligne païenne de la Renais
on intéressante et consciente. Il dira : En résumé, le Baroque fut l’ art d’utiliser les formes antiques en les transforman
de la Renaissance, mais plus novateur, plus moderne, plus fécond : l’ art de la Renaissance, par des tendances à une imitat
vile, liait les mains des architectes : le Baroque les affranchit : l’ art de la Renaissance ne pouvait se prêter qu’à des e
eur, on va pouvoir tout dire ; c’est vraiment le point de départ de l’ art moderne. La grande critique, la seule que l’on ad
derne. La grande critique, la seule que l’on adresse aux maîtres de l’ art baroque est celle-ci ; vous avez été affolé de ch
ot qui nous reste le plus cher est celui de liberté. Une étude sur l’ art romain du xviie  siècle donne à l’auteur l’occasi
, Borromini, Carlo Rainaldi, Pierre de Cortone et le père Guarini ; l’ art du Bernin est bien caractérisé dans sa volonté d’
décorative, de faire jaillir la vie au détriment de l’austérité. Si l’ art de la Contre-Réforme voulut faire simple et austè
ulut faire simple et austère, les papes du xviie  siècle voulurent un art plus orné, et comme beaucoup d’églises n’étaient
ptiste 78 (n° 1525) ; mais c’était bien peu pour donner une idée de l’ art robuste de l’auteur des célèbres fresques d’Orvie
e son cadre et que chaque fois que le soleil se couchera, du pont des Arts nous verrons tout Paris s’incendier très véritabl
uelques sourires pour ses humbles travaux. Il sait les limites de son art  ; il en sait aussi le mérite. Il proteste contre
uât au service de la beauté, il parla avec bonheur de la liberté de l’ art , et du but où tendait le sien : la peinture de la
t c’est tout. Il y en a qui affichent des aspirations louables vers l’ art  : tel Benelli, avec ses machines théâtrales, ou B
encore cet exilé volontaire comme le représentant de l’esprit et de l’ art italiens. Je sais qu’on voulait rédiger une prote
ésillusions résignées de ces sceptiques faux naïfs, de ces ratés de l’ art et de la vie. Ces poètes ont lu Laforgue et Jamme
rmi nous l’œuvre de Paul Claudel et a traduit le Partage de Midi et l’ Art poétique. Mais la Voce, bien qu’elle ait pris au
volupté avec son plus bruyant craqueur [un des instruments du nouvel Art des Bruits] et nous, nous concluons en affirmant
au de Frédéric II, à Castel del Monte ; Saint-Nicolas de Bari, — où l’ art normand subit d’indéniables influences orientales
ale bénédictine du Mont-Cassin, — un des plus admirables refuges de l’ art et de l’érudition aux vieilles époques du Moyen-Â
M. André Maurel indique volontiers que l’histoire aide à comprendre l’ art d’un pays, et il mêle agréablement la description
pages de Taine, d’Eugène Muntz, qui comptent aussi comme écrivains d’ art , plus récemment une dizaine d’ouvrages de la coll
e d’ouvrages de la collection Laurens, les promenades d’histoire et d’ art de M. André Maurel, etc. Une curieuse préface de
conduit pour nous introduire, au moyen des documents d’histoire et d’ art , dans l’intimité de quelques figures particulière
e italienne : Isabelle d’Este, marquise de Mantoue, lettrée, amie des arts , collectionneuse, dictant au Pérugin, à Mantegna
20 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
…] Le Feu (décembre). […] — « Le Giorgione », par M. H. Bérenger. Art ancien. L. Gielly, Le Sodoma (188 p. in-16 + 24 g
ades d’un voyageur qui sait voir et comprendre, familier des choses d’ art comme des vieux textes, — des faits qui constitue
oète. On l’a dit romantique. Cette étiquette, qui rappelle un genre d’ art encore mal précisé, mal défini et bien plus mal c
 », épris d’humanitarisme, comme il en est né à la littérature et à l’ art de tous les pays, dans la période l’effervescence
ce collective qui détermine ses triomphes et ses défaites. Le genre d’ art qui en résulta, où le classicisme retrouvait inta
algré les clichés nouvellement créés, est appelé romantique. C’est un art faible, parce que l’étendue de la vision l’emport
e individuelle, qui fut de la sorte insuffisamment évoquée ; c’est un art impur, auquel on doit l’indigence expressive, mai
ni ce sublime. Aucun rapport ne peut exister, et n’existe, entre son art et celui de Victor Hugo. On l’a dit, mais c’est f
té ratifiera sans doute cette victoire. Malgré ses grandes visions, l’ art de Rapisardi a exactement les bornes spirituelles
de Rapisardi a exactement les bornes spirituelles que donnèrent à un art semblable les grands poètes anglais des débuts du
s ses oraisons et qu’il s’offrit comme un officiant hors ligne dans l’ art de servir généreusement ces Déesses. Il est impos
rcourut l’Europe le sourire aux lèvres et « la canne à la main ». Art . Les Futuristes italiens (Georges Petit) Gustav
et aussi leur présenter les objections qu’inspirent et leur volonté d’ art et leurs réalisations. Mais il faut tout de suite
it en souriant Picasso. Tome XCVI, numéro 353, 1er mars 1912 Art Gustave Kahn. Tome XCVI, numéro 353, 1er mars
schématisations sont la preuve qu’à la connaissance du métier de leur art ils ajoutent de l’audace et souvent une audace he
nt trois pièces hors ligne, dues à trois des plus grands maîtres de l’ art  : Dürer, Michel-Ange, Ingres. […] La seconde de c
n Sedelmeyer à Paris : lamentable éparpillement comme l’histoire de l’ art en connaît trop et dont le caractère criminel n’a
e possède maintenant le musée. À cette occasion, un autre historien d’ art milanais bien connu, qui s’est particulièrement o
onnée à la contemplation de ses beautés naturelles et des monuments d’ art de son passé nuit sans aucun doute à l’étude de s
able. J’entends ici par élite des intellectuels les gens qui aiment l’ Art et la Science, non pour ce qu’ils peuvent procure
a toujours entendu parler de l’Italie comme de la terre classique des arts et qui, voyant ses écrivains évoquer sans cesse s
de travaux de valeur dans le domaine des sciences que dans celui des arts et des lettres et que c’est dans ce sens-là que s
tenant au monde médical ? Et d’autre part, parmi les admirateurs de l’ art de la Renaissance, combien se doutent du rôle cap
nce, combien se doutent du rôle capital joué dans la formation de cet art par l’esprit scientifique des Italiens, qui faisa
et comme le plus charmant des grands peintres. Et c’est très vrai. Art . Le Groupe Libre (International Art Galerie) [ext
peintres. Et c’est très vrai. Art. Le Groupe Libre (International Art Galerie) [extrait] Gustave Kahn. Tome XCVI, nu
ble et curieuse terreur panique10. On a retrouvé de nombreux objets d’ art , notamment un torse de Bacchus de l’école de Prax
ressaisir le pouvoir. La lutte s’aggrava. Nommé prieur, « prieur des arts et artisans de la Cité de Florence », le 14 juin 
et plastique Florence ne cessera plus de se tenir ferme à la vie, à l’ art , à la réalité. Son œuvre est sauvée par sa haine
omine le souvenir littéraire et passionnel de Sapphô désespérée. Et l’ art de M. Saponaro, qui est un jeune, est très solide
mystiques siennois qui forgèrent l’âme et animèrent souverainement l’ art des siècles incomparables dont la Renaissance fut
? Et puis nous n’étions pas pressés, chacun y trouvait son compte ; l’ art aussi. Mais cela viendra ; déjà, chaque année, pl
il). — M. R. Raqueni : « Français et Italiens en Tunisie. ». […] L’ Art . Le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts
grand poète qui a eu l’heur extraordinaire de mourir au moment où son art devenait franchement vieillot et fastidieux, a ét
décise encore pour produire une véritable floraison dans le monde des arts , qui est le représentant suprême de la vie d’une
est le représentant suprême de la vie d’une race, elle produisait un art d’imitation et de dilettantisme, voué à l’esthéti
nes. On en est arrivé, sottement, à méconnaître la beauté unique de l’ art de d’Annunzio, parce que l’art de Pascoli était,
t, à méconnaître la beauté unique de l’art de d’Annunzio, parce que l’ art de Pascoli était, par sa tendresse humanitaire, p
imentale. Pascoli aura passé comme un enfant toujours émerveillé. Son art est par cela d’une jeunesse admirable, frais et p
La Fontaine et d’autres ; qu’aucun d’eux n’aurait exposé avec plus d’ art une intrigue comme celle par exemple de Bernis et
x ans durant, j’ai fait des recherches d’archives sur l’histoire de l’ art , recherches dont j’ai publié les résultats dans u
30. Depuis cette page, de l’Odyssée, tout poète ayant le souci de son art s’est cru obligé, pour offrir une tempête bien co
lle et de Demolins ont bien leur prix. […] Archéologie, voyages. L’ Art monumental au Salon [extrait] Charles Merki. T
et Florence (statue du Colleone, escalier du Bargello, etc…) […]. Art . Exposition Claude Monet (Bernheim-Jeune) Gusta
’Indépendance (15 mai). — Ch. Demange : « Lettres d’Italie. » […]. Art . Dix Tiepolo (Sedelmeyer) Gustave Kahn. Tome X
tableaux. Beaucoup de personnes, parmi lesquelles des historiens de l’ art comme aussi, et avec moins de raisons à l’appui d
vit loin de Paris, où s’élaborent les esprits et les formes de tout l’ art moderne. Et si la psychologie de ses premiers rom
re qu’on nous sert habituellement ; mais qui n’a aucun rapport avec l’ art et la fresque, le seul digne de « décorer » quelq
u du ridicule ; de là, le perfectionnement de la politesse ; de là, l’ art de la conversation ; de là, le manque d’esprit de
e les personnages et leurs actes ; de là, dans les beaux-arts, plus d’ art que de poésie ; de là, en poésie même, une inclin
s’il faut, comme dit un conte d’Andersen, souffrir pour être belle, l’ art doit exiler l’effort. On conçoit que les hommes t
urement physique du plaisir esthétique, marquent-elles la limite de l’ art des peintres paysagistes antérieurs à Jean-Jacque
le plus humain du paysage, à sa poésie même. Le mérite de chacun des arts se développe de sa propre essence et doit être co
écrivain pour donner une vision des plus évocatrices des richesses d’ art de l’admirable cité. […] Signalons enfin le derni
igente et de Syracuse. M. de Bonne a su mêler à la compréhension de l’ art grec l’émotion de notre sensibilité actuelle, san
ages. Ernest Lémonon : Naples et son golfe, collection des « Villes d’ art célèbres », Laurens, 4 fr. Charles Merki. Tome
me en réunissant Naples et son golfe, soit à considérer comme ville d’ art , — non plus que Dresde dont je parlais le mois de
es ou fac-similé de documents augmentent l’intérêt de cet ouvrage. Art Gustave Kahn. Tome XCIX, numéro 365, 1er septe
ttrait presque de le considérer comme placé au début d’une route de l’ art au bout de laquelle on rencontre Delacroix et plu
bon sculpteur et le métier du sculpteur est venu chez lui en aide à l’ art du peintre. M. Marcel Reymond : Brunelleschi e
ecture pendant la Renaissance italienne au xve  siècle, et explique l’ art des Alberti, des Michelozzo, des Giuliano da Maja
ollection des Maîtres de l’Art Dans la collection des Maîtres de l’ art , un Fra Angelico de M. Alfred Pichon, biographie
able vie, dit M. Pichon, unique peut-être, vouée à la sainteté et à l’ art , non comme à deux choses qui réclament chacune le
acune leur part, mais comme à un seul idéal où la sainteté fleurit en art , où l’art se parfume de sainteté… Oui, sa vie éta
part, mais comme à un seul idéal où la sainteté fleurit en art, où l’ art se parfume de sainteté… Oui, sa vie était belle e
otion, il a fort heureusement défini, et même analysé, la nature de l’ art du dernier musicien de génie qu’ait produit l’Ita
le succès européen. Il y semblait avoir réalisé l’idéal propre de son art et atteint sa personnalité définitive. Pendant vi
tiste. Aussi le succès de Verdi ne put-il jamais être malfaisant. Son art , même inculte d’abord, est une émanation de la na
les analogies sont fréquentes sans entamer le caractère national de l’ art du « Maestro ». La « mauvaise musique » de Verdi,
e du Trouvère est une cime dans l’œuvre de Verdi et sans doute dans l’ art lyrique tout entier. Verdi ne l’a pas dépassée. C
doute dans l’art lyrique tout entier. Verdi ne l’a pas dépassée. Cet art bouillonnant de vie, rutilant comme de soleil jus
soleil jusque dans l’expression douloureuse, est bien le véritable «  art méditerranéen », ainsi que le déclare M. Bellaigu
e leur sincérité fut égale, on constate la différence qui distingue l’ art « méditerranéen » de l’autre. Tome XCIX, numé
e de payer de sa personne, sinon de sa bourse. Il faut convenir que l’ art du l’auteur s’est élevé ici jusqu’à faire du poss
nce (août à octobre). — « Paul Claudel », par M. Piero Jahier. […] Art . Les Primitifs Niçois (Gazette des Beaux-Arts)
n garda son style propre… ils sont pour ainsi dire tous dominés par l’ art italien, mais les uns se rattacheraient davantage
… » L’étude de M. Labande fournit les éléments d’un agréable voyage d’ art autour de Nice. Lettres italiennes Ricciotto
et le romantisme cérébral, dramatique et artificiel, de l’autre. Leur art a bien aussi un point commun, celui d’une certain
ger le Forum romanum. Tome XCIX, numéro 368, 16 octobre 1912 Art . Le Salon d’Automne [extrait] Gustave Kahn. To
énéalogique aboutit à une intéressante psychologie de Cavour.) […] Art . Vitelleschi (Georges Petit) Gustave Kahn. Tom
phénomène de notre temps est indéniable. Jamais les littératures, les arts n’ont évolué avec une si extraordinaire rapidité,
fle avec des caprices irrésistibles. Les dieux sont frénétiques. Et l’ art , qui est leur plus haute manifestation humaine, b
vendent, leurs pièces de théâtre leur rapportent beaucoup. Mais leur art , enfoui dans la vase de la mare, ne retentit que
et le sens de ces grands bouleversements contemporains, d’où tout un art est sur le point de jaillir pour accroître l’émot
ls ne connaissent d’autres paradigmes à leur soif de renouveau, que l’ art et la littérature d’avant-garde de la Rive-Gauche
ent catalogue des collections de Brera (Bergame, Institut italien des arts graphiques, in-8 avec planches et introd. histori
même palais, précieuse collection de tableaux, sculptures et objets d’ art réunis par le chevalier Gian Giacomo Poldi-Pezzol
s de tous les faux désirs, en ne me laissant que celui de connaître l’ art lui-même. D’un autre côté, mon penchant pour la n
les Évasions célèbres. Paris, Hachette, 1869, p. 244. Note. 64. Les Arts , août 1912. 65. Mercure de France, 1er septembr
21 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
oli était parmi les plus sérieux poetæ minores de l’Italie, lorsque l’ art du poète-politicien Carducci dominait tous les cé
re le caractère essentiel de notre plus jeune génération de poètes. L’ art de Giulio Orsini plane au-dessus des tendances co
es et acceptées, de la littérature italienne. Il plane au-dessus de l’ art social à grande envergure d’un poète généralement
ure d’un poète généralement très méconnu, M. Mario Rapisardi, et de l’ art épique de M. G. Marradi. Par des qualités profond
Paix aux choses ensevelies ! Et toi aussi tu es morte : le vent De l’ art ne gonfle pas deux fois Ta voile, ô Renaissance ;
e. Un âge nouveau : protestation contre la philosophie déracinée de l’ art , protestation contre l’art incompatible avec la p
ation contre la philosophie déracinée de l’art, protestation contre l’ art incompatible avec la philosophie… ». Novalis avai
22 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
es ses émotions, de discipliner, par la mathématique infaillible de l’ art , ses sentiments débordants. Il s’est donc tourné
e sa vague sentimentalité humanitaire toute moderne, il enveloppe son art dans le grand symbole hellénique. Le Poète Adolfo
face tour à tour peinée et rayonnante de joie. Ici, comme dans tout l’ Art de Pascoli, c’est la Mort qui domine, avec toutes
rivés » écrase un peu partout, un nouveau journal de littérature et d’ art s’est fondé. Son titre est un titre de guerre. Il
’était guère rassurant en ce qui concerne le goût des Français pour l’ art , et surtout leur goût de la conservation Voici se
t urgent que les peintres songent à élire eux-mêmes des commissions d’ art , chargées par eux du contrôle de la conservation
eur patrimoine, et aussi décidant de l’administration des œuvres de l’ art moderne en général. Je pourrais citer beaucoup de
elui-ci, il est notoire3. L’intérêt de la nation est lié à celui de l’ art , les chefs-d’œuvre sont pour elle un trésor de sc
nne Després dans la Gioconda, de Gabriel d’Annunzio, les imprimeurs d’ art Perrette et Cie (91 et 93, rue Lepic, Paris) mett
de l’ivresse, se trouvent les possibilités de la criminalité ou de l’ art , le criminel ou le génial. Aligi en est là. Et de
ernier coup du pâtre-artiste. Il se précipite sur l’instrument de son art et frappe son père, le tue. Ornella revient ; ell
malgré le sacrifice de Sylvia, malgré tout, Lucio retournait vers son art et vers la vie. IV Cette imprécision poétiq
critiques, et d’Annunzio même, me semblent employer ce mot à tort. En art le seul terme de jugement appréciable est l’émoti
et il tremblait de peur, de ne pas arriver à temps pour le sauver. Art ancien Tristan Leclère [Tristan Klingsor]. Tom
Mais la nouveauté de la vision de Giorgione avait à jamais donné à l’ art vénitien une autre direction : Giorgione devait ê
être le premier des peintres modernes et le premier romantique. « Son art , dit excellemment M. Ugo Monneret de Villars dans
t de publier sur le peintre10, après MM. Angelo Conti et H. Cook, son art a avec celui des maîtres qui le précèdent un lien
es. Je note seulement que le sujet est très neuf dans l’histoire de l’ art et que Ridolfi cite une peinture aujourd’hui perd
, hardie et riche dans ses expressions, nous rappelle l’éternité de l’ art et la fugacité de toute philosophie, la clarté du
l’art et la fugacité de toute philosophie, la clarté du fantôme de l’ art et le brouillard de la spéculation intellectuelle
de noblesse sereine. Dans ces vers, comme dans sa prose, la matière d’ art de M. Giovanni Cena donne l’image d’une glaise da
s de donner un travail général et complet sur l’Italie, l’histoire, l’ art , le passé et le présent, le pays et le peuple en
es beautés mouvantes de l’Univers et négligent de nous donner de leur art — et en prose… — d’étroites et éphémères formules
lla terra e degli eroï, Gabriele d’Annunzio, transportât sa volonté d’ art sur la scène et il est logique que les jeunes poè
se, on a perdu le sens de la beauté en perdant le vers, on a mêlé des arts voisins, comme la musique et la poésie, qui n’eus
ls de poésie et d’art. M. Valmy-Baysse est courageux, il a foi en son art , il jouit de la confiance et de l’estime de ses c
oèmes de forme régulière, au style sobre, soumis à la discipline d’un art très sûr et, malgré tout, baignés de lumière. Paï
oire que de beaux et glorieux jours sont encore réservés au Théâtre d’ Art , et cela grâce aux poètes qui viennent lui offrir
, s’il persévère, nous fera assister aux résultats. Dans ce Théâtre d’ Art , aux multiples faces, le théâtre poétique prendra
ie ont magistralement affirmé le principe ; n’est-ce pas du théâtre d’ art enfin que la comédie littéraire à laquelle MM. de
rs de Machiavel, révèle l’âme du chantre délicat et fort qui dit : L’ art m’ouvre seul l’univers Des Exultances avec une cl
culpture, qui est une laborieuse contribution à l’étude critique de l’ art en Italie, mais peut-être a le tort de se présent
mentionnés et qu’il est possible de comprendre dans une histoire de l’ art à Naples. Ici, la matière était neuve et l’on y s
t xviiie  siècles et, à part ses châteaux de défense et ses portes, l’ art architectural n’y a pour ainsi dire rien laissé ;
l’influence des Nuits de Young, dans un travail sur la perfection des arts . Oui, tout en admettant que ce poète anglais avai
Il a oublié que l’imitation de la nature n’était pas le seul but des arts , mais que le beau était, avant tout, le principe
il faut être40. Retenons la fin de cette lettre, tout le secret de l’ art de Lamartine est là. M. Ernest Renan, qui l’avait
utres artistes d’Italie qui suivent librement les manifestations de l’ art par-delà le patriotisme et la routine, semble rec
on hardie et géniale, qui détermina la qualité de la forme nouvelle d’ art devenue le mélodrame. À propos du mélodrame, M. R
taines conséquences, dans l’observation des grandes réalisations de l’ art comme dans celle des grandes manifestations de l’
sation qui complique toujours plus la psychologie universelle que les arts représentent en aspects et en actions symboliques
’éducation de l’enfance doit être faite par les voies du rêve et de l’ art , par les visites aux musées et par les grandes au
s Méditerranéens, Gaulois et Latins, doit l’être par le ministère des Arts . Une formidable distance sépare ces deux ministèr
n de la Ville-éternelle restituée au Pape et de Florence, la Cité des Arts et de la Beauté, devenue tout naturellement la ca
de d’une idée ou d’une œuvre. Il y en a, surtout dans la carrière des arts dits libéraux, qui ne justifient point leur renom
très attendue et très complète de M. Vittorio Pica sur l’Exposition d’ Art Mondial à Venise. Échos. Une nouvelle revue i
 : Du sentiment considéré dans son rapport avec la littérature et les arts . 14. Il écrivait à Aymon de Virieu, le 3 mars 1
M. Louis Sonolet, auteur d’un essai sur le Prêtre à la scène, dans l’ Art du Théâtre (n° d’octobre) — où l’on trouvera auss
23 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
elui de ce qu’on a nommé « la pourriture impériale », époque de notre art lyrique et de notre société parisienne à laquelle
lle soit sincère pour que la simplicité, même excessive, permette à l’ art sonore une vérité d’expression qui est la conditi
e compensation au panmuflisme que, pour le moins dans les choses de l’ art , la probité ait toujours le dernier mot, au point
t pour, en certains endroits, ridiculiser tout bonnement à nos yeux l’ art du maître qu’il croyait servir. En dépit de ses a
remonté complètement la pente au bas de laquelle depuis longtemps son art était tombé, ni reconquis pleinement son ancienne
du bon sculpteur Trentacoste complètent cette sommaire évocation de l’ art italien d’aujourd’hui. […] — Et l’on saluera, en
ons signées par l’Autriche comme par l’Allemagne, sur les monuments d’ art d’Italie par les aviateurs autrichiens (cathédral
2), contes, Foville (1914), roman. Ce dernier marque son arrivée à un art plus savant et réfléchi. Comme réaction à l’abond
sées : on y retrouve tout. Il y a des progrès dans, la technique de l’ art , mais l’ensemble est décousu et dénué de force pe
ernière génération littéraire. Ungaretti possède au plus haut degré l’ art de manifester des états d’âme compliqués, des nos
génialité et d’originalité qui est le secret du succès universel. En art , elle essaye de donner une note personnelle, mais
Tome CXXI, numéro 455, 1er juin 1917, p. 451-468. Le machinisme de l’ art (Reconstruction de l’Univers). — Il est certain q
rs). — Il est certain qu’à chaque civilisation correspond une forme d’ art , et que pour créer cette forme d’art, l’artiste d
ilisation correspond une forme d’art, et que pour créer cette forme d’ art , l’artiste doit comprendre et aimer les objets et
s intellectuels et ces objets nouveaux influencent notre expression d’ art , dans laquelle ils existent virtuellement, à l’ét
créer une esthétique qui, pour être logique, devrait supprimer le mot art (ne signifiant plus rien) et le remplacer par les
le, abstraite, et, par conséquent, ne peut conduire qu’en dehors de l’ art plastique, vers des créations arbitraires qui vou
’artiste en particulier la portent en soi. En conclusion, le but de l’ art appartient à la subjectivité, tandis que les « mo
, mais quelque chose de plus complexe et de plus organisé. Car dans l’ art plastique d’aujourd’hui, tout en faisant la part
fféremment exprimée, mais qui constitue, pour ainsi dire, le but de l’ art de toutes les époques. On a dit beaucoup de bêtis
s analyses, plastiques malgré tout, constituent un sérieux apport à l’ art pictural. Le fait que ces recherches ont une corr
us touchons à la base même de notre art. En effet, la peinture est un art de construction, et la perspective est la grammai
nséparables d’un même tout », la mathématique atteint le domaine de l’ art …   Je crois que de toutes les idées exprimées rés
œuvre discontinue, non universelle et relative. Mais le rôle de notre art moderne est de chercher et fixer la direction, la
lité, une continuité, une synthèse de matière et d’énergie. Car notre art ne veut pas représenter une fiction de la réalité
l’œuvre d’art et en augmente le mouvement. Car, en conclusion, tout l’ art plastique, depuis le premier peintre jusqu’à nous
rsonnalité, car, comme nous en avons l’exemple dans la tradition de l’ art plastique que nous continuons, l’originalité a pu
ment le mauvais côté de ces réactions ; oubliant que les limites de l’ art sont gardées par l’absurde, et que le désordre et
vidualiste à laquelle je viens de faire allusion prépare une époque d’ art réalisant enfin l’universalité et le style. Natur
oléons et l’alliance latine ». — M. L. Rosenthal : « L’expansion de l’ art français à l’Étranger ». — M. Julien Luchaire : «
 752-768 [756]. […] Les auteurs de cinéma ont, au demeurant, sur leur art des idées arrêtées et l’un d’eux, qui connaît les
ux des étrangers, formula une série de conseils et de préceptes sur l’ art de gouverner et de vaincre et dédia son écrit à L
liser les compétences. Tome CXXII, numéro 460, 16 août 1917 Art . Vittorio Pica : Attraverso gli Albi e le Cartell
Vittorio Pica : Attraverso gli Albi e le Cartelle (Institut italien d’ art graphique) Gustave Kahn. Tome CXXII, numéro 46
avec certains de nos romantiques français. Ses compositions sont d’un art très littéraire, mais qui n’est pas sans tenir co
le natale de Ricciotto Canudo, vient d’avoir sa première exposition d’ art , exposition discrète où l’esthéticien qui vint à
Simoni à Florence. À remettre en la boutique de Lorenzo Strozzi, Arts de la laine à la Porta Rossa. [Bologne, 19 décemb
eux. Je me recommande à vous. Moi MICHELAGNIOLO BUONARROTI. Sur l’ art X. À Domenico Buoninsegni, Rome. [Carrar
s là, je me ferai un cœur de roc et j’irai en avant. Si je n’ai pas l’ art de naviguer sur l’onde, à travers la merde votre
1917 qui a vu mourir tant de gens illustres voit creuser dans les arts un trou profond avec la mort du père Odorisio Pis
Bandiera alla Finestra, est au-dessous du roman au point de vue de l’ art  : il se ressent de l’actualité guerrière. Mais ju
de l’expression, un sens de vide et de froid : il y a là certes de l’ art et un art raffiné mais il n’y a presque jamais le
ession, un sens de vide et de froid : il y a là certes de l’art et un art raffiné mais il n’y a presque jamais le frisson d
en, c’était leur émerveillement devant la multiplicité des ouvrages d’ art qui escaladaient tous les pics, les postes fortif
prenant sa base sur la matière et sur la forme qui s’identifie avec l’ art , c’est pourquoi j’ai cru devoir l’adopter dans ce
les seconds, qui voûtaient au contraire le continuer, de Delacroix. L’ art essentiellement dynamique de Léger, et tendant ve
se faire, d’ailleurs, en Cézanne, est aujourd’hui la base unique de l’ art pictural. 8. Maurice Boucher, dans son « Essai
24 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
croire à la réalité de leurs propres inventions. Ce qui prouve que l’ Art plastique exige an sens spécial chez celui qui re
ransalpin, et on hésite à prévenir celui qui s’introduit ainsi dans l’ art lyrique d’abandonner au seuil toute espérance d’a
êmes dans la mort, est à cet égard un modèle d’habileté et vraiment d’ art tragique. La poésie du clair de lune, argentant p
était sans contredit la plus arriérée en littérature et dans tous les arts en général. Notre plus grand poète de la deuxième
rrissent pas uniquement de souvenirs et de regrets et que même dans l’ art il faut avoir le courage de quitter les continuat
lia son manifeste de la musique futuriste ; Russolo inventa le nouvel Art des bruits ; Boccioni initia la culture futuriste
lais Barmonico. Quant à Nina, elle possède des idées fort avancées en art et en littérature. Elle a cité des noms de peintr
imula son ébauche dans un carton. Et, sûr de lui, enfin maître de son art , il termina, à grands traits, en feignant une app
t que le problème qui, depuis deux ans, angoissait tous les amis de l’ art a reçu une si heureuse solution, deux réflexions
pas perdue. Le Musée Jacquemart-André [extraits] […] C’est à l’ art ancien, spécialement à l’art français du xviiie
uemart-André [extraits] […] C’est à l’art ancien, spécialement à l’ art français du xviiie siècle et surtout aux maîtres
ers, qui est une des plus fières et des plus élégantes créations de l’ art italien), enfin trois grandes statues en bois pol
n ! je suis un rêveur, un simple rêveur romanesque et amoureux de son art  ! Stimulé par Wellseley, il lisait des traités d’
Ils échangeaient alors des paroles indifférentes sur des questions d’ art , mais ils s’apercevaient que leurs voix tremblaie
onde. Jamais on n’a rien fait de plus beau en peinture, ni en quelque art que ce soit. Je voudrais tenir là cette brute de
1806), publiées et annotées par M. le Commandant Weil (suite). […] Art . L’Exposition des Indépendants [extrait] Gustav
n française et l’Italie vers 1840 », par M. Benjamin Crémieux. […] Art Gustave Kahn. Tome CVIII, numéro 403, 1er avri
stes, la galerie Helbronner, voici quelques toiles ou sculptures d’un art neuf et hardi. M. Bucci y a accroché d’étincelant
s un généreux esprit de patriotisme, entendent créer ainsi un foyer d’ art dont leurs concitoyens profiteront après leur mor
oc au Musée de New York toute sa collection de tableaux et d’objets d’ art , évaluée 75 millions. La livraison de novembre 19
della Robbia, Rossellino, Sansovino, […] ; enfin, quantité d’objets d’ art , parmi lesquels 466 porcelaines chinoises, le cél
-vous me permettre une simple observation intéressant l’histoire de l’ art au sujet des réflexions suggérées à M. R. de Bury
vient nous dire à propos de la même église que « la sculpture est un art facile » (?) ; — plus loin Paul de Musset, Émile
circonstances qui l’intéressaient à Milan pâlissent. Les cloches, les arts , la musique. Tout cela charmant un cœur inoccupé
clamation de Gluck « est la plus triste chose du monde ». Il traite l’ art de Rameau de barbare, malgré qu’il ait pillé la m
bonnes études sur l’Italie, a présenté un remarquable historique de l’ Art et des artistes qui travaillèrent à Venise, depui
n que la personnalité des artistes. Son livre est surtout une étude d’ art , — non seulement à Venise, mais dans nombre de vi
teur compatriote acharné à nous imposer ses ouvrages. Sans doute, cet art est italien, fort légitimement d’ailleurs, et il
ints de vue, ne soit guère en faveur de nos scènes subventionnées. Art . Le Salon de la Société Nationale [extraits] Gu
n romane, une d’histoire ancienne, une d’archéologie et histoire de l’ art , une d’histoire moderne, une de géographie anthro
hysicien », « l’œuvre philosophique ». […] Archéologie, voyages. L’ Art monumental aux Salons [extraits] Charles Merki.
eaux paysages de Venise, gravures originales de M. H. Cheffer […]. Art . [Exposition Franc-Lamy (galerie Vollard)] Gust
portraits, formant diptyque, attribués à Mainardi ; dans les objets d’ art , des bronzes padouans, un coffret en fer damasqui
es napoléoniennes en Italie, premier Empire (Georges Bourgin). […] Art . Le Salon des Artistes Français [extrait] Gusta
e de l’Opéra de Paris, Dans les critiques qu’il fait, en passant, à l’ art de son temps, le noble amateur ne se montre pas m
de l’expression (le drame) le moyen » et réclamant, dans son Œuvre d’ art de l’avenir, la réunion des trois « sœurs éternel
fécond des librettistes, exposait habilement ses propres idées sur l’ art dramatique et, notamment, sur l’opéra, dont notre
on burin d’après un mauvais dessin, ne pouvait éviter que, malgré son art , on ne vît toujours sur sa planche les fautes du
le Gluck allemand qui assura la victoire, non seulement à une forme d’ art , mais à toute une race. » Cette victoire se prolo
ion musicale, conduite par le Saxon Richard Wagner, pour rendre à son art « purement humain » la place éminente qu’on n’aur
et surtout à tous les Français qui savent la gloire de la pensée de l’ art de l’Italie dans les siècles passés, qui savent l
cole tyrolienne toute voisine, qui réunit en elle les caractères de l’ art allemand et de l’art italien et qui a produit, av
voisine, qui réunit en elle les caractères de l’art allemand et de l’ art italien et qui a produit, avec Michel Pacher, de
res en prose de R. Wagner, Opéra et Drame, t. IV, p. 60, et l’Œuvre d’ art de l’avenir, t. III, p. 96. 25. Si cette asserti
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
97 [695-696]. Nous retrouvons avec plaisir la Collection des villes d’ art célèbres avec Prague, de M. Léger, et surtout Pal
’il faut compléter avec le dôme et le cloître de Monréale, œuvre d’un art précieux, dans lequel on reconnaît, unie aux infl
rabes. Mais né d’une volonté royale et d’une intention politique, cet art ne devint jamais un art national et, malgré un éc
onté royale et d’une intention politique, cet art ne devint jamais un art national et, malgré un éclat incomparable, il dur
au fût des colonnes, tout cela ne forme qu’un tout, une harmonie et l’ art d’une école. Les monuments peuvent être nés de pe
a décadence. La domination espagnole introduisit ensuite en Sicile un art ronflant, tourmenté, chargé de sculptures, et les
èrent ses églises et ses palais vécurent d’emprunts qu’ils firent à l’ art de l’Italie continentale. Complet et bien présent
26 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
nt dispersé, et c’est toujours un grand désastre, quand un créateur d’ art perd ses soins dans les sciences.  » La faculté d
lui doit de la reconnaissance que parce qu’il a dessiné et peint. Aux arts du dessin, il est vraiment le mage, celui qui enf
cale. Si le contraire était vrai, si l’on devait reconnaître ici un «  art  » soi-disant « latin », il nous faudrait désavoue
s. Il serait parfaitement oiseux et, même, impertinent à l’égard de l’ art musical, de s’occuper trop longtemps de la… « mus
u hardi penseur et écrivain d’avant-garde, que se montre toujours, en art ou en littérature, en philosophie ou en sociologi
ême luxe d’images, — l’Arte Decorativa all’Exposizione di Torino, — l’ Art décoratif à l’Exposition de Turin. Analyser un te
ner les conclusions mêmes de M. Pica sur les tendances actuelles de l’ art décoratif qu’il a résumées en un synthétique épil
« On a beaucoup parlé et beaucoup écrit en Italie, dit M. Pica, sur l’ art décoratif d’aujourd’hui, mais, au milieu des sarc
uteur est tellement convaincu de la vitalité de cette rénovation de l’ art décoratif actuel qu’il croit que la meilleure pro
ées par leur cerveau. Il y a encore les aristocrates, pour lesquels l’ art , d’après Grasset, n’est que la richesse de la for
mopolites et les Nationalistes, les uns rêvant un patrimoine commun d’ art , une fusion de tous les styles et de toutes les s
s timides réticences et des préjugés conventionnels, sauront rendre l’ art nouveau toujours plus vivant et plus original ».
ent à rénover ce qui ne saurait être rénové, la règle essentielle des arts appliqués es la perpétuelle subordination de l’or
perceptible entre la Tosca et ce qu’on peut se permettre d’appeler un art dramatique ou musical. Avec ses gros effets de to
époque, l’un des rares qui ne se bornèrent point à croire que tout l’ art consistât à exercer à la perfection un métier. Et
uvent racontée pour que nous nous y attardions et toutes les revues d’ art ont cité plus ou moins du fragment autobiographiq
paraît merveilleusement évident son appoint personnel au domaine de l’ art  : la compréhension la plus serrée, momentanément
re ou de mère, mais tous les affamés qui recherchent la trace, dans l’ art contemporain, de sentiments religieux, que nous s
e répit avant qu’il ait épuisé tout ce qu’une idée peut fournir à son art et qui le contraint à la poursuivre dans ses dire
dant Amour à la fontaine de joie, d’abord exposé lors de la fête de l’ Art et des Fleurs en 1898 à Florence, où il passa pre
tille, elle a pour elle l’avenir… Si jamais une histoire du dragon en art , depuis ceux de Piero di Cosimo jusqu’à ceux de G
ment conduit, et il est joué avec émotion par MM. Bauer et Bourny. Art moderne. Exposition Zandomeneghi. — Galeries Dura
et qui, tout de même, voudraient bien « être dans le mouvement ». Son art , gracieux sans distinction, éveillé, averti sans
27 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
re fait de tels progrès qu’on sût distinguer entre les originaux de l’ art grec et les copies des premiers siècles de l’ère
hidias4, d’autres marbres archaïsants, des copies gréco-romaines de l’ art grec du ve ou ive  siècle, des vases peints de C
t 120.950 francs. La protection des monuments et des collections d’ art en Italie Voici, à leur tour, les trésors d’ar
des collections d’art en Italie Voici, à leur tour, les trésors d’ art d’Italie, du fait de l’invasion austro-allemande,
e les œuvres les plus précieuses. Un des plus distingués historiens d’ art d’Italie, M. Ugo Ojetti, membre de la commission
hoses, le ventre, selon la parole de Rabelais, est le grand maître ès arts et des mesures de toute sorte sont prises pour am
s sensé que celui de bien des hommes politiques passés maîtres dans l’ art des combinaisons diplomatiques. Il faut avant tou
auvegarde dans la zone de guerre de tout ce qui a de l’intérêt pour l’ art et pour l’histoire, sous la menace de la dernière
it pour retenir cette toile en Autriche. Le professeur et historien d’ art Dvorak, qui en avait reconnu l’importance, avait
eaux a produit 8 millions de marks ; celle des sculptures et objets d’ art , 4 millions de marks, soit, au total, 16 millions
.000, et une Madone du même, 78.000. Parmi les sculptures et objets d’ arts , […] une Louve en bronze de l’école de Padoue, 80
eurs en Italie. Mais, l’histoire valait d’être notée. Les critiques d’ art colossalement érudits d’Allemagne n’ont pas été c
este a été offert par le Musée national et par la Galerie nationale d’ Art moderne de Rome. On y verra de Girolamo Induno un
illes et de monnaies. Tome CXXVII, numéro 479, 1er juin 1918 Art . Henri Focillon : Giovanni Battista Piranesi ; La
tier, interprétant l’œuvre du maître italien, jaillissait l’idée d’un art profondément imaginatif, vertigineux, un peu fant
réalité frémissante et c’est cette antiquité ranimée qui a enfanté l’ art de la période qui allait suivre. L’influence sur
et justes sur l’Italie du xviiie  siècle, sa vie intellectuelle, son art , ses travaux d’érudition. Il y avait déjà eu quel
ent portés à cette légende qui veut que le xviiie  siècle soit pour l’ art italien une période de mièvrerie pure et de décad
mulé cette condamnation étaient les mêmes qui avaient mésestimé notre art français du xviiie  siècle, et jeté, par exemple,
e et esthétique. Lorsqu’on a révisé ces opinions prudhommesques sur l’ art français, on n’a pas eu le souci d’étendre les co
l’art français, on n’a pas eu le souci d’étendre les conséquences à l’ art italien vis-à-vis duquel le cliché, pour assez lo
heures carnavalesques, un grand appétit de puissance, un vif désir d’ art , un souci de faire pénétrer l’art dans les détail
ppétit de puissance, un vif désir d’art, un souci de faire pénétrer l’ art dans les détails de l’existence. En tout cas, il
’existence. En tout cas, il s’était créé une atmosphère favorable à l’ art , puisque de beaux artistes y éclosent. C’est, dit
l’ensemble de l’œuvre de Piranesi, concilier ces deux aspects de son art , l’un d’érudition, l’autre de rêverie, celui qui
anipulations, est aujourd’hui entièrement restauré par les soins et l’ art d’un grand Italien, le professeur Domenico Fiscal
mment il en est arrivé à devenir prêtre et professeur d’histoire de l’ art au grand séminaire de Crémone (à ce propos, avons
minaire de Crémone (à ce propos, avons-nous des cours d’histoire de l’ art dans nos grands séminaires français ?) et ce chem
ouve, on le sait, le fameux Ensevelissement du Christ de Ciseri, et l’ art lui fait faire son second pas. Dans un ermitage v
eu, maison par maison, et non selon un plan déterminé ou une vision d’ art convenue, mais pour économiser le terrain ou par
as noter — pour ce qui est de l’Italie — que, si, sur le domaine de l’ art dramatique, on constate un louable effort pour se
il ne semble malheureusement pas qu’il en soit de même sur celui de l’ art lyrique. Sera-t-il besoin de rappeler qu’à des ép
serait pas de qui elle est, si elle ne présentait l’essence même de l’ art mascagnien, qui réside en la parfaite maîtrise de
ention du gros public et l’illusionner sur l’indigence passagère de l’ art de l’auteur. L’interprétation n’intéresse guère l
Poesia di G. Pascoli, où il s’efforce de démêler les éléments de son art , dont il fait ressortir les rapports avec la poés
la petite église devient un vrai pèlerinage pour ceux qui aiment les arts  ; c’est un monument capital de l’art pictural du
rinage pour ceux qui aiment les arts ; c’est un monument capital de l’ art pictural du xiie au xve  siècle. Les plus précie
28 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
4 [384]. L’exposition Gino Severini (Première exposition futuriste d’ art plastique de la guerre et d’autres œuvres antérie
és. L’exposition sera inaugurée par une conférence de l’artiste : Les arts plastiques d’avant-garde et la science moderne, d
on correspond toujours une esthétique. § La Littérature a devancé les arts plastiques en exprimant une esthétique correspond
comprennent les poètes symbolistes ne comprennent pas toujours notre art équivalent. L’esprit critique de Remy de Gourmont
llarmé tendait vers la création ; Monet restait dans les limites d’un art morphologique. Les mots, choisis par Mallarmé sel
my de Gourmont, le résultat « d’un excès de délicatesse, d’un excès d’ art  », mais qui est plus véritablement relative à une
ns le mouvement universel qui ne peut pas être abstrait. La base de l’ art plastique d’aujourd’hui étant cette idée de mouve
ypothèse d’un mouvement relatif. Ou bien il faut sortir du champ de l’ art plastique et rentrer dans celui de la science méc
erreur grossière. D’abord il n’existe pas une réalité statique ni un art statique. (Méfions-nous des mots qui font bien.)
la vitalité que notre pensée lui imprime. Ensuite, il n’existe pas d’ art statique, puisqu’une peinture digne de ce nom est
sique, la vie de tout l’Univers, qu’il renferme dans son œuvre. Notre art moderne, par sa tendance vers l’universalité, a d
t moderne, par sa tendance vers l’universalité, a des rapports avec l’ art des primitifs catholiques. Comme eux, nous nous e
pouvons réaliser techniquement une esthétique correspondante dans les arts plastiques, et exprimer par une forme carrée et u
oppée, que nous connûmes, il n’y a guère, sur la scène du Théâtre des Arts . Bref, le plus captivant de la séance s’avéra l’i
faisait des essais syndicalistes. Nous finissons par croire que notre art ancien nuit à l’Italie moderne. Confrontez les ce
luence de la France est grande, mais plus sur la littérature et sur l’ art que sur tout le reste, et une critique vigilante
igilante s’y exerce constamment. Celle de l’Allemagne, très faible en art , nulle en littérature, a été prépondérante et opp
s encyclopédiques, les atlas, etc. Ainsi on lisait des histoires de l’ art où une part disproportionnée était faite à l’art
t des histoires de l’art où une part disproportionnée était faite à l’ art allemand et où le traducteur était obligé de déve
ducteur était obligé de développer à notre usage la part assignée à l’ art italien ; on parcourait des histoires universelle
e nous voulons, ou nous mettons le feu aux poudres. Elle ignore que l’ art diplomatique s’appuie sur la force militaire, mai
erie et l’ironie est empoisonnée de sarcasme. Il faudra revenir sur l’ art d’Alfredo Panzini : pour le moment il faut reteni
rements emphatiques une fondamentale aridité. Il y a dans ce livre un art saccadé et tordu qui parfois éclate en fusées de
èle affectionnée de la Maison Treves Frères. Il ne faut chercher ni l’ art ni le nouveau dans ces produits de l’industrie li
41, 1er novembre 1916, p. 174-178 [174-175, 177]. Dans les locaux des Arts Décoratifs, au Pavillon de Marsan, on a installé
te toutes les harmonies de la nature et toutes les impressions dont l’ art retient et magnifie la spontanéité ; il laisse fl
le galvaude quand on l’invoque à tout venant. — Mais la femme, mais l’ art , c’est ici ce qui importe plus encore que les « s
le stoïcienne à la volonté de puissance préconisée par Nietzsche ? En art et en littérature peut-être, mais non en politiqu
e propose uniquement de comprendre la poésie en tant que poésie, et l’ art dans sa pureté dérive au fond de lui, et les meil
elle marque cependant une date importante dans le développement de l’ art italien moderne : depuis lors, les expositions of
épétiteurs germanisés, remontèrent aux antiques et pures sources de l’ art italien, où toute l’Europe s’est désaltérée, et s
int la savante discussion de M. Salomon Reinach dans le Courrier de l’ art antique publié dans le numéro de juin 1916 de la
29 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
entretiennent l’intense rayonnement de ce petit foyer. Au seuil de l’ art lorrain du xviie  siècle se dresse ce trio formid
en 1497, Hans Sérobach, allemand, « pour se servir de luy en pièces d’ art  » ; et Bartholomeus Vest, son compatriote, qu’il
pour lui donner subject de s’arrêter au pays en considération de son art de graveur en taille doulce ». Et le duc actuel v
vrais et faux, qui pullulent à Milan, où plus qu’ailleurs en Italie l’ art du bel canto a ses exploiteurs, ses parasites, se
uels. Des amis qui l’entourent, les uns tombent sur la voie âpre de l’ art  ; les autres montent rapidement, inconcevablement
 ; chaleur, conviction, mouvement, il y a tout ce qui fait une page d’ art puissant. Mais pour le salut du jeune homme, Silv
enfin rencontré un romancier qui connaît toutes les ressources de son art , et qui, à mon avis, est appelé à un avenir brill
le suffrage des historiens à la prochaine élection académique. […] Art ancien. La galerie Borghèse Virgile Josz. Tom
femme couchée la bouche entr’ouverte par la surprise et le plaisir. L’ art profond des raccourcis lui a fait trouver la si c
ment un peu rapide, mais on n’eût pas pensé lui en vouloir des vues d’ art neuves et transcendantales (les sept Plaies et le
pouvoir jamais jouir sans sollicitations étrangères de l’intensité d’ art qui nous aura conquis. Les « conversations » de M
e toute plastique de d’Annunzio, et aujourd’hui le Marzocco prêche un art au fond moral et universel, avec un but et une le
numéro 124, 1er avril 1900 Publications d’art. La Chronique des Arts [extrait] Yvanhoé Rambosson. Tome XXXIII, num
XXIII, numéro 123, 1er mars 1900, p. 252-256 [255]. La Chronique des Arts (3 février). — « On parle beaucoup de notre admi
action. Publications d’art. Marcel Niké : Un essai d’itinéraire d’ art en Italie, Firmin-Didot, 3 fr. 50 Yvanhoé Ramb
numéro 126, 1er juin 1900, p. 808-814 [810]. Un essai d’itinéraire d’ art en Italie, par M. Marcel Niké, est un excellent r
int à sa très belle étude sur Michel-Ange à Rome les diverses pages d’ art de son livre augmentées encore de quelques autres
é, nous eussions possédé trois ouvrages de mérite : un d’essais sur l’ art , un d’études littéraires, un d’impressions de voy
vains sont trop ménagers de notre plaisir. Archéologie, voyages. L’ art monumental au Salon [extrait] Charles Merki.
toujours se borner à les parer de décorations purement ornementales. Art évocateur par excellence, la Poésie crée ses imag
’en plein xve  siècle, et sur la terre même d’Alighieri, un maître ès arts du dessin ait cédé à cette tentation. Botticelli,
ation. Botticelli, ce maître, était alors en pleine possession de son art et en pleine période de succès. Il comptait à son
d’affinités avec le gran padre Alighieri. C’est au seul point de vue art qu’il convient d’examiner son illustration de la
ns l’univers. Aujourd’hui, comme l’écrit M. de Souza : « Une patrie d’ art éblouissante, une patrie de miraculeuse beauté, V
ode. Louis XIV, « voulant se procurer dans toutes les sciences et les arts les plus habiles gens du monde, avoit résolu l’ét
n a bien peu, — juste assez pour détester les monsignors et aimer les arts en toute quiétude. Fils d’un receveur général des
yeux : en plein xixe  siècle vandale et constitutionnel, une ville d’ art est un étonnement. J’ai beaucoup questionné dans
point d’être massacrée par un ignorant qui a tout dans les mains de l’ art arabe. Les tramways ont détruit le khalig, un can
oir envahi l’Italie cède le terrain aux revendications des amoureux d’ art  ; cependant, si une pétition s’ouvre pour sauver
de bonne foi. Il soutient avec esprit et érudition la cause du Grand Art , qu’à Venise, comme à Florence, comme un peu part
erçus sur le monde et la société, sur la psychologie, l’histoire et l’ art , se ressent de sa double origine, allemande et fr
ée avec une admirable clarté d’analyse et appliquée aux faits avec un art tout français. Philosophe médiocre, osons le dire
ut encore lire une description des dessins dans Waagen : Treasures of art in England, vol. III, p. 307. 31. On a l’ébauche
’en 1518, mais il ne faut pas oublier qu’il cessa de s’occuper de son art après son adhésion aux idées de Savonarole. 33.
30 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
qui lui semble incarner son idéal personnel de la bonne comédie : « l’ art d’enseigner la vertu et les bienséances en action
qui n’épargnaient pas même les personnes présentes ; mais il avait un art inimitable à lancer le sarcasme de manière à ne p
ttes du Jugement dernier de l’Italie qui veut sa place au soleil de l’ art contemporain ! L’Italie est fatiguée de se nourri
te contre l’état de « colonie » que des marchands sans nul scrupule d’ art font depuis longtemps à l’Italie, nous révèle enc
, car elle est dans l’abstraction pure, selon le principe absolu de l’ Art digne de ce nom ; elle est en dehors de toutes le
re moins remarquables, et de toute façon je ne saurais parler de leur art que je n’aime pas, et qui ne me semble pas apport
le poète doit chercher les « types humains » dignes de devenir par l’ art créatures tragiques. M. Enrico Corradini poursuit
u lourdement traditionaliste. Dans Un Inceste, vaste poème en prose d’ art et d’amour, il crée vraiment le « Surcouple », se
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
, les plus jeunes et les plus hardis, aucun n’a encore donné avec son art la grande norme, qui, une fois formulée en œuvre,
après les affirmations tour à tour parnassiennes et symbolistes de l’ art de d’Annunzio, où la langue devenait précieuse et
e de Pascoli, souvent toutefois très belles, les jeunes demandent à l’ art d’autres émotions, d’autres réalisations, d’autre
ans ce sentiment exaspéré de la vie qui passe, de la mort qui dure, l’ art du poète est tout entier, et souvent tout vibrant
vé dans ces rythmes quelque chose de leur navrante simplicité. Mais l’ art de M. Guido Gozzano a une autre portée. Quoiqu’il
32 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
e, d’un confortable luxe, qui se voue exclusivement, en principe, à l’ art dramatique, — et cela depuis quelque trente ans.
hi est un romancier de valeur et fort apprécié en Italie ; il a sur l’ art des idées personnelles : mais il s en est trop pe
nfluence, du moins, ne s’est pas étendue au style, qui ne manque ni d’ art ni de charme dans sa simplicité un peu rigoureuse
de Naples ; Cronaca Nova, nouvelle revue sicilienne. […] Choses d’ art [extrait] R. G. [Remy de Gourmont]. Tome VII,
33 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
on de la très solide étude de M. Rodolfo Renier : Pour l’histoire des arts et du dessin. — Toujours intéressante, la Lettera
dans la Gazzetta déclare que c’est « une vigoureuse œuvre d’art et d’ art profondément humain » ; I. Furlani, dans la Crona
ire du théâtre, et Domenico Lanza, pour lequel un renouvellement de l’ art dramatique est possible et même certain. Les R
ères de la Basse Lombardie, par A. Cabrini (20 août). […] Choses d’ art [extrait] R. G. [Remy de Gourmont] Tome III, n
34 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
es ; ils content encore avec plus ou moins de bonheur, parfois même d’ art , des histoires de pays ou d’individus, et tout se
al dont la jeunesse serait égale à une extraordinaire expérience de l’ art et de l’âme humaine. M. Angelo Conti est-il vraim
éclare plus loin mépriser la théorie des sources dans l’histoire de l’ art , et « trouver dans toute œuvre géniale la continu
35 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVI »
Origine of the H(istory) of Painting. [Sans mon maudit amour pour les arts qui me rend trop difficile sur le beau dans tous
milieu de son bavardage critique, historique et timide, sent bien les arts en sa qualité d’italien. Il n’a pas autant de sup
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 250, 15 novembre 1907 »
Tome LXX, numéro 250, 15 novembre 1907 Art moderne Charles Morice. Tome LXX, numéro 250,
t je constate qu’au-delà comme en deçà des Apennins il n’est guère en art , malgré les vœux nationalistes, que des ambitions
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
e de Padoue, le Brillant et sage Algarotti À qui le ciel a départi L’ art d’aimer, d’écrire et de plaire. Par une coïncide
us ne retiendrons qu’un article : c’est la passion d’Albergati pour l’ art dramatique, ce que Casanova appelle sa théâtroman
autres conclusions, des travaux prochains de l’éminent historien. Art moderne. Le Décor du Quattrocento, par M. Pierre
ù j’ai plaisir à me sentir tout à fait d’accord avec l’écrivain : « L’ art (quadrivium) annexait la science, et n’était-ce p
que la conception présente où la science non seulement se sépare de l’ art , mais prétend aussi se le subordonner ? » Éch
38 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
aujourd’hui si nettement délimité des régicides de tous les temps. Art ancien. Teodore de Wyzewa : L’œuvre peint de Jean
relient, se prolongent, se simplifient selon un mode unique, et leur art est ainsi aussi varié que la vie. Les autres, au
e et qui n’est qu’une mécanique stylisation, de ce qu’ils appellent l’ art et qui n’est qu’un cliché. Ce code, qui empêche t
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 232, 15 février 1907 »
vérité du principe, simple et immense, qui fut plus tard la base de l’ art militaire napoléonien : il faut opposer la masse
rès la mort de Béatrice d’Este, hanta pour quelque temps le cœur et l’ art de Léonard. Ces deux expressions formidables, l’u
40 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LIX. Musique à Naples »
on aime le mieux la musique. Il y a plus de véritable amour, pour cet art , dans 50 lazzaroni que dans tout le public qui s’
41 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXV »
nts, les montagnes, le ciel, les lointains, tout y est traité avec un art infini. — À Noël, le peuple fait des neuvaines, e
42 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LX »
et l’on va l’entendre. Traeta fut le maître de Sachini. Il eut plus d’ art que son élève qui passa pour avoir eu plus de gén
43 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXVI »
Chapitre LXVI Le goût du pays pour les arts paraît dans les pompes funèbres. On se sert de ca
44 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXIX »
on et qui s’accorde bien avec la sensibilité de ce peuple né pour les arts . Si l’on donnait un opéra de Cimarosa, vient de m
45 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — [Premier extrait] — Chapitre LXX »
aturel qui est une conséquence, Ce pays est donc éminemment celui des arts . J’éprouve que I am not éloquent but when I am na
46 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
ours sur l’université de Bologne : « L’Italie, dans la poésie, dans l’ art , dans la philosophie, a ressuscité pour l’Europe
47 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 »
Tome LXIX, numéro 246, 15 septembre 1907 L’ Art et l’État au dix-huitième siècle, d’après la corr
48 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
nsidéré les Américains comme un peuple de marchands enrichis, sans un art , sans une littérature, sans une idéalité qui lui
qui divaguent, en attendant que surgissent après la guerre un nouvel art , un nouveau style, une nouvelle science, une nouv
par les nationalistes sectaires de tous les pays. L’élaboration de l’ art , de la philosophie, de la science, est la tâche d
estiné par ses aptitudes psychologiques à produire une forme donnée d’ art ou de pensée, en un mot de civilisation ; mais le
49 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
expérience nombreuse à la fois de la topographie, de l’histoire, de l’ art , des lettres et des mœurs, aux âges successifs de
50 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
la seule remarque à faire sur ces nombreuses pages, où le poète, avec art , et souvent avec un étonnant artifice, mêle les é
51 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
où tous nos dieux apparaîtront dans la lumière, où la pensée humaine, art , philosophie et science, se sublime dans ses tein
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