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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 »
us reviendrons sur cet ouvrage, avons-nous dit. Philippe Monnier : Venise au XVIIIe siècle, Perrin Le peuple était gouv
que le commerce offrait pour subsister, et la singularité du site de Venise , qui ne permettait pas à ses citoyens de retrouve
de habit brodé du haut fonctionnaire, au tome VII de son Histoire de Venise . Qui aurait dit qu’un mot, qui se détache dans ce
onsidérations académiques, le mot « singularité » appliqué au site de Venise , serait devenu, au bout d’un siècle, à l’issue de
charmant livre que voici : L’âme est hilare, remarque à son tour, de Venise , M. Philippe Monnier. On rit si gaiement. C’est q
e Monnier. On rit si gaiement. C’est que rien que par elle-même déjà, Venise offre toute la drôlerie d’un anachronisme. C’est
s foisonnèrent comme jamais ; et c’est l’époque choisie par l’auteur. Venise , dans l’Europe du xviiie  siècle, c’était un peu
temps, un spectacle comme celui de cette immense création millénaire, Venise , de cette histoire qui, le long des siècles, accu
tôt là-dessus. Ce qu’il nous donne est d’ailleurs considérable, cette Venise du xviiie  siècle, étudiée, ou plutôt racontée, d
tragique, que celle où l’ex-doge Ludovico Manini, le dernier doge de Venise , au moment de prêter serment d’obéissance entre l
as les constater au xviiie  siècle) les grands côtés de l’histoire de Venise , la largeur, la gravité. Les patriciens de la Dom
du Conseil, « la manche de leur habit d’Arlequin déjà passée ». De la Venise héroïque à la Venise carnavalesque, il aurait fal
he de leur habit d’Arlequin déjà passée ». De la Venise héroïque à la Venise carnavalesque, il aurait fallu peut-être ménager
n. Lionello Venturi : Le Origine della pittura veneziana (1300-1500) ( Venise , Istituto di arti grafiche, 30 fr.) Tristan Lec
, un Michele Giambono plus encore avec son polyptyque du Rédempteur à Venise et l’admirable Christ du musée de Padoue que lui
nitien la Sainte-Sabine de San Zaccaria et la Madone de la galerie de Venise . Nul doute d’ailleurs que Jean d’Allemagne n’ait
x, délice des cours du temps. Une autre influence allait s’exercer à Venise , celle du Squarcione. Bien que Jacopo ait réussi
ne Cornaro, et Giovanni le peintre des madones les plus charmantes de Venise , aient en même temps que Carpaccio préparé l’écol
a en 1466 pour Saint-Marc et son élève, Marco Zoppo, eut un atelier à Venise , ainsi que Cosimo Tura. La personnalité du premie
l le Jean de Capistran du Louvre et la Madone de Murano. La Madone de Venise et celle du musée de Naples surtout valent par ce
omeo Vivarini est peut-être le triptyque de San Giovanni in Bragora à Venise  ; la largeur du dessin de la Madone centrale, la
ture connue est la Madone de Montefiorentino ; celle de la galerie de Venise date de 1480 ; il s’y montre définitivement libér
’exemple d’Antonio da Negroponte et de Bartolomeo Vivarini, il quitta Venise vers 1468, c’est-à-dire trop tôt pour assister à
, il s’en tint aux anciens tableaux à compartiments. Avant de quitter Venise , il avait eu d’ailleurs une vie assez mouvementée
celle de Gregorio Schiavone, l’élève du Squarcione, dès son départ de Venise , sa personnalité se développa en toute indépendan
2 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
Carpaccio à Capodistria, les deux critiques le croient originaire de Venise . J’ajoute un détail particulier qui offre quelque
la sculpture italienne ne présente guère d’intérêt. En Lombardie, par Venise , c’est l’influence byzantine qui se fait sentir ;
ont pris place […] une fine étude de Corot, la Piazzetta, exécutée à Venise en 1834 […]. Nécrologie : Ludwig Mond À son
ist et la Madone. Depuis Assise jusqu’à Pise, depuis Florence jusqu’à Venise  ; et l’abondance des exemples est telle qu’elle d
des plus intéressants. Mais est-ce bien une histoire de la marine de Venise  ? Non, sans doute, si l’on entend par là un ouvra
t-à-dire, son côté technique. D’autre part, dans l’histoire navale de Venise , toute la politique étrangère doit former une par
int, l’auteur se borne à examiner ce qui est en rapport immédiat avec Venise , et ne donne au lecteur que des explications insu
 ; le pont de pierre à Vérone, par M. Leprince-Ringuet ; des coins de Venise , par M. E. Klabec (baptistère de Saint-Marc) et p
ement heureuses : […] un Guardi : Concert dans un couvent de femmes à Venise […]. Memento bibliographique [extrait] Nous
erwick) ; Musicien, par Savoldo (coll. du comte Amhurst) ; […] Vue de Venise , par Guardi (coll. de M. Otto Beit) ; […]. T
u futurisme. Oui, je sais, il y a le manifeste contre les gondoles de Venise , « ces balançoires à crétins », et le « vénal cla
ant que ce Pietro Longhi si mal connu en France ! Ce n’est guère qu’à Venise même, au musée Correr en particulier, qu’il est p
ts de son métier, Antonio Balestra était un de ces Véronais établis à Venise comme il y en eut tant ; et peut-être que si Piet
ari, qui se dispersèrent dans toute l’Europe, Pietro Longhi demeura à Venise . Cette absence d’aventures explique qu’on ne trou
nt pas la partie la moins précieuse de son œuvre. Le musée civique de Venise en conserve 140 acquis par Teodoro Correr d’Aless
ction des « villes d’art célèbres », a certes moins de réputation que Venise ou Florence, Rome ou Ravenne, parmi les cités d’I
, un thème général sur lequel brodent nos sensibilités particulières. Venise est au nombre de ces dernières villes. Depuis qu’
ieuse qui a renforcé l’enthousiasme lui-même. En sorte qu’aujourd’hui Venise n’est plus un certain port, d’un certain nombre d
fond en comble, ses canaux comblés ou le tramway électrique installé, Venise subsistera, intangible, dans le magasin aux acces
? Quelles variantes nous en ont-ils données ? § Et, d’abord, pourquoi Venise elle-même ? Pourquoi entre tant de villes, pittor
en peut trouver des répliques ailleurs, si admirables qu’ils soient à Venise , mais son destin né de sa situation géographique
pour nos esprits inquiets de retrouver un passé intact. Somme toute, Venise est aujourd’hui la ville la plus originale de l’E
gasins, ni tavernes « colossales ». Un formidable anachronisme, voilà Venise . Une ville à part de toutes les autres : retenez
perficielle au premier abord, mais qui a sa valeur pour un Français : Venise est une des belles villes étrangères aisément att
le obstacles qui se dressent entre nos désirs et leur réalisation. Or Venise est à nos portes. Situez-la seulement en Sicile e
éclipse, du fait de la prédominance chez nous des théories réalistes. Venise surtout en avait pâti. Les clairs de lune, les sé
urt, ni Daudet, ni Zola, ni Maupassant ne sont vraiment accaparés par Venise . Ils la saluent au passage, souvent de très loin.
lie, et cette réaction se produira presque exclusivement au profit de Venise . Seulement, il convient de distinguer : si les ro
une excellente affaire pour la rue Laffitte, mais nous n’allons pas à Venise à la suite de Ziem, nous y allons à la suite de M
aux notes antérieures sur le même sujet et qui donne tout de suite à Venise l’aspect particulier sous lequel toute une généra
Une fresque de la Mort et de la Volupté, voilà désormais l’aspect de Venise pour chaque écrivain français qui se respecte. Le
en avons déjà dit, on aperçoit quelle va être la nature de ce décor : Venise , cité la plus originale de l’Europe, ville à part
conditions, qu’on repousse cette vieille courtisane fardée qu’est la Venise littéraire ! Mais si elle n’existait pas, il faud
n’avait parlé avec cet accent de la volupté tragique qui se dégage de Venise enfiévrée, lézardée et croulante. Nulle part on n
heure pour suivre cette voie, et à peine le cliché : Je me meurs dans Venise enfiévrée de volupté avait-il été tiré, mille poè
ure à vous démâter. C’est qu’il faut bien vous dire que le silence de Venise est une contrainte analogue à celle de l’eau et q
de notre temps. Plusieurs, en effet, nous ont représenté des fuites à Venise , mais le décor sentimental de notre époque les ha
s tout en demeurant lui-même le plus délicieux des Parisiens évadés à Venise , — et c’est de Maurice Donnay dont il s’agit. Dan
plus charmantes de ce charmant esprit, dans l’Affranchie, il a donné Venise pour décor à son premier acte, et je crois bien q
run, Mme de Moldère « très allurale, très branchée, très racée, à qui Venise va très bien, qui a l’air d’une dogaresse » ; Rog
galement jeunes et beaux et passionnés, qui ont dirigé leurs pas vers Venise pour exalter encore leur amour. Ils se sont cherc
té inattendues : « Peut-on mentir devant la mélancolique splendeur de Venise endormie ?… » s’écrie, d’un bel élan, Antonia de
n, et n’a enlevé, j’en suis persuadé, aucune efficacité à la vertu de Venise dans l’esprit des spectateurs… L’autre couple est
ette et son ami Pierre. Juliette est « une petite fille qui croit que Venise conserve les liaisons malades, comme Menton conse
à se consumer plus vite… Voilà le double aspect de l’amour français à Venise au début du xxe  siècle. Lorsque la comédie en es
rité. Nous avons, Dieu merci, d’autres artistes de lettres qui ont vu Venise , qui y ont placé leurs fictions puisque c’est le
te que Sainte-Marie des Fleurs nous fournit la vision charmante d’une Venise amoureuse, jeune et gaie sous un ardent soleil, u
te funèbre. « Dans la tombée de l’aube crépusculaire, les marbres de Venise gardaient un reste de lumière, et la ville sembla
Ainsi aucune note discordante ne vient jeter un son grave dans cette Venise lumineuse, douce et joyeuse. Et ce sera vraiment
rès pur s’accommode mal des fièvres énervantes de la lagune. Aussi la Venise qu’il évoque dans la Peur de l’Amour est-elle une
ne. Aussi la Venise qu’il évoque dans la Peur de l’Amour est-elle une Venise sèche de tons, si j’ose dire, aux arêtes nettes,
is sensuel et sentimental, un amour gradué et humain. « Le climat de Venise , s’exclame un des personnages, mais il est excell
des personnages, mais il est excellent. Le mal qu’on en dit est faux. Venise , mais c’est une ville hygiénique. L’air de la mer
la vie perçue harmonieusement dans la magnifique lumière de l’Italie. Venise lumineuse ! C’est ainsi que la voit Marie Dauguet
de gorge de ramier… Et puis quelle musique mêlée au silence suave de Venise  ! Clapotis, grésillements, cris lointains de gond
tout cela compose des histoires d’un fantastique moderne étonnant où Venise joue un rôle étrange et inattendu. Pour Ginko et
a petite minute d’émotion amoureuse indispensable à tout bon séjour à Venise . C’est Avertie qui la ressent, et avec beaucoup d
l sait camper des types contemporains. On ne trouvera de la vision de Venise que juste ce qui convient pour situer les scènes
y donnent rendez-vous ou s’y cachent. La haute société cosmopolite de Venise est ahurissante, et il est dommage, eu vérité, qu
leur passé, où l’on puisse s’imaginer vivre une existence en beauté. Venise sera-t-elle encore de ces cités-là ? Sans doute,
vail ; il s’agit de l’auteur de Faust : … Ce qui lui plaît le plus à Venise , et ce qui, comme homme du Nord, l’attire déjà pa
e la danseuse Bettine, qui amuse par ses jongleries les carrefours de Venise . On se la représente assez, d’après le portrait q
œuvres d’art de l’antiquité et de la Renaissance ; son court arrêt à Venise , qui ne le séduisit pas ; ses pérégrinations dans
3 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
5, janvier 1902, p. 239-246 [241-242]. L’émerveillement s’éveille aux Venise silencieuses, harmonieuses de M. Morrice. Après l
uvre encore dans les F. Guardi, mais de ce qui toujours a constitué à Venise et y constitue encore la vie véritable, le frémis
i bien que le goût des somptuosités propre aux époques plus récentes, Venise lui a parlé d’une voix authentique et spontanée,
lus récentes, Venise lui a parlé d’une voix authentique et spontanée, Venise apparaît et se meut dans son œuvre. Ici plus rien
te pas. Il y a deux éléments dont, Canaletto excepté, les peintres de Venise n’ont guère tenu compte : la lumière et l’eau — l
arate. M. Morrice nous apporte ce secret essentiel, et c’est pourquoi Venise en ses toiles vit et nous émeut, c’est pourquoi,
son coin du grand Canal, ou l’aspect si divers, rose et argentin, de Venise l’après-midi, ou bleu et or noirci, le soir. V
ent, lui refuse ses joies. Une seconde pièce de lui vient de tomber à Venise . [Il ritratto mascherato, par A. Fogazzaro]
’est catholique tant qu’on veut, mais point théâtral, et le public de Venise a fait un mauvais accueil à cette chose mince et
’adultère très intéressante. Archéologie, voyages. Pierre Gusman : Venise , Laurens, 5 fr. Charles Merki. Tome XLII, numé
il nous semblerait injuste de ne pas signaler le joli album relatif à Venise , dans la collection des Villes d’art célèbres de
Hymans et le petit volume sur Bruges et Bruges et Ypres ; le texte de Venise , par M. Pierre Gusman, donne une impression analo
odigieux de tableaux et de sensations que doit donner une ville comme Venise  ; le reste est accessoire ; n’importe quel guide
itienne ; c’est une énumération de peintres et de peintures ; mais si Venise est un des plus beaux musées de l’Europe, il ne s
, il ne s’ensuit nullement que les tableaux de ses musées soient tout Venise . — Il reste les images par bonheur ; elles sont n
e à l’“humanité”. » L’Ermitage : M. Stuart Merrill sur Genève et Venise [extrait] M. Stuart Merrill adresse à L’Ermita
des Notes de voyage, colorées, sentimentales et spirituelles. […] De Venise M. Merrill rapporte ces deux croquis : « Tristes
nise M. Merrill rapporte ces deux croquis : « Tristes prostituées de Venise  ! L’une d’elles, bouffie, jaune et malpropre sous
r, Vitali…, Sienne avec Symeone Nardi et Michelangelo di Bartolomeo ; Venise avec Aldo Manutio, Benali, Vitali, Simon Bevilaqu
À signaler, cependant, les Dévotes méditations de saint Bonaventure ( Venise , 1487). Les bois de ce livre fort rare appartenai
es, croquis, crayons sur l’Italie, ils sont légion. L’Italie du nord, Venise , Florence, la Toscane, exerce une attraction très
de Toscanella, Saint-Laurent-hors-les-Murs, Florence ; de M. Portier, Venise , Rome, la villa d’Este ; de M. Bureau, la cour du
des meilleures aquarelles de la série ; de M. Bobin, des Souvenirs de Venise  ; de M. Neukomm, Saint-Marc, la Chartreuse de Pav
ie, le petit portail de Vérone ; de M. J. C. Levi, encore des vues de Venise , le baptistère et le porche de Saint-Marc ; de M.
e la galerie de l’Académie Royale des Beaux-Arts et du Palais Ducal à Venise environ 70 000 francs. « La loi sur la taxe d’ent
endez-vous, gens du peuple, militaires, etc. » Le Palais des Doges à Venise a encaissé, en 1900-1901, 81 340 francs. À Floren
é ; Le Saint-Couteau, dont se servit le Christ à la dernière cène : à Venise  ; un pain de la dernière cène : à Bouillac (Tarn-
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
u à peu près toute l’Europe, s’était fixé en Italie, successivement à Venise , à Bologne et à Pise, et y jouissait d’une renomm
a vie, marque l’apogée de sa carrière. Son évasion hors des Plombs de Venise , l’événement le plus considérable d’une existence
isait naturellement Voltaire à questionner Casanova sur son pays, sur Venise , sur ses sentiments à l’égard d’un gouvernement d
mptes ni les persécutions dont il y a souffert. Et cependant, il aime Venise , d’un amour de grand enfant gâté, puni et méconte
âce après dix-neuf ans d’exil ; et quand il l’a obtenue, son retour à Venise n’est pour lui qu’une nouvelle désillusion. Mais
 ; qu’un Amelot de la Houssaye écrive son Histoire du Gouvernement de Venise qu’un Voltaire se permette quelques doutes sur le
re, sachant que je n’avais pas lieu d’être content du gouvernement de Venise , m’engagea sur ce sujet ; mais je trompai son att
à la charge : — À propos, dites-moi, vous trouvez-vous bien libres à Venise  ? — Autant qu’on peut l’être sous un gouvernement
avaient usé du leur. — Admirable ! Mais, de cette manière, personne à Venise ne peut se dire libre. — Cela se peut ; mais conv
e lorsqu’il écrit : « De tous les gouvernements de l’Europe, celui de Venise était le seul réglé, stable et uniforme (au xve  
enne, et un encouragement aux plébéiens. Le mérite ne put jamais dans Venise élever un simple citoyen, comme dans l’ancienne R
e philosophique et l’Essai sur les mœurs ; l’article qu’il consacre à Venise est un vibrant hommage rendu à la liberté populai
liberté quelques expériences qui ont pu le rendre plus indulgent pour Venise  ; mais on ne peut s’empêcher de constater qu’entr
narration qu’il ne semble pas avoir faite. Quand il ne s’agit plus de Venise , sur toute autre question d’histoire ou de politi
5 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
es affaires ; Sur la porte il écrit bœuf. Dedans il vend du cheval. Venise c’est cette chose Qui s’agite dans la M… M… neuve
t, sans ouvrir les lèvres, jusqu’à notre gondole. * L’aube se levait, Venise était grise et bleue. — Mon cher Paolo, dis-je à
hat du bonheur. Peu après ce duel, Antonio démissionna ; s’installa à Venise , dans le palais que lui donna son père, le vieux
mental, les plafonds et les cheminées classés parmi les plus beaux de Venise . Tous les étrangers qu’Antonio avait admis à ses
ans quinze jours, sera loin. — Ah ! vous ne restez que quinze jours à Venise  ? — Ou trois semaines, tout au plus. — Je vous éc
mi Wellseley. Quant à ce dernier, contrarié par la présence de Nina à Venise , il attendait un billet de Stella-Lucente lui fix
nu à Paris, et l’avait invité à passer quelques semaines, chez lui, à Venise . Cette invitation entraîna celle du violoniste Lo
Paillard ou à Armenonville. — Ça dépend ! — Je rêve trop, moi ! Ici à Venise , c’est tout naturel. Je n’ai qu’à me pencher à la
es que nous révèlent les chroniques ;.dans ce décor pompeux et mort ! Venise est belle comme une femme qui aurait expiré en pr
Ceschini ? — Je l’ai aperçue à Paris et à Londres, et, quelquefois, à Venise . — Voilà une créature qui doit vous plaire, hein 
ingtième siècle, mais avec un Stella-Lucente. J’aurais dû ajouter : à Venise  ! Wellseley, notre grand canal est splendide avec
! On dirait qu’un magicien vient de composer un filtre : le poison de Venise . Il a attaqué l’âme de la Ceschini, et il nourrit
ègres ou d’indiens, pourquoi ne pas choisir cette ravissante danse de Venise , que j’ai souvent regardé danser dans ma jeunesse
maxixe. La musique en est tantôt sautillante, tantôt lente. C’était à Venise , une danse populaire, que l’aristocratie adoptait
grande fête. M. Pompeo Molmenti en parle dans ses beaux ouvrages sur Venise dans la vie privée, et un écrivain de l’Amérique
ns la vie privée, et un écrivain de l’Amérique du Sud, passionné pour Venise et pour l’Italie M. Rafaël Errazuriz, dans ses li
tés sur la Ciudad de los Dux, montre comment, dans la vie élégante de Venise , où l’aristocratie et le peuple se mêlaient parfo
ier, à la Chambre, dans les couloirs, j’ai surpris un grave député de Venise , illustre homme d’État, qui, d’une jambe hésitant
heli, un plafond décoré d’une peinture allégorique provenant aussi de Venise , accompagnent des tableaux pour la plupart véniti
à qui elle tendit la main : — Oh ! cher grand artiste, on ne parle, à Venise , que de votre chef-d’œuvre ! Est-il permis de l’a
est-elle motivée ? — Certes ! La Ceschini ne restera pas longtemps à Venise , sans susciter quelque scandale. Et il ajouta sou
omme elle sera désormais, dévastée par moi ! Tu ne retourneras plus à Venise  ! Ne compte, ici, sur la complicité de personne,
des rêves. * La disparition des Stella-Lucente intrigua la société de Venise . On crut à un caprice d’Antonio et de son père. M
ir, Lowsky et Morga, qui étaient au courant de l’aventure, quittaient Venise pour une destination inconnue. Quatre jours après
ances et les tourments. Pendant l’hiver et le printemps, il demeura à Venise , soit chez moi, soit aux Zattere, devant le portr
montagnes ; et, vers la fin de septembre, nous étions, de nouveau, à Venise .   Un soir de novembre, sur le grand canal… Comme
il endort Aurora. C’est lui qui m’a assuré que nous devions revenir à Venise , où nous sommes depuis avant-hier à peine. Suivez
pu pénétrer dans cette maison ? — Mais c’est bien simple. En quittant Venise , je me suis installé dans les environs de Mantoue
: — Carlo Litani : « Poèmes en prose. » — M. A. Maurel : « 15 jours à Venise . » — « L’Opinion française et l’Italie vers 1840 
ès pittoresques, palais rouges, arcades rongées de soleil, aspects de Venise , de Sienne, choisis parmi ceux qui sont appelés à
4, p. 838-845 [845] […] Revue bleue (14 mars) : […] « Quinze jours à Venise  », par M. André Maurel. […] Chronique de Bruxe
n remarquable historique de l’Art et des artistes qui travaillèrent à Venise , depuis les origines de la ville jusqu’à l’effond
squ’à l’effondrement des xviie et xviiie  siècles. — La fondation de Venise , on le sait, ne remonte guère qu’au ixe  siècle e
auquel fut dédiée la première basilique, et qui resta le palladium de Venise . — Je ne puis suivre M. P. de Bouchaud dans ses r
es artistes. Son livre est surtout une étude d’art, — non seulement à Venise , mais dans nombre de villes italiennes ou des pos
14, p. 405-414 [406-407, 411, 413]. […] J.-F. Raffaëlli a rapporté de Venise des notes de la plus curieuse intensité. C’est un
rapporté de Venise des notes de la plus curieuse intensité. C’est une Venise d’hiver, c’est une Venise cherchée dans ses coins
es de la plus curieuse intensité. C’est une Venise d’hiver, c’est une Venise cherchée dans ses coins populeux, dans ses foules
iant sa diaprure, se coulant sur les façades peintes. Ce n’est pas la Venise des doges, ce n’est pas la Venise des Cooks, ni m
es façades peintes. Ce n’est pas la Venise des doges, ce n’est pas la Venise des Cooks, ni même celle des touristes érudits, m
l admirable. […] Parmi les peintres de ville, M. Abel-Truchet avec sa Venise en fête. La Venise d’Abel-Truchet est une Venise
Abel-Truchet avec sa Venise en fête. La Venise d’Abel-Truchet est une Venise vivante ; les vieilles pierres y sont évoquées su
ellus et le Panthéon de Rome, par M. H. Fitton ; de beaux paysages de Venise , gravures originales de M. H. Cheffer […]. Art
638]. Chez Vollard une grande série de peintures de M. Franc-Lamy sur Venise et la Côte d’Azur d’un coloris agréable, mais trè
s une Riposta (de Calzabigi lui-même, semble-t-il) publiée en 1790, à Venise , et adressée à Arteaga, on lit que Calzabigi choi
6 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
des reliques, puisque, au quatorzième siècle, l’averroïsme régnait à Venise . Pétrarque nous dit qu’on s’y moquait de Moïse et
tes des historiens, et le pape Sixte IV arrachera aux inquisiteurs de Venise ce Caleotus Martial qui a soutenu que la bonne co
iées depuis une vingtaine d’années. Armand Baschet, qui se trouvait à Venise , fut incité à travailler la question de l’authent
ivourne. Tome LXXI, numéro 256, 16 février 1908 Le voyage à Venise . Dix-sept sonnets inspirés de Venise Ernest Ray
                          ULRICH VON PLATEN. I Je me tourne : Venise a surgi de la mer ; La vague tutélaire, en se jo
pu le pacte nuptial. Le long des corridors une voix se lamente ; Venise  ! tu n’es plus la cité triomphante, Que Véronèse
ts ! VIII Le jour succède au jour, la semaine aux semaines, Venise  ! et je ne puis me séparer de toi ; Aux seuls no
, les vertes promenades, Les parterres de fleurs recréés du zéphyr, Venise ! tu m’en as ôté le souvenir, C’est par d’autres
XVI Je t’aime à la façon de ces images peintes Que les murs de Venise étalent à nos yeux ; En vain on les désire, époi
en peut rien tirer qu’un front silencieux. Je t’aime sans espoir. Venise est ta patrie Aux ciels peints, ton image accom
ous reste fidèle. Avant que de rentrer dans la nuit éternelle, Ô Venise , ma joie et mon étonnement, Je veux encore errer
s, célébrait la Ligue éphémère de Florence, de Sixte IV, de Milan, de Venise . Échos. Lecture Dantis Mercure. Tome LXXI,
et si l’on n’y rencontre pas des édifices aussi célèbres que ceux de Venise ou de Florence, on peut affirmer néanmoins que so
Colleone et l’œuvre du Tintoret nous conservent intacte l’énergie de Venise . M. Maurice Barrès a eu raison de placer très hau
s le nord-ouest et menace l’étranger, par-delà les vieux quartiers de Venise et la lagune. Devant le monument, le rio dei Mend
s forteresses. Le Pensieroso résume la pensée profonde de la ville. À Venise , le Colleone étonne davantage. Les poètes ont si
savons presque rien de sa vie. Il vécut à Florence et fit un voyage à Venise en 1483, pour y travailler au Colleone. Peut-être
péra ses sentiments. Quelques mois avant le départ de Verrocchio pour Venise , ce petit moine bilieux, dont Fra Bartolommeo a i
. Dans l’Occident (mars), M. Adrien Mithouard étudie l’architecture à Venise . Nous lui sommes redevables d’observations nouvel
es n’atteignirent pas des prix bien élevés. La plus favorisée, Vue de Venise , monta à 11 000 fr., la Terrasse du Palais Doria
nne une idée, suggestive et piquante, de l’insignifiance politique où Venise en était venue à la fin du xviiie  siècle, ce son
disponibilité, le marquis finit par mettre la main sur l’ambassade de Venise , pis-aller accepté faute de mieux. C’est que cett
homme. Ajoutez la vieille habitude inquisitoriale du gouvernement de Venise , qui traitait en intrus, en suspects, les membres
un joli livre de M. Philippe Monnier là-dessus23. Pourtant, en 1789, Venise , dont le territoire, en Italie et hors d’Italie,
vernement vénitien). Mais là-dessus les événements se précipitèrent ; Venise , qui n’aimait pas la Révolution, en demeura, avec
rection. Restait l’Autriche : la déclaration de guerre de 92 fut pour Venise l’occasion de marquer, ici encore, sa neutralité.
et la Convention restait fort modérée là-dessus), cette neutralité de Venise tournait, intrinsèquement, à l’avantage de la Fra
a France ; et si elle se fût maintenue dans ces conditions, peut-être Venise en eût-elle retrouvé le bénéfice, aux terribles j
acassière politique extérieure inaugurée par le Directoire (demande à Venise de s’allier avec la Porte), inclina vers la malve
entôt traduit en français, est une fresque de la vie des Vénitiens de Venise , une fresque pleine d’intimité, un intérieur plei
et ils échangent leurs idées avec leurs objets. Dès le xive  siècle, Venise accueille les doctrines avec les produits du Leva
eulement ils n’auront pas Trente et Trieste, mais ils pourront perdre Venise et Vérone. Autre sera la marche des faits lors du
n Italie, on trouve des versions de Tavelli, de Voragine, de Manerbi ( Venise , 1471). La version toscane des épîtres, et évangi
dernier livre de M. Mario Morasso est consacré à la glorification de Venise . Cette ville tant exaltée, qui souvent nous sembl
grand poème. Il y a là, en vérité, la matière d’un poème, du Poème de Venise . Et M. Morasso nous présente une œuvre dont l’écr
d’une très grande justesse. Il a subi et évoque le charme féminin de Venise . La reine de l’Adriatique lui apparaît dans toute
elle répand sur les hommes et par quoi elle les retient. Le charme de Venise est féminin. Sa situation géographique et sa rais
voquer en nous une image monstrueuse du gouffre féminin. Le charme de Venise est dans sa féminité. Et en dehors de toute métap
ychologie courante, on ne peut nier que l’état d’âme de l’amoureux de Venise , ou simplement du passant que la longue et large
imites du monde en les tordant sur les courbes d’une femme, ou qui, à Venise , les assouplit le long des canaux, les tourmente
de l’esprit littéraire vers les esprits et les formes du Moyen-Âge ; Venise perpétue ces esprits et ces formes : elle est ton
et en mille points ailleurs, possèdent ce « rêve potentiel », mais à Venise il est pour ainsi dire supérieurement concentré,
érieux de l’humanité contemporaine. Ibsen n’oubliait pas l’Ombrie, ni Venise . Mais il fallait à ce colosse le cadre colossal d
romain ne pouvait pas être compensée par l’enveloppante sexualité de Venise . Et il quitta l’Italie. Venise continue d’accueil
pensée par l’enveloppante sexualité de Venise. Et il quitta l’Italie. Venise continue d’accueillir les phalanges des quêteurs
défini autrement. Mais il l’a merveilleusement compris. Je crois que Venise ne peut pas répandre sur un esprit gigantesque le
me elle peut décupler ses forces. Lorsqu’elle triomphe sur un esprit, Venise est la souveraine absolue, sa paissance de rêve é
et de cette puissance. M. Morasso explique : « Chaque peuple laissa à Venise les ornements de sa plus grande fortune, ses sign
grande fortune, ses signes de noblesse et de beauté, et l’essence de Venise est constituée par cet héritage immense, fait de
litiques internationales, et des actes du gouvernement. » Il parle de Venise comme de « l’écrin du monde ». Tout siècle, dit-i
e de « l’écrin du monde ». Tout siècle, dit-il, tout peuple a légué à Venise un joyau de sa plus pure lumière. Nous les retrou
sades fut d’établir de vastes échanges entre l’Orient et l’Occident : Venise y gagna sa puissance. Et M. Morasso, avec raison,
na sa puissance. Et M. Morasso, avec raison, ne voit pas la gloire de Venise dans son histoire et dans sa témérité de conquéra
, et de dominatrice de l’Adriatique. Il exalte plutôt l’enjouement de Venise , sa pompe, sa beauté extérieure, ses mœurs, son é
te et gracieuse. M. Morasso a donc compris le grand charme féminin de Venise , le charme réel, plus ou moins appréciable, qui d
 », qui était debout « outre que sur la ville, sur l’histoire même de Venise  », s’élève de l’émotion du poète, en des rythmes
te, sur l’état actuel de cette industrie qui est si près de l’art. «  Venise — déclara M. Morasso — c’est un monde à soi, avec
 — c’est un monde à soi, avec un style propre à côté du monde commun… Venise , c’est le véritable domaine de l’homme, c’est le
ans toute la littérature moderne trois œuvres seulement où l’image de Venise soit comparable en beauté et en profondeur à cell
ble en beauté et en profondeur à celle-ci. M. Morasso voit la vivante Venise de fête, comme Mme Valentine de Saint-Point la vo
e grand poète, elle ne veut évoquer en effet, dans Un Inceste, qu’une Venise de nuit, puisque ses protagonistes méprisèrent « 
s complètent cette courte série de quatre écrivains dignes de chanter Venise avec des esprits nouveaux. Bruno Villanova d’A
n Néron point méchant. Mais la liste doit absolument se clore là. 8. Venise , Scuola di San Rocco. 9. Voir surtout l’excellen
le chercher moi seule : je veux rencontrer David, ou la mort. 23. Venise au xviiie  siècle. V. Mercure de France, 16 octob
7 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
nt pas ; il continue à ne pas voir… Il remonte vers le nord, et c’est Venise . Que croyez-vous que va produire sur lui la ville
e Florence) et les rudes Moissonneurs du Louvre. Il vient d’arriver à Venise . Voyez-vous ce paysan dans la cité des doges, dan
, ch’avete gl’intelletti sani49. Les Revues. La Revue de Paris : Venise en danger ; un appel à tous les artistes Charl
surtout, dans une efficace protestation, tous les artistes du monde : Venise en danger ! Si une pétition que tous signeraient
re à cent mille exemplaires immédiatement ! Les Vandales qui menacent Venise ne cherchent que la satisfaction d’un pécule à ga
 : « Une patrie d’art éblouissante, une patrie de miraculeuse beauté, Venise , est en danger. » Il faut savoir gré à cet écriva
un poète « d’entre nous » ; — mais il importe d’agir. Que préparent à Venise , les ingénieurs, les architectes, les financiers,
éunissent des savants et des artistes pour l’œuvre de conservation de Venise , et que toutes leurs bonnes volontés alliées à l’
ent des souvenirs splendides qui animent de poésie leur atmosphère, —  Venise s’est réveillée d’un sommeil de plusieurs siècles
d’un viaduc qui, partant de la côte de Mestre, permettrait de gagner Venise , non seulement à pied, mais en voiture, — et surt
t à pied, mais en voiture, — et surtout à bicyclettes ! » On sait que Venise est déjà reliée à la terre ferme par un pont de c
s, amène les locomotives sur le bord du Grand Canal, à l’extrémité de Venise , sans que d’un point quelconque, si ce n’est du h
ent national on ne peut négliger sans les risques les plus graves. Et Venise n’avait cessé de s’allonger en pleine eau vive, f
tête hante certains spéculateurs, dont la réalisation marquerait pour Venise le dernier degré de l’inconscience. Cette idée n’
ptent que, pour être vraiment fructueux, il devra partir du centre de Venise  ; — pourquoi pas d’entre les deux colonnes de la
s préoccupations politiques, il retrouvât, pour plaider la défense de Venise , le grand talent qu’il dépensa à en décrire la me
t. À son retour, il doit repartir avec Fragonard. « Il luy fera voir Venise et les autres villes où il y aura de belles chose
ur et sera à portée de faire des études des beaux morceaux qui sont à Venise . » Toutefois, ce n’est que l’année suivante qu’i
au retour, Bologne et les maîtres des Serviles, de Saint Pétrone ; et Venise avec Véronèse, Titien, Ricci, Palma, le Tintoret,
bre 1900, p. 285-288 [286-287]. Cher Monsieur Vallette, Je reviens de Venise , et je suis terrifié en lisant dans le Mercure le
n lisant dans le Mercure les lignes rapportées de la Revue de Paris : Venise en danger. Je ne vous cache pas que la beauté pre
nise en danger. Je ne vous cache pas que la beauté presque intacte de Venise m’avait surpris, et je n’en croyais pas mes yeux 
é dans la ville des doges, soucieux de son avenir. J’ai découvert que Venise a contre elle trois classes : les protestants, sa
à l’école de la presse ignarde et du Progrès. Quant aux défenseurs de Venise , ce seront, à quelques exceptions près, les artis
ations, déjà trop nombreuses, au dire de quelques peintres de là-bas, Venise reste un tableau entier et d’une tonalité une ; m
e, sans démolir une maison, sans couvrir un rio, cet ordre ne porte à Venise un coup terrible. Cet ordre est que tout propriét
selon qu’elle est en marbre ou en crépi) sa façade. Or, pour qui a vu Venise , une des principales beautés de la ville consiste
s plus impressionnants aspects de cette cité surnaturelle. Reblanchir Venise , voici l’ordre le plus néfaste que l’on pouvait d
est donné — et l’on a commencé déjà. Puisque l’attention se fixe sur Venise , il ne serait peut-être pas mauvais de l’attirer
moins intéressantes, condamnées par cette entreprise. Mais revenons à Venise . Je doute que l’on puisse vaincre l’esprit borné
s des amoureux d’art ; cependant, si une pétition s’ouvre pour sauver Venise , je veux y inscrire mon nom, mon très humble nom 
elle occupe, et l’on y peut justement signaler les relevés exécutés à Venise par M. Eustache, — tombeau du Doge Vendramen, pla
rasse ; un cadre de M. Charpentier Bosio contenant des aquarelles sur Venise , Florence, Tunis […]. Lettres italiennes Lu
foi. Il soutient avec esprit et érudition la cause du Grand Art, qu’à Venise , comme à Florence, comme un peu partout, les ingé
8 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
ise se trouvèrent admirablement unis ». Les deux voyageurs arrivent à Venise en juillet 1774 et Fragonard, car c’est lui évide
ux pas vous donner une si grande peine. Rappelez-le ; quand il sera à Venise , vous m’enverrez mon masque, et je tâcherai de gu
re à une de ses maisons de campagne, où il passa six mois sans revoir Venise , et pouvant à peine se consoler. Singulier geste
de ce livre J’ai passé le printemps de 19.. chez Enéa Aldramino, à Venise . Je trouvai mon ami, habituellement si heureux, d
les l’obligeaient à remettre, d’automne en automne, cette histoire de Venise qu’il voulait écrire, mais qu’il n’osait plus com
personnage principal, ne me serait-il pas facile d’évoquer la vie de Venise , à la Renaissance, de vanter sa splendeur, de reg
moins l’impression d’avoir lu Théophile Gautier ou Maurice Barrès… La Venise que vous évoquerez ne sera pas celle qui apparut
gligé des renseignements et des anecdotes susceptibles de prouver que Venise peut offrir au monde un artiste aussi surprenant
.   Comme on réparait notre résidence d’été à Masere, j’étais resté à Venise . Un après-midi, mon parent Daniel Dorsevigo, qui
rsevigo est un homme surprenant. Sa maison est une des plus belles de Venise . Elle contient toutes les espèces de meubles qui
Tu es Vénitien ? — Non, Messire. Je suis né à Castelfranco. — Es-tu à Venise depuis longtemps ? — Depuis quinze jours. — Quel
t suffisamment doué d’ambition, de talent et de charme pour réussir à Venise , où la valeur ne demeurait pas longtemps inconnue
e. Grâce à cet homme, Giorgio, riche de quelques ducats, fut envoyé à Venise et trouva une place d’apprenti chez Zuccatto le m
quand bon vous semblera et, si le Sénat m’y autorisait, je décorerais Venise tout entière. Et comme il m’exprimait, de nouveau
line, dans son pays natal. Pour l’instant, il édifiait sa résidence à Venise , qu’il reconstruisait selon sa fantaisie, et embe
de la scalza. Je lui appris que, depuis leur organisation en société, Venise devait à ces jeunes gens amoureux de plaisir l’or
fle. Il n’y a plus d’ombre sur les places. Dans un poudroiement d’or, Venise resplendit. Nous sommes sur le quai. Non loin de
’aspect bariolé d’un tapis d’Orient. La barque dorée du patriarche de Venise vient à la rencontre du Doge. Le prélat monte à b
e peuple sait que nulle cité, au monde, ne songerait à rivaliser avec Venise , soit en richesse, soit en puissance. L’émerveill
plus grande intensité, au retour, lorsque la flotte redescendit vers Venise . Notre barque était à l’arrière de l’escorte. Des
co ? N’aurais-je pas répondu : — « Giorgio Barbarelli qu’une fille de Venise salua du nom de Giorgione est un artiste inspiré
uifs consumés par l’amour de l’or. Nul peintre n’avait encore joui, à Venise , d’une célébrité comparable à celle de Zuan et de
ssait Naples, Milan, Florence, Ferrare et dans laquelle il fit entrer Venise et le pape Alexandre VI. Peut-être aussi qu’il av
Dieu à qui tout était permis. Ils diront comment une ligue se forma à Venise (31 mai 1495) pour libérer l’Italie et comment, a
quement, par le poison, la dague ou le cachot. * Peu après, j’étais à Venise , heureux de me retrouver au milieu de mes amis, d
Mais il est aussi le disciple de M. Maurice Barrès ; il éprouve pour Venise mourante une passion un peu maladive et bien qu’i
ève.   Je dus m’absenter secrètement pour quatre mois. Je ne revins à Venise qu’au printemps. Après avoir rendu compte de ma m
arrêta et reprit : — Vous avez choisi un jour glorieux pour rentrer à Venise , Seigneur. J’aurais été navré de ne pas admirer c
pportai ces phrases à Giorgio. — Sois heureux, ton nom est connu dans Venise … — On m’a écrit des lettres et envoyé des message
gneur, comment vous portez-vous ? C’était Giorgione. Un long séjour à Venise lui avait donné brusquement le désir du plein air
de Castelfranco, mais brusquement, il tourna bride et se dirigea vers Venise , au galop. * Je ne sais s’il faut admirer ou blâm
ici ce que j’entendis dans l’atelier du sculpteur : — Ah ! Leopardi ! Venise te doit son plus fier monument La place San Giova
eine l’animosité du sultan Bajazet II, qui promet l’anéantissement de Venise . Nicolas Pesaro coule une galère turque, qui n’av
lan où Jacques Trivulce mécontentait Guelfes et Gibelins, je revins à Venise . Hélas ! je n’en sortirai plus. Une cuisse fracas
r. Tu pris la route qui y mène, puis, tu te ravisas et descendis vers Venise … — C’est exact. — J’y suis retourné pour assister
— Accomplir mon rêve. — Quel rêve ? — Peindre à fresque — et décorer Venise . * Il entreprit ce gigantesque labeur avec une fo
c. 1503). Louis XII, malade, propose une trêve de trois ans.   Jamais Venise ne se retira plus avantageusement d’une campagne
es de Castelfranco, les jardins de Maser, les palais et les canaux de Venise … Alexandra répondit : — La vie me plairait s’il n
désir et de l’amour, n’est-ce possible qu’à Naples, Rome, Florence ou Venise ou dans les allées désertes d’un parc abandonné ?
On lira encore de curieuses pages inédites de Stendhal sur Florence, Venise , Padoue. Il visite Padoue, écrit M. P. Arbelet, m
e aurait fini par séparer ces deux hommes, si Titian n’était parti de Venise , appelé à Padoue, par la famille Cornaro. * Je cr
royait encore dans les jardins de la Reine de Chypre, il se cachait à Venise . — Giorgio, lui dis-je, tu ne me traites plus en
, résolut, avec l’assentiment de Maximilien et du Pape, de déposséder Venise . La République se soumet au Pape, pour désunir la
it.   Le Pape, navré par les malheurs de la ligue, se réconcilie avec Venise . Maximilien, furieux, offre notre cité magnifique
a défection du Pape, rassemble le concile de Pise.   C’est alors qu’à Venise , dans les quartiers voisins de l’Arsenal, des mat
rveiller les maisons et brûler les cadavres. Je m’apprêtais à quitter Venise , lorsqu’un soir, peu après le coucher du soleil,
tes chevilles des anneaux d’or massif, lui dit-il. Avant de rentrer à Venise , il lui fit présent d’un sac de ducats et lui ren
de suite, cette vagabonde existence. Un de ses amants la conduisit à Venise . Elle retourna dans les auberges qui entourent l’
s, je m’y intéressais, parfois. J’étais le paillard le plus joyeux de Venise  ! Et vous ne m’avez pas retiré votre estime. Votr
iendront longtemps de ta gaîté, me dit le cardinal Bembo. Je revins à Venise et mon retour intrigua, de nouveau, mes amis… L’a
isines… En vain ! L’idée qu’ils pourraient être de retour me ramena à Venise . L’accablement détruisit, peu à peu, mes projets
ison touchera doublement son cœur… Dans trois jours… je retournerai à Venise … — Non… tout de suite… ordonnai-je. — Dans quatre
e tomba malade…… Des courriers avaient annoncé que la peste régnait à Venise . On savait que nous en venions. On nous chassa. J
s à Cadore, il pensa qu’ils y demeureraient quelque temps et courut à Venise .   — Le surlendemain, continua Giorgio, j’arrivai
surveillance, je m’enfuis à Masere. Voici deux ans qu’il n’est plus. Venise me semble morte. Cependant, malgré la fortune con
t des bannières dont les vastes ombres se meuvent sur le Campanile…   Venise me semble morte ! Quels que soient les talents et
in et romain, de Corrège à Parme, et surtout de Giorgione et Titien à Venise . L’œuvre de Giorgione en effet modifie profondéme
parler excellemment de l’architecture de Ravenne et de la peinture de Venise . Les chapitres consacrés à Giorgione et à ses suc
alon […]. — De M. Chollet ce sont ensuite des crayons d’Italie (Rome, Venise , Porte de l’Arsenal à Naples, Pouzzoles) ; de M. 
le porte de Mortola, par M. H. L’Homme, et les grandes aquarelles sur Venise , par M. H. Fivaz. […] Les Journaux R. de Bur
dans l’azur, noblement,    Le vol, le rugissement, De ton lion ailé, Venise  ! Memento [extrait] Le Correspondant (10
es artistes, dès le xve  siècle, manifestent pour l’Orient, surtout à Venise dont les navires commerçaient avec ces contrées o
l ne sait pas son bonheur d’avoir vu la mer, pour la première fois, à Venise  ! Il note naïvement son émoi : J’embarquai à Mes
le golfe de Venise, et nous continuâmes notre route en barque jusqu’à Venise . Je ne pouvais en croire mes yeux, en voyant une
bre) : — M. Léo Larguier : « La Joconde ». […] — M. J. Gasquet : « De Venise à Kiev. » […] Lettres anglaises. Memento [extr
ur de la couleur, fille du soleil. Le Barbarelli, enfant et favori de Venise , est montré au milieu des flammes de ses nombreus
ste. Tout n’est peut-être pas exact dans ce chapitre de l’histoire de Venise , mais tout y est digne du peintre qui l’inspira,
9 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 248, 15 octobre 1907 — Fin du tour d’Italie en 1811 — Dernière partie du « Journal » — Second séjour à Milan — Chapitre LXXVIII »
. Pendant son absence du 2 au 15 novembre, j’aurai le temps d’aller à Venise et à Gênes. Mais je ne me sens aucun attrait pour
it pour ces voyages. Est-il sage d’user le plaisir que peut me donner Venise , en la voyant quand je n’en ai pas soif, le tout
’ai tout vu. » Elle voudrait, à cause de la prudence, que j’allasse à Venise . On y va en 24 ou 30 heures. [Milan, 2 novembre 1
10 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
amais n’y sont allés, ceux qui errèrent de ville en ville, de Gênes à Venise et de Milan à Naples, trouveront un égal plaisir
ennins, les rivages de l’Adriatique, Rimini, Ravenne, Sienne, jusqu’à Venise  : trois cents pages des plus intéressantes, parce
rement insupportables les récits de voyage. L’Italie, Rome, Florence, Venise , et toutes ces petites villes qui vécurent au moy
t. On a parlé ici de ses études sur l’Arte mondiale à l’Exposition de Venise . Il a continué ses recherches en deux séries. Dan
dentels. Giacomo Casanova, d’origine espagnole et italienne, naquit à Venise le 2 avril 1725 ; il mourut au château de Dux, en
où il espère obtenir un sauf-conduit et la permission de retourner à Venise après vingt ans de vagabondages. Il revint dans s
service desquels il resta de 1774 à 1782. À la fin de 1782, il quitta Venise , et, l’année suivante, nous le trouvons à Paris o
s agents secrets ; la première sollicitant la permission de rentrer à Venise , les autres donnant des renseignements sur les im
non plus les villes régulières, Turin, Nancy, Lille, Windsor. J’aime Venise , Rome, Florence, Milan, Constantinople, Gênes. »
es manuscrits d’une traduction de l’Iliade, in ottava rima, publiée à Venise (1770-78) ; de l’Histoire de Venise ; de l’Icosam
Iliade, in ottava rima, publiée à Venise (1770-78) ; de l’Histoire de Venise  ; de l’Icosameron, curieux livre publié en 1787,
ublié à Leipzig, en 1788 ; l’ayant lu à la Bibliothèque Saint-Marc, à Venise , je ne suis pas surpris d’apprendre, d’après ce d
aissant cependant l’encre presque toujours fraîche. Elles viennent de Venise , Paris, Rome, Prague, Bayreuth, La Haye, Gênes, F
teur » et l’un de ceux par qui il obtint la permission de retourner à Venise . Son autre « protecteur », l’avocador Zaguri, ava
ns la seconde édition, de 1770, il se réjouit du retour de Casanova à Venise . Puis, il y a des lettres de Da Ponte, le même qu
ns la Revue Indépendante. À ce propos, M. Arthur Symons nous écrit de Venise  : « I never saw more than a casual number of La
-corps un homme tenant un serpent de Giovanni Bellini à l’Académie de Venise , et la Mélancolie de Durer et la Primavera de Bot
11 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
Voltaire fait allusion au dessein qu’avait formé Goldoni d’abandonner Venise pour chercher gloire et profit à l’étranger. Mais
semblable que Casanova tint à honneur de soutenir contre Voltaire sur Venise et sur la superstition, sur Chapelain et sur Gold
elle ; elle évoque l’image byzantine et catholique de la naissance de Venise . Le rêve ne se révèle pas en un langage de parole
ns une atmosphère de musique héroïque et sensuelle, d’où la vision de Venise surgit, tel un triomphe de flammes sur un incendi
12 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
. — Monticello. Journal. Id. — Milan. Journal. Id. octobre Venise . Souv. Égot. — Journal Id. 4 nov. Milan. Corr
ovigo 10 — * Arqua 18 — * Padoue 19 — * Padoue 21 — * Venise 21 — * Pliniana 23 — * Monticello 24
e France à Trieste 1831 janvier Trieste. Corr. Id. — Venise . Corr. Id. — Trieste. Corr. Id. 3 février
r. Id. — Venise. Corr. Id. — Trieste. Corr. Id. 3 février Venise . Souv. Égot. Id. 16 mars Trieste. Souv. Égot.
13 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ouvais rencontrer sur l’auteur des Mémoires. J’avais fait un voyage à Venise pour y copier aux Archives les pièces qui le conc
ses tentatives si courageuses. En 1785, Lechi s’échappe des Plombs de Venise , mais sa femme lui faisait des envois dans une ca
réunies par du ciment, le pavé ordinaire des appartements luxueux de Venise , et que des ouvriers italiens sont venus faire à
x. Le comte de Waldstein, auquel on le présenta chez l’ambassadeur de Venise à Paris, lors de son dernier séjour dans cette vi
plète, lié avec ce qu’il y avait de plus abject parmi les vauriens de Venise , après avoir été séminariste, officier, réduit po
quelque temps son cachot, lui rapporta les bruits qui couraient dans Venise à ce propos. « Toutes ces accusations, dit Casano
es événements, aux idées politiques et religieuses des gouvernants de Venise , au système politique de tous les États de l’Euro
ixantaine, il n’en devait pas être de même quand il revint de Paris à Venise , imbu des idées philosophiques françaises, et, da
avaient lancé des bulles contre la secte, et les autorités dévotes de Venise devaient ouvrir les jeux sur les agissements d’un
anova et les Inquisiteurs d’État, à une séance de l’Institut royal de Venise , dont il était membre : « Messieurs, dit-il, j’ai
ercheurs érudits italiens et français, fouillent dans les archives de Venise , revenues de Vienne après la cessation de la domi
aient familièrement le Doge, pour ses beaux travaux sur l’histoire de Venise , fouille à son tour les Archives et y découvre le
x employés du gouvernement, et, nous supposons, aussi aux citoyens de Venise qui y ont des affaires, et Casanova, à l’âge qu’i
; — mais baisser ou élever des plafonds dans un palais comme celui de Venise  ! Dans une architecture, les plans horizontaux se
son moine, au trajetto de San Zorzi à la Zecca, puisqu’un journal de Venise , le Benigna, le note comme fait divers du 1er nov
— angl.). La tradition antique était pleine de force au moyen âge, à Venise , où la chiourme du Bucentaure, toutes les fois qu
enta de Ravenne le chargèrent même d’une mission importante auprès de Venise . L’on sait que c’est au retour de cette mission q
ons. Casanova, qui les trouve tous délicieux, en envoie à ses amis, à Venise , à Varsovie, à Turin. Il en a reçu plus tard des
lico, il aurait pu écrire un livre intitulé Mes prisons. Emprisonné à Venise sous les Plombs, à Paris au For-l’Évêque, à Londr
ns en blanc son ouvrage : Réfutation de l’histoire du gouvernement de Venise par Amelot de la Houssaye. Cette incarcération si
rs ; probablement à la bonne Mme Manzoni, femme d’un notaire public à Venise . En sorte que les Mémoires étaient déjà presque é
ine de Trévise, l’évêque de Mantoue (1884), le cardinal patriarche de Venise (1893). L’élection du cardinal Sarto à la tiare f
n des Mémoires à l’année 1774, c’est-à-dire la veille de sa rentrée à Venise , bien que le manuscrit porte Histoire de ma vie j
dans les 8 volumes. Or avec lesquels Casanova, retiré dans la petite Venise , et y séjournant pendant des années sans la quitt
date, et le tour est joué. Ne disant rien de lui depuis sa rentrée à Venise , on ne pouvait le taxer d’avoir altéré la, vérité
la (Toscane), par M. H. Kraff ; le pont et « calle del Paradisio », à Venise , par M. J. Fugairon ; deux planches très coloriée
r la Mortorana, à Palerme, par M. Pierre Duménil ; des aquarelles sur Venise et Florence (statue du Colleone, escalier du Barg
in 1912, p. 862-866 [865]. Chez Bernheim-Jeune une série de Monet sur Venise . Beaucoup de personnes, semble-t-il, n’y reconnai
blouissante décoration provenant du palais des Contarini à Mira, près Venise , et représentant la réception qui y fut faite à H
855 [855]. […] La Revue critique (10 juillet) : […] — « Souvenirs de Venise  », par M. J. Longnon. La Revue du Temps Présent
la belle période italienne, c’est qu’il faut l’aller voir en place à Venise et qu’il est médiocrement représenté au Louvre. S
14 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
t le portrait de Don Diego de Mendoza, ambassadeur de Charles-Quint à Venise , tout entier en pied. Ce fut une très belle figur
Siège de Famagouste (Chypre) au xve  siècle » (épisode des guerres de Venise avec la Turquie) […] ; J. Paquier : « Lettres fam
duit par K. Johnston, 3 fr., Hachette. — John Ruskin : Les Pierres de Venise , trad. par Mme M.-P. Crémieux, 12 fr., H. Laurens
xplique dans les Sept Lampes de l’Architecture et dans les Pierres de Venise . Depuis Walter Scott, on était enclin à apprécier
livier Sauvage, Jusqu’à ce dernier, la Bible d’Amiens, les Pierres de Venise , les Matins à Florence, Sésame et les Lys et enfi
enfin le Repos de Saint-Marc, qui porte en sous-titre « l’histoire de Venise pour les rares voyageurs qui se soucient encore d
airés. Quelques citations nous serviront de preuve : Les Pierres de Venise , écrit Ruskin dans le dernier volume de Fors (187
les à l’appui ; il indique nettement que, pour Ruskin, les Pierres de Venise « devaient fournir la preuve historique et matéri
élégant et spirituel devant lequel se plairaient à poser les dames de Venise et de Sienne, c’est Charles Guérin, héritier de M
ne magnificence savoureuse et digne des grands siècles, a peint cette Venise que, après Chateaubriand et George Sand, illustrè
lle. Il ne s’agit plus de descendre farnienter sur les eaux mortes de Venise , mais d’entrer en contact à Milan, à Rome, à Trie
que je transcris fidèlement : « Casanova de Steingalt (1725-1803) de Venise , Mémoires publiés en français en 1726-1832, par H
de Smith-le Bon jeune homme. Dans ce récit arrangé de son aventure de Venise , Musset s’est montré fort courtois envers Pagello
sais connaître, moi aussi, la psychologie des trois héros du roman de Venise , et, faut-il l’avouer, des trois, c’est Pagello q
d à Pagello, le maître-livre qui renferme et le journal du médecin de Venise et les dictées d’Alfred à Paul, et toutes les piè
r qui, certes, a le mieux analysé et pesé les personnages du roman de Venise , — murmurait, ou à peu près : « Évidemment. Pagel
u mal pour un édifice en somme de peu d’intérêt — de bons dessins sur Venise et Florence, de M. M. Chollet ; la porte du Bapti
grigente, etc…), par M. P. Bobin ; six aquarelles sur Bruges, Vérone, Venise , par M. Nel Ariès ; sur Venise, derechef, par M. 
n ; six aquarelles sur Bruges, Vérone, Venise, par M. Nel Ariès ; sur Venise , derechef, par M. H. Fivaz ; la boutique du march
Arts […] (avril et septembre [1909]) : La Galerie Querini-Stampalia à Venise , par M. Emil Jacobsen ; — (mai) : […]La Nouvelle
. 348-354 [354]. […] Revue bleue (16 octobre) : M. Camille Mauclair : Venise devant le Modernisme. […] — Akademos (15 octobre)
15 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
res. Cairoli, la patrie reconnaissante ». Une exposition s’organise à Venise . Envoi d’œuvres nouvelles et anciennes ; entre au
nsporter, l’Intérieur d’omnibus fut brisé durant le trajet de Milan à Venise . Nous n’en avons plus que quelques débris et une
dées d’avant-garde promenées naguère de Milan à Vienne et de Vienne à Venise sont ici aussi des idées d’avant-garde ; mais, su
o 75, mars 1896, p. 423-432 [429]. C’est, à propos de l’exposition de Venise , comme un manuel de l’art européen d’aujourd’hui.
16 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
iste, elle devient internationale. Elle s’adresse à Naples, à Rome, à Venise , à Milan ; jamais à l’Italie entière ; ce qui est
P.-S. — À propos de la Nichina Au dernier moment nous recevons de Venise , à propos de la Nichina a, une lettre dont on nou
(Roma, E. Voghera édit., 1897). Pour les critiques de l’Exposition de Venise on a établi des prix ; je ne sais pas si M. Ojett
17 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
es aussi bien que de références et de documents. Le séjour d’Érasme à Venise chez Alde Manuce est particulièrement curieux par
que grec chez les Alde, par une singulière affectation ; mais en 1508 Venise était toute remplie de Grecs et le grec était enc
rginalia La Commission pour les critiques d’art de l’Exposition de Venise vient de décerner ses prix : 1.500 fr. à M. Primo
trois œuvres admirables : la Nuit à Amiens, le Quartier des Pauvres à Venise , et « Il Cavallo » à Venise. Coloriste tragique,
Nuit à Amiens, le Quartier des Pauvres à Venise, et « Il Cavallo » à Venise . Coloriste tragique, Thaulow résume et condense l
et développé que M. Tolra a consacré à Saint Pierre Orséolo, doge de Venise du xe  siècle, qui acheva sa vie dans un monastèr
18 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
de couvrir son habitation dans un sens logique, même toutes celles de Venise , d’avoir voulu que l’architecte du Palais le fit
t. Il n’a pas oublié qu’il était d’une des quatre grandes familles de Venise , un des évangélistes avec les Giustiniani, les Co
us, et je viens vers vous pour parler une dernière fois des Plombs de Venise . Dans votre récit, je crois tout de votre captivi
ir du Florentin. Musées et collections. La collection Layard, de Venise , à la National Gallery de Londres Auguste Margu
s de l’école nationale et une collection qui était une des parures de Venise  ; aussi le Gouvernement italien fait-il jouer en
ns but de se ressaisir, de même M. d’Annunzio, après avoir célébré la Venise du passé, et dans ses Vierges aux rochers le lugu
bre 1912). […] Léon-G. Pélissier : Quelques documents des Archives de Venise (1792-1790). La suite de la Correspondance inédit
au métier d’art un thème de roman. C’est dans le cadre polychrome de Venise , ballottée entre le double amour de Musset et de
e a déserté leurs cœurs. Or George Sand., à l’époque où elle parcourt Venise , ne connaît point ces particularités. En outre, r
compositions religieuses où souvent le décor semble être des vues de Venise . On voit quel est l’intérêt de ce recueil. La rep
te de celle-ci en général. Les archives de Paris, Lyon, Turin, Milan, Venise , Mantoue, Parme, Modène, Gênes, Bologne, Lucques,
l, rien qu’à moi, dans mon palazzino… Il y a tant de choses à voir, à Venise , tant de Tintorets, tant de Véronèses, qu’il faut
manach poétique, et à dix-huit ans, Ugo Foscolo faisait représenter à Venise sa première tragédie ; aujourd’hui, au sortir du
ciées et raisonnées ; des paysages de Toscane ; des choses sur Milan, Venise , Bologne, Florence surtout, qui tient une grande
— de même qu’il avait évoqué les splendeurs et l’épopée guerrière de Venise en des pages enthousiastes, et Bologne où l’on co
, publiée sous la direction de M. Christian Beck : Le Piémont, Milan, Venise , Florence, l’Ombrie, préface par Teodor de Wyzewa
nous apprenait que M. Wolf-Ferrari fut directeur du Conservatoire de Venise . On se demande avec angoisse ce qu’il y put bien
ublié d’ôter de mon cou ma petite médaille bénite ! » Cela se passe à Venise , mais ça pourrait se passer ailleurs ! Lettres
rivains et les voyageurs célèbres, et qui comprend le Piémont, Milan, Venise , Florence, l’Ombrie, avec des extraits souvent cu
19 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
rintemps, ainsi que dans le Songe d’un coucher d’automne, où l’âme de Venise éclate avec tout l’orage de ses pompes rouges, es
appellent le seigneur et cela dure ainsi jusqu’au jour où Florence ou Venise , le pape ou l’empereur intervient et s’approprie
à Florence, où il passa toute sa vie jusqu’au jour où il fut appelé à Venise en 1483 pour exécuter la statue du Colleone. Il e
n manuel excellent écrit dans un style clair, et tous ceux qui aiment Venise — ils sont nombreux — le liront avec plaisir. En
e et gênante. C’est dans cette quiétude ordinaire de leur nonchalante Venise , dans une sorte de sérénité ambiante qu’il leur f
lerie Liechtenstein ou dans la Collection Wallace ; ces douze Vues de Venise qui sont à Naples, cette merveilleuse Place Saint
bre de collections et galeries privées. J. Ruskin : Les Pierres de Venise (Laurens) Les Pierres de Venise, étudiées par
es. J. Ruskin : Les Pierres de Venise (Laurens) Les Pierres de Venise , étudiées par les Canaletto, devaient l’être auss
en trois volumes, de 1851 à 1853. Pour Ruskin les deux merveilles de Venise sont l’église Saint-Marc et le Palais ducal. Il m
ucal bâti successivement dans les trois styles qui furent appliqués à Venise , le byzantin, le gothique et celui de la Renaissa
i dans la traduction française qui vient d’être donnée des Pierres de Venise par Mme Mathilde P. Crémieux : cette traduction,
le quittaient jamais, qui le suivaient dans tous ses voyages, jusqu’à Venise . On y trouve bien souvent la date de 1815, mais c
20 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
(23.000 fr.), un Enfant Jésus dans la crèche du Corrège (18.750 fr.), Venise couronnée par la Renommée de Paul Véronèse (41.25
du génie depuis la guerre et attaché au bureau des fortifications de Venise comme directeur des travaux de protection des mon
les églises Santa-Maria Formosa, SS. Giovanni e Paolo et des Scalzi à Venise avec le beau plafond de Tiepolo qui décorait cett
qui a été complètement détruit, en savent quelque chose. Aujourd’hui Venise est menacée encore plus directement, et pour épar
une femme du peuple à Milan, une gentille « ragazza » de Gênes ou de Venise vous racontent bien vite, pour peu que vous les p
s italiennes qui ont eu à souffrir déjà de la guerre, comme Vérone et Venise . […] À l’étranger. À travers la presse. La pr
557-562 [559]. La mise à l’abri de la merveilleuse statue équestre de Venise a suscité en Italie un grand nombre de polémiques
l entourait le thème de ses spectacles On nous montre ici, dans cette Venise du xviiie , de la force, de la joie de vivre, un
ne. Altino florissait au temps de l’invasion des Scythes et des Huns. Venise n’existant pas, Altino était le centre commercial
aucunement être comparés à Gênes, Livourne, Naples, Palerme, Ancône, Venise et Trieste (sic). Maîtrise de la Méditerranée : t
de Mercadante, les duos des Puritains et de Marin Faliero, ce doge de Venise décapité en 1355, sans parler du cycle entier de
21 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
choses, la réconciliation s’opérait entre les héritiers de Rome et de Venise d’une part, et les Slaves du sud de l’autre. L’in
cun des voyages durera six semaines et comportera des arrêts à Milan, Venise , Florence, Rome, Naples et Pise. Chaque groupe se
nir : l’histoire ne nous donne pas d’indications très sûres : Naples, Venise , Florence Turin, sans compter Rome, quelle divers
oupes italiennes en campagne. Ailleurs, il s’intéresse aux aspects de Venise , aussi en guerre, parle de Trévise et de Coneglia
guerre actuelle ; mais on sait que l’église Santa Formosa, toujours à Venise , a été détruite depuis lors dans les mêmes condit
s’enrichir d’un nouveau musée. L’élégant palais de la « Ca’ d’oro » à Venise , dont la jolie façade, bien connue de tous les to
es précieux, l’intérieur d’un patricien à l’époque de la splendeur de Venise . Au nombre des œuvres d’art qui décorent ce palai
Bordone, une Flagellation du Christ de Luca Signorelli, deux Vues de Venise par Guardi, un Portrait de gentilhomme par Van Dy
22 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
ette Fille de Jorio et la Nef, à peine achevée, qui présente l’âme de Venise avant Venise. En réalité pourtant M. d’Annunzio,
Jorio et la Nef, à peine achevée, qui présente l’âme de Venise avant Venise . En réalité pourtant M. d’Annunzio, de par toute
représente insuffisamment l’époque naïve et charmante où les gens de Venise et ceux de Cologne ou de Nuremberg commençaient à
aujourd’hui partie du musée de Vienne. Giorgione ouvre tout à fait à Venise l’ère de la Renaissance. Je ne saurais m’attarder
faire avec les beaux ensembles de Naples et de Palerme, et surtout de Venise , de Florence et de Rome. — Le texte présente un t
et de faits, se rapportent aux trois grands centres de la péninsule : Venise , Florence et Rome, et valent hautement d’être lue
stre imminent, rappelant celui qui frappa le clocher de Saint-Marc, à Venise . L’Archithéâtre de M. D’Annunzio Il paraît
ue, comme ceux de la maison d’Anjou, est souvent de premier ordre, et Venise seule, dit Burckhardt, peut montrer un pareil mus
et très complète de M. Vittorio Pica sur l’Exposition d’Art Mondial à Venise . Échos. Une nouvelle revue italienne Mercur
23 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
es malgré les ravages du modernisme, et qui se nomment Rouen, Bruges, Venise ou Florence. Mais on appelle encore une Ville d’a
ble aux choses de l’art. En sorte que sa préférence ira aux écoles de Venise et de Sienne et que les peintres de son choix ser
24 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
ur atteindre ce noble but, il a pris Venise-Anadyomène comme théâtre, Venise où toute grâce se double d’un reflet, où la beaut
it, lui offre, dernier refuge, un palais de marbre et d’or, en pleine Venise , la ville du rêve où les doges, dédaigneux du vul
Bruel, l’église Saint-Marc, les fresques de Tiepolo au palais Labia ( Venise ), des peintures murales et des portes de palais à
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
rère idéal joue dans le roman ? Toujours est-il que ses évocations de Venise , la manière profondément musicale de découvrir le
26 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
ndividuels, comme à Florence et Milan, ou collectifs comme à Gênes et Venise . Échos Mercure. Tome CXIX, numéro 446, 16 j
me Romaine Brooks. La confiscation par l’État italien du Palais de Venise à Rome En représailles des destructions commis
alzi, S. Maria Formosa, SS. Giovanni e Paolo, S. Pietro di Gastello à Venise , etc.) l’État italien a décidé de reprendre à l’A
etc.) l’État italien a décidé de reprendre à l’Autriche le palais de Venise à Rome, siège de l’ambassade de cette puissance p
ts de la Morée, Candie, l’Archipel et Constantinople. La puissance de Venise , essentiellement maritime et côtière, s’infiltrai
sur le front italien (La Représaille, 19 février 1916) et une nuit de Venise sous les bombes, — où il y eut d’ailleurs quelque
mands à Bellune et demain peut-être à Trévise, à Vicence, à Padoue, à Venise , merveille du monde… Tout homme, si neutre qu’il
loto, orfèvre florentin qui accompagna Michel-Ange lors de sa fuite à Venise pendant le siège de Florence. 58. Michel-Ange si
27 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
, et les Florentins, et les Mantouans, et les Napolitains, et ceux de Venise . Guarino, le précepteur de Lionel d’Este, Tito Ve
nes fleurs, comme Clément pour le cyclamen, et Rio pour le jasmin ; à Venise se trouve une feuille détachée de son carnet tout
insi côte à côte, et, le poursuivant à travers tous ceux de Florence, Venise et Milan, construire une sorte de série, suscepti
tue, qui se dresse encore sur la Piazza de Saint-Jean-et-Saint-Paul à Venise . Quelques vestiges de cette statue de Sforza peuv
28 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
succès d’une comédie ou d’un drame ? Dix principales : Milan, Turin, Venise , Rome, Naples, Gênes, Florence, Bologne, Palerme
ours en grande misère ». Une autre nouvelle, de Cinthio, « le More de Venise  », est sans doute la source du drame de Shakespea
sommes ainsi menés, — passant par diverses circonstances : la fuite à Venise en 1520, où Marie Soderini se réfugie avec ses en
en Italie, après la mort du grand-oncle Soderini, le dernier séjour à Venise , où, par l’amour de la belle Barozza, un tardif r
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
Casanova », ferait revivre toute la folie tumultueuse et tragique de Venise au xviiie  siècle ; sans doute restera-t-elle end
30 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
aisemblable. Quelques traits souligneront ces observations : L’acte à Venise étant supprimé, nous ne connaissons pas Desdémone
31 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
L’Italie libre des Alpes à l’Adriatique », n’avait pas été accomplie. Venise languissait encore sous le joug de l’Autriche. Qu
32 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
ains des Autrichiens brutaux ; il souffre encore, lorsque, partant de Venise pour franchir en quelques heures la mer, il arriv
à l’expansion d’un grand État. Installée à Trieste en même temps qu’à Venise , à Ancône, Tarente, Otrante et Valona, la nation
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