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1 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
la Foi. Or, chaque art évolue, suit le temps, sollicite les poètes ; Dieu est un réflexe du génie créateur qu’interprètent
es des races, les bigarrures des mœurs, la physiologie des individus. Dieu est et sera toujours un Être en évolution. Car l’
st et sera toujours un Être en évolution. Car l’humanité souhaite son Dieu à son image (même l’homme de Blanqui, qui n’a ni
té souhaite son Dieu à son image (même l’homme de Blanqui, qui n’a ni Dieu ni Maître) décorativement représentatif de ses as
eu ni Maître) décorativement représentatif de ses aspirations. — Avec Dieu l’homme hypothèque sur l’avenir et sur l’immortal
enir et sur l’immortalité la présomption égoïste de se survivre. Avec Dieu , l’art se fait ministre gnostique et le poète l’e
ion de l’unité et de l’harmonie, répète mystiquement : « La gloire de Dieu n’est pas seulement l’immuable et l’éternel ; ell
hie de la vie ; philosophie potentielle et cinétique. — Peut-être que Dieu est le dernier échelon de la série biologique à l
écouverte duquel marchent les Arts, les Sciences, les Religions. — Le Dieu d’une Époque industrielle est mécanique. V. L’Idé
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
première parole qu’il prononça, je ne doute pas que ce ne fût Élie ou Dieu . » Or cette parole est à la fois une façon d’inte
’odeur ici ou là, comme le fait la plus simple des substances qui est Dieu  ; l’idiome vulgaire vraiment illustre, cardinal,
main a-t-il le droit de l’exercer ? L’empire universel relève-t-il de Dieu ou des vicaires ? La monarchie assure la paix : u
auge, dont l’option est libre. Le droit (jus) n’est que la volonté de Dieu . Or, Dieu voulut l’empire du peuple romain, donc
l’option est libre. Le droit (jus) n’est que la volonté de Dieu. Or, Dieu voulut l’empire du peuple romain, donc le peuple
forme à la loi hébraïque. Le troisième livre du traité seul importe : Dieu ne veut pas de ce qui répugne à l’intention de la
’effroi que le pouvoir sacerdotal. Ceux qui se prétendent inspirés de Dieu et bras de Dieu dépassent les autres en implacabi
ouvoir sacerdotal. Ceux qui se prétendent inspirés de Dieu et bras de Dieu dépassent les autres en implacabilité. La critiqu
insociable et terrible, c’est l’idée qu’il pense, veut et frappe pour Dieu . En demandant l’abolition du pouvoir temporel, Da
Deus, solus ipse. Aucun croyant n’oserait à notre époque attribuer à Dieu une élection ni de naissance ni de puissance. Ce
… J’irai jusqu’à avancer que la théologie n’est rien qu’une poésie de Dieu et une fiction poétique… Non seulement la poésie
e plie au ton de l’agrément. Cette matière sera traitée, s’il plaît à Dieu , dans un livre que j’ai l’intention de composer s
 ». Florence a produit le bienheureux Jean de Fiesole, cet « homme de Dieu  » ; à Milan, dans les dernières années du quattro
nt à imiter le nouveau style de Léonard de Vinci, un autre « homme de Dieu  », Ambrogio Borgognone, obstinément plongé dans s
ujours été un hymne, une prière, l’hommage d’une âme toute remplie de Dieu . Et aujourd’hui encore, son œuvre, avec son archa
3 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
uterons-nous de ce qui demeure rebelle à ces sens, comme l’essence de Dieu et de l’âme et autres questions similaires, sur l
inaï. Le nouveau théurge n’est plus un intermédiaire entre l’homme et Dieu , mais un interprète entre la nature et l’homme ;
e mensonge est si vil « que, même s’il énonce quelque grande chose de Dieu , il ôte toute sa grâce au divin, tandis que la vé
bien démontré la nature de l’homme et ses facultés (7). » Il croit en Dieu et il donne les raisons de sa croyance. « Admirab
. » Pour lui, le Sinaï n’est pas situé dans une péninsule, la loi de Dieu ne tient pas sur les tablettes d’un hiérophante j
st vivante et nous la sentons incessamment en nous et autour de nous. Dieu est toute la lumière, l’auteur de l’homme, il est
par le Cosmos. Il a raison, l’univers est bien l’œuvre authentique de Dieu et le phénomène défie la malice humaine de le tra
toucher ? Il se moque de ceux qui veulent embrasser l’intelligence de Dieu en qui l’univers est inclus et la peser et la div
aine et l’œuvre naturelle, il y a la même proportion que de l’homme à Dieu (235). » Cet esprit si audacieux se rencontre ave
question : « Quel est le devoir du chrétien ? », répond : « Connaître Dieu , l’aimer, le servir et par ces moyens acquérir la
forment le tout de la chose qui doit être aimée. Si tu ne connais pas Dieu , tu ne saurais l’aimer ; si tu l’aimes pour le bi
nsibilité. Il étudie comme on prie ; il se flatte d’être plus près de Dieu que le prêtre, lui qui entend mieux l’œuvre divin
tendres et animiques ; ils ont étudié l’œuvre sans aimer l’auteur et Dieu manque aux meilleurs ouvrages de l’ordre expérime
voyé Marie-Antoinette à la guillotine. Tout homme qui parle au nom de Dieu menace les autres et la violence des saints nous
tion. C’est en lui et autour de lui que l’homme cherchera et trouvera Dieu  : et le nouvel interprète entre le mystère et nou
dire à ce cœur vraiment vertueux que l’homme a été créé à l’image de Dieu  : il rira ou s’indignera de ce blasphème qui calo
génie ne résistera à ses implacables forces ! Ainsi l’homme abolirait Dieu et tout l’univers pour satisfaire ses appétits (3
r la peinture des passions. Il conclut que son tenant est le neveu de Dieu . Les expressions brillent d’un véritable fanatism
l’œuvre divine : « Ô Superexcellence de toutes les choses créées par Dieu , comment te louer, comment exprimer ta noblesse ?
à Jérusalem et qui a étudié sur place le passé du prétendu peuple de Dieu s’aperçoit du mirage littéraire dont la théologie
rmule de ses libertés. Après lui, il n’y a plus de place au soleil de Dieu pour aucune inquisition ni de Torquemada, ni de C
les œuvres ; elles seules sont le salut et l’unique justification de Dieu devant les hommes et des hommes devant Dieu. Voil
l’unique justification de Dieu devant les hommes et des hommes devant Dieu . Voilà pourquoi Léonard de Vinci est un second Th
portement de tendresse et de foi, Et j’y sens tout à coup mon âme en Dieu se fondre. Qui parle d’âge d’or à venir, ô mo
écrit des canzoni exaltés où son rêve de destruction se précise : « Ô Dieu  ! s’il était possible de briser ces grandes ailes
nstances de la vie humaine, comme l’unique inspiratrice, émanation de Dieu , comme le guide qui ne saurait égarer, comme le g
Il lui semblait qu’à peine un jour elle eût été Un des choristes de Dieu  ; L’émerveillement n’avait point encore quitté Ce
C’était le rempart de la maison de Dieu Où elle se tenait debout, Par Dieu bâti sur la profondeur claire, Qui est l’Espace c
ons comme dans un courant Et nous nous y baignerons sous le regard de Dieu . « Nous nous tiendrons tous deux à côté de cet
Dont les lampes sont animées continuellement Par la prière adressée à Dieu  ; Et nous verrons nos anciennes prières exaucées,
dis-tu ! Oui, tu étais une seule avec moi Cette fois-là, jadis. Mais Dieu élèvera-t-il À l’unité sans fin L’âme dont la res
rable Amour : vénérable comme la terre, profond comme les desseins de Dieu . Cet amour est inextricablement mêlé de beauté ;
comme une guirlande ; Et l’Art, dont les yeux étaient des mondes que Dieu a trouvés beaux ; Tous ceux-ci sur le livre de
réels arguments à l’immortalité de l’âme, comme à la personnalité de Dieu . Le platonicien est toujours mystique et partant
aristotélicienne. Il estime que si l’Écriture enseigne l’existence de Dieu , elle ne définit ni l’être, ni la vie ; il conclu
Car, pour lui, les sciences contribuent à ramener l’homme déchu vers Dieu et à relever du péché originel : et l’histoire se
e la contemplation des créatures l’homme s’élève à la connaissance de Dieu , et les perfections de l’univers préparent à conn
qu’on les distingue seulement par la méthode : la première descend de Dieu à la créature et à l’univers ; la seconde s’élève
ai jusqu’à avancer que la théologie n’est rien autre qu’une poésie de Dieu … non seulement la poésie est théologie, mais enco
très chéris, entrons avec un esprit de pureté dans cette demeure que Dieu tout Puissant a remplie d’anges plus purs, à la p
comme celui-ci, si explicite d’une foi profonde à la personnalité de Dieu  : « Pour Dieu brûle notre cœur, pour Dieu notre
, si explicite d’une foi profonde à la personnalité de Dieu : « Pour Dieu brûle notre cœur, pour Dieu notre poitrine soupir
fonde à la personnalité de Dieu : « Pour Dieu brûle notre cœur, pour Dieu notre poitrine soupire, la langue le chante, la t
s mains, les genoux l’adorent, les œuvres des hommes le reflètent. Si Dieu n’entend pas cela, il est ignorant, ingrat et cru
i, nous forçant à l’invoquer chaque jour, il ne nous exauce pas. Mais Dieu , qui est sagesse, bonté, clarté infinie, ne peut
 ; quels énormes abus à corriger ! Il faut commencer par la maison de Dieu , mais non s’arrêter là ». De nos jours, on peut t
s peine de rester parmi les ignares. Les cieux racontent la gloire de Dieu et les chefs-d’œuvre celle du catholicisme, et da
: l’intelligence et le désir, avec lesquelles elle s’élève, volant au Dieu suprême, au-dessus de toute étoile. » Et ailleurs
uverain bien, mais il n’a contentement qu’à l’unique contemplation de Dieu . » Le roi de Florence a laissé des capituli plato
s : « Si les paysans ne s’étaient pas levés, d’autres seraient venus… Dieu veut vous châtier, mes bons seigneurs : ces pays
ier, mes bons seigneurs : ces pays qui s’insurgent contre vous, c’est Dieu même qui vient vous visiter dans votre tyrannie. 
, si vous ne l’abattez. « Si vous succombez, vous êtes martyrs devant Dieu , parce que vous marchez dans son verbe ; mais vot
enregistre l’exclamation du légat du Pape, au massacre albigeois : «  Dieu reconnaîtra les siens ! » quoique rien ne démontr
ute t-il, « je suis étonné que les papes la laissent subsister. C’est Dieu qui les frappe d’aveuglement. » Tout de suite il
contre le créateur et qu’à mesure que la nature déposait en faveur de Dieu les hommes l’aient d’autant moins senti. Ce sont
voler sans compagnon que le passé vers ce parti éternel et sublime de Dieu et de la Liberté ! — « Où siégerez-vous ? demanda
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
té de vie active et une autre vie contemplative. Si nous inférons que Dieu a pu créer un nombre presque infini de créatures
pelle toutes les sciences reines, concubines, esclaves, la science de Dieu étant sa colombe et sa belle. La comparaison des
ttise. » VI. — Comme cette dame possède véritablement la perfection, Dieu , qui l’a comblée de grâces, la chérit comme son œ
 Dans la décrépitude, deux offices importent :le retour de l’âme vers Dieu et l’action de grâce pour l’existence accomplie.
ge (orthodoxie) se convertir à la bonne vie religieuse (secrète), car Dieu n’exige en nous que le cœur (non les gages extéri
t quel homme terrestre fut jamais plus digne que Caton de représenter Dieu  ? Aucun, certes. Oh ! malheureux et ingratement-n
5 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
Je l’aurais contraint à l’inaction, à l’immobilité. Au lieu de cela, Dieu fut généreusement clément à mon égard et me donna
e la tentation ait été ainsi altérée par les historiens serviteurs de Dieu . Un jour ou l’autre, si j’ai le temps, je ferai u
d je disais à Ève : « Mangez de ces fruits et vous serez semblables à Dieu . » « Je ne disais, je vous l’assure, que la vérit
t vous savez, mon cher ami, que connaissance est puissance et qu’être Dieu signifie précisément posséder la connaissance et
point des Dieux, et, de plus, furent chassés du beau jardin par leur Dieu  ? » « Si vous le voulez, je vous expliquerai briè
voir de les chasser hors du Paradis. Ils eussent été des Dieux contre Dieu , et aucun ange, si bien armé fût-il d’épées flamb
en armé fût-il d’épées flamboyantes, n’aurait pu les mettre en fuite. Dieu a pu les punir parce qu’ils n’avaient pas péché e
, en ce jour lointain, perdit donc une magnifique occasion de devenir Dieu , et moi je perdis une de mes chances de retour au
et finalement entraîné en Enfer par la vengeance du Commandeur et de Dieu . Oh ! la douce, si douce chose que n’être pas com
6 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »
mystère qui nous enveloppe — permettra aux hommes d’appeler du nom de Dieu ce que Spencer nommait l’inconnaissable. Les lutt
ntations intellectuelles. Par exemple, l’effort pour élever l’idée de Dieu au-dessus des représentations fétichistes et antr
s et antropomorphiques a conduit (et doit toujours conduire) à ôter à Dieu tous les attributs déterminés (Scot Érigène), c’e
étistes qu’il faut vouloir sa propre damnation, et, à cet effet, haïr Dieu et faire le mal. Aujourd’hui, nous sommes à un de
7 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
nard. Tome XII, numéro 59, novembre 1894, p. 226-230. Celui qui est Dieu entend les paroles de Dieu.                      
novembre 1894, p. 226-230. Celui qui est Dieu entend les paroles de Dieu .                           Ev. de Saint Jean. D
esprits ; aucune entreprise ne semblait dérisoire, pourvu qu’elle eût Dieu pour fin, et le dogmatisme protestant n’avait poi
, et le plus beau peut-être de cette immense symphonie des cœurs vers Dieu . Loin d’en diminuer le caractère, il l’accentue e
l’œuvre d’art, l’homme moral, l’homme spirituel, l’homme créature de Dieu enfin. Un mauvais tableau est plus répugnant qu’u
l’acte III entre Othello et Desdémone, commençant par ces mots : Que Dieu te tienne en joie, ô maître de mon âme, et dans
8 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
t, essoufflée, tremblante, demandant hospitalité et secours. Gens de Dieu  ! Sauvez-moi ! La porte ! fermez la porte ! Mette
 aux flammes ! aux flammes, la sorcière ! » et chante les louanges de Dieu , car l’assassin est un étranger et son crime ne s
6, 15 mars 1905, p. 233-249. Félix Nurroi avait une grande crainte de Dieu . Sa bergerie était près du fleuve Tirso, dans les
Il avait l’air d’un moine. C’était un de ces hommes que la crainte de Dieu empêche de faire fortune. Il travaillait comme un
l était si pauvre, si simple ! Puis il s’était marié, selon la loi de Dieu , pour avoir des enfants et en consacrer au moins
re du mal, mais, en vieillissant, il devient de plus en plus mauvais. Dieu l’ait en sa garde ! Mais toi, ne fais pas attenti
il m’envoyait chercher des baies d’ellébore pour ses sorcelleries. —  Dieu nous protège ! Le laisser dire, non, ce serait un
apprenant l’arrivée du patron, Zio Félix se renfrogna. Sans doute, —  Dieu nous sauve ! — le Seigneur commande d’aimer tout
du plaisir, et il néglige ses propriétés. Et puis il ne croit pas en Dieu . — Que voulez-vous ? Les messieurs sont tous comm
les lunettes de Zio Félix. Ah ! si ce n’avait pas été par crainte de Dieu , le brave homme aurait maudit le patron, pour la
— dit-il, — toi, reste ici, mon frère ; je t’en prie, pour l’amour de Dieu . Il sella son cheval, partit sur-le-champ ; il es
s rien à faire ; le coup était foudroyant. Malgré toute sa crainte de Dieu , il s’abandonna à un accès de désespoir. Il se je
e si Elia revenait à la tanca, il l’assassinerait, mais la crainte de Dieu , qui régnait encore dans son âme bouleversée, le
e foyer des passions, éteint jusqu’alors dans cette âme qui craignait Dieu , allait dévorer tout en une fois, concentrant sa
ans des commentaires cruels. — Tu le vois, mon frère, le châtiment de Dieu  ? Elle pleure maintenant, la petite bête cornue,
e, elle se repent maintenant ! C’est bien fait, c’est bien fait ! Que Dieu le châtie toujours plus fort, le fuyard, le lâche
ubans écarlates. L’imbécile, l’imbécile qui a méprisé son bonheur ! —  Dieu te venge, mon frère, — hurlait Zio Basilio avec d
signe. Ce garçon-là regarde le fleuve, ce garçon-là se tuera, ou que Dieu me rende mon autre œil ! Zio Pera était un redout
ionnel. Il avait le culte suranné de « la famille, de la patrie et de Dieu  ». Il avait par conséquent ce qu’on appelle « le
lle de Jorio. La troisième pièce aura pour titre Il Dio scacciato (Le Dieu chassé) ; elle se déroulera aussi dans les Abruzz
ie la Fille de Jorio, finit sur une tragédie qui aura pour titre : le Dieu chassé, où le Poète, paraît-il, rendra un hommage
imposée. Il fut théiste et démagogue. Il conçut la célèbre formule : Dieu et le Peuple. Il en créa de nombreuses, et très h
e de chercher à ouvrir le cerveau d’un vivant est fausse et mauvaise. Dieu seul et le poète savent comment naît et se forme
Ici gît… point de nom : demandez à la terre ! Son cercueil est fermé, Dieu l’a jugé, silence ! et dans la belle évocation q
Maintenant de ces cendres fatiguées détourne toute parole amère ; le Dieu lui précipite et relève, qui afflige et console,
récipite et relève, qui afflige et console, sur sa couche déserte, ce Dieu est descendu près de lui. Lamartine (strophes XX
che                 Un nom qu’il n’osait achever. Achève ! c’est le Dieu qui règne et qui couronne C’est le Dieu qui punit
achever. Achève ! c’est le Dieu qui règne et qui couronne C’est le Dieu qui punit ; c’est le Dieu qui pardonne ; Pour les
le Dieu qui règne et qui couronne C’est le Dieu qui punit ; c’est le Dieu qui pardonne ; Pour les héros et nous il a des po
        L’un du sceptre, l’autre des fers. Son cercueil est fermé : Dieu l’a jugé. Silence ! Son crime et ses exploits pès
, l’Immortalité, la Providence à l’homme, l’Ode aux Français, la Foi, Dieu , renferment des passages qu’on dirait empruntés a
9 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
que qu’elle était appelée à jouer dans l’histoire de la nation. « Que Dieu te sauve, ô cher signe, notre amour et notre joie
cher signe, notre amour et notre joie ! Croix blanche de Savoie, que Dieu te sauve, et qu’il sauve le roi ! » Dio ti salv
a hanté les esprits. Le soleil a été banni des temples chrétiens : le Dieu crucifié a crucifié les hommes. Mais le poète sen
des Caligula et des Tibère. Néron, ce monstre fait homme, se croyant Dieu , veut se glorifier dans un colosse ; seules la co
10 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
qui l’État est la Force et la Guerre une invention sainte voulue par Dieu comme remède suprême aux maux des nations. Cette
, mais qui donne à réfléchir. Son idée centrale est que le royaume de Dieu , promis par le Christ, est la vie elle-même, dans
il ne peut pas arriver jusque-là. C’est pourquoi, ne pouvant pas être Dieu , « il se fait Dieu à sa manière », c’est-à-dire,
ver jusque-là. C’est pourquoi, ne pouvant pas être Dieu, « il se fait Dieu à sa manière », c’est-à-dire, qu’il reconstruit l
— Æqualium — Morum — Exemplum — Seculi et il finit en souhaitant que Dieu les conserve : Salvete — Discipuli — Mihi — Egre
e, parce que j’ai le désir de l’aider autant que vous autres ; et, si Dieu m’aide comme il l’a toujours fait, j’espère au ca
n cheval pour qu’il ne vienne pas comme une bête. Rien d’autre. Priez Dieu pour moi et pour que tout aille bien. MICHELAGNIO
neuf carlins plus treize liards d’impôt. Mon affaire va bien, grâce à Dieu , et j’espère couler ma statue d’ici un mois. Prie
bien, grâce à Dieu, et j’espère couler ma statue d’ici un mois. Priez Dieu pour que la chose se termine bien et que je retou
ère bien que d’ici peu j’en serai complètement délivré ; ceci grâce à Dieu et à quelques bonnes personnes. Je vous tiendrai
n Martino, c’est-à-dire que l’on donnerait les rentes pour l’amour de Dieu , à de pauvres honteux, ou à des citoyens indigent
n ainsi que Cassandre22. Recommande-moi à elle et dis-lui que je prie Dieu pour qu’elle fasse un autre beau garçon. Rien d’a
désobéir, je me mis en route et retournai à Rome, où je suis grâce à Dieu  ; et ici nous vivons à la grâce de Dieu, à cause
ai à Rome, où je suis grâce à Dieu ; et ici nous vivons à la grâce de Dieu , à cause des circonstances fâcheuses dans lesquel
antage, sinon pour dire qu’ici on espère la paix. Qu’il en soit comme Dieu le veut. Sois attentif à rester en bonne santé, e
comme Dieu le veut. Sois attentif à rester en bonne santé, en priant Dieu de nous aider. Comme ton père MICHELAGNIOLO BUONA
mportant est que, de toute façon, je fasse ce que j’ai promis, et, si Dieu m’aide, je ferai la plus belle œuvre qui fut jama
onne partie à Florence, et ne pas manquer à ce que je vous ai promis. Dieu m’en fasse la grâce, parce que je ne désire rien
i à Florence pour les fêtes et commencerai à travailler, s’il plaît à Dieu . Recommande-moi à Francesco Scarfi. MICHELAGNIOLO
nt s’émerveiller de voir Rome produire des hommes divins, que de voir Dieu faire des miracles. [Il existe deux autres versio
11 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
, une imagination visionnaire et hallucinante6. Il ne croyait guère à Dieu , mais il croyait à l’influence d’une foule de pui
itait de terribles et vengeresses visions : il vaticinait au nom d’un Dieu sévère que la corruption et les iniquités de l’ég
lui, le voyant qui lisait dans l’avenir, lui, le prophète inspiré de Dieu , qui avait prédit d’extraordinaires événements et
e déposer par un concile. L’épreuve du feu, cet absurde « jugement de Dieu  », fut bien accueillie de part et d’autre : les a
utait, peut-on croire, de l’opportunité de l’épreuve : c’était tenter Dieu que de lui demander un miracle. Il n’avait plus l
ique, ou pouvait-il les considérer comme des inspirations directes de Dieu  ? Il semble qu’il n’ait jamais pu se mettre d’acc
authentique miracle ; Savonarole n’est point le prophète inspiré par Dieu  ; Savonarole n’est qu’un homme. Et c’est pour cel
t dans ce piètre noceur de Charles VIII un instrument de la colère de Dieu , destiné à punit les crimes de l’Italie. 8. Les
. 8. Les affirmations attaquées étaient les suivantes : L’église de Dieu a besoin d’une réforme ; elle sera châtiée et se
12 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
en me promenant avec ces pensées, je rendis hommage à la créature de Dieu , songeant combien elle était magnifique et belle.
raiment ? Non, dit-elle. Mais écoute les paroles que je vais te dire. Dieu , qui habite dans les cieux et qui de rien a créé
rien a créé toutes choses et les a multipliées pour sa sainte Église, Dieu est irrité contre toi : parce que tu as péché env
rtiques où passait César, —vivait jovial, familier avec l’opulence de Dieu , sorte de Benoît Labre scrutant sa vermine à la l
13 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
st grand : la lutte de domination, la guerre inexorable du vicaire de Dieu pour la domination de la terre. Et les laisses de
rope revenue, mais revenue avec son histoire et son charme. Louange à Dieu que ce soit Messine la première parmi les villes
vons à nous plaindre de la laideur envahissante, remercions cependant Dieu de nous avoir permis de rencontrer encore quelque
lui-même, est vraiment un être dont la présence prouve la grandeur de Dieu . Cet homme, si petit, si effacé du point d’où je
dès lors que pour aller fonder un asile plus paisible et plus près de Dieu , dans les solitudes bénies et couvertes de forêts
fique. Combien souvent leur souvenir m’est revenu, leur vie cachée en Dieu , leur pureté de cœur, leur pauvreté bienheureuse,
digne d’un cœur aussi noble que le tien ?… Je te vois grand comme un Dieu … Quand je vois ta figure honnête et bonne, ton re
tous côtés on n’entend que les cris de guerre ! guerre ! S’il plaît à Dieu qu’un jour on apprenne quelque bonne victoire, ce
et à la sottise des princes qui ne savent pas vivre en paix. Plût à Dieu , s’écrie-t-il plaisamment, que je pusse, moi, viv
le point de m’aller mettre au lit pour partir au matin, s’il plaît à Dieu , à Barbentane. J’y resterai cinq ou six jours à j
je faillis me rompre le cou et me briser l’échine. À présent, grâce à Dieu , me voici redevenu un honnête homme. Et vous, mai
rie-t-il, serait capable d’aller à la brèche la pique à la main, mais Dieu nous en préserve ! » Pour comble de malheur n’a-
essions de l’Église contre la maudite secte de ces hérétiques. Plût à Dieu que vous pussiez faire de même pour les autres ég
i, pour le pain et le sel. « Donc, n’est pas recommencé le royaume du Dieu latin, de ce Dieu qui, juste, ensemence et moisso
le sel. « Donc, n’est pas recommencé le royaume du Dieu latin, de ce Dieu qui, juste, ensemence et moissonne ? Et Rome n’es
gue italienne. Dans le poème le Chaos, le poète dit : Alors le vieux Dieu pensa changer l’insensé Chaos, et de se donner qu
’elle monte en vicissitudes perpétuelles, jusqu’à ce que de moi, seul Dieu , dans l’Éternité que je refais, se répande un peu
enoux, il écouta. Dans le plus pur et doux italien, la victime priait Dieu de la délivrer de ses tyrans, de lui envoyer un l
nt lui ce que les Italiens appellent « un beau morceau de la grâce de Dieu  » ! À peine remis de leur émoi, côte à côte, ils
14 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
, un autre réfute toutes nos théories sur l’origine et l’évolution de Dieu . Comme chaque religion spéciale est toujours part
ter une différente, est contraint d’idéaliser, un homme pour faire un Dieu , malgré l’absurdité d’attribuer un aspect organiq
cultés et des forces. Nul ne s’inquiète de cette invraisemblance d’un Dieu qui a vieilli et qui, une fois parvenu à quatre-v
ieillesse, pour satisfaire à la notion filiale de l’homme. Sans doute Dieu pourrait employer ses élus, ceux qui le servirent
épreuves : cependant les intercesseurs sont rarement des mandataires. Dieu mande ses anges à son fils, et non ses justes. No
lle démence ! Or, les idées permanentes dans l’espèce sont des faits. Dieu et l’âme sont vivants, depuis qu’il y a des homme
r un berger hellénique, c’est l’éphèbe, c’est l’androgyne, l’ange que Dieu envoie pour accomplir ses œuvres. La Vierge rempl
r ronde enivrée. Partout l’ange relie le ciel à la terre et l’homme à Dieu  ; sa radieuse apparition est la seule preuve du p
d’oiseau. — J’ai entendu à Turin seulement une voix céleste d’église. Dieu respirait en elle. » Cette peine s’accrut de tout
ôte à leur voix le mystère de l’invisible, et le secret de l’appel à Dieu , sourd et sonore ensemble comme les solennelles d
e me suis jetée hors de mon lit avec un grand soupir de bénédiction à Dieu . Mes chers enfants couraient de joie et s’habilla
on a de l’imagination ! Vous croyez ça ? Il est fort difficile d’être Dieu . Je pense ne pas déplaire à M. Marinetti en le co
es qui n’ont même pas toujours le mérite de la sincérité. Nous avons, Dieu merci, d’autres artistes de lettres qui ont vu Ve
15 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
pe une fluctuation qui a fait perdre du terrain aux religions avec un Dieu personnel et des interventions surnaturelles, et
avoir aucune religion, il dit à ce propos : « La question est là : ou Dieu est avec moi, ou il n’existe pas. » Il lit beauc
16 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
paralytique de la moitié du corps. « Fermez la porte, ma chère amie, Dieu m’a foudroyé. » Malgré ses ordres, elle a voulu a
er d’or ? — Comment qualifier, me répondit-il en riant, la passion de Dieu pour le Giorgione ? N’a-t-il pas fixé dans la plu
il eut les talons tournés, Barbara me saisit par les épaules… et, que Dieu me damne, si elle se douta que les baisers que je
e manœuvraient de jeunes nobles vêtus de pourpoints blancs. Mais, par Dieu  ! ce fut bien autre chose, le lendemain. À neuf h
t, car Charles VIII, confiant dans ses victoires, se crut vraiment un Dieu à qui tout était permis. Ils diront comment une l
? — De Chypre, mon garçon… — Bonne traversée ? — Oui, par la grâce de Dieu . Un homme assis sur les marches d’un escalier, le
st si grand que je me vous conseille pas d’en demander directement, à Dieu , le pardon. Choisissez, comme avocat, pour interc
cat, pour intercéder auprès de lui, le Saint que vous préférez… Et si Dieu vous pardonne, après des jours de jeûne et de pén
je vais mourir aussi, peut-être… et tant pis ! — La chère créature de Dieu avait peur de la peste. Je lui affirmais que ses
tant de chez elle, Ridolfi m’interrogea sur ma mauvaise humeur. — Par Dieu , je m’ennuyais, répondis-je, et le sommeil me tra
omme une flamme et belle comme les merveilles qui nous font remercier Dieu de nous avoir compris dans l’œuvre de la création
s… Ma main s’abattit sur sa nuque et je la lançai devant moi… Grâce à Dieu , je dirigeai mal mon élan. Elle roula à terre… sa
tagieuse appelée peste, les habitans de ladicte ville, en l’onneur de Dieu et de monsieur saint Sébastien, intercesseur d’ic
int Sébastien, intercesseur d’icelle maladie et, affin qu’il plaise à Dieu le créateur retirer sa main et lesdicts habitans
dicte maladie,.. l’on mectra sus le jeu et mistère du glorieux amy de Dieu monsieur saint sébastien pour icelluy jouer le pl
vieillards célèbrent des sacrifices inconnus et s’identifient à leur Dieu en ingérant sa chair et son sang. Des bruits cour
s disciples. Et des confusions inouïes se produisaient. Dans le jeune Dieu qui fut homme et qui est ressuscité, les fidèles
isable. Pour garder ce qui de Lui reste ici, tu es élue. J’atteste le Dieu qui m’exile et me lie dans tous les liens de la t
Il prit le sindon vide où Joseph et Nicodème avaient posé le Fils de Dieu . Il le plia sur ma poitrine. Et il dit : « Tu le
nt éviter les flèches, il consacre maintenant des gestes à la mort du Dieu . Je danserai, je danserai, si je suis le Seigneu
it être en son milieu une source éblouissante de lumière pour figurer Dieu , et autour de laquelle devaient se grouper « les
es Anges de la Face, qui seuls peuvent soutenir l’éclat de la Face de Dieu … les Anges du Service divin, les Trônes, les Domi
épiques, telles qu’on en trouve chez Hugo, où, semblable à la main de Dieu , la main du poète en arrive à remuer les choses i
r generalis et perpetuus Dominus civitatis Ferrariæ « par la grâce de Dieu et de la Capitale Apostolique ». Car le pape Urba
17 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
oluptueuse. — Pourquoi donc refusa-t-il toujours ses louanges à notre Dieu  ? demanda Mélanie. — Et pourquoi se vante-t-il d’
t ? ajouta Cypris, dont les formes admirables semblaient l’œuvre d’un Dieu . — Je crois, dit Hippolyte, souple comme un jonc
s lèvres comme si elle flairait déjà le carnage ; — oublie-t-il qu’un Dieu nous protège ? — Frappe, murmura Dircé à Stazia.
hant, et nous sommes restées sourdes à sa voix qui nous implorait. Un Dieu , notre Dieu l’a aveuglé. Il a bu à la coupe des h
s sommes restées sourdes à sa voix qui nous implorait. Un Dieu, notre Dieu l’a aveuglé. Il a bu à la coupe des hôtes et il n
il ne faut pas oublier que ce prétexte moral et le goût de parler de Dieu et de sonner le tocsin aux oreilles des libertins
lheureusement ne peut pas être le nôtre. Mais, on m’objectera, où est Dieu en tout cela ? où est l’évolution philosophique d
philosophique de l’auteur ? Comment, répondrai-je, ne voyez-vous pas Dieu  ? Moi aussi, pendant la représentation, je ne l’a
par ci par là. Ce qui m’inquiète ce n’est pas de ne pas avoir trouvé Dieu sur le premier plan du drame, mais bien plutôt, c
’abattre le Dôme de Florence pour y faire passer les automobiles, que Dieu tienne dans sa bonne et sainte garde ! Tome 
ésie d’Origène. D’après cette hérésie, les Anges restés neutres entre Dieu et Satan seraient devenus des créatures humaines
18 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
ifie le sentiment et le royaume que la pensée illumine pour percevoir Dieu . L’Art peut être purement matériel et c’est le na
l ose retrouver dans l’harmonie d’une humanité parfaite le symbole de Dieu lui-même. L’intelligence abstraite s’y matérialis
lleur, » Étoile du Désert, qui mènes au sanctuaire, notre tombeau, où Dieu se révélera, » Oriflamme du Désir, qui ravives la
19 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
en, observa l’auteur des Fleurs du mal, ce soir, c’est un ministre de Dieu qui vient augmenter notre douleur : à la fin ce s
ministre de Dieu qui vient augmenter notre douleur : à la fin ce sera Dieu lui-même à me faire cocu, ce qui sera enfin digne
s à la messe. À quelqu’un qui lui demandait pourquoi, il répondit : «  Dieu est bon et me pardonnera, mais le diable, qui est
on d’égorger les bêtes. Nietzsche. Le monde est tellement mauvais que Dieu lui-même, qui l’a fait, n’y habite plus. Schopenh
sur la Terre : c’est pourquoi plus on en possède plus on s’avoisine à Dieu . Rothschild. En philosophie la chose la plus diff
e pense guère à l’héroïsme de notre père Adam, quand il consentit que Dieu prît une côte pour en former la femme. Emerson. J
ellseley ! — Cher Aldramino, ma parole, vous m’en croyez amoureux ! —  Dieu vous en préserve ! * Mes conseils n’étaient pas i
Une aventure romanesque… — C’est mon rêve. — Périlleuse, peut-être. —  Dieu vous entende ! — J’ai besoin de votre habileté. —
avec un crayon qu’il me prête. Si j’ai suivi les Stella-Lucente, que Dieu damne ! c’est parce que je pense pouvoir mieux vo
e. » J’obéis. Nous allâmes à la gare. Il a pris des billets pour où ? Dieu peut répondre. Vers cinq heures, la Signora et Ug
brûler la lampe : si nous ne devons plus compter que sur la pitié de Dieu , après l’avoir élevée, éteignez-la brusquement. R
20 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
chaque fois que vous avez à vous repentir de vos écarts amoureux. Et Dieu sait si cela vous est arrivé souvent ! Vrai, ce n
derrière vous cette brute, qui ne s’aidait pas du tout, je suis sûr. Dieu  ! que c’est comique ! Ah ça ! vous avez changé de
aincu d’un gros mensonge. Vous avez l’air de douter de ce que je dis, Dieu me damne ! Eh bien, je m’en vais mettre les point
hes diplomatiques ; tout est de l’invention de Casanova en Hollande ; Dieu seul sait si le banquier Hope a eu une postérité
otal, son être entier s’élançait vers l’être choisi, qui devenait son Dieu , sa foi, toute la vérité, toute la beauté, tout l
de leur orgueil et s’évadent en montant plus haut. Plus haut : c’est Dieu . Or l’idée qu’un homme se peut faire de Dieu n’es
haut. Plus haut : c’est Dieu. Or l’idée qu’un homme se peut faire de Dieu n’est que la projection extérieure de sa propre n
érieure de sa propre nature. Comme toute idée métaphysique, l’idée de Dieu subit lourdement l’influence du coefficient perso
venez-vous de ce terrible Espoir, et que je serai digne De demander à Dieu des signes Plus éclatants. (Le Saint, p. 18.) D’
soi-même. Il est mort en invoquant en vain le nom et les attributs de Dieu . Toute sa raillerie amusée, son indulgence pleine
unèbre, ni discours, ni fleurs. Silence ! Ma vie fut douleur. Je prie Dieu que ma mort soit paix. » E. A. Butti a été jusqu
e ne suis pas bien ! » Il se tourna vers l’Orient, et se recommanda à Dieu . De nouveau, il posa par terre les genoux, il emb
veau, il posa par terre les genoux, il embrassa le billot, et dit : «  Dieu le sauve, Sainte Justice. » Il fit de la main le
ur leur fortune et leur gloire, nullement pour magnifier les actes du Dieu qui se révéla aux rives ensoleillées de Judée. Il
séparerait les deux conceptions théocratiques de Iaveh-Sabaoth et du Dieu des armées de l’empereur Guillaume ; la « conquêt
onc Paris, le Paris hospitalier qui nous montre en chaque étranger un Dieu bienfaiteur de notre misérable humanité, un Trism
21 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
ouverne n’est plus respectée. Car du jour où l’on voulut émanciper de Dieu , créateur et maître de l’Univers, tout pouvoir hu
artienne principalement au Pontife de Rome, à Celui qui est mandé par Dieu comme suprême interprète et vengeur de la loi éte
s, les grandes solutions étant déjà tranchées par les armes ; lui, le Dieu sur terre. Si c’est là jouer un grand rôle… Toute
ivers ; mais elle nous suffit, et notre christianisme qui a perdu son Dieu tout entier et son espérance tout entière, n’a pa
esprit, avec le geste des anciens prophètes invoquant la présence de Dieu  ; la passion qui laissait se relâcher la haine, p
e. Nul doute qu’au cours de votre campagne comme volontaire cycliste, Dieu que l’on a figuré comme un triangle ne vous soit
ssise, il sentit vivre dans la matière même le souffle et l’esprit de Dieu , des heures où il devina des tristesses et des jo
de par l’action que par la prière. Elle l’avoue encore à son mari : «  Dieu existe, il est puissant, il est toute science, ai
22 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
ssa toutes les paperasses et lettres qu’il était parvenu à conserver, Dieu sait comment, au milieu de son existence de bâton
Giacomo Casanova. Ces Lettres de femmes adressées au grand-prêtre du Dieu des Jardins ont été recueillies et commentées par
peuple n’était qu’une vague entité, quelque chose d’aussi précis que Dieu , et de même nature ! Du peuple véritable, de la m
rfait son amour. Dante est aux pieds de Béatrice qui est aux pieds de Dieu . « Le cycle d’amour est fermé. » Ses yeux fixés
son bon plaisir, lequel Louis termine sa lettre par « sur ce, je prie Dieu qu’il vous ait en sa sainte et digne garde », il
cette réflexion : « C’était m’envoyer au diable en me recommandant à Dieu . » — Puis, quittant Paris, l’éditeur l’envoie bru
rappelez-vous ? » Mais les deux époux sont devenus dévots, donnant à Dieu les restes du diable ; c’est un vendredi, ils lui
e a toujours eu des charmes séduisants pour moi, et cette passion-là, Dieu merci, ne s’affaiblit point avec l’âge… la bonne
ervit si bien Philippe II que ce roi le déclara comte par la Grâce de Dieu . Ce fut la première pancarte que je lus dans son
rtuné geôlier. Le terrible tribunal des Inquisiteurs d’État a obtenu, Dieu sait par quels moyens, l’aveu du coupable. Nul do
, en hésitant, dans un généreux mouvement d’oscillation, à reporter à Dieu son homme d’affaires, on laisse tomber le pauvre
esprit, que les hommes invoquent, évoquent, résument en un seul mot : Dieu . Mais il retrouve, devant le spectacle répété de
core maintenant on sait qu’il ne faut pas prononcer en vain le nom de Dieu . Échos Mercure. Tome C, numéro 369, 1er nov
a conservé le souvenir. — Mais la malédiction jetée par le vicaire de Dieu à son trépas porte sur toute la race royale, qui
asard est votre maître. Plus rien n’est sûr. Il faut se recommander à Dieu . On part, mais où arrivera-t-on ? Quelles tempête
ivrant. Nous ne pouvions plus séparer nos bouches. Il est certain que Dieu les avait créées l’une pour l’autre. Elles s’épou
plus beau que l’amour, et que, pour cette raison, il était agréable à Dieu , que c’était une élévation vers lui. Loin de sépa
ry of my Life, 1906, cité par Marcel Hébert, Sur l’Éveil de l’Idée de Dieu chez des Aveugles-Sourds-Muets, in « Revue de l’U
23 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
un artiste comme un quid medium entre l’improvisateur et l’ignorant ; Dieu sait s’il y en a ! Ce premier volume, M. de Rober
alienne (La Quinzaine) : « Armée d’Italie ! » Au nom de l’Italie, de Dieu et du Roi, dans notre foi catholique, Simon de Sa
mort. Le Grand Amiral en ce jour est mort…. » Au nom de l’Italie, de Dieu et du Roi, ayant défait les forces ennemies, coul
journal l’Isthme de Suez, un petit travail de M. de Lesseps, — à qui Dieu pardoint — relatant les Principaux faits de l’His
24 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
us le manteau du Soleil ! Le raisin brun bout dans la cuve, le vin de Dieu giclera bientôt.) Giosuè Carducci est né en Ital
e supérieur, dédaigneux, rebelle, tout-puissant, opposé à l’esprit de Dieu . Une phalange de jeunes penseurs trouva là son ex
25 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
rle de quelqu’un qui avait, comme de raison, formé le projet d’allier Dieu avec le diable ; et, dans le texte, on lit : qui,
ieu voluptueux : ce terme est persan. Ce lieu voluptueux fut fait par Dieu avant que de créer l’homme. » On se rappelle que
de patience que de succès ; composant des dialogues philosophiques où Dieu et lui-même étaient les interlocuteurs, et tenant
e ne peut vraisemblablement qu’être sincère. « La vérité est le seul Dieu que j’ai jamais adoré », dit-il ; et nous savons
26 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
illusion de justice, oh ! immenses délires d’amour, oh ! passions en Dieu , oh ! ondes d’encens en vain consumées, pourquoi
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
entre celles-là, voici qu’il en voit une horrible : Javeh, le dernier Dieu . Il tomba, le menton dans la poussière, et dans c
28 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
tans dans le sein de la Terre. L’ardeur de la haine et de la peine du Dieu montait des mille racines qui partaient de son cœ
eil d’automne. Chaque grain de raisin contenait une goutte de sang du Dieu . Les hommes en enflammaient leurs rêves, ils plai
la nature : ennemie insidieuse et rapace de l’individu, oublièrent le Dieu  ; ils dansèrent et chantèrent leurs plaintes. La
dotes suivront. La conscience synthétique de /’univers, qu’on appelle Dieu , est exprimée dans les extériorisations infinimen
ueules des ponts. IV L’eau du fleuve a roulé ton marbre puéril, Dieu jeune. Elle a mille ans, sur ta grâce accoudée, R
29 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
rler des chansons obscènes. » Suivent des remarques sur la colère de Dieu et la destruction de Saint-Pierre considérée comm
du dogme lui-même, à l’interprétation divine de la vie, un reflet de Dieu et non pas une dépendance de l’homme. Ils ne se c
30 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
oches l’intime émoi de son être sur cette terre « qui a vu et entendu Dieu  », il semble qu’elle y enferma un peu de son âme.
ie est vive à des ouvrages comme celui-ci. D’autre part, M. Gauthiez, Dieu merci, est paperassier autant que personne ; seul
31 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
i tu seras de nouveau roué. » À ces paroles Guiducci répondit : « Que Dieu me soit en aide et je vous dirai la vérité. » Tou
est étrange. À l’origine, il y a la Vie de Jésus de Renan. « De quoi Dieu ne se sert-il pas, dit l’auteur, pour attirer une
our comble d’ironie ou de stupide inconscience, il se croit envoyé de Dieu . France, Belgique, Angleterre, Russie, en avant !
32 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
eu de ces églises gothiques qui montent comme un soupir des âmes vers Dieu , même d’entre les invocations de ces antiques dév
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