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1 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
n est faite à la besogne. Près de lui son frère coloriait trois pères éternels déjà dessinés et destinés à représenter la Trinit
x grandes écoles qui se battaient, sous des noms différents, pour les éternelles causes qui sont l’idéalisme (réalisme du moyen-âg
onnaissables ; les choses ne sont que d’obscures copies de ces formes éternelles , et on ne peut les connaître que par leur ressemb
onde cette pénombre où s’enfonçait, en Occident, par-delà ces clartés éternelles , le monacal Moyen-Âge. Les peuples chrétiens d’Or
rugissement des lions d’airain qui le gardent, pourrait-on rêver d’un Éternel sur des nuages roulés du souffle des trompettes a
s de cesser, voulait se définir, pour qu’il restât d elle une mémoire éternelle , en une glorieuse, en une impérissable expression
populaire. On ne se représentait le Christ que sous l’apparence d’un éternel Adolescent, d’un nouvel Adonis, dont le bleuâtre
ympe se dissolvant aussitôt dans l’harmonie des plus pures substances éternelles  : Hercule sur le sein d’Hébé, Adonis sur le sein
in en loin, espacées par des règnes d’ombre, lueurs muettes, fluides, éternelles , comme l’écoulement d’un sablier dans les limbes
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
doctrine. Sans cela, on ne comprendrait pas que le parler de la ville éternelle fût turpissimum ; les mœurs dépassant ce qu’il y
l’autre. Le Souverain Pontife le conduit, par la révélation, à la vie éternelle , l’empereur lui donne la félicité temporelle, par
ité. « La poésie, dit-il, est une théologie. Les traces de la science éternelle sont voilées dans l’Écriture-Sainte comme dans le
mie ou un grand péril. Ainsi Boëce se parla à lui-même pour effacer l’ éternelle infamie de son exil. On peut encore parler de soi
langue ici signifie la communion religieuse. Le latin est souverain, éternel et incorruptible ; tandis que le langage vulgaire
amis, des richesses et des grandeurs. IX. — À l’infamie, à l’opprobre éternel des mauvais Italiens qui vantent le vulgaire étra
du monde, méchanceté cachée, suprême pouvoir et suprême intelligence, éternel Dispensateur des malheurs et maître du mouvement…
3 (1895) Articles du Mercure de France, année 1895
tels ministres. La brèche de la Porta-Pia, qui rendit enfin la ville éternelle aux Italiens, n’apaisa pas le dédain du poète. Il
ère et profond passe dans toute son œuvre, et l’anime par les accents éternels de l’harmonie des choses C’est un panthéisme empr
dans le silence de la campagne, des cimetières où l’on envie le repos éternel , et la fumée fuyante des moulins et des fouleies.
ssés : relève-toi et règne ! » Le vin, l’amour, la joie, les attraits éternels de la nature ont droit au partage de la vie de l’
s de sa patrie. C’est un esprit éminemment latin qui entrevoit l’Urbs éternelle dans tout ce qui est grand, auguste. Rome, c’est
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
s la poussière, et dans cette attitude l’éphémère se donna des peines éternelles . Ô, qu’aujourd’hui sur ses membres beaux l’homme
obscur, encore crépusculaire, de notre vie moderne : depuis le signe éternel d’angoisse et de joie laissé par l’homme dans ses
armonique très sûre. La vérité historique est saisie dans son essence éternelle , dans sa puissance centrale et rayonnante. Et le
5 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
maîtresse, inventrice et tutrice de la nature, son frein et sa règle éternelle  » (228). Ainsi l’homme n’a qu’à s’observer, pour
uments pour les œuvres noires ou lumineuses. Il remplace le livre aux éternels litiges par le Cosmos. Il a raison, l’univers est
 Connaître Dieu, l’aimer, le servir et par ces moyens acquérir la vie éternelle . » Il nous donne à ce propos une belle sentence.
t sous ses cinq castels, le cône empanaché du Vésuve, dominant de son éternelle menace sa côte enchantée, Portici, Resina, Torre-
de l’homme. Le Moïse de l’expérience a fait pour nous un pacte avec l’ éternel , il a renouvelé les motifs de croire, il a rendu
tto), Un Jour (Un Giorno), peut affirmer : Le Temps tournait la roue éternelle  ; l’éternel retour du ciel suivait cette trace du
(Un Giorno), peut affirmer : Le Temps tournait la roue éternelle ; l’ éternel retour du ciel suivait cette trace due, qui chass
douleur qui nous reste fidèle. Avant que de rentrer dans la nuit éternelle , Ô Venise, ma joie et mon étonnement, Je veux e
e et la plastique des châtiments dans la Divine Comédie. La vengeance éternelle (Audition du chant XXXIII de l’Enfer). — IV. La p
derrière leurs charmes derniers s’établissent les ténèbres du mystère éternel . Ah ! comme on eût pu mieux comprendre, mieux aim
abuleuses de l’inspiration où la vie réelle devient abstraction, rêve éternel  : là où Eschyle « stylisa » la matière poétique d
gique de « types humains » plus que de « figures humaines », de types éternels , ainsi qu’elles ont le don de la création métaphy
du Bien et du Mal : l’amour d’un David, vaste symbole de la jeunesse éternelle , et la haine d’un David, figuration étroite de l’
du Roi-Musicien, il demeure aussi comme une évocation plastique de l’ éternelle poésie, jusqu’à la catastrophe du roi. Et entre l
sérénité lumineuse de David (l’Avenir), Michol, la Femme, le présent éternel , passe dans l’ondoiement de ses voiles tour à tou
œlius, et d’où la vue embrasse tout le majestueux paysage de la Ville Éternelle que l’auteur des Promenades dans Rome a si souven
épisodes de la vie des paysans comme les épisodes de la bonne guerre éternelle . Il décrit ainsi l’amour de deux êtres humains da
uvre psychologique agitée, inquiète, exprimée parfois par des clichés éternels de l’éternel pathétique de l’amour et de la mort,
ique agitée, inquiète, exprimée parfois par des clichés éternels de l’ éternel pathétique de l’amour et de la mort, mais œuvre f
s’y arrêter sinon pour l’éclairer d’un rapide éclair ironique de son éternel monocle. Et cette élégance qui passe, qui sait gl
vre incomparable, jeté dans un cachot par Boniface VIII et l’Évangile Éternel qu’on ne connaît que par sa condamnation, destiné
phaël Sanzio, qui depuis des siècles arrête la pensée audacieuse de l’ éternel Attila par ses fresques incomparables. Les chefs-
iter la guerre, ils veulent plonger le genre humain dans l’immobilité éternelle des momies d’Égypte. Singulière erreur, en vérité
acifiste, selon M. Faguet, on arrive immédiatement à cette immobilité éternelle . « Si le pacifisme l’avait emporté, en Italie, en
re ennemi, le paysan, s’il succombe, n’aura en partage que la Jéhenne éternelle , parce qu’il porte la gloire contre l’ordre du Se
e son temps, pour s’envoler sans compagnon que le passé vers ce parti éternel et sublime de Dieu et de la Liberté ! — « Où siég
ls de nos salons parisiens, où l’on traite des belles-lettres avec un éternel sourire, et où l’on songe beaucoup à la croix qu’
et les arbousiers, et les pins de Vicomile, puis, plus tard, la Ville Éternelle sous la neige au clair de lune, le premier baiser
6 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
t l’État. Maintenant qu’il y a Séparation, et n’était que cette lutte éternelle va prendre des formes nouvelles, on s’est déjà de
Charles-Quint ; le connétable de Bourbon, tué à l’assaut de la ville éternelle  ; Sixte-Quint et les papes de la période moderne 
ans le lyrisme de Gabirol. L’on pense à Dante, invoquant « la lumière éternelle , qui seule repose en elle et seule se comprend »,
s loin de la contingence d’ici-bas, Oh ! amène-moi, toi, vers la paix éternelle , Et unis-moi à ceux qui eurent pour leur sort la
s-même. L’idée de Père, de l’Ancien des jours nous force à faire de l’ Éternel un vieillard, malgré l’insanité de montrer le Tou
point scintillant dans le mystère. L’androgyne grec, ravi aux sphères éternelles , plane au-dessus de ce monde et remplit la vaste
 J. Hofmiller intitule « Salade romaine » des impressions de la ville éternelle , où se mêlent des réminiscences historiques et li
lle a écrit deux livres qui lui assurèrent la popularité : la Légende éternelle (la Leggenda eterna) et Lyriques nouvelles (Nuove
aint George, est toute moderne, en marbre blanc, éclairée d’une lampe éternelle et de deux fenêtres qui y versent un grand jour s
eau, où il y a quelques réminiscences nietzschéennes, sont les motifs éternels qui chantent dans l’esprit de tout explorateur et
u symbolique temple à deux colonnes, amollit le héros, tend, pour une éternelle vengeance à jamais inassouvie de la nature biform
a conquête des airs, courbe ses flammes sur deux corps enlacés, sur l’ éternelle dispute de la chair avide et insatisfaite, à la f
vellent sans cesse dans le cœur des hommes l’image et l’angoisse de l’ éternelle stérilité. Une loi de Manou nous semble pleine de
chitecture esthétique ou sont représentés les fantômes millénaires et éternels de l’œuvre spirituel. Il comprend la musique comm
isseront tomber leurs ritournelles, Quand je leur parlerai des choses éternelles , Avec un doigt tendu vers les purs horizons. Et
par un chemin de fer électrique nous touche. Croirait-on que la Ville Éternelle n’est qu’à un quart d’heure de la plage d’Ostie (
7 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
le gouffre de Psyché, vers la recherche à jamais inassouvie des voix éternelles de l’âme. Cette poésie nous apparaît aujourd’hui
se vers la mer et toujours vers la mer a une signification moderne et éternelle d’anxiété qui éclate dans certains vers et qui no
D’Annunzio comme Rodin fait reposer tout son système esthétique sur l’ éternel féminin. Seulement, chez Rodin le féminin aboutit
qui résume l’immense tragédie de Faust dans le cri bienheureux : « l’ éternel féminin nous élève ! » Chez d’Annunzio cela est a
itable inspiration cosmique et dit au soleil : Ô Soleil, tu n’es pas éternel — ni seul ! — et aux nébuleuses du ciel : Ô Néb
calme et douce des gens simples dont il aime à fouiller le sentiment éternel . Pascoli décrit parfois avec une grâce suggestive
t l’homme s’étonne des créatures qui fleurissent de lui dans les mais éternels . Tout ce bref recueil, et peut-être tout le volu
omaine reviennent peupler cette solitude et ces décombres de la ville éternelle . Son commentaire ainsi était indiqué pour accompa
a pas d’écoles, mais seulement des courants d’idées et de sentiments, éternels puisqu’ils représentent les mouvements de l’âme,
. Cette femme, Angizia di Fura, est la plus parfaite incarnation de l’ éternel féminin tel que l’a compris d’Annunzio : elle est
chaude prière théiste, et le poète musicien, qui a compris la beauté éternelle des grandes œuvres, finit sur un hymne à Rome, qu
u’il rayonnait sur le trône, mon génie le vit et se tut ; et lorsque, éternel jouet du sort, il tomba, se releva, pour tomber e
e ne mourra pas. Lamartine (strophe XXVI). Et que ton nom jouet d’un éternel orage. (strophe V). Ne crains pas cependant, ombr
urce hellénique ; il est redevenu tragédie représentée selon les lois éternelles de l’accord, entre la plastique et l’image, entre
temps. Elle a toujours le secret des paroles qui conduisent à la vie éternelle et de celles qui assurent la félicité de la vie p
’étais mort ! » Mais dites plutôt : « Je suis une parcelle du cadavre éternel et vivant de la nature ! » On a écrit, récemment
8 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
s et possédons l’Harmonie. Bâtissons un temple à la Beauté, la Beauté éternelle , immuable, qui vivifie et déifie la nature entièr
es du pinceau. Dispute de métiers ? Non ! Querelle d’art essentielle, éternelle . Rosso s’en pénétrait, s’en imprégnait à mesure q
damnée à demeurer une branche inférieure du métier décoratif ? Si les éternels néo-anciens s’obstinent à comprendre ainsi leur m
et des choses selon leur place et leur attitude dans l’atmosphère ? L’ éternel « Nu » rigide des académies ne correspond qu’à un
9 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
Beau, c’est ce qui, même sans plaire, s’impose ; c’est une lueur de l’ Éternel devant notre infirmité. Deux questions ont été lo
lais persistant en notre rétine cérébrale avec la force des créations éternelles , une étrange superposition, un parallélisme const
10 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
livre qui plus que celui-là soit un antidote contre les fadaises des éternels virtuoses de l’impressionnisme esthétique. Et les
lle erreur que l’homme ne doit pas mettre son espoir dans la félicité éternelle …, etc. » Benoît XV voit et trace les causes de l
qui est mandé par Dieu comme suprême interprète et vengeur de la loi éternelle , de proclamer qu’il n’est permis à personne, pour
n’est pas un ascète, qu’il n’est pas séparé du monde, qu’il n’est pas éternel , qu’il est homme lui aussi, et destiné à mourir.
u perpétuel inassouvissement de la vérité et de la beauté sont choses éternelles  : « la guerre ne change rien ». Ce dilemme, qui
osité. Quant à ces canons de gros calibre transportés dans les neiges éternelles à des trois mille mètres d’altitude, les artilleu
oir vécu parmi les foules, pour les emporter vers ce qu’ils croient l’ éternelle lumière et l’éternelle sérénité. Ils vêtent le ré
es, pour les emporter vers ce qu’ils croient l’éternelle lumière et l’ éternelle sérénité. Ils vêtent le réel, aux aspects trop du
lles-lettres soufflait sur les eaux ! Rien de plus vivant, ni de plus éternel que cette légende, et jamais celui qui voulut la
11 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
est peut-être un des plus beaux livres qu’on ait donnés sur ce sujet éternel . On a dit de Matilde Serao qu’elle était « l’Henr
rs du Tabularium surplombent les grandes ruines tragiques de la Ville Éternelle . Transformés, remaniés au cours des âges, enjoliv
sons et les vignes en fleurs ; et ce chant est en lui, les vibrations éternelles du monde retentissent dans son cœur mortel, les g
non satiatus) traverse sans cesse les étreintes des couples, des deux éternels adversaires qui s’épuisent l’un l’autre : la tris
epuis l’entrée des armées italiennes à Rome — profanation de la ville Éternelle et affirmation politique de ce que les faciles en
cipline inflexible d’une esthétique nouvelle faite d’après les normes éternelles de la Beauté, étudiée dans les chefs-d’œuvre des
12 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
te l’action, qui comprend des milliers de vies, ou quelque « vérité » éternelle dans sa catastase et dans sa catastrophe, se mani
nouvelle. Dans le foyer inépuisable de l’âme des peuples nourri par l’ éternelle souffrance des dominés sous la volonté des domina
catastrophe est déterminée violemment par le triomphe de la chair. L’ éternel féminin de Goethe semble conserver son triomphe n
olution ou de calme, il cherchera ses affabulations dans les conflits éternels des instincts presque immobiles de la foule avec
venir un temple, pour satisfaire dans ses formes les plus parfaites l’ éternel besoin religieux de l’humanité. Les vieux temples
de la Commune jusqu’à Dante et à Boccace, c’est-à-dire jusqu’à leurs éternelles créations d’âme ou de figurations féminines, qui
iré l’Empire romain. M. Ferrero craint que cet équilibre ne]soit pas éternel , qu’un parti unique arrive à dominer Paris et la
à retrouver dans une attitude quelconque de la vie, la signification éternelle que même le plus banal des détails contient et ca
inédit de la collection Chaper. 29. Man. inéd. 30. « À la Mémoire éternelle de Milady Alexandra Z. Amour jusque dans la mort.
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 241, 1er juillet 1907 »
donner de certitudes. Et c’est justement la persistance (que je crois éternelle ) de ce mystère, qui ne permet pas aujourd’hui, et
14 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
ystiquement : « La gloire de Dieu n’est pas seulement l’immuable et l’ éternel  ; elle est le devenir naturel et l’humanité le fr
15 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
t toujours les mêmes, car les problèmes du cœur humain sont d’essence éternelle . Quels que soient le philosophe et la note person
lieu, à perpétuer sa vie en la liant indissolublement à quelque force éternelle . Un premier élément de comparaison entre nos deux
anisme de d’Annunzio aux pieds des autels du seul dieu païen qui soit éternel  : la beauté. Pour tous deux il est nécessaire de
s puissant ; il n’est plus l’expression de la recherche anxieuse de l’ éternel inconnu, mais l’effort vers la glorification supr
régions habitées par ceux qui sont allés dans les ombres du Couchant éternel . Au-delà du détroit, les terres occidentales qui
me année de son âge. On demeure vraiment stupéfait devant la jeunesse éternelle et la savoureuse verdeur de cet ouvrage d’un viei
Que je reste à jamais auprès de ton Arno ; Avec toi que j’échange un éternel anneau ! Depuis longtemps déjà durent nos fiançai
une chose certaine, écrivait-il lui-même, qu’après mon départ pour l’ éternel repos quelqu’un prendra mes vieilles frusques et
et lui jurait à chaque page, et presque à chaque ligne, une fidélité éternelle . Échos. Découvertes artistiques et fouilles à
cordant dans un son fraternel : Car, ô Florence, en toi, tout demeure éternel . Je t’ai revue enfin ! Sous le grand Dôme austè
aux rênes, tête haute, il va, malgré pluie et bourrasque, son chemin éternel , et ses yeux, dardés sur son grand rêve, ne voien
! Vous avez vu le temple illustre où le sourire d’Athéna Polias dort, éternel , dans l’ombre des colonnades, comme une fleur ent
eux que toute l’éloquence des avocats, aux écrivains tourmentés par l’ éternelle hypocrisie des censeurs. Parce qu’il avait l’espr
16 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
éorgiques et sentimentales que la nature cache avec une indulgente et éternelle jalousie. Le Poète affirme sa puissance. Son expr
vouacs, en rythmes. Mais contre les vieux soldats veillait l’instinct éternel des races. C’est ainsi que tout d’un coup, en 187
17 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
nt partie d’un syndicat. Ils ont l’intelligence de ne pas se supposer éternels ni les uns ni les autres, et chacun porte sa boug
ns. C’est là leur mérite et leur défaut ; quelques-unes pourtant sont éternelles . Les Revues. Memento [extrait] Charles-Hen
igurer la Rome artistique et il étudie quelles seraient pour la Ville éternelle les conséquences des divers changements politique
18 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 238, 15 mai 1907 »
de pierres où chaque âge a maçonné ses vestiges. » Parler de la Ville Éternelle n’est donc plus un lieu commun. Voici ses épisode
19 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
lette, chercha un autre maître. Ils n’étaient pas rares dans la Ville Éternelle  ! À défaut des géants dont l’œuvre séculaire étai
lesquelles ont le but exclusif de stigmatiser la guerre et de jouer l’ éternel refrain de l’union fraternelle entre toutes les N
les physionomies et les attitudes des réprouvés brûlant dans les feux éternels qu’il pouvait donner une idée de ces flammes « pl
ndes espérances. » Au printemps de 1760, après avoir visité la ville éternelle , Saint-Non décide de pousser plus loin, en compag
! des leçons de ce brave Lépicié aux Élèves protégés, —lueurs de Vrai éternel qui augmenteront l’acuité de sa vision et sourdro
e la Marche d’Ancône : c’était un petit tableau carré représentant le Père Éternel , à mi-corps. Il avait aussi un gradin à trois com
rice s’accroît, en effet, à mesure qu’elle monte les degrés du palais éternel . 48. Lanzi, t. II, p. 131. 49. Enfer, IX, 61.
20 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
montré l’épuration de l’amour que provoque le voisinage de la « Ville éternelle  ». Deux êtres se cherchent, se fuient, se tourmen
réalisé sur cette toile splendide, dans cette œuvre totale, absolue, éternelle . On formerait un volume considérable avec les vol
aphaël ; et pourtant l’admiration pour cette œuvre « totale, absolue, éternelle  » ne lui fut sans doute suggestionnée que par le
naître. Ils furent déconcertés et ils se tirèrent d’affaire avec les éternelles railleries qui sont d’usage dans ces cas-là. Mais
Raphaël ; et pourtant l’admiration pour cette œuvre “totale, absolue, éternelle ” ne lui fut sans doute suggestionnée que par le n
s de la peinture. Coppée, en le qualifiant d’« œuvre totale, absolue, éternelle  », se trouve d’accord avec les juges les plus émi
amant, dans son Œuvre d’art de l’avenir, la réunion des trois « sœurs éternelles  » : Danse, Musique et Poésie, qui « ne peuvent êt
21 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
de l’idéal franciscain, et approfondit les recherches sur l’Évangile éternel , qui, selon lui, est dû à plusieurs auteurs. Les
générations futures : idéal purement humain. La vision des béatitudes éternelles goûtées dans un éternel repos a cessé d’attirer l
purement humain. La vision des béatitudes éternelles goûtées dans un éternel repos a cessé d’attirer les âmes. L’image, il y a
, vers une ère de vertus sociales capable de produire des monuments d’ éternelle beauté. On peut lire dans la belle monographie de
au contraire, le spectacle de la destruction lui est une preuve de l’ éternelle vitalité des choses qui se perpétuent en se trans
n’arrivaient point à le satisfaire. L’art, s’il n’a quelque substance éternelle , s’il nous laisse dans le vague sans nous mener v
ible que forment en nous, par l’écho lointain qui nous en arrive, les éternelles Idées. C’est une bénédictine, c’est sainte Hildeg
lais de Trézène, debout sur son socle, à côté de la rivale symbolique éternelle , la chaste Diane. On la voit, mais extériorisée p
sormais devant le monde contemporain, du « Tibre sacré » et de « Rome éternelle  ». Note sur la poésie italienne Amalia Gu
22 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
uivaut pas à une conclusion sur la décrépitude de Rome qui se prétend éternelle , qui ne se sent pas vieillir et qui toute caduque
23 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
dhal à la main et il fait d’intéressantes comparaisons entre la ville éternelle d’il y a cent ans et la capitale du royaume d’Ita
le démon sous toutes ses formes et cela entraînerait votre perdition éternelle  ! Ce fut vainement qu’elles se fâchèrent et pouss
allez-moi dans ce fauteuil et jurez-moi, sur votre âme et votre salut éternel , de ne pas révéler le nom de celle qui vient de m
consentit à m’appartenir, répéta Morto. Je te le jure, sur mon salut éternel … — C’est impossible I Un homme tel que toi, Zarat
aliser les entreprises de ce pape qui transforma l’aspect de la Ville Éternelle , avec les monuments qu’il fit édifier et les gran
comme d’un fer rouge et à n’avoir comme délice que l’espoir de la Vie éternelle et le gage de sa Rédemption. Il y a tout cela et
le va défaillir, purifiant et fondant son amour au brasier de l’amour éternel . Alors un dernier miracle se produit. D’elles-mêm
t de la lune et les bords étoilés de son manteau d’azur. » Les cieux éternels sont restés. Les mêmes signes sont au Zodiaque, m
s va renaître et continuer pour l’âme avide des hommes cette foi en l’ éternelle résurrection, que la mort et la renaissance du pr
t intérieur ». On n’y découvre pas la moindre trace de cette humanité éternelle qui, chez Monteverdi, nous point si violemment en
cevoir l’esprit de toutes les religions comme le souffle universel et éternel de l’art, et les aspects formels de tous les cult
t celle de découvrir et de contempler en soi une expression totale et éternelle de la vie. Les paroles de Giordano Bruno : « notr
24 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
les rois de la création et n’en sommes que les bourreaux, et de notre éternelle ingratitude à leur égard. Et son émotion est sens
sera peut-être le printemps, à la fonte de toutes ces neiges. C’est l’ éternel mythe de la nature, tour à tour mère et marâtre,
nge carrefour, Segantini le situe, comme tout le reste, dans son Alpe éternelle , éternellement belle et nouvelle, dont dix labeur
25 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
d’une façon toute naturelle, bien que non sans difficultés et sans l’ éternelle part de négation, de dénigrement et d’insulte. Il
ie à soi, vie représentative qui est le côté essentiel qualitatif, et éternel , de la vie réelle. § Intelligence et sensibilité
ulons pas représenter l’accidentel, le momentané, mais l’essentiel, l’ éternel , et, pour cette raison, lorsque un objet se prése
riété, et l’autre avec une heureuse tranquillité, et dans l’attente d’ éternel salut. XXI. À messer Luigi del Riccio65, mon
mer et de la défendre — est par elle-même une protestation vivante et éternelle contre cette conception brutale et sauvage du pri
26 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
garde que ceci, c’est peut-être ce qui sauva, rendit réelle, vivante, éternelle , la Divine Comédie. Sans ce profond sentiment civ
ire. Le point de vue humain et poétique, c’est-à-dire le point de vue éternel , seul importe. Née du regard de Béatrice, née des
es, à Rome, un socialiste militant avec ardeur dans le journalisme. L’ éternelle « paix des champs » semble l’avoir attiré. Il tra
mples, des forces primitives de la terre, des sentiments primitifs et éternels de l’homme, Pascoli ne devait considérer la vie q
ge, sang, rapines, colère, épouvante posés pour base de la domination éternelle  ; et appeler grandeur la vile trahison… Certes l
oos et la douce Nausicaa ont-ils contemplé, il y a trois mille ans, l’ éternelle splendeur de ces horizons ? Cette vieille cité qu
s et les nécessités de la vie », dit la « prière d’insérer ». C’est l’ éternelle exploitation d’un identique thème d’amour, avec d
e, dans un écrin de velours sombre, quelques feux d’étoiles ravis à l’ éternel artifice de l’amour et de la mort. Je dis artific
le ciel, qui déchires la mer, Qui ouvres la terre ; Guerre haletante, éternelle , Contre le calme qui enveloppe d’ombres Les mouve
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
ur et leur terreur du changement. « Ils m’ont condamné au vagabondage éternel , parce qu’ils s’imaginaient que changer sans cess
28 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
e paysans ébahis, qui n’y comprenaient mot. Il y parlait de la Beauté Éternelle , des mœurs anciennes, et d’autres choses simples
s et colorées des paupières et des mains. La représentation d’une vie éternelle ramassant en elle-même dix mille expériences n’es
29 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
physionomie douce et intelligente, grand trousseur de filles devant l’ Éternel , l’air d’un bon vivant et d’un bavard, fort peu h
30 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
u Carso, de la IIIe armée perdue parmi les glaciers, parmi les neiges éternelles du Cadore. Ces deux armées, les stratèges alleman
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