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1 (1904) Articles du Mercure de France, année 1904
ue nous l’avons rêvée ; et le livre fini, on se surprend à dire que l’ écrivain qui se réalisa si définitivement et dans le milie
x, Verde e Azzurro, qui paraît à Milan, interviewait dernièrement les écrivains italiens en vue. J’ai suivi ces entrevues et j’ai
ucoup pour le théâtre et fort peu pour les éditeurs. Presque tous les écrivains annoncent quelque pièce et vis-à-vis de cette pro
rgent ? Je ne trouve plus, parmi la jeunesse littéraire actuelle, ces écrivains nés qui travaillaient avant tout pour eux-mêmes,
re. J’y retrouve tout l’esprit original qui inspire les romans de cet écrivain et le but philosophique qu’on n’a pas l’habitude
sous des points de vue différents, s’affirment soudainement comme des écrivains dont on peut attendre beaucoup. L’un, Giovanni Ce
bref et sobre ; personne ne dirait qu’il s’agit du premier livre d’un écrivain qu’on, jugeait jusqu’à hier comme un poète. A.
ndépendante, qui place M. Beltramelli tout à coup parmi nos meilleurs écrivains . J’aurai sans doute à reparler de lui et de M. Ce
ournaux les plus en vue ont décerné les éloges les plus vifs au jeune écrivain , mais toujours est-il que le premier encouragemen
ous la présidence d’Eugène Carrière, avec le concours d’artistes et d’ écrivains , elle a élaboré, à sa séance dernière, un jugemen
ette fatale absence d’un centre a dispersé les forces artistiques des écrivains  ; elle a bien souvent rendu vains leurs efforts e
aucoup plus simple qu’il ne le paraît, public facile à saisir pour un écrivain de talent, public fait pour tout entendre, pour t
tion n’est pas de rouvrir un débat stérile en cherchant querelle à un écrivain dont les emprunts en question ont fort peu engagé
par la parenté d’intelligence et de sensibilité, qui rapprochent deux écrivains de même race, mais de milieux différents ? Nous c
lors que des paysages normands s’évoquent parfois dans la vision de l’ écrivain italien, que des types du pays de Caux, que des t
siblement le poète. À l’époque même où il écrivait ces vers, un autre écrivain , rendu célèbre par un poème qui lui valait un pro
nts n’est donc pas un simple jeu de poète ou d’artiste. Chez les deux écrivains il y a la même inquiétude perpétuelle, absorbante
eau, une volupté nouvelle ? » Et la même conclusion s’impose aux deux écrivains  : la vie n’a plus aucun sens, elle est intolérabl
ouverain. Pour rendre l’obsession inéluctable de l’instinct, les deux écrivains ont des procédés d’expression analogues : les êtr
ses mortes embaumées… » (Fort comme la mort). Aussi, lorsque les deux écrivains ont appelé les odeurs une « symphonie de caresses
la souffrance et du dégoût physiques, s’est également imposé aux deux écrivains . Ils aiment tout ce qui provoque la volupté des «
s’efforce de réaliser l’idéal d’élégance perverse qu’il a conçu, et l’ écrivain , pour ses romans, cherche au moins l’inspiration
ore de l’oubli des noms aux sonorités françaises. Aussi, lorsque deux écrivains , l’un normand, l’autre pescarais, ont tenté, avec
ide et de la femme, plus clairvoyante, plus décidée, est par les deux écrivains  : G. DE MAUPASSANT (p. 288). Il la regardait,
e propriétaire lui-même de ce vol. Et voici quelle est, chez les deux écrivains , la brève conclusion de récit : G. DE MAUPASSA
runtés à Maupassant ; mais nous avons surtout voulu montrer comment l’ écrivain français fournit à G. d’Annunzio des motifs d’ins
nspositions ne prouveraient pas grand’chose contre l’originalité de l’ écrivain italien dont la singulière destinée littéraire se
ure du pays où ils vécurent leurs premières impressions, que les deux écrivains se sont plus d’une fois rencontrés ; mais les réc
dire, la manifestation vigoureuse et franche de la personnalité de l’ écrivain . Sous ce rapport, le Lorenzaccio est un livre typ
lance toutes les semaines les cris de révolte et d’appel du groupe d’ écrivains qui, entrés d’aplomb dans la politique de la nati
s, écœuré par le spectacle de la vie ordinaire et anti-esthétique des écrivains , des artistes et de toutes les multitudes, se ret
2 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXIX, numéro 247, 1er octobre 1907 »
e, elle ne se réalisa point ou se réalisa mal ou peu. Seuls les rares écrivains qui ne suivirent pas le jeune maître, ou qui s’en
Fille de Jorio, est devenue un phénomène organique national dont tout écrivain italien a bénéficié. Cependant la prose a cessé d
n-air commence à peine à trouver des adeptes non encore fervents. Les écrivains s’élancent dans les domaines de l’analyse intérie
littérature de la vie intérieure. Un de ces trois livres est dû à un écrivain plus très jeune, et dont la production, restreint
Gotama, dont la subtilité rétrospective a sans doute charmé le jeune écrivain italien. Sous les apparences de la plus fière ind
ent ou du sentiment de l’Occident, passent dans l’évocation émue de l’ écrivain . Si Rembrandt « aperçut toute la lumière et toute
3 (1916) Articles du Mercure de France, année 1916
arer à la Turquie. « Nous attendons les faits et les effets, disait l’ écrivain , mais de toute façon, nous déclinons l’honneur et
t anguleuse, mais d’une sonorité et d’un relief puissants. C’était un écrivain mûr et original, et ce livre, son seul livre, suf
goût du Voyage d’Italie et en procurant « aux jeunes gens, artistes, écrivains et professeurs » les moyens de faire, « utilement
ture compris, sera inférieur à 600 francs. Les jeunes gens, artistes, écrivains ou professeurs qui désireraient des renseignement
tranger, et cela, le professeur d’université le fait aussi bien que l’ écrivain célèbre ou l’ouvrier émigrant. Nous sommes très s
que, mâle ou femelle, et il l’introduira dans son prochain roman. Des écrivains respectables ne surent pas résister à cet usage,
omme les deux volumes de Christian Beck : l’Italie vue par les grands écrivains (Mercure de France, édit.) est plus qu’agréable,
La meilleure façon de s’émanciper, c’est d’encourager solidement les écrivains italiens, les philologues, les savants italiens e
ume. La grande majorité des personnes consultées, sénateurs, députés, écrivains , professeurs d’Université, se déclarent pour l’ex
tané qui célébra, en même temps que l’homme et le soldat, le nom de l’ écrivain et du philosophe. Mais, quand il mourut, il n’ava
avouer toute la vérité, les seules pages inspirées par la guerre à un écrivain italien qui ne seront pas oubliées de si tôt, car
u cinq années. Maintenant il est reconnu presque partout comme un des écrivains les plus personnels de la dernière littérature ;
ns la psychologie des personnages, dans les pensées qui échappent à l’ écrivain et à son héros, dans l’écriture souple et parfait
r La jeune littérature a perdu avec Scipio Slataper (1888-1915) un écrivain qui avait su s’affirmer avec un petit livre âpre
e nouveau dans ces produits de l’industrie littéraire : chacun de ces écrivains a désormais ses procédés, ses clichés. Ils sont q
t ; ils gagnent et font gagner : cela leur suffit. Dans la troupe des écrivains goûtés par le public moyen de la bourgeoisie cult
oureuse à travers le désert sont les meilleures que nous devons à cet écrivain fécond et fortuné. Les futuristes Les jeune
e son importance et de son influence. Ardengo Soffici Parmi les écrivains d’avant-garde qui travaillent en dehors des école
résultats auxquels il est arrivé : il faudra parler longuement de cet écrivain qui mérite d’être connu et apprécié dans cette Fr
ilitaires qui nous animent, lorsque la paix aura attiédi ceux-ci. Des écrivains ont pu, comme Tolstoï, mépriser, réprouver l’espr
i, théoricien remarquable du nationalisme italien : ces deux derniers écrivains sont d’actualité plus que Fogazzaro et Pascoli, m
reflets de la vie intérieure sur le miroir terni du réel. Il est des écrivains pour qui la mélancolie, le culte de la douleur, l
pour chaque âme est proportionnelle à son degré de perfection ! » Les écrivains dont l’intelligence est une serve du réel peuvent
r ces inquiétudes intérieures ou d’en affirmer le néant. Mais pour un écrivain comme Fogazzaro ces inquiétudes ont une valeur mo
exacte des passions, et elle suffit à notre joie intellectuelle. Tout écrivain — et tout lecteur — a le droit de préférer la poé
scriptions, me paraissent dignes de louanges. On ne trouve pas un tel écrivain à tout bout de champ. — C’est possible. Mais je m
use, dont il joue avec tant d’aisance, ne vaut pas la sobriété de nos écrivains  ? Et pensez-vous que, pour le roman moderne, et m
u présent, nouveaux reflets de l’âme italienne ; il faudra bien qu’un écrivain les exprime et les fasse valoir. Mais il y a enco
Mais il y a encore les questions politiques et sociales que certains écrivains mettent au-dessus de toutes les autres. Il y a la
sait déjà avec vigueur et netteté l’idéal moral et politique dont les écrivains ou les artistes italiens devraient se réclamer au
ommun soldats et politiques. Doctrines et actions, l’œuvre des quatre écrivains dont j’ai retracé sommairement quelques traits re
te quelques aspects typiques de l’âme italienne ; si le caractère des écrivains diffère, « la portée de l’œuvre » plus ou moins é
rame intime de notre existence. Tito Bassi est un acteur né. Tous les écrivains , bons ou mauvais, ont commencé par vivre en imagi
a soi-disant influence intellectuelle et artistique : Les deux seuls écrivains allemands qui aient eu une certaine popularité en
ris, après avoir ridiculisé ses compatriotes selon la géographie. Les écrivains les plus lus et les plus admirés en Italie furent
aud, Verhaeren et Claudel, Verlaine et Jammes, Jarry et Renard. Aucun écrivain italien, pas même d’Annunzio, et d’Annunzio moins
4 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXV, numéro 231, 1er février 1907 »
e lui l’homme synthétique et représentatif de l’état national que les écrivains et les orateurs d’outre-monts appellent volontier
s, des suivants ardents de son excellente esthétique. Tous les autres écrivains italiens de ces générations plus ou moins sur le
s significatives. Incontestablement, elles appartiennent à des jeunes écrivains , souvent même aux derniers arrivés. Ainsi, deux é
parisiens continuent à imposer au public français les œuvres de deux écrivains italiens, vieux à la besogne et absolument étrang
zi : L’Exil, « Poesia », Milan La presse, qui s’occupe trop de ces écrivains « arrivés », n’a presque plus de place pour signa
es détails, autant que dans l’esprit même qui l’inspire et l’anime. L’ écrivain ne cède pas à l’émotion d’un fait de la vie, obse
tendue de vie toujours beaucoup plus vaste que tout autre roman, où l’ écrivain se bornerait à représenter seulement quelques com
tés à la poésie et à la musique. Le style y est imagé et rythmique. L’ écrivain est toujours un poète, son œuvre est toujours bie
ini : La Cultura italiana. F. Lumachi, Florence Il y a deux jeunes écrivains , dont les noms sont liés par une analogie immédia
t critique mûr, aigu en même temps que réfléchi. Le style de ces deux écrivains — et j’entends par style non seulement le contour
5 (1897) Articles du Mercure de France, année 1897
présence d’une autre âme. » Quand on sent cette présence, c’est que l’ écrivain est doué d’assez de génie, d’assez de force pour
à Turin. Ne pouvant conquérir chez eux un large public homogène, les écrivains italiens songent à l’Europe : ils écrivent pour P
tional, ne peut être volontairement national. L’art est individuel… L’ écrivain n’a pas à se préoccuper de l’Italie plus que du G
cela involontairement sans cesser d’être de l’art. C’est pourquoi un écrivain doit suivre son génie, aveuglément, sans raisonne
— les mattoïdes, les quasi-fous, selon M. Nordau à peu près tous les écrivains et les artistes d’aujourd’hui et de tous les temp
son génie critique en appréciant M. Dubut de Laforêt tel qu’un grand écrivain et un rare penseur. L’auteur du « Gaga » est l’ét
ou mal guidés dans le choix de leurs modèles ; que, parmi les jeunes écrivains dont s’honore la France, rares sont ceux qui joui
des médiocrités, dans ce livre et dans ses articles : à part quelques écrivains devenus désormais internationaux, on ne trouve gu
, en lui donnant le développement qui lui convient, est un des jeunes écrivains italiens les plus connus, parmi les Pascoli, Ojet
6 (1910) Articles du Mercure de France, année 1910
pas encore. Force nous est donc de revenir à la réalité. Deux autres écrivains nous y ramènent en nous invitant à l’aimer pour c
XXII, p. 320 (octobre 1819), en une note à la p. 321, le plagiat de l’ écrivain continental. M. A. Lumbroso, qui a exposé ces dét
tenterons de la transcrire purement et simplement, comme émanant d’un écrivain qui aime surtout Stendhal à travers Napoléon, mai
ris, toute la littérature. En vain Pascal et Bossuet, nos plus grands écrivains , traitent d’autres matières ; en vain Racine fait
ne idéalité auprès de laquelle l’auteur du Lutrin semble un dérisoire écrivain  : la forme seule sauve la conception : mais la gé
s’élargit jusqu’à l’évocation d’un état d’âme national. Une dizaine d’ écrivains , de ceux qui ont suivi de très près la génération
M. Benelli, ou le peu de succès des œuvres de d’Annunzio ; des jeunes écrivains sont prêts à des batailles généreuses, ils les li
m de cette femme, qui en somme fut une poétesse pure, au nom d’un des écrivains italiens les plus impurs, Girolamo Rovetta. Cet i
d’Annunzio. Celui-ci n’a aucun disciple. Et s’il demeure le plus pur écrivain de son pays par sa langue, il en demeure aussi le
rsonnages, sur tous ces agonistes, indomptables, mais domptés, dont l’ écrivain a surpris et arrêté une parcelle d’existence, rep
lte, toute la convoitise, toute la ferveur de la vie contemporaine. L’ écrivain en précise à peine les figures, car il en arrête
’ils peuvent accomplir, et qu’il ne décrit pas. Une autre catégorie d’ écrivains , ceux qui font le roman dit psychologique, reste
u. Mais soit dans la forme, soit dans la matière même de son livre, l’ écrivain ne donne ici véritablement que des « promesses ».
e d’Annunzio est constant dans son œuvre et dans sa vie. Ici encore l’ écrivain s’attarde trop dans la révélation très minutieuse
car tous ses motifs idéaux, sentimentaux et sensuels, sont ceux que l’ écrivain développera jusqu’à la catastrophe. Une autre fig
e ne peut pas mourir, mais la folie la serre et ne la lâchera plus. L’ écrivain , qui l’avait créée très forte dans sa domination
blesse littéraire de la scène où Isabelle danse, car l’évocation de l’ écrivain n’arrive pas à nous la faire voir danser, et au s
tune que le défunt lui a léguée, tout comme dans la Veuve joyeuse ? L’ écrivain a eu un instant de défaillance. Sa créature princ
e jaune. Ils vivent tous, intensivement, hors du temps. Et tous, et l’ écrivain même, sont pris dans la souvenance de la race, sa
les dans les armoires de la Grotte à Corte Vecchia ». Il semble que l’ écrivain même, « ivre du passé, éprouvait cependant un pla
e sont nécessaires aux Chants « du grand Midi » nietzschéen. D’autres écrivains auraient pu créer une sorte de fatum moderne, lai
lle très aiguë à la septuple consonance ». Si l’excès de projets de l’ écrivain dont les gazettes nous ont entretenus n’est pas v
grand conflit individuel cessent par cela même d’être « peuple ». Les écrivains qui se consacrent à la représentation pure et sim
mmage pieux et c’est une révélation. L’hommage est rendu par un jeune écrivain à un mort trop longtemps méconnu, un mort à peine
entraîné par les vicissitudes de la mode, mais aussi à la phalange d’ écrivains et d’artistes qui ne savent honorer un des leurs
u’on accorde aux hommes et aux choses sans signification. Cependant l’ écrivain qui dès ses débuts avait su s’élever au rôle de c
ds d’un plus large nombre d’admirateurs à se tourner vers le puissant écrivain méconnu. Et aujourd’hui M. de Frenzi peut écrire
xpliquent le pourquoi. Une fois calmée la clameur des indignations, l’ écrivain est peu à peu oublié ; le public le repousse, le
itique ; il ne trouve personne qui fasse attention à lui. « Je suis l’ écrivain le moins lu de l’Italie », dit-il avec une ironie
ourd’hui le mépris de tous ceux qui sont enfin capables d’apprécier l’ écrivain mort que M. de Frenzi appelle savamment : un héro
Mort et de la Volupté, voilà désormais l’aspect de Venise pour chaque écrivain français qui se respecte. Les ombres amoureuses d
che de la réalité ! Aussi bien, l’auteur de Clartés n’est pas le seul écrivain de nos jours qui apporte une vision vénitienne di
es de Vénitiens modernes, nous en pourrions citer bien d’autres, tout écrivain qui se respecte ayant tenu à honneur de faire fig
ou quelque grand artiste, et lamentablement galvaudé ensuite par des écrivains de quinzième ordre. Et puis il faut se dire qu’au
t catalogue bien fait des divers auteurs italiens qui ont inspiré des écrivains français. M. Maspes nous promet, en compensation,
7 (1901) Articles du Mercure de France, année 1901
Novelli a indéniablement ajouté au respect et à l’admiration que les écrivains , le public, la presse lui portent depuis longtemp
ministères ou les tendances de la mode, certains romanciers sont les écrivains du jour. Nous en possédons tout un jeu, en France
s humanistes qu’il aime à célébrer. Mais considérant ici avant tout l’ écrivain (et je songe aussi au poète qui, en si beaux vers
les bureaucrates de la critique, qui n’admettent pas qu’on parle d’un écrivain avant qu’il ait atteint quatre-vingt-dix ans et q
en dire le prix, et en même temps c’est dire la suprême habileté d’un écrivain qui, dans une pareille matière, ayant donné à pro
fait regretter que le journalisme politique absorbe trop souvent cet écrivain souple, fantastique, spirituel. Ses romans, qui p
eurant, il n’y a pas à craindre que M. Ferri nous serve des prêches : écrivain plein de goût et de verve, avec cet aimable scept
r Barbey d’Aurevilly. Après avoir esquissé la vie littéraire du grand écrivain , analysé ses œuvres, conté quelques anecdotes car
étude intitulée Remy de Gourmont, par Giuseppe Vorluni, un des jeunes écrivains italiens les plus distingués et les mieux instrui
ilosophique et d’une culture variée à miracle. Peut-être, de tous les écrivains contemporains, est-il celui qui dérive le plus di
de ses œuvres d’art et la maturation de ses jugements. » Un illustre écrivain français parlant, il n’y a pas longtemps, de Remy
histoire contemporaine du royaume d’Italie. Il est inadmissible qu’un écrivain probe et aristocrate tel que Riccardo Carafa se s
8 (1915) Articles du Mercure de France, année 1915
nne. « Moins excusables peut-être, écrit l’auteur américain, sont les écrivains français qui le négligèrent autant que les écriva
ricain, sont les écrivains français qui le négligèrent autant que les écrivains anglais, bien qu’il ait écrit pour la scène franç
a direction d’Ugo Ojetti ? Ces opuscules à deux sous, rédigés par des écrivains de talent, traitent de questions relatives à la g
ier volume de ce recueil des correspondances envoyées par l’excellent écrivain au Corriere della Sera vient de paraître chez l’é
Paris au Giornale d’Italia intitulée l’Opinion de l’Amérique, le même écrivain faisait cette remarque, qui lui avait été inspiré
rs de la conversation que M. Angeli évoque dans cet article, un jeune écrivain américain, partisan de la France, émet des consid
ons pas à la campagne de haine et de calomnie dirigée contre un grand écrivain français, qui a commis le crime de garder intact
l. Plus que les circulaires ministérielles, la résistance directe des écrivains soutenus par le public contribue à la défense de
ion des Dolomites, à l’ouest de Cortina d’Ampezzo, et que l’excellent écrivain a évoquée dans le Corriere della Sera du 4 septem
ment italien. Dans l’Idea Nazionale, le journal des nationalistes, un écrivain proposait il y a quelque temps d’organiser des co
ie donne en ce moment. Cette force se manifeste aussi chez beaucoup d’ écrivains par le fait de parler ouvertement même des événem
ristique à cet égard. Dans la Tribuna de Rome, Rastignac (le brillant écrivain et avocat Vincenzo Morello), après avoir magnifié
que qu’il ne ressent pas. Eux non plus ne la ressentent pas. L’un des écrivains qui dès le début de la guerre européenne a été pa
rdu son ancien renom de générosité et d’idéalisme, l’un des meilleurs écrivains français parce qu’il se refusait à envelopper tou
9 (1912) Articles du Mercure de France, année 1912
récit que la faconde et les exagérations évidemment mensongères de l’ écrivain dans d’autres parties de ses Mémoires. Enfin cell
il trouvait un point d’appui solide pour attacher sa corde. — Mais l’ écrivain ne veut d’aucun de ces deux moyens simples ; il a
rte à l’usage de son gâcheur. Mais, prenant à la lettre le récit de l’ écrivain , il l’avait jugée assez longue pour descendre jus
ant de plus que la vérité historique de circonstances racontées par l’ écrivain est au moins douteuse, qu’il ne fait pas mention
ce temps-là Inquisiteurs d’État… Quant à la connivence, si le mordant écrivain faisait remonter les soupçons jusqu’aux Inquisite
sance de son œuvre tragique, un semblant de théâtre national. Mais un écrivain français qui revient de Rome et de Florence, où i
ense aussi que Virgile étant, sur la question de la marine antique, l’ écrivain qu’on peut consulter avec le plus de fruit, il ét
de son œuvre, réunisse aujourd’hui plus de commentateurs qu’un grand écrivain classique. Les écrits qu’il a fait éclore sont dé
nt plus capables de comprendre les choses les plus simples et que des écrivains qui passent pour sérieux publient des articles à
rsités italiennes sont supérieures à leur réputation : la plupart des écrivains étrangers qui en parlent ne les ont vues que de l
iment d’une façon aussi résignée le respect d’une tradition ancienne. Écrivains et journalistes italiens accusent aujourd’hui les
r de l’Italie comme de la terre classique des arts et qui, voyant ses écrivains évoquer sans cesse son passé et ses soi-disant sa
ion qui contristera certains : les rares athées authentiques sont des écrivains français. Archéologie, voyages. Memento [extra
le qui domine le plus le caractère et les tendances des générations d’ écrivains . Je l’ai remarqué, je crois, déjà ici même : l’It
peu populaire dans la conception et dans l’expression. On demande aux écrivains , tout comme en France en ce moment, d’être assez
quin, Polichinelle, Colombine, Pierrot, etc… La tâche évocatrice de l’ écrivain est ainsi considérablement facilitée. Tommazo M
a société guerroyante, et se refuse à en donner davantage. L’âme de l’ écrivain se révèle mal, dans ce sens, au milieu des contin
s de luxe, les politiciens de profession », Et d’une pointe acérée, l’ écrivain dessine la silhouette de Rosina, la belle et jeun
le et la bataille de Valmy. Une traduction en vers français, due à un écrivain italien distingué, M. Luigi Presutti, vient de pa
l. Si l’erreur est flatteuse pour celui qui s’est fait l’associé de l’ écrivain , elle nécessite d’autant plus l’apparition du vér
nous n’avons pas encore prononcé le nom, le comte de Peralada, que l’ écrivain accompagne de renseignements peu flatteurs, et qu
 d’Ec…, non seulement haut fonctionnaire de l’Assistance, mais encore écrivain lettré. Intéressé par nous à cette recherche, il
avec amour, et avec intelligence de Pascoli ont été surtout de jeunes écrivains dont la formation intellectuelle et spirituelle a
de M. Enrico Corradini n’est pas très connu en France, Cependant, cet écrivain , qui appartient à la génération dont les débuts t
cteur. Quelques-uns des membres du cénacle se sont affirmés comme des écrivains du tout premier ordre, tel M. Giovanni Papini ; d
s tend vers d’autres pays lointains, et qu’on appelle : émigration, l’ écrivain toscan a publié ce volume le Vouloir de l’Italie,
se détacher pour s’isoler encore une fois dans la turris eburnea des écrivains fleuris de 1885 à 1895. Seulement, tandis qu’en F
plus importante. La partie la plus intéressante est la suivante, où l’ écrivain publie des impressions et des aperçus fort nombre
et de chairs féminins, ainsi qu’il sied. M. Rivalta est sans doute un écrivain d’envergure. J’entends par là qu’il est un des ra
par là même à des tendances tragiques très neuves. Dans l’Escalade, l’ écrivain décrit la vie présente, la vie complète et incomp
effet un « traducteur assez libre », mais excellent, des romans de l’ écrivain italien, est un piètre« transpositeur » de rythme
 Édouard Dujardin, notamment au théâtre du Vaudeville. Le sympathique écrivain vient de mettre la dernière main à une nouvelle p
qui, par sa nature même, appelle son expression dans les ouvrages des écrivains et des poètes. Les guides mêmes ne parlent pas de
, et l’on conçoit que le paysage ait été « agréable » à cet excellent écrivain , tandis que le seul qualificatif de beauté se tro
té par Goethe à Valmy, et dont l’étiologie, d’après le tableau de cet écrivain , doit être cherchée dans les déplacements d’air t
s plus marquantes se joignent au commentaire pénétrant de l’excellent écrivain pour donner une vision des plus évocatrices des r
us a paru qu’il y avait une évidente opportunité à ne pas laisser aux écrivains transalpins le soin exclusif de répliquer à notre
urte à l’usage de son gâcheur. Mais prenant à la lettre le récit de l’ écrivain , il l’avait jugée assez longue pour descendre jus
iées. Or, il en est tant qui ne l’ont jamais vue, parmi nos meilleurs écrivains de l’ordre moral ! Le Mouvement scientifique.
it à la « poésie » de l’auteur du Canto Novo. Certes, lorsqu’un autre écrivain s’est avisé de donner eu français un roman de l’é
squ’un autre écrivain s’est avisé de donner eu français un roman de l’ écrivain italien cher à M. Hérelle, la librairie ne s’est
u fatigant, du reste, de parler si souvent de M. d’Annunzio. Mais cet écrivain est impitoyable envers ses lecteurs, comme envers
e du volume témoigne de la volonté a-mystique, toute littéraire, de l’ écrivain , ce qui ne surprendra personne. M. d’Annunzio, en
uotidien offert par les femmes, les mères, les amantes, les sœurs des écrivains , qui deviennent tout à coup écrivains elles-mêmes
res, les amantes, les sœurs des écrivains, qui deviennent tout à coup écrivains elles-mêmes, fatalement. Mais les premières ligne
rquoi Giacosa, qui fut un pauvre poète mélodique et surtout un mièvre écrivain de drames ? Un nom s’imposait, celui de Mario Rap
 » qui divisèrent jadis les partis « littéraires » en carducciens les écrivains septentrionaux de la péninsule) et en rapisardien
les écrivains septentrionaux de la péninsule) et en rapisardiens (les écrivains méridionaux et siciliens). Les étudiants milanais
est devenu, lui, danois, de famille protestante et libre penseur, un écrivain catholique. M. Teodor de Wyzewa a publié la tradu
sions excitent toujours la curiosité, il était naturel que celle d’un écrivain libre penseur et d’un homme du Nord attirât parti
Danemark, et bien que M. Johannes Jœrgensen ne soit pas au nombre des écrivains danois que l’on songerait tout d’abord à traduire
nsibilité très exceptionnelle. Presque toujours, le point de vue de l’ écrivain est nouveau. Son contact avec Rome est sans cesse
0]. […] L’Italie ignore presque absolument Verlaine, sauf ceux de ses écrivains qui le lisent dans sa langue originale : à peine
éer une influence et une atmosphère verlainiennes. Cependant quelques écrivains italiens ont consacré à l’œuvre de Verlaine de be
ombien différente apparaît l’âme satisfaite d’Alexandre Manzoni ! Cet écrivain , qui représente à lui seul, en Italie, l’éclosion
es en bois peinturlurés qui font la joie des villegianti italiens. Un écrivain lombard a protesté cet été contre la façon dont o
e lyrique italienne. La conception même de la nation, chez les jeunes écrivains , a évolué. L’Italie n’est plus pour eux l’incompa
tre imaginaire ; le bibliophile Jacob, que Stendhal se cachait sous l’ écrivain Casanova ; Armand Baschet n’eût pas eu à prouver
10 (1891) Articles du Mercure de France, année 1891
soi-même en suite de lectures. Il est évident, d’abord, que l’auteur, écrivain de dix-sept ans (point vérifié et peu contestable
isciottino, comme celle d’un roman antérieur, Monsieur Moi, montre un écrivain moins préoccupé de larmes et de rires productifs
sur un romancier italien, tout à fait inconnu, Ottone di Banzole. Cet écrivain , dans ses trois livres, Al di là, No, Quartello,
tte question — dangereuse, et veut bien faire remarquer qu’il est des écrivains que l’on peut frapper, mais dont on ne tirera jam
11 (1909) Articles du Mercure de France, année 1909
activité sont rares et l’on ne peut se fier entièrement à ce que les écrivains disent à leur sujet ; les peintres eux-mêmes ne n
nds hommes. Princes, artistes, lettrés, tous y envient une place. Les écrivains qui veulent obtenir des pensions promettent aux g
ale en 1 acte, d’Alfred Jarry et publiera les œuvres posthumes de cet écrivain . […] La Phalange (15 janvier). — « La foire aux
traordinaire semeur d’idées, en même temps qu’un des plus merveilleux écrivains de l’Angleterre du xixe  siècle. Ruskin a exercé
la défense de théories et de principes méconnus. Les artistes et les écrivains l’applaudissent. Charlotte Brontë s’écrie : « C’e
emple, est un petit diamant qui pourra rayer bien des vitres : « Tout écrivain à qui j’offre mon livre me donne envie de l’avoir
on efféminée, aux arts galants, aux cités et aux femmes galantes, aux écrivains et aux officiers galantins. Les propos des émigré
Invasion 9, tel est même le titre du dernier roman de Louis Bertrand, écrivain vigoureux et coloriste qu’a rendu célèbre le Sang
notre production. Non seulement M. Maurice Muret analyse l’œuvre des écrivains les plus notoires, Verga, de Amicis, Serao, d’Ann
étudie, avec un zèle minutieux et une impartialité érudite, de jeunes écrivains comme M. Enrico Corradini, M. Adolfo Albertazzi,
ce est vénéré à Florence comme il fut acclamé à Rome, d’autres grands écrivains que nous pouvons avec fierté opposer — comme supé
de la revue Cœnobium portait, on le sait, sur trois questions. À tout écrivain , tout penseur, de quelque domaine philosophique o
de livres : de philosophie, de morale, de littérature. Cent dix-sept écrivains et penseurs, philosophes, moralistes, littérateur
te le titre italien : Prefazione, mais qui est écrite en français, un écrivain , dont le prénom est italien et le nom français, M
essinée par M. A. de Karolis, n’ajoutent guère à la renommée du jeune écrivain des Romagnes. Cependant, l’esprit qui anime ce pe
Littérature. Gaspard Vallette : Reflets de Rome. Rome vue par les écrivains , de Montaigne à Goethe, de Chateaubriand à Anatol
llette a recherché les diverses impressions que firent sur les grands écrivains , de Montaigne à Goethe et de Chateaubriand à Anat
o Corradini, on chercherait vainement dans tout le théâtre italien un écrivain qui sente une ferveur de la création tragique com
urer honnête pour devenir un bon politique, un grand conquérant ou un écrivain de génie, seulement il faut pourtant l’avoir été
t d’yeux furieux, a été le dernier à remplir en Italie. Or les jeunes écrivains , qui se déclarent pour Pascoli ou pour d’Annunzio
Deledda, sans oublier l’histoire de M. Ferrero ! Les musiciens et les écrivains ont eu plus de chance que les peintres. La peintu
lit en français n’en sera que plus vite fatigué. Car aucun des trois écrivains dont les éditeurs s’obstinent à propager le labeu
aux, ou une représentation large et puissante de l’âme italienne. Ces écrivains connaissent assez bien leur métier de conteurs. M
ez bien leur métier de conteurs. Mais il existe en Italie de nombreux écrivains qui connaissent admirablement leur métier de cont
tation, que la littérature italienne a traversés, sans que ses grands écrivains , éclos de temps en temps, aient pu lui donner un
ones ne sont souvent qu’étourdis par la fumée de son ardeur. Quelques écrivains pourtant résistèrent au « d’annunzianisme », d’au
mises en mouvement par l’enfant aboutissent à la catastrophe, dont l’ écrivain , par un caprice qui le rapproche davantage du typ
, de M. Alfredo Baccelli. La personnalité politique de ce remarquable écrivain peut servir au jeu facile de quelques journaliste
D’autres représentations d’Âme collective nous sont offertes par les écrivains régionaux. M. Verga ou M. F. de Roberto ou M. Cap
prolongée. D’Annunzio a songé à ses Abruzzes. M. Marcus de Rubris, un écrivain dont la jeune force s’est déjà admirablement affi
ll’Ideale — Giostiao Ferri : La Camminante Toute une génération d’ écrivains s’exerce avec un succès digne et réconfortant à m
. Nul n’a suivi l’orientation idéale et expressive du Feu. Les jeunes écrivains s’affirment surtout par la variété de leurs expre
universitaires. M. Enrico Corradini, dont les très grandes qualités d’ écrivain semblent toutes consacrées maintenant au théâtre
ume d’Italie. M. Pierre de Bouchaud est, à l’heure actuelle, l’un des écrivains qui peuvent le mieux nous faire connaître cette v
re a étudié l’Arétin avec un esprit pieux, que le génie du plus grand écrivain de la Renaissance, le plus grand et le plus décri
lectuels dans tous les pays et que sur certains pays la pensée de ses écrivains exerce toujours la plus vive attirance, nos unive
. D’autre part le mot « intellectuels » désigne en même temps que les écrivains et lettrés indépendants, en majorité fidèles à la
12 (1906) Articles du Mercure de France, année 1906
a vie d’un peuple. Mme Deledda ne possède pas les qualités d’un grand écrivain . Mais ses évocations précises et émues et sa rési
s et sa résistance au labeur la placent cependant au premier rang des écrivains régionalistes italiens. M. Antonio Beltramelli in
e Luigi di S. Giusto. Toutefois, je ne comprendrai jamais pourquoi un écrivain qui donne ses soins au livre d’une recluse, à la
Le savoir de l’auteur est européennement reconnu, mais le mérite de l’ écrivain , par surcroît, n’apparaît pas moindre en la circo
elque sorte funéraire, veille et s’agite dans un nombre respectable d’ écrivains modernes. Et l’âme des grands trépassés est fouil
iens de Mme Evelyn, une Anglaise devenue une des plus fécondes femmes écrivains italiennes. Ce volume, le dernier de la liste déj
pter parmi ses succès celui, très réel, d’avoir trouvé en Italie deux écrivains de talent, connus déjà par leurs œuvres personnel
ie dont la langue italienne compte déjà six volumes auxquels les deux écrivains ont accordé leurs soins. L’importance de ces trad
ndant quelques bons livres ont paru dernièrement, romans et poèmes, d’ écrivains connus et inconnus, qui répètent les formules des
public exalter leur beauté, avec leur nom, expliquer leurs œuvres. Un écrivain italien a dit de lui qu’il était l’“initiateur”.
ussi de tendances tout à fait contraires, sont signés par deux jeunes écrivains , dont l’un, inconnu la veille, s’est révélé mûr p
représentée avec beaucoup de grâce, sinon avec une réelle puissance d’ écrivain . C’est un livre plein de charme. L’Allegra Verit
 » de M. d’Annunzio le sont parfaitement, et que certains livres de l’ écrivain italien peuvent être considérés comme de bons tra
Stendhal plane sur l’élite de l’esprit contemporain. Les plus jeunes écrivains , troublés par cette dispersion intellectuelle qui
placable et perpétuellement chauffé à la chaleur blanche : l’âme de l’ écrivain . Toute tentative d’expansion « objective » est va
Cercando la Grazia (Discorsi letterari). N. Zanichelli. Bologne Un écrivain des plus jeunes et des plus féconds, M. Giuseppe
générale. Il a ouvert ce chemin où se sont pressés en Italie nombre d’ écrivains et où Mme Grazia Deledda, la romancière de cette
belle construction de l’œuvre et sa science de l’homme en font un tel écrivain que, dans cette excursion hors de France que nous
uméro du Mercure. Cette appréciation aura d’autant plus intéressé les écrivains d’ici que l’auteur de Vita dei campi et des Vinti
probablement ce délicieux conteur n’ait jamais lu une ligne du grand écrivain italien. Cette analogie de vision et de sensibili
utit à une moralité sans aucune beauté, couronnèrent la carrière de l’ écrivain . M. Giacosa laisse des œuvres que le public aimer
e la réclame, d’excellentes dispositions commerciales. Il devance les écrivains de son temps. Il est tout moderne. Tâchons de fa
dualisme moderne atteint de très hautes significations. Quelque grand écrivain français a compris le culte du Moi, a compris Nie
ment psychologique, qui serait vraiment moderne et beau et digne de l’ écrivain du Triomphe de la Mort. Memento Le mois d’o
13 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 252, 15 décembre 1907 »
plus personnels des deux livres. Sa curiosité ne se limitait pas aux écrivains ou aux artistes de son pays et de son siècle ; ma
l a toujours éprouvé d’établir des classifications et de n’admirer un écrivain qu’au détriment d’un autre. Dans cette comparaiso
sans doute qu’il ait été si rapide et si peu chaleureux à propos d’un écrivain dont il parle en général avec un enthousiasme ard
ourrir de littérature française, et de servir par là aux intérêts des écrivains d’en deçà des Alpes. Et la révolte théâtrale, par
e, paraîtront bientôt en France. Il faudra revenir sur l’œuvre de cet écrivain , si peu ou si mal compris par l’auteur d’un livre
14 (1896) Articles du Mercure de France, année 1896
ieur, c’est l’amitié littéraire que vous a vouée M. Gaston Deschamps, écrivain léger et dont les jugements font sourire. Ce crit
e servir de votre gloire pour écraser, comme d’une roue, les nouveaux écrivains français indociles à ses manipulations d’apothica
errero ; mais l’Italie vraie n’est pas non plus celle que suppose cet écrivain ordinairement plus hardi ; l’Italie vraie est cel
r latin qu’il soit et original, est peut-être, en date, notre premier écrivain « européen » (nouveau style). Quelle influence n’
s si profonde. Mais l’histoire littéraire s’occupe moins de juger les écrivains que de donner les vrais moyens de les juger ; à c
plus autoritairement à la bataille « une inclyte phalange de subtils écrivains , tels que MM. du Plessys, Tailhade, d’Arkaï, Auri
15 (1908) Articles du Mercure de France, année 1908
e n’ai le dessein ni la place d’examiner en détail les extraits que l’ écrivain contemporain en a donnés. Encore que les aperçus
la tête du mouvement. Au privilège du Tacite on lit « que les grands écrivains sont la règle de la vie, la consolation du malheu
 » À un esprit strictement littéraire, habitué aux grands effets des écrivains , ces principes paraissent d’une banalité et d’une
résumer quelques-unes des plus sûres et des plus hautes qualités de l’ écrivain . Il me plaît aujourd’hui de grouper quelques Poèt
es défauts des qualités de M. d’Annunzio, il est certain que ces deux écrivains ont nouvellement « fixé » la langue italienne. M.
des tendances résumées par Carducci et par M. d’Annunzio. Et tous les écrivains qui ont ou qui cherchent quelques emportements ve
ique que réellement profonde, il y a en Italie une phalange de jeunes écrivains qui œuvrent en parfait isolement, ce qui n’empêch
ciste des plus remarqués de cette élégante, fière, pensive phalange d’ écrivains jeunes, réunie à Florence il n’y a pas longtemps
le texte emprunte une valeur particulière au talent remarquable de l’ écrivain , M. Émile Gebhart, qui connaît parfaitement le qu
ne gothique, remplie de chefs-d’œuvre, une phalange de critiques et d’ écrivains lit et commente tous les ans le vieux poème de l’
nd De Amicis n’est pas passée inaperçue en France. On connaissait cet écrivain , qui était un des auteurs les plus célèbres de l’
aire, nullement artiste, nullement créateur, nullement philosophe. Un écrivain sentimental, sentimentalement simple et simplemen
alisé « les plus gros succès libraires de l’Italie contemporaine ». L’ écrivain est mort peut-être riche, et certainement célèbre
outefois couronner son incomparable succès. Les qualités réelles de l’ écrivain sont cependant remarquables. De Amicis, évocateur
mites, Edmond de Amicis demeure sans nul contredit un des plus grands écrivains de l’Italie contemporaine. Robert Ardigò Le
s de l’Italie contemporaine. Robert Ardigò Les philosophes, les écrivains , les penseurs, les amateurs positivistes et les a
rme irrésistible de la passion politique, ainsi que les autres grands écrivains de son pays, hors le pur Léopardi et les poètes d
n : il a fait un roman, et l’on a cru à une autobiographie. Tous les écrivains du xive  siècle qui ont parlé de Dante sont cepen
 : lorsque Dante fit paraître sa Vita nuova, il était peu connu comme écrivain , le public, de tendance crédule, distinguait mal
ns ce pays et qu’il l’a décrit en des pages inoubliables. Un groupe d’ écrivains , de lettrés et d’artistes italiens vient de prend
ers le « dîner Stendhal », où se réuniront les admirateurs du célèbre écrivain , et qui aura lieu le plus souvent, quand le temps
olume de l’Italie dans la littérature française de Carlo Del Balzo, l’ écrivain politicien qui vient de mourir, et qui consacra c
rs rangs, dans l’empire des lettres, appartiennent sans contredit aux écrivains originaux qui étendent les connaissances humaines
e doit être jugé devant le bûcher de la place de la Seigneurie et les écrivains catholiques n’ont pas réfléchi assez profondément
bles, — après l’assaut malheureux que leur ont donné en s’y usant des écrivains débiles, — du moins, M. Jules Romains est-il capa
acerbe et l’exécration du clergé n’entachaient pas l’orthodoxie d’un écrivain . Nous comprenons difficilement l’énorme influence
». M. d’Annunzio et M. Barrès complètent cette courte série de quatre écrivains dignes de chanter Venise avec des esprits nouveau
n de renouveau. Malgré les erreurs des impresarii, et la veulerie des écrivains qui en subissent aveuglément les impositions, l’e
pectacle » de notre temps. Memento L’Italie a perdu deux de ses écrivains minores les plus connus : G. Chiarini et A. G. Ba
ns répandues contre l’auteur de l’Enfant de Volupté, il est bon qu’un écrivain français oppose, à cette vilaine besogne, les rai
ons de sa gratitude envers l’un des plus justement glorieux parmi les écrivains de l’Europe actuelle : Les jeunes hommes de notr
16 (1899) Articles du Mercure de France, année 1899
on dans le même volume de Barrès, d’Anatole France : en quoi ces deux écrivains sont-ils plus anormaux que Benjamin Constant, Sen
giques ; l’action fort mouvementée. M. Albertazzi n’est pas encore un écrivain irréprochable et il offre le flanc à la critique
e qui démontre en M. Vidari un talent plus idéaliste que pratique, un écrivain en dehors de la vie politique vécue. Cela ne gâte
s le monde entier, M. Zoccoli esquisse d’une main franche la vie de l’ écrivain , puis développe sa philosophie, c’est-à-dire ses
rs, rien de plus invraisemblable que les théories politiques du grand écrivain . Ses électeurs en tremblent encore… Quant à son a
urait été, par des poètes et des critiques récents, relégué parmi les écrivains bons pour réjouir les masses, tandis que Verlaine
clair, plus familier, plus éloquent. On donne aux poètes récents, aux écrivains innovateurs des noms génériques qu’il ne faut jam
ques autres : « Si l’opinion publique s’est modifiée à l’égard de ces écrivains , il faut aussi noter qu’eux-mêmes ont fait le pre
nues qui l’entourent, une des vies les plus brillantes de Vasari. Les écrivains les plus récents n’ont fait que la copier, jusqu’
rt intéressant et par le talent de l’auteur, qui est un des meilleurs écrivains italiens d’aujourd’hui, et par cette opposition :
osophie, des incidents graveleux et cyniques, bien dans l’esprit de l’ écrivain , et qu’on ne trouve pas dans Rozez. Les Mémoires
17 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 239, 1er juin 1907 »
fait connaître à ses lecteurs, par la plume de Mme Hélène Zimmern, l’ écrivain italien E. A. Butti, dont elle reproduit un fort
déale et expressive qui éclatent dans les dernières publications de l’ écrivain . Ensuite, Eros, paru sous un nom féminin : Gina d
ri e Poeti. Éditions de la Vita Letteraria Un groupe de jeunes écrivains , critiques et poètes, pleins de hardiesse innovat
18 (1905) Articles du Mercure de France, année 1905
le fleuve invisible de la mort. C’est le leitmotiv des œuvres de cet écrivain qui se révéla, à trente-six ans, poète et grand p
euses, en prose et en vers, nous montre la grande activité des jeunes écrivains italiens, surtout en ces derniers temps. Mais, ce
ice d’ouvrir les portes du théâtre à d’autres, sinon à de plus dignes écrivains . Il a même intéressé à ses efforts M. Émile André
e affirmation d’un idéal nouveau se rapporterait, dans la pensée de l’ écrivain , à Phyllis autant qu’à d’autres œuvres, quelque p
grandiose. Il fut poète, critique, philosophe, grand orateur et grand écrivain . Son esprit indomptable et infatigable unit toute
qualités de la renaissance. Lorsque l’Italie, qui, par la voie de ses écrivains , a fêté partout le centenaire de sa naissance, se
elli je parlerai d’ailleurs un jour plus longuement. Parmi les jeunes écrivains italiens, il est aujourd’hui celui qui est le plu
er expressément qu’on a rempli le premier devoir de quiconque se fait écrivain  ? Discours, épîtres, odes, stances, élégies, tels
neur et puis dans le texte original. On lisait beaucoup en France les écrivains d’Outre-Manche depuis la seconde moitié du xviiie
ui fissent tort aux yeux de ceux qui distribuaient les places49 : les écrivains , les poètes surtout, ont si mauvaise réputation d
irige Mme Mathilde Serao, publie un article de M. Alberto Lumbroso, l’ écrivain bien connu, à propos de la récente Histoire de l’
au palais Lovatelli : nous parlâmes longtemps, avec la femme du grand écrivain , de l’auteur de l’ Assommoir  ; et comme je m’occ
git, et il finit par déclarer qu’il lui paraissait très naturel qu’un écrivain célèbre comme Zola eût été bien payé pour des art
littérature pour les enfants n’a pas eu en Italie de trop excellents écrivains . Cette littérature est presque toujours insupport
, et qu’il intitule La Chiesa e la Societa moderna, un savant évêque, écrivain brillant et chaleureux, développe à ce sujet des
mmée et les droits par trop nombreux que celle-ci accorde. Il est des écrivains qui, seulement pour avoir écrit dans leur vie que
ilité de la construction du livre et la langue malheureuse d’un grand écrivain qui n’a pas encore appris à écrire l’italien. Et
Maironi, le saint, attend là sa préparation bienheureuse. Et comme un écrivain moderne ne saurait point concevoir le roman d’une
nde romancière, semble résumer tous les charmes de délicatesse de cet écrivain . Le Indimenticabili (Les Inoubliables) est un rom
orateurs, Mme Grazia Deledda, MM. Pascoli, Colantti, et les meilleurs écrivains de langue italienne. Chaque fascicule du Rinascim
propre, en le soumettant à un examen méthodique et minutieux d’où nul écrivain ne sortirait indemne. Je ne sais pas comment on l
19 (1913) Articles du Mercure de France, année 1913
ez-moi de même ; dormez bien, mon cher ami. Et encore, vous qui êtes écrivain , dites-moi si un auteur qui composerait un roman
vos ressources, la profondeur de votre philosophie et votre talent d’ écrivain . Il est une petite œuvre de vous, peu connue et q
ue de l’admiration pour ce savant universel, pour le mathématicien, l’ écrivain , le philosophe, le lettré, l’érudit, j’aimais l’h
Florence ou à Milan, par des journalistes plus ou moins repus et des écrivains plus ou moins errants, ont perdu une de leurs plu
’Utopie, la Course au plaisir, Lucifer. Ceci donc restera de ce grand écrivain  : son art, semblable à un miroir voilé, un miroir
iste de la Renaissance, doublé d’un grammairien, aurait pu le voir. L’ écrivain déclare même que son ambition n’est pas autre. Il
ue. La « chose » faite par les anciens, laissée en paradigmes par les écrivains glorieux de sa langue, lui apparaît définitive au
Villani ou à la Boccace… Point d’inspiration innovatrice donc, chez l’ écrivain  ; seulement, sa psychologie et son style ont dans
contenue dans le Prologue, et celle de Cola di Rienzo. Dans l’une, l’ écrivain évoque, sans grande émotion apparente du reste, l
r de corps et d’âme. Cependant, ce volume qui est, dans l’esprit de l’ écrivain , le premier d’une série consacrée aux Vies d’homm
va de Seingalt. Celui qui l’a écrite, est un « jeune », mais un jeune écrivain énergique et orgueilleux, qui peut se vanter d’êt
p. 5-34 [8-11]. […] George Sand est, à notre connaissance, le premier écrivain qui emprunte au métier d’art un thème de roman. C
marqué — les efforts dispersés des générations nouvelles. Un groupe d’ écrivains , de musiciens, d’artistes, appartenant à la même
du courage pour avouer qu’on s’intéresse aux battements du cœur. Des écrivains , peu ou point expérimentés, ont inventé les femme
naissance, ni la promesse d’un nouveau d’Annunzio, c’est-à-dire d’un écrivain de talent qui résume en lui non seulement une ou
e son Leonardo, groupe aujourd’hui, divisé en deux branches, quelques écrivains autour du périodique La Voce, où se glorifie l’hé
Bizantina Une semblable ardeur collective faisait frissonner les écrivains réunis à Rome, à la librairie de M. Sommaruga, à
Chiarini, grand défenseur des renouveaux prosodiques de Carducci, et écrivain sans importance lui-même ; Nencioni ; Lorenzo Ste
r à travers les siècles, mieux que toute l’éloquence des avocats, aux écrivains tourmentés par l’éternelle hypocrisie des censeur
13, p. 654-656 [656]. […] l’italie septentrionale vue par les grands écrivains et les voyageurs célèbres, premier ouvrage de la
ur d’être connue et appréciée à l’étranger. La mort a pris beaucoup d’ écrivains de la vieille génération (Carducci, Rapisardi, Fo
gagner de notre silence. La génération littéraire qui a succédé, les écrivains qui ont dépassé maintenant la quarantaine, sont,
de styliste riche et lourd le vide frénétique de son âme. Les jeunes écrivains italiens sont très fâchés qu’à l’étranger on rega
unzio est très loin de notre esprit : beaucoup plus loin que d’autres écrivains d’ailleurs plus âgés que lui. Il y aurait plutôt
rtistiques et littéraires pures. Elle a révélé trois ou quatre jeunes écrivains très personnels et dont j’aurai à reparler, Scipi
ne fois. Memento À signaler, en ce moment, la résurrection d’un écrivain très remarquable et qu’on n’avait pas assez estim
encore une anthologie de l’Italie Septentrionale, vue par les grands écrivains et les voyageurs célèbres, et qui comprend le Pié
ter quelques pages de Taine, d’Eugène Muntz, qui comptent aussi comme écrivains d’art, plus récemment une dizaine d’ouvrages de l
20 (1898) Articles du Mercure de France, année 1898
eilleur à réaliser. Reprenant un historique déjà fait par de nombreux écrivains , cet auteur nous montre la lente transformation à
royez-vous ? On est parti de là pour conclure sans appel que le jeune écrivain est un suivant aveugle de M. d’Annunzio : le mot
tance de cette œuvre, qui porte la marque du talent et le goût de cet écrivain  ; il n’arrivera, de mon avis, jamais au chef-d’œu
’une franchise démodée, aucune pensée irrespectueuse pour notre grand écrivain  : je trouve qu’après tout il faut lire ce petit r
tranger a rassemblé des réponses nombreuses et importantes. Parmi les écrivains et les artistes qui ont fait bon accueil au quest
d’une de ces deux foules passionnées, notamment de la première. Comme écrivain , il était médiocre. Ses œuvres nombreuses ne lui
gulièrement conscient et robuste ; le défaut le plus dangereux de cet écrivain , c’est la foi dans un avenir social trop absolume
inépuisable de tableaux délicats ; et Ercole Grabba, l’homme blasé, l’ écrivain célèbre dont l’amour sauvage pour Saveria représe
21 (1903) Articles du Mercure de France, année 1903
ces boutades que doit-on inférer ? J’ai lu dans le carnet d’un pieux écrivain , mort en bienheureux, cette phrase :  » “Une seul
nir de ce que l’Italie attend ; l’auteur appartient à cette pleïade d’ écrivains , que nous n’avons pas eu le bonheur de connaître
loyale et rude simplicité qui forme un contraste si frappant avec nos écrivains d’aujourd’hui. Alors on n’avait des pensées et de
es défauts de son premier roman, Il Miraggio. M. Lucio d’Ambra est un écrivain probe, soigneux, sans hardiesse, dépourvu de cett
nante : on n’a lu de lui que très peu d’articles qui ne parlent pas d’ écrivains et de romans parisiens, car il est chez nous, par
ain son nom dans les Comités qui se proposent d’honorer les illustres écrivains italiens. Son corps est à Rome, tandis que son ce
interprétation du juré, cette étrange monographie du hardi penseur et écrivain d’avant-garde, que se montre toujours, en art ou
M. Gebhardt : — « C’est une remarque que j’ai souvent faite que les écrivains de l’autre côté des Alpes et même les simples let
sa maison un de ces jeunes hommes de lettres ; il le questionne, et l’ écrivain lui répond qu’il se trouve là pour un rendez-vous
, car les hommes n’ont pas encore appris que le seul moyen de tuer un écrivain ou une idée c’est le silence. De cette manière, l
22 (1911) Articles du Mercure de France, année 1911
a nécessité de publier en Allemagne de belles éditions françaises des écrivains que nous négligeons de vêtir d’habits somptueux.
zaro ne semble rencontrer que de l’indifférence. Les personnages de l’ écrivain sont toujours les mêmes. Ils portent le même masq
a fit un grand bien à des phalanges d’adolescents, les charmant comme écrivain , les enseignant comme médecin et comme libre sava
Benelli, a organisé un concours de romans, afin de pousser les jeunes écrivains à produire avec confiance, sans crainte paralysan
e romans organisé par la « Società degli Autori », il résulte que les écrivains classés parmi les meilleurs des concurrents ont p
est choisi parmi les « aînés », c’est-à-dire dans cette génération d’ écrivains qui atteint aujourd’hui la quarantième année, et
appauvrir une langue qui a fait ses preuves puisqu’elle a produit des écrivains tels que Montaigne et Ronsard, qui sont inimitabl
e Montaigne fréquenta Racan, Colletet, Saint-Évremond et Balzac, tous écrivains déjà classiques, et on comprendra la rapide évolu
moins que de « jeter à la mer avec une meule de moulin au cou » tout écrivain ayant scandalisé un enfant ! Le bon Théo aurait f
sence du style, de la beauté. On parle volontiers en France de grands écrivains étrangers, sans se douter que la plupart de ces é
e de grands écrivains étrangers, sans se douter que la plupart de ces écrivains écrivent comme des maçons ou comme des sabotiers.
çois d’Assise : le charme irrésistible de la beauté. Qu’est-ce qu’un écrivain sans style ? Figurons-nous M. Barrès ou M. Maurra
alie du Nord. L’auteur joint à une érudition très sûre des qualités d’ écrivain qu’on ne rencontre pas toujours chez les critique
on dramatique d’un homme sinon d’un type humain. Et la décadence de l’ écrivain commence, évidente et toujours croissante, avec P
MM. Paolo Buzzi, Enrico Cavacchioli, G. P. Lucini, etc., se révèlent écrivains de premier ordre et d’un ordre nouveau. Parfois u
endice au cours de littérature méditerranéenne poursuivi par quelques écrivains français à l’Université Nouvelle de Bruxelles, et
itre de l’Amour en Italie, quelques-uns des meilleurs contes du vieil écrivain allemand. Le texte est d’une lecture facile et le
1-884]. M. Casimir Chledowski est un des rares — hélas ! trop rares — écrivains d’art en Pologne qui s’adonne avec amour et intel
tique ; elles demeurent assez médiocres. Parmi les quelques groupes d’ écrivains partagés entre les différentes « capitales » de l
uie après la « guerre de l’indépendance », de même que les romans des écrivains les plus actuels de l’Italie font regretter, par
sse et s’épanouisse une littérature italienne vraiment nationale, les écrivains régionalistes continuent à cueillir, dans la péni
eillir, dans la péninsule même, les lauriers des succès exotiques. Un écrivain sans grande envergure, M. Giovanni Saragat (Toga-
teurs parisiens continuent à publier un grand nombre de traductions d’ écrivains italiens actuels. Je remarque, dans le nombre, Le
it pitié. » Mais ces deux épithètes n’ont pas épuisé la sévérité de l’ écrivain . Il en a ajouté une troisième, un peu brutale, re
estitution historique. Le plaisir passionné qu’y prit manifestement l’ écrivain induit à excuser son extrême indulgence pour celu
emme intellectuelle italienne. Une des volontés les plus sûres de cet écrivain , telle qu’elle l’exprima dans une sorte de manife
nération assez turbulente, mais suffisamment féconde, qui a suivi les écrivains d’il y a vingt ans généralement engloutis, aujour
de M. Vincenzo Gerace tranche nettement sur la littérature chère aux écrivains italiens, dont une partie toute récente se montre
te de moments psychologiques représentatifs. — Le protagoniste est un écrivain qui se retire peu à peu en lui-même, s’y découvre
ructif quand même, à cause des êtres et des paysages que le vénérable écrivain sait mettre en mouvement avec une verve très sûre
t excité la colère des futuristes, est un peintre de talent et un des écrivains d’art les plus distingués de l’Italie. Il n’est p
Max de Lamberg, le spirituel auteur des Mémoires d’un Mondain, et un écrivain allemand de Bohême, nommé Opitz et habitant Czasl
23 (1893) Articles du Mercure de France, année 1893
nuée de lyrisme quiimpatiente et fatigue. » M. d’Annunzio est donc un écrivain lyrique et d’un lyrisme assez sensible, puisque M
roman garde la possibilité d’une certaine noblesse, et tout véritable écrivain , s’il s’en mêle, la lui rendra : à qui voudrait-o
24 (1902) Articles du Mercure de France, année 1902
giné par le poète Angiolo Orvieto un petit chef-d’œuvre du genre. Cet écrivain était connu et sérieusement apprécié par ses vues
ement vigoureux : il compte dans sa rédaction les plus beaux noms des écrivains modernes : je cite, au hasard de la mémoire, d’An
igurent pas. C’est qu’un étrange phénomène vient de se vérifier : les écrivains les plus en vue, l’un après l’autre, passent au t
excellente sur l’Imperio e le donne dei Cesari. Quoique le nom de cet écrivain paraisse pour la première fois dans ces humbles c
é historique, et à contrôler scrupuleusement la narration des anciens écrivains . Loin de suivre l’école allemande, qui se plaisai
de ces derniers mois. Elle groupe autour d’elle les meilleurs de nos écrivains , depuis Giacosa jusqu’à… Matilde Serao, dont l’ar
tait voué tout entier. C’est une œuvre spéciale, à côté de celle de l’ écrivain , qui s’impose, elle aussi, à notre gratitude. »
25 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 235, 1er avril 1907 »
de colères, de haine, de révoltes et qui a surtout permis aux jeunes écrivains de proclamer leur éloignement définitif du maître
e de « vie totale » aussi parfait que son recueil Laus Vitæ. Mais les écrivains et les artistes qui ont poussé autour du maître p
26 (1917) Articles du Mercure de France, année 1917
eutres, l’Espagne et les États scandinaves. Colajanni affirme que les écrivains qui voient dans le conflit actuel un conflit de r
rs dans leur matérialité élégante. On retrouve par ci par là le grand écrivain qui donne l’expression définitive et parfaite d’u
uvre nouvelle que M. Puccini promet pour fixer notre jugement sur cet écrivain , qui n’a pas encore découvert son centre dominant
e de la littérature italienne. Chaque volume contient un essai sur un écrivain . Sont parus déjà : M. A. Viglio, Gasparo Gozzi ;
ez bien le travail qui s’est accompli depuis cinquante ans autour des écrivains les plus marquants de notre littérature. Bien qu’
en toute justesse de ton, le résumer en ce petit chapeau : « Le grand écrivain italien Mathilde Serao déclare que les peuples s’
si grand et si souvent injustifié. Nos penseurs, nos professeurs, nos écrivains ont été de chaque côté des Pyrénées et des Alpes
ur commander. Machiavel, honnête homme, fonctionnaire de vie modeste, écrivain érudit et de haute inspiration, en arrivait à pro
ittorio Pica, le critique italien bien connu, un des plus subtils des écrivains d’outre-monts, a groupé sous le titre d’Attravers
e Giovanni Boine La jeune littérature italienne vient de perdre un écrivain de talent : Giovanni Boine (1887-1917). Très mala
Treves M. Marino Moretti est bien autrement doué. Il n’est pas un écrivain précieux et joaillier. Il affecte au contraire un
les Français sont acquis aux doctrines de l’Action Française, et des écrivains maladifs et corrupteurs de l’avant-guerre ne surn
r des armées italiennes, le général Cadorna, n’a pas de prétentions d’ écrivain , mais il parle bref et écrit brièvement dans un s
s depuis le second jour de la guerre italienne. On lui avait donné un écrivain fin lettré, pour rédiger ces communiqués. Il crut
nfaisance, où il avait même impliqué la personnalité de la fille de l’ écrivain Fogazzaro. M. Enrico Ferri, qui, lorsque je le vi
27 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 244, 15 août 1907 »
s pour solliciter la verve, et, au besoin, éveiller l’inspiration des écrivains en quête de documents humains. Dans un de ses der
vont manifestement, non au labeur patient, appliqué, artificiel, des écrivains de pure imagination, mais à toute œuvre qui reflè
28 (1918) Articles du Mercure de France, année 1918
plus célèbres philosophes de notre siècle et l’un des plus laborieux écrivains de la République des lettres », était né avant te
que des voies de communication avec Vienne nous restent ouvertes. » L’ écrivain qui se cachait jalousement sous te pseudonyme de
ugrenu, si j’en crois ce que m’écrit, à la date du 8 mars dernier, un écrivain français mobilisé : Vous êtes si bien dans le vr
doxe tel qu’en soutenaient il y a une vingtaine d’années de brillants écrivains , dont quelques-uns sont aujourd’hui d’une académi
igandage érudit dans la péninsule, loués, révérés et encensés par des écrivains académiques italiens qui s’étaient passionnément
iéter nos amis clairvoyants d’Italie sur la permanence, chez quelques écrivains , d’un état d’esprit manifestement en contradictio
’Annunzio, La Riscossa, Milan, Bestetti et Tuminelli L’aîné de nos écrivains , Gabriele d’Annunzio, est tout adonné à la guerre
l’autre, mais la substance est la même. M. Cicognani est un véritable écrivain et un humoriste de premier ordre. Ses récits, ses
r moderne, est une histoire assez banale où il y a, comme partout, un écrivain pauvre, une coquette, un vieux libertin, un court
usés de la critique et de la biographie, la vaillante figure du grand écrivain . [V] Memento. Les Revues Il faut signaler
29 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 233, 1er mars 1907 »
s en rester là. Ils pensent à prévenir la misère des littérateurs. Un écrivain , M. J. M. Palmarini, ne craint pas de déclarer da
30 (1914) Articles du Mercure de France, année 1914
entissement à la révolution futuriste. On a poursuivi en justice deux écrivains pour des articles qui offensaient, paraît-il, la
on pourrait le croire tout d’abord, de trouvailles capricieuses d’un écrivain qui cherche coûte que coûte la nouveauté. Ces inn
en parle dans ses beaux ouvrages sur Venise dans la vie privée, et un écrivain de l’Amérique du Sud, passionné pour Venise et po
ale (Rome, Naples, la Sicile, la Sardaigne, Malte) d’après les Grands écrivains et les Voyageurs célèbres, — c’est-à-dire une sal
le travail de M. Ch. Beck ne dispensera pas les amateurs de lire les écrivains qu’il cite, mais pourra les aider souvent à faire
rpani quelques renseignements historiques, outrepassé les droits d’un écrivain consciencieux… » Après avoir refait sérieusement
ménagé à Casanova son entrée — par effraction — dans la catégorie des écrivains que l’histoire ne saurait plus ignorer, quitte à
tus dont il dédaigne pour soi l’usage. En vérité, la séduction de cet écrivain étonnant tient du sortilège. À preuve, ces lignes
ui lui indiquent le vent du snobisme. Les directions successives de l’ écrivain ont eu, dès l’origine, une merveilleuse sûreté et
31 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 240, 15 juin 1907 »
es notes et des éclaircissements. On parle pour ce travail d’un jeune écrivain qui s’est fait connaître par de savantes et origi
32 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVI, numéro 234, 15 mars 1907 »
tions patoises et avoir loué et blâmé les cités pour leur dialecte, l’ écrivain nous déclare que l’idiome vulgaire quodlibet red
gique, justement, eût préféré l’autre. Enfin, il faut ajouter que les écrivains qui s’occupent d’art ont trop souvent le travers
33 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 249, 1er novembre 1907 »
avril-juill. Paris. Not. Colomb. — Journ. — Corr. Homme du monde, écrivain dilettante août Milan. Not. Colomb. Id.
e, et non seulement corrigée, mais augmentée, car les saints et pieux écrivains ont éprouvé de la répugnance à écrire trop souven
34 (1892) Articles du Mercure de France, année 1892
s, Whistler ; les peintres italiens Morelli, Sartorio, Previati ; les écrivains Carlo Dossi et d’Annunzio ; Tolstoï, Rod, Goncour
ses considérations sur Jules Sandeau, qu’il appelle bien joliment un écrivain clair de lune ; sur Émile Augier, dont il admire
35 (1900) Articles du Mercure de France, année 1900
our sous cette guigne qui semble accompagner toutes les œuvres de cet écrivain . G. Grimaldi : Maternità Maternità, par G
ut, entre parenthèses, rendre justice à l’activité phénoménale de cet écrivain  ; ainsi la Flegrea, à Naples, la Nuova Antologia,
revirement soudain ; mais le fait est singulier, parce qu’il met les écrivains de ce journal aristocratique en contact immédiat
un d’études littéraires, un d’impressions de voyages. Décidément, les écrivains sont trop ménagers de notre plaisir. Archéolog
miraculeuse beauté, Venise, est en danger. » Il faut savoir gré à cet écrivain de son avertissement et nous honorer de ce que ce
§ La première moitié de l’an 1900 n’a pas été favorable à notre grand écrivain . Il faut savoir, — d’ailleurs on le saura sans do
36 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVIII, numéro 243, 1er août 1907 »
Naundorffiste s’est appliqué à continuer et à grossir ce bruit. « Les écrivains orléanistes, dit M. Maurice Vitrac, avaient de bo
37 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXVII, numéro 237, 1er mai 1907 »
Theophilo Braga, comment le genre pastoral, développé ensuite par des écrivains savants, naquit de la persistance d’une tradition
38 (1894) Articles du Mercure de France, année 1894
te] Tome XII, numéro 60, décembre 1894, p. 382-383 [383]. […] Un des écrivains italiens qui connaissent le mieux la littérature
39 (1907) Articles du Mercure de France, année 1907 « Tome LXX, numéro 251, 1er décembre 1907 »
out celle-ci, où j’ai plaisir à me sentir tout à fait d’accord avec l’ écrivain  : « L’art (quadrivium) annexait la science, et n’
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