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186. (1738) Réflexions historiques et critiques sur les différents théâtres de l’Europe. Avec les pensées sur la déclamation

Je ne veux point inférer de là que les poèmes dramatiques aient commencé à paraître en France dès l’année que les mystères de la Passion furent représentés à Saint Maur ; je suis persuadé au contraire que ces mêmes mystères, tels qu’on les représenta alors, dénués de tout principe dans leur construction, et dans la mécanique du théâtre, ne sauraient être les premières pièces qu’on a représentées à Paris. […] Quant à moi j’ai toujours cru, et je n’était pas seul de mon opinion, que la nature toute simple et toute pure serait froide sur la scène, et j’en ai vu l’expérience en plusieurs comédiens ; ainsi suivant ce principe j’ai pensé qu’il fallait un peu charger l’action, et sans trop s’éloigner de la nature, ajouter quelque art dans la déclamation : de même qu’une statue qu’on veut placer dans le lontain doit être plus grande que nature, afin que malgré la distance, les spectateurs la distinguent dans le point d’une juste proportion. […] Il faut donc que je me défende par des principes, et que je prouve que dans ma tragédie Caton est beaucoup plus grand que César ; et que si celui-ci paraît aussi grand que l’autre, se grandeur cependant ne sert qu’à élever davantage celle de Caton.

187. (1787) Storia critica de’ teatri antichi e moderni (2e éd.). Tome I « LIBRO PRIMO — CAPO VI. Teatro Greco. » pp. 44-148

Il terzo Cherilo seguì Alessandro in Asia e fece alcuni poemi in di lui lode; ma questo principe lo stimava sì poco, che soleva dire, che avrebbe voluto essere piuttosto il Tersite de’ poemi di Omero che l’Achille di quelli di Cherilo.

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