La fortuna di un’interpretazione edonistica della funzione del poeta si propaga nella Francia dell’epoca, soprattutto in rapporto all’affermarsi del genere, ancora di importazione italiana, della tragicommedia; François Ogier, uno degli ingegni più brillanti del primo Seicento francese, nella prefazione al Tyr et Sydon (1628) di Jean de Schélandre, enunciava le ragioni di una poesia teatrale fondata esclusivamente sul piacere ed intesa alla ricreazione del pubblico («La poésie, et particulièrement celle qui est composée pour le théâtre, n’est faite que pour le plaisir et le divertissement, et ce plaisir ne peut procéder que de la variété des événements qui s’y représentent», François Ogier, «Préface», in Jean de Schélandre, Tyr et Sydon, ou Les funestes amours de Belcar et Meliane, tragédie, et Tyr et Sydon, tragicomédie divisée en deux journées, éd. préparée par Joseph W. […] Sur quoi je suppose, ce qui est très véritable, que notre auditoire n’est composé ni de méchants, ni de saints, mais de gens d’une probité commune, et qui ne sont pas si sévèrement retranchés dans l’exacte vertu, qu’ils ne soient susceptibles des passions et capables des périls où elles engagent ceux qui leur déférent trop», Pierre Corneille, «Discours de la tragédie», in Id., Œuvres complètes, t.