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1 (1738) Réflexions historiques et critiques sur les différents théâtres de l’Europe. Avec les pensées sur la déclamation
Réflexions historiques et critiques sur les différents théâtres de l’Europe.Avec les pensées sur la déclamationpa
II Au lecteur Le but de cet ouvrage est de faire sentir que le théâtre moderne, quoique parvenu à un degré de correction
in est de traiter dans un ouvrage à part ce qui regarde la réforme du théâtre  ; mais j’ai crû que je devait commencer par l’his
re ; mais j’ai crû que je devait commencer par l’histoire de tous les théâtres d’Europe, en les comparant les uns aux autres, et
connu, s’empressent à savoir les usages, les manières et la forme des théâtres qui leur sont étrangers, les autres peuples à leu
leur tour auront-ils moins de plaisir à connaître ce qui regarde les théâtres de leurs voisins ? Et en cas que le goût vienne à
voisins ? Et en cas que le goût vienne à changer, et que peu à peu le théâtre prenne une face nouvelle (comme on l’a vu en moin
gion, à la raison et aux bonnes mœurs. J’ai mis mes réflexions sur le théâtre italien, et sur le théâtre espagnol, avant celles
nnes mœurs. J’ai mis mes réflexions sur le théâtre italien, et sur le théâtre espagnol, avant celles que je donne sur les théât
talien, et sur le théâtre espagnol, avant celles que je donne sur les théâtre français, anglais, hollandais et germanique, parc
emps après. Réflexions historiques et critiques sur les différents théâtres de l’Europe. Théâtre italien Les observat
istoriques et critiques sur les différents théâtres de l’Europe. Théâtre italien Les observations que j’ai faites sur l
ais souffert d’interruption, depuis qu’elle cessa de paraître sur les théâtre des Latins. Lorsqu’elle eut oublié sa première gr
servées, malgré cela, dis-je, les Italiens ne fixent l’époque de leur théâtre qu’au temps de la Calandra , qui fut jouée pour
ctueuses, et telles qu’elles pouvaient être dans la naissance de leur théâtre . Les écrivains italiens ont mieux aimé sacrifier
mble qu’ils aient eu en vue de cacher à tout le monde les ouvrages de théâtre de près de deux siècles, pendant lesquels il n’a
neur : ils tachent de nous montrer qu’ils ont commencé la carrière du théâtre par des chef d’œuvre, et non par des ouvrages trè
des ouvrages très faibles, ou très défectueux, comme on fait tous les théâtres du monde depuis la décadence des Grecs et des Lat
saintes peuvent nous indiquer une époque plus sûr de la naissance du théâtre en Italie. Il est certain qu’anciennement on repr
dire en 1549. Voilà ma première conjecture. Les Italiens vantent leur théâtre comme le premier et le modèle des tous les autres
antent leur théâtre comme le premier et le modèle des tous les autres théâtres de l’Europe : je sais bien qu’ils disent vrai, ma
que par une ancienne tradition, et sans avoir approfondi l’époque des théâtres espagnol, français, anglais, etc., ils ont cru de
lais, etc., ils ont cru de bonne foi que quel que soit le temps où le théâtre italien ait commencé, il a toujours été le premie
incontestable, les Italiens ne pourraient pas se dire les maîtres du théâtre  ; mais il faudrait qu’ils se rendissent justice,
ce serait des Français et des Anglais qu’ils auraient appris l’art du théâtre . Ce que nous avons cité des statuts de la confrér
e la confrérie, qui peut-être a été la première à ériger un espace de théâtre dans un lieu public, tel que le Colisée. Les gens
ls fleurissaient en 1200, pour appuyer toujours ma conjecture, que le théâtre a commencé en Italie vers 1200 avant même l’établ
talie, nous ne serions pas embarrassés de savoir au juste l’époque du théâtre italien. Depuis 1500 il n’y a jamais eu de poètes
jamais eu de poètes en Italie dont la profession fut d’écrire pour le théâtre , pour en tirer quelque profit. Les ducs de Ferrar
es unes qu’après quelles eurent été imprimées. Pour ce qui regarde le théâtre italien de nos jours, je commencerai par donner u
e théâtre italien de nos jours, je commencerai par donner une idée du théâtre matériel et des spectateurs. Les spectateurs, dan
indignations, ils l’accablent d’injures, et jettent des pommes sur le théâtre . Les acteurs, au contraire, qui ont quelque réput
ontentent après deux ou trois représentations de ne plus retourner au théâtre  : et au lieu des clameurs ils marquent un mépris,
omédiens parcourent dans l’espace d’un an une partie de l’Italie. Les théâtres sont ouverts à Venise depuis le mois d’octobre ju
ifficulté qu’ils trouveraient pour n’être pas aperçus. On n’ouvre les théâtre à Rome que le huit derniers jours du Carneval. De
Depuis qu’Innocent XI défendit aux femmes de monter jamais sur aucun théâtre , on n’y voit paraître que de jeunes garçons, qui
ui en prennent les habillements et qui en représentent les rôles. Les théâtres sont magnifiques en Italie : ils ont communément
remiers, et qui fait l’enceinte du parterre : il y a même a Venise un théâtre à sept rangs de loges ; on le distingue par le ti
itre de S. Samuel, suivant l’usage général de désigner les différents théâtres par le nom de la paroisse où ils sont bâtis : on
es loges, quand on veut s’y placer, il faut en louer une entière. Les théâtres de Venise ont ordinairement vingt quatre, et quel
plein, on n’y compte jamais plus de quatorze cent personnes. Le grand théâtre de Milan est un des plus spacieux qui soit en Ita
mais il n’y en a aucun de comparable à celui de Parme, qui, comme les théâtres des Romains, n’a point de loges, mais seulement d
de distinctions y paressaient. Il y a d’ordinaire en cette ville huit théâtres ouverts : quatre pour les comédies, et quatre pou
t fixe, il change tous les jours suivant les pièces ; le concierge du théâtre est le maître de l’augmenter ou de le diminuer, e
proportion. Il y a très peu de ville en Italie qui n’aient qu’en seul théâtre  ; elles en ont deux ou trois, et le prix des entr
u trois, et le prix des entrées est à peu près suivant les usages des théâtres de Venise. Après avoir parlé du théâtre matériel,
près suivant les usages des théâtres de Venise. Après avoir parlé du théâtre matériel, je viens aux pièces qu’on y représente.
ens peuvent se vanter d’avoir eu pendant près de cent ans un très bon théâtre , qui même est le seul en Europe que l’on puisse c
dée comme insipide et sans génie. Il en était de même des ouvrages de théâtre . Si dans ce malheureux temps il a paru quelque tr
ris, et l’on aurait rougi de dire qu’on l’avait lue. Enfin le goût du théâtre espagnol, qui a son grand mérite, a été poussé en
aires, firent revivre et ramenèrent le bon sens partout. À l’égard du théâtre on opposa les traductions de Corneille et de Raci
autres en vers ; il est vrai qu’elles sont en si petit nombre que le théâtre italien depuis 1700 est infiniment pauvre, si on
éâtre italien depuis 1700 est infiniment pauvre, si on le compare aux théâtre français, espagnol et anglais, qui chaque année a
chaque année augmentent leur fond par des nouveautés. La stérilité du théâtre italien vient sans doute de ce que les pièces ne
ts qui arrivent si rarement, qu’il y a tout à craindre que le goût du théâtre ne se perde bientôt en Italie. Les gens d’esprit
s’avisent de jouer quelques pièces, elles aiment mieux en traduire du théâtre français, que d’en composer de nouvelles. C’est c
te nation, on en trouve assez de bonnes, pour me persuader, que si le théâtre italien donnait à l’exemple des autres théâtre de
e persuader, que si le théâtre italien donnait à l’exemple des autres théâtre de l’Europe quelque récompense aux poètes dramati
mière liste. En assemblant ces différents nombres, on trouvera que le théâtre italien a plus de deux milles drames7  ; et si le
en deux cent ans ne se soit enrichie de plus de cinq mille pièces de théâtre (). On peut avancer cette proposition avec d’auta
recueil complet, ni même un catalogue général de toutes les pièces du théâtre italien. L’Italie qui avait alors presqu’autant d
s presqu’autant de souverains que de villes, qui avaient chacune leur théâtre particulier, n’a pas trouvé la même facilité que
e semblables recueils. Comme ceux-ci n’ont jamais eu qu’un maître, le théâtre se réunissait dans les capitales, et ils n’ont pa
s eut laisse un catalogue général de toutes les pièces des différents théâtres  ; ainsi c’est au hazard seul que nous devons un g
en erreur plusieurs écrivains français ; lorsqu’ils ont parlé de leur théâtre , il leur a fallu recourir à des parallèles avec l
é de leur théâtre, il leur a fallu recourir à des parallèles avec les théâtres des autres nations. L’abbé d’Aubignac, le Théâtr
rallèles avec les théâtres des autres nations. L’abbé d’Aubignac, le Théâtre français imprimé en 1674, dont l’auteur ne se fa
s ceux qui ont traité cette matière, n’ont jamais cité, en parlant du théâtre italien, que la farce jouée à l’impromptue par de
là ce qui a fait croire aux auteurs français, que j’ai nommés, que le théâtre italien ne consistait que dans ces sortes de bouf
bouffonneries, et sur cela ils ont décidé, sans autre examen, que le théâtre français était supérieur à tous les théâtres de l
sans autre examen, que le théâtre français était supérieur à tous les théâtres de l’Europe, soit pour la tragédie, soit pour la
ne se sont pas trompés ; mais il n’était pas moins avantageux pour le théâtre français, qu’on examinât auparavant le théâtre it
ins avantageux pour le théâtre français, qu’on examinât auparavant le théâtre italien antérieur d’un siècle, et que lion montrâ
ies et des Comédies Italiennes, que l’on trouve dans mon Histoire du Théâtre italien . Les auteurs français sont tombés dans u
u des personnages. De l’Opéra Dans les premiers commencements du théâtre en Italie la musique a toujours été mêlée à la dé
te les prologues, des entractes en stances, et l’épilogue. Lorsque le théâtre devint meilleur (par les beaux poèmes du bon sièc
médie. Il faut aussi remarquer que dans ce temps-là insensiblement le théâtre commença à se corrompre ; et qu’on substitua à la
iter nous dit que pendant le Carnaval de l’année 1637 on donna sur le théâtre de Saint Cassan le premier opéra public avec le t
titre d’ Andromaque . L’année suivante, au même temps et sur le même théâtre , on en vit exécuter un second, intitulé La Magic
ande magnificence et aux dépens du poète et des musiciens. En 1639 le théâtre de S. Jean et de S. Paul où l’on n’avait donné qu
t l’on y fit les représentations du Carnaval par celui d’ Armide . Le théâtre de San Cassan donna dans le même temps l’opéra de
e même temps l’opéra de Thétis et Pelée  ; et dans l’automne l’autre théâtre donna celui d’Adonis, qui eut un si grand succès,
au Carême. Dans ce même Carnaval, qui commence l’année 1640 le vieux théâtre , appelé Saint Moyse, dont on ignore la fondation,
l’énumération de tous les opéras qui ont paru depuis cent ans sur les théâtres de Venise, elle ne serait qu’ennuyer le lecteur e
ura qu’en de certains temps on y en a joué tous les jours, et sur six théâtres à la fois. Jamais aucun souverain n’a égalé la dé
de deux opéras, qu’il fit exécuter, un pendant la nuit dans le grand théâtre de son palais, et l’autre pendant le jour sur un
ce qui regarde les décorations et les machines, on peut dire qu’aucun théâtre de l’Europe n’approchera jamais de la magnificenc
le marquis Guido Rangone fit exécuter en 1675 à ses dépenses, sur le théâtre de Saint Sauveur. Dans Le Berger d’Amphrise qu’
uveur. Dans Le Berger d’Amphrise qu’on donna vingt ans après sur le théâtre de Saint Jean Chrysostome, on voyait descendre le
par leurs superbes décorations, que sans machines on pouvait orner un théâtre , non seulement avec autant de magnificence, mais
veilleux ; et l’on a souvent besoin de se rappeler la construction du théâtre , et que tout ce que l’on voit est porté par des p
n exemple. Caton d’Utique est le sujet d’opéra que l’on donna sur le théâtre de Saint Jean Chrysostome en 1701. Comme César n’
e lui avaient préparé une fête sur le bord de la rivière : le fond du théâtre représentait une campagne, au milieu de laquelle
tes et de la symphonie, ce globe s’avancer peu à peu sur le devant du théâtre , et tout cela sans apercevoir les cordes ou les m
outes les couleurs, et contenait plusieurs musiciens. Voilà ce que le théâtre peut faire, c’est-à-dire, de cacher avec art les
ers, car au moyen d’un premier plafond de charpente bâti au dessus du théâtre , il est facile de soutenir et de faire marcher en
et c’est alors que le spectateur a besoin de se rappeler qu’il est au théâtre , et ce qui arrive n’est qu’un effet des machines
vec l’art le plus propre à les rendre sensibles. L’objet essentiel au théâtre est de faire illusion, et l’on ne peut y parvenir
vec l’art le plus propre à les rendre sensibles. L’objet essentiel au théâtre est de faire illusion, et l’on ne peut y parvenir
e y fut rappelée en 1734, malgré les contestations et les brigues des théâtres d’Italie ; ses appointements étaient de quinze ce
on en compte 357 ; à l’exception de cinq ou six qui ont été remis au théâtre à cause du grand succès qu’ils avoient eu. Il par
ce qui déplait aux spectateurs, et qui ternit beaucoup la gloire des théâtres d’Italie autrefois si fertiles en nouveautés. Par
Le plan, les scènes, et même les pensées sont prises ordinairement du théâtre tragique français. Tous les inconvénients, dont n
on siècle, en estimant les anciens, et en méprisant les modernes. Théâtre espagnol On pourrait, je crois, assurer que le
e les Espagnols on été les premiers en Europe qui aient écrit pour le théâtre , s’il n’était pas évident que depuis la décadence
éâtre, s’il n’était pas évident que depuis la décadence des Latins le théâtre s’est perpétué en Italie sans interruption ; il e
aussi certaine que nous l’avons de la comédie jouée à l’impromptu. Le théâtre en Espagne a commencé bien différemment : il est
agne nous fournit des mémoires très anciens des premiers jeux de leur théâtre  : c’était de petites farce en acte qu’on appelait
tes qui étaient le motif de la représentation. Quoiqu’aujourd’hui les théâtres d’Espagne aient pris une meilleure forme, ils con
plus honnête, on les appelé patïos, qui veut dire grandes cours. Les théâtres qui sont dans les palais des souverains, ou de qu
ossible de donner une époque certaine de ce changement qui a rendu le théâtre tel qu’il est aujourd’hui : ce qu’il y a de certa
ourra tirer quelque connaissance de l’ancienneté de leur comédie. Les théâtres en Espagne ont une forme tout à fait particulière
i est en face, et au dessus de la porte qui conduit au parterre et au théâtre , s’appelle la loge de la ville, parce qu’elle est
’on appelle de Capa y Spada, il occupe une chaise sur un des côtés du théâtre , avec deux ou trois archers de sa suite placés de
u bout de ces gradins un autre endroit qui est de toute la largeur du théâtre , et qui y est joint : il est un peu plus élevé qu
bouretés, ou media lunetta, ce qui peut se comparer à l’orchestra des théâtres d’Italie et de France. Dans le patio, ou parterre
héâtres d’Italie et de France. Dans le patio, ou parterre, en face du théâtre , il y a des bancs ; qui se joignent aux derniers
erniers gradins des deux amphithéâtres dont on a parlé. Autrefois les théâtres n’étaient point couverts au dessus de ce parterre
t exposés à la pluie et autres injures de l’air (12). Cette forme des théâtres , qui en Espagne diffère tant des autres théâtres
12). Cette forme des théâtres, qui en Espagne diffère tant des autres théâtres de l’Europe, pourrait être encore une preuve de l
ne preuve de leur antiquité ; car il est naturel de penser que si les théâtres d’Italie avaient été bâtis avant ceux d’Espagne,
e, et qui cependant pourrait bien tirer son origine de la cazuela des théâtres de Madrid : comme les deux bancs sur la scène en
t autrefois très simples, mais aujourd’hui le luxe s’est introduit au théâtre , et les actrices y sont vêtues magnifiquement, su
scènes sont en musique, et alors les décorations, les changements de théâtre , les habits et tous les autres accompagnements y
e douze comédies : on voit par les anciens registres, ou journaux des théâtres , que Lopes de Vega Carpio a fait plus de 1500 piè
os sacramentales  : ainsi parmi les auteurs qui ont travaillé pour le théâtre , il n’y en a presque point qui n’aient composé ch
l’Olivier, l’Espi, la Vigne et le Laurier. Deux anges entrent sur le théâtre , et adressant la parole à toutes les plantes, ils
u’un de ces anges tient à la main, et qu’il va appendre su un côté du théâtre  ; ils leur donnent la faculté de parler, et ils s
braire de Madrid a eu la curiosité de rechercher toutes les pièces de théâtre des auteurs anonymes sous le titre d’un ingegnio
uatre mille huit cent. Ajoutons à cela le nombre immense de pièces de théâtre imprimées avec les noms des auteurs, et nous verr
faudra convenir que les Espagnols sont les plus riches en ouvrages de théâtre , et que toutes les Nations de l’Europe ensemble n
ux Espagnols d’avoir donné au point d’honneur la prééminence sur leur théâtre  ; et l’on doit convenir aussi qu’il n’est pas tou
ut dire que les Français en ont agi de même dans la naissance de leur théâtre  : ils ont commencé par imiter les Grecs et les La
titude que demandent les règles ; Vega lui même en écrivant l’ Art du théâtre nous dit que si les poètes espagnols ne se sont
aux femmes, qui en Espagne, aussi bien qu’ailleurs, donnent la loi au théâtre et à la langue. Mais malgré cette négligence des
Corneilles ; Molière, et plusieurs autres ; ainsi on peut regarder le théâtre espagnol comme une source intarissable pour toute
ations.   Il y a aujourd’hui à Madrid trois auteurs renommés pour le théâtre , Don Felles de Arebo, Don Bernardo Joseph de Reyn
mme l’on fait en France, mais ils attendent pour cela qu’ils aient un théâtre complet ; si ces auteurs suivent l’exemple de leu
s contemporains. Un grand ordre s’observe dans les représentations du théâtre espagnol ; quelque applaudissement que les pièces
r à ceux qui ont vu et entendu les acteurs espagnols. Les comiques du théâtre espagnol sont plus dans le goût des Italiens que
t. Au surplus je ne suis point surpris que le Gracioso, ou comique du théâtre espagnol ait tant de rapport avec l’Arlequin de l
e rapport avec l’Arlequin de la comédie italienne : je suppose que le théâtre en Espagne ait eu sa naissance un siècle avant ce
ctement du Centunculus (13) des Latins, comme j’ai dit autre part. Le théâtre espagnol, en se formant, n’avait d’autres exemple
s sont du meme genre que La Dame invisible , ou L’Esprit follet du théâtre françois ; et que La Maison à deux portes , comé
et que La Maison à deux portes , comédie jouée à l’impromptu sur le théâtre italien, toutes deux prises de Calderon, le théât
’impromptu sur le théâtre italien, toutes deux prises de Calderon, le théâtre espagnol possède un nombre infini de ces sortes d
On peut donc conclure de tout ce que je viens de dire, que quoique le théâtre espagnol soit dénué des règles, il aura néanmoins
é et d’être encore le grand maitre des poètes, et le grand modèle des théâtres de toute l’Europe, soit par la singularité des id
et la variété des sujets de comédie qui n’appartiennent qu’à lui. Théâtre Français Les commencements du théâtre de Franc
n’appartiennent qu’à lui. Théâtre Français Les commencements du théâtre de France ne sont pas si obscurs que l’origine de
s les choses, n’empêchent pas de démêler au vrai quel était l’état du théâtre dans les premiers temps. On trouve successivement
On trouve successivement depuis 1500 des auteurs qui ont écrit sur le théâtre français ; et depuis un siècle les dissertations
é. Comme je dois moins m’engager qu’un autre à faire l’histoire de ce théâtre , je me contenterai seulement de remplir ma promes
a possible. Mon ouvrage était achevé, lorsqu’il parut une histoire du théâtre français, imprimée en 1734 : et comme ce nouvel o
eux derniers titres ne prouvent point qu’ils aient fait des pièces de théâtre , et il est à présumer que ce n’était que des pièc
Les plans de ces prétendues tragédies, que l’auteur de l’histoire du théâtre nous donne, sont bien plutôt les faits historique
, qui puissent donner des époques certaines du rétablissement de leur théâtre  ; et quoique Saint Thomas d’Aquin qui vivait en 1
e. Les Espagnols prétendent porter l’époque du rétablissement de leur théâtre beaucoup plus loin que les Italiens et que les Fr
liens et que les Français ; mais j’ai fait voir dans l’histoire de ce théâtre , qu’ils n’ont pas sur cela la moindre certitude.
e de toutes les parties de la littérature, celle des spectacles et du théâtre est la plus négligée, et qu’il est aisé par consé
u’en 1348 notre Auteur ne nous donne aucune preuve qu’il y ait eu des théâtres et des comédies ; et tout ce qu’il appelle jusqu’
e, ne peuvent jamais passer pour comédie, c’est à dire, pour pièce de théâtre . L’époque du théâtre français ne peut donc être f
passer pour comédie, c’est à dire, pour pièce de théâtre. L’époque du théâtre français ne peut donc être fixée avant 1398, temp
es des églises, ou dans les églises mêmes, puissent fixer l’époque du théâtre français, qui doit l’être au temps des confrères
90 j’ai vu dans la ville de Gênes, le jour de la Fête-Dieu, plusieurs théâtres dressés dans des coins de rues, par lesquelles pa
ille en procession, à certains jours de fête, des chariots chargés de théâtres et de jardins en pyramide, sur lesquels des homme
n des jours delà Semaine sainte, on élève dans l’église cathédrale un théâtre , dont la décoration représente le jardin des oliv
e la même manière. Si l’on s’en rapporte à l’auteur de l’ Histoire du Théâtre français , qui dit que les premières comédies qui
tragédies, on n’aurait pas ignoré à ce point la première pratique du théâtre . Je ne veux point inférer de là que les poèmes dr
nués de tout principe dans leur construction, et dans la mécanique du théâtre , ne sauraient être les premières pièces qu’on a r
s drames, tels qu’ils étaient, ne pourront jamais établir l’époque du théâtre français. Quoiqu’il en soit, les mystères représe
; je ne connais point d’auteur qui nous donne la moindre idée d’aucun théâtre antérieur, et nous ne saurions en chercher que su
pas s’y tromper, en suivant les historiens français qui ont parlé du théâtre , ou les écrivains particuliers qui en ont fait de
il y a à présumer que tout cela nous aurait amené insensiblement à un théâtre , si on les avait laissé agir sans les interrompre
et qui furent représentés pour la première fois en forme de pièce de théâtre au bourg de S. Maur, et que le prévôt de Paris su
aité de la Police de M. de la Marre, page 437. Aussi tôt on bâtit le théâtre de l’Hôpital de la Trinité, dans lequel pendant p
jets de dévotion que la simplicité des temps éloignés avait portés au théâtre , étaient plutôt une profanation des principaux my
dorénavant qu’un hôpital, ce qui obligea les confrères d’abattre leur théâtre . Mais comme ses confrères étaient riches, ils ach
s de l’ancien hôtel du duc de Bourgogne, et y firent bâtir un nouveau théâtre . Cet établissement fur autorisé par un arrêt du P
s de novembre 1563 ; ainsi il restèrent paisibles possesseurs de leur théâtre  : et pour en marquer la propriété, en bâtissant l
ne devise de leur confrérie. Depuis que les confrères eurent bâtir le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, et qu’il leur eut été dé
t de Charles IX 25 () on a longtemps donné des représentations sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, sous le nom et sous les
nom, et sur leurs auspices ; car dès le premier jour qu’on ouvrit ce théâtre , ce ne furent pas les confrères qui jouèrent les
es noms ni la qualité des pièces que l’on exécuta à l’ouverture de ce théâtre , et on ne cite que l’ancienne farce de Pathelin,
et de Didon , faites et imprimées longtemps avant lui, et lorsque le théâtre brillait en Italie ; mais je ne puis assurer que
issement de la comédie en France ; ils prétendent qu’à l’ouverture du théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, et pendant plusieurs ann
nsi l’on doit conclure que dans le même temps que l’on donnait sur le théâtre de la Trinité des mystères et des moralités, on r
profanes : et que si elles n’étaient pas jouées en public, et sur un théâtre , c’est que les lettres patentes que la confrérie
avait obtenues, en interdisaient les représentations. Aussitôt que le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne fût achevé, les confrère
ait pas eu dans Paris des bourgeois exercés à la représentation et au théâtre , comment aurait-il pu se former tout d’un coup un
ut lieu de croire que c’était en public sur des traiteaux, ou sur des théâtres que l’on faisait construire dans quelque maison p
confères de la Passion donc par les seuls qui représentassent sur un théâtre  : et les mystères, qui depuis leur première insti
eine à trouver sur le champ une troupe de comédiens qui louèrent leur théâtre pour y jouer des pièces profanes. On peut encore
e par ce que l’on vient de dire, que l’auteur de la Bibliothèque des Théâtres , imprimée à Paris en 1733 n’a pas assez examiné
’est la première traduction des pièces de Terence qui ait paru sur le théâtre français ; car l’Eunuque, que Baif traduit sous l
comédiens établis à l’Hôtel de Bourgogne douze ans auparavant (car ce théâtre s’ouvrit en 1548, ou 49, sous le règne d’Henri II
able est, que dans le temps que l’on représentait les mystères sur le théâtre de la Trinité, et avant que l’Hôtel de Bourgogne
établissement de l’Hôtel de Bourgogne, tout le monde convient que le théâtre français était très mauvais, cependant il avait u
italien très connu et très estimé, nous a laissé une particularité du théâtre français de 1550, que n’ai pas trouvé dans aucun
Ruscelli dans le premier volume du Recueil des meilleures pièces du théâtre italien , qu’il fit imprimer l’an 1554 avec des n
as scène sans parler : que dans l’instant il descendait du plafond du théâtre sur leurs têtes des écriteaux, qui se succédaient
pêchaient par leurs privilèges ; les forains, pour ne pas fermer leur théâtre , imaginèrent les écriteaux, qui dans les commence
r attirèrent une grande affluence de monde, ce qui fit grand tort aux théâtres privilégiés. On n’a pas donc lieu de croire que c
n’en trouve pas la moindre trace. Il est étonnant à la vérité que le théâtre en France, tel que nous le voyons par les impress
point d’autre excuse que l’ignorance des temps dans cette enfance du théâtre français, c’est ainsi qu’ils en appellent les pre
ant ce siècle d’ignorance prétendue, n’avaient-ils pas les secours du théâtre italien qui florissait ? Et les pièces qui y avai
rançais était espagnol, qui pendant un siècle a été le seul modèle du théâtre en France : Corneille et Molière y ont trouvé des
it ailleurs) une source intarissable pour le dramatique. Mais ce même théâtre , par l’abondance de ces fonds, et par la diversit
es intrigues, n’a pas d’abord contribué à établir le bon goût dans le théâtre français : il a fallu que des génies supérieurs v
s autres tragédies de grand homme n’ont pas tout d’un coup corrigé le théâtre , mais elles ont commencé par ouvrir les yeux des
dmiration, mais devrait aussi être imité par tous ceux que l’amour du théâtre porte à écrire dans ce genre. Après sa trentième
gomme ; et je dois avouer que depuis quarante cinq ans de pratique du théâtre et d’étude sur les comédies de cet auteur, je n’a
ites même de leur temps, sont sur le modèle des premières ébauches du théâtre français. Depuis 1700 jusqu’à présent, nous avons
fourni le plus grand nombre d’ouvrages en ont si peu d’excellents. Le théâtre français, par une nombreuse suite de très bons ou
bon chemin ; on peut remarquer tout combien depuis 40, ou 50 ans, le théâtre en France a gagné du côté du bon goût, du vrai et
en des pièces tragiques et comiques tombées depuis ce temps-là sur le théâtre français, auraient réussi pour la plupart hors de
u pour mieux dire, farceurs, qui avant 1600 passèrent des tréteaux au théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, et y furent applaudis :
laquelle on était en France sur tout ce qui en ce temps regardait le théâtre . Si les comédiens de Molière ont enseigné aux aut
evait faire rire les honnêtes gens. Présentement l’on ne voit plus au théâtre français d’acteurs masqués, pas même avec des bar
s modes. Le acteurs de la tragédie sont obligés d’avoir des habits de théâtre à leurs dépens ; ces habits, qui sont ordinaireme
des modes nouvelle, qui sont bientôt adoptées par le public. C’est du théâtre que la mode des andriennes, et de plusieurs autre
emps en temps le lieutenant de police en renouvelle l’ordonnance. Les théâtres de France sont construits à peu près dans la form
e les premières loges, afin que tous les spectateurs puissent voir le théâtre avec la même liberté. Il y a aussi au bas du théâ
puissent voir le théâtre avec la même liberté. Il y a aussi au bas du théâtre une enceinte que l’on nomme orchestre, qui n’étai
aissé des places pour les spectateurs. L’entrée en est par dessous le théâtre , et on y peut mettre jusqu’à 40 ou 50 personnes :
peut mettre jusqu’à 40 ou 50 personnes : on y paye le même prix qu’au théâtre , et lorsqu’il y a beaucoup de monde, les femmes s
des banquettes sans dos de même que dans l’amphithéâtre. Au reste les théâtres y sont petits, puisqu’ils n’ont que trois rangs d
que lorsqu’on est debout et pressé. C’est ce qui a été suivi dans des théâtres nouvellement construits dans les foires de S. Ger
est contenté de nommer parquet ce qui est le parterre dans les autres théâtres , A l’égard de l’heure de commencer le spectacle,
p sur l’usage dans lequel les spectateurs étaient de se placer sur le théâtre , ce qui pourtant s’est perpétué jusqu’à présent ;
e règne de Louis XIV on payait trois livre aux premiers loges, fut le théâtre et à l’orchestre ; trente soldes aux secondes log
fait aujourd’hui quatre livres pour une place des premiers loges, du théâtre , de l’orchestre et de l’amphithéâtre, qui depuis
mphithéâtre, qui depuis quelques années a été mis au même prix que le théâtre , parce qu’en effet ce sont les meilleures places
e prenant. Chacun en donnant son billet à celui qui est à la porte du théâtre , en reçoit un autre sur lequel est imprimé contre
heure un domestique sans livrée en garder une, comme l’on fait sur le théâtre , dans l’orchestre, etc. La première loge à droit,
tre, dans l’orchestre, etc. La première loge à droit, en regardant le théâtre , est appelée la loge du roi, et toutes les autres
la salle, le côté du roi : la première loge à gauche, en regardant le théâtre , est appelée la loge de la reine, et toutes les a
ésence ; ce qui n’arrive presque jamais, parce qu’à la cour il y a un théâtre où les comédiens vont représenter toutes les fois
s suivantes. Les pinces du sang vont le plus souvent se placer sur le théâtre  ; et alors les acteurs suspendent la scène, tous
que de deux jours l’un, ainsi pendant le temps qu’elle se soutient au théâtre , on peut voir d’autres pièces que les comédiens j
s, M. de la Marre le met en 1672, et l’auteur de La Bibliothèque des théâtres la même année que l’abbé Périn en obtint le priv
dans ces premiers opéras. Il n’y a point de spectateurs placés sur le théâtre de l’opéra, parce que les décorations, les machin
s n’y ont pas plus de place qu’il en faut ; car la construction de ce théâtre n’est pas différente de celle des théâtres de la
; car la construction de ce théâtre n’est pas différente de celle des théâtres de la comédie. A l’égard du prix il est le double
rance : tout se fait aux dépens des entrepreneurs. Les décorations du théâtre de l’opéra sont belles, mais elles ne peuvent pas
peuvent pas se comparer à celles d’Italie, parce que la petitesse du théâtre ne permet pas de les faire aussi grandes et aussi
pas de les faire aussi grandes et aussi étendues que dans les vastes théâtres de Venise, de Milan, etc. Mais les danses y dédom
simple, mais ornée de toutes les grâces imaginables. Parallèle des théâtres Italien, espagnol et français Les trois théâtr
Parallèle des théâtres Italien, espagnol et français Les trois théâtres , dont nous venons de donner une espèce d’histoire
edit ceux que l’Europe a vu naître les premiers. Les commencements du théâtre en Espagne et en Italie, comme nous l’avons remar
té en fait de spectacles. Le Italiens dans leurs premiers ouvrages de théâtre ont été des imitateurs, peut-être un peu trop ser
e l’on cherche à corriger le libertinage ; lorsqu’on le représente au théâtre , cette gaieté folle et effrénée qui l’accompagne,
ment le ridicule, l’image des vices étant trop dangereuse. Lorsque le théâtre italien s’est corrigé du côté du scandale, il com
er la nation espagnole, tient une grande place dans leurs ouvrages de théâtre . A l’égard des valets, ils ne parlent pas à beauc
nquer de déplaire aux gens sensés ; mais cependant à tout prendre, le théâtre espagnol est celui que l’on pourrait réduire avec
pas commencé aussitôt que les autres pays à produire des ouvrages de théâtre , du moins les a-t-elle suivis de bien près, mais
bientôt après. Molière est le premier qui ait mis les bonnes mœurs au théâtre , quoiqu’il ne l’ait fait qu’imparfaitement. Ceux
uivi de près, ont été plus libres que lui ; mais depuis trente ans le théâtre français se corrige incessamment de ce défaut, et
de représentation théâtrale, dont on peut trouver des modèles dans le théâtre espagnol, et quelques uns dans l’italien ; mais l
atteindre au sublime de Corneille ou au plaisant de Molière. Enfin le théâtre français soutiendra sa gloire et fera toujours le
ectateurs se lassent de voir toujours suivre les anciennes routes. Théâtre anglais Si le théâtre anglais n’a pas commencé
oir toujours suivre les anciennes routes. Théâtre anglais Si le théâtre anglais n’a pas commencé aussitôt que les autres
ais Si le théâtre anglais n’a pas commencé aussitôt que les autres théâtres , il paraît du moins qu’il les a suivis de près. L
représentations dramatiques en Angleterre, est la même que celle des théâtres italien, espagnol et français : je veux dire que
au de la religion. Ce fut donc par les représentations sacrées que le théâtre commença à prendre forme à Londres comme il avait
l’exercice de telles représentations les conduisit insensiblement au théâtre profane. Richard II a régné vingt-deux ans jusqu
que les Anglais ont précédé les François quant à l’établissement d’un théâtre public. Je ne crois pas qu’ils les aient précédés
0, le roi (37) fit préparer une mascarade, et ordonna qu’on élevât un théâtre dans sa grande salle de Grenwiche, etc. le roi, l
tre, on ne peut disputer aux Anglais l’avantage d’avoir commencé leur théâtre par une bonne pièce profane ; pendant que toutes
l’Italie (qui était alors au plus haut degré de sa gloire en fait de théâtre ) était trop éloignée pour que les Anglais pussent
telle en effet : nous en jugerons mieux en suivant l’histoire de leur théâtre . Dans la Vie de Shaskpear , qui est à la tête de
it à Londres des comédiens de profession, mais qui n’avaient point de théâtre fixe, et qui ne jouaient point la tragédie, parce
les déclara ses serviteurs, et leur fit assigner l’établissement d’un théâtre . L’an 1596 Shaskpear, à l’âge de trente-trois ans
tes comédies, tragédies, intermèdes, morales, pastorales, comédies de théâtre et semblables, publiquement et pour leur plus gra
éâtrales, suivant que nous le voyons détailles dans le privilège ; ce théâtre donc avait commencé depuis longtemps, puisque déj
 ; et le mot répété de comédie toute seule, et plus bas de comédie de théâtre , nous fait sentir que c’est de deux espèces de co
de jouer dans les places publiques, et celles que l’on jouait dans le théâtre fermé. On est donc forcé de conjecturer que dans
nt que Shaskpear embrasa la profession de comédien, il y avait don un théâtre à Londres, c’est-à-dire, qu’on y représentait des
faire des comédies : ainsi donc l’Angleterre ne fixe l’époque de son théâtre que par ce deux poètes les plus célèbres de leur
il écrit. Cela supposé, il serait donc indubitable que les pièces de théâtre nous feraient connaître le caractère des nations
st le morceau pour lequel la plus grande partie des spectateurs va au théâtre quand on représente cette pièce. Dans la tragédie
ions. Suivant mon raisonnement je crois, que si l’on donnait sur leur théâtre des tragédies dans le goût des meilleures et des
nglaise est chargé d’incidents au point, qu’ayant transporté sur leur théâtre des pièces françaises, les auteurs en ont doublé
i vu représenter à Londres, mais je m’en rapporterai à la Critique du Théâtre anglais de M. Collier. Il reproche aux poètes de
nation leur grande licence : et par la comparaison qu’il fait de leur théâtre avec ceux des anciens et des modernes, il leur fa
l n’y a point d’exemple de libertinage sur la scène pareil à celui du théâtre anglais ; mais les obscénités et la complication
sais pas au reste ce que l’on peut espérer à l’égard d’une réforme du théâtre anglais, mais nous avons des preuves pour croire
plaire. On s’était imaginé que cette tragédie aurait donné le ton au théâtre anglais, mais les tragédies nouvelles que l’on a
des poètes anglais, les spectateurs pourront s’y prêter, et alors le théâtre française aura en peu de temps un rival redoutabl
er beaucoup de poètes dramatiques de cette espèce. La construction du théâtre est belle et très commode en même temps ; tout le
t, à peu de chose près, le même qu’a Paris. Il y a ordinairement deux théâtres qui servent à représenter des tragédies et des co
héâtres qui servent à représenter des tragédies et des comédies ; ces théâtres sont décorés superbement, et pour les habits et p
ns. A l’égard des acteurs, si après quarante cinq ans d’expérience de théâtre je suis en droit de pouvoir dire mon sentiment, j
ont toujours vrais, et ils le sont de façon à ne point languir sur le théâtre . Quant à moi j’ai toujours cru, et je n’était pas
ui, à ce que je crois, mérite par sa singularité d’être rapportée. Au théâtre de Linksinfild je me trouvai à la représentation
alé, entre autres, qui dès ce temps-là se faisait admirer sur le même théâtre , m’avoua que la première fois qu’elle le vit joue
et elle servira de preuve pou tout ce que j’ai dit sur les acteurs de théâtre en Angleterre. La raison seule a tracé les premiè
héâtre en Angleterre. La raison seule a tracé les premières règles du théâtre dans les tragédie grecques : Aristote en a établi
t permis de s’écarter de ces règles, que la raison même a dictées, le théâtre anglais serait en état de balancer la réputation
tées, le théâtre anglais serait en état de balancer la réputation des théâtres anciens et modernes : les beautés des tragédies a
s des tragédies anglaises sont au-dessus de toutes les beautés que le théâtre de l’Europe peuvent nous montrer ; et si quelque
si quelque jour les poètes anglais se soumettent aux trois unités du théâtre , et s’ils ne présentent pas le sang et les meurtr
ageront, pour le moins, la gloire dont jouissent les meilleurs de nos théâtres modernes. Théâtre flamand et hollandais Le
, la gloire dont jouissent les meilleurs de nos théâtres modernes. Théâtre flamand et hollandais Le théâtre flamand et le
eurs de nos théâtres modernes. Théâtre flamand et hollandais Le théâtre flamand et le théâtre hollandais ne doivent être
odernes. Théâtre flamand et hollandais Le théâtre flamand et le théâtre hollandais ne doivent être regardés que comme un
théâtre hollandais ne doivent être regardés que comme un seul et même théâtre , puisque c’est un même idiome ; car le langage fl
que, et qui approche le plus de la langue mère qui est l’allemand. Le théâtre flamand a été le seul nommé, pendant que les deux
parler séparément. C’est par les représentations des mystères que le théâtre a commencé en Flandres, comme les autres on fait 
mais la Flandres n’a pas eu le même avantage ; car les spectacles du théâtre ayant cessé dans le pays, la simplicité dénuée de
les Flamands, aussi bien que les Hollandais, ont pris pour modèle le théâtre anglais plutôt que le français dans leurs commenc
cements, puisqu’ils en on suivi la méthode, et qu’ils n’ont adopté le théâtre français que depuis Corneille. Dans le temps que
adopté le théâtre français que depuis Corneille. Dans le temps que le théâtre flamand (à l’exemple des autres nations) aurait p
t dire qu’il cessa entièrement. Il y a longtemps qu’ils n’ont plus de théâtre  ; et tout ce que l’on en conserve, c’est la repré
nfin l’on peut dire que depuis 1566, du temps des guerres civiles, le théâtre flamand ne subsiste plus. Il n’en est pas de même
st pas de même en Hollande où on l’a cultivé, et ce n’est que de leur théâtre dont je parlerai dorénavant. Le théâtre hollandai
tivé, et ce n’est que de leur théâtre dont je parlerai dorénavant. Le théâtre hollandais a pris son origine de ce qu’on appelle
vence 42, comme nous en parlerons plus au long dans la description du théâtre germanique. Ces chambres tiraient leur origine du
en charge, comme nous avons dit. Les mêmes composaient des pièces de théâtre , qu’ils jouaient ordinairement en chambre ; aussi
promptus, ou quelques madrigaux, sonnets, etc. Telle est l’origine du théâtre hollandais, dont il serait difficile de fixer l’é
la maison de Bourgogne régnât dans le pays. La plus ancienne pièce du théâtre hollandais est De Spiegel der Minne ( Le Miroir
m en 1561, in 8°. Dans les anciennes tragédies on représentait sur le théâtre l’action telle qu’elle s’était passée : c’est ain
nsi que dans Egmon à Horn on coupe la tête à ces deux comtes sur le théâtre  : dans une autre pièce le héros se poignarde, et
us son aisselle : dans Aman on le pend, et Mardochée fait le tour du théâtre monté sur une rosse : dans Tamerlan ce prince p
ue, et l’autre habillé en cardinal. Une autre singularité de l’ancien théâtre est ce qu’on nomme vertoning (représentation) :
aisse le rideau au milieu d’un acte, et on dispose les acteurs sur le théâtre , de manière qu’ils représentent comme à la façon
’est ainsi que dans Gysbrecht van Amestel , on lève le rideau, et le théâtre représente les soldat d’Egmon ennemi de Gysbrecht
a une qu’il traite comme il veut : l’abbesse est étendue au milieu du théâtre tenant sur les genoux le vénérable Goswin évêque
dans un puits qui est au –dessous de la potence, Ulysse entre sur le théâtre , s’en plaint à Circé, qui touchée du chagrin qu’i
dedans, prend la corde avec une main, et le vol part de la hauteur du théâtre . Présentement le théâtre devient de jour en jour
ec une main, et le vol part de la hauteur du théâtre. Présentement le théâtre devient de jour en jour plus exact, on en a banni
poètes. Celui qui a le premier écrit avec quelque régularité pour le théâtre , est Pier Corneille Hoost, fils d’un bourgmestre
le Virgile et le Senéque hollandais, a commencé a travailler pour le théâtre en 1636, qu’il donna la tragicomédie intitulée P
636, qu’il donna la tragicomédie intitulée Pascha . On a imprimé son théâtre en deux volumes in-4° qui contient trente tragédi
rze profanes, dont cinq ont été corrigées depuis 1700 dans le goût du théâtre d’aujourd’hui. Le Palamede de Vondel passe pour
de toutes ses dignités. Avant le règne de Louis XIV on trouve dans le théâtre hollandais peu de pièces imitées des étrangers, s
ne puis pas juger, ignorant entièrement cette langue. Leurs pièces de théâtre sont toujours en vers, et ils y suivent les mêmes
er elle est quelquefois muette, ou du moins adoucie ; mais que sur le théâtre , et dans la chaire, on la prononce toujours avec
se de La Mort du Prince d’Orange , qui est une des meilleurs de leur théâtre  : le premier acte est de huit cent vers, desquels
e laisse pas d’être un inconvénient remarquable (46). Présentement le théâtre devient de jour en jour plus exact : on en a bann
ces anciennes pièces, on n’y donne guerres que du nouveau, qui met le théâtre dans un goût tout français. Ordinairement on joue
Hollandais étant généralement contraires à la déclamation tragique du théâtre français, qu’ils regardent comme un chant éloigné
e français, qu’ils regardent comme un chant éloigné de la nature. Les théâtres d’Amsterdam, de La Haye et de Leyde 47, ont eu de
France, car il y a des particuliers en grand nombre qui ont le don du théâtre , mémoire, goût, prestance et belle déclamation, m
au delà de six cent florins par an, en sorte que ne pouvant vivre du théâtre seul, ils ont tous des métiers. Punt est habile g
tu pourrait être soupçonnée ; c’est ainsi que les directeurs de leurs théâtres , qui sont huit personnes de distinction, ont été
emps elle est rentrée. Les salles sont un demi ovale, dont le bord du théâtre fait le petit diamètre près du théâtre est l’orch
un demi ovale, dont le bord du théâtre fait le petit diamètre près du théâtre est l’orchestre, consistant tout au plus en deux
tour de la salle un rang de loges, qui sont plus haïtes que le rez du théâtre d’environ cinq à six pieds : à Amsterdam il y a u
; à l’amphithéâtre en haut, où l’on est assis, dix sols. Le revenu du théâtre , acteurs payés et dépenses faites, est consacré à
es, outre quatre ou cinq lustres qui pendent du centre sur le bord du théâtre , l y a ordinairement entre les loges des chandeli
ges des chandeliers à bras avec des lumières. On vante extrêmement le Théâtre d’Amsterdam, et il est constant dans le pays que
cinq depuis 1700 jusqu’à 1718 ; en sorte que le recueil des pièces de théâtre de ces Sociétés monte à près de deux cent. Le Cat
de ces Sociétés monte à près de deux cent. Le Catalogue des pièces du théâtre hollandais, imprimé en 1727, contient 268 auteurs
u petites pièces, et huit opéras ; ce qui fait en tout 1246 pièces de théâtre . Quant aux habits, ils ont suivi le goût des temp
ieux Bor, qui deviendront à ce qu’on espère, d’excellents acteurs. Théâtre germanique Toutes les capitales de l’Europe se
n’ont été que peu de temps, les unes après les autres, à rétablir des théâtres . A la vérité le théâtre germanique a été le derni
s, les unes après les autres, à rétablir des théâtres. A la vérité le théâtre germanique a été le dernier, et par cette raison,
. C’est de ces phonasques, ou chantres, qu’il faut tirer l’origine du théâtre germanique ; mais ils ne s’y sont appliqués que b
tine ; on trouvera à la fin un petit catalogue de plusieurs pièces du théâtre germanique, composées originairement en cette lan
maîtres chantres qui ont écrit dans son goût, qui ont occupé tout le théâtre germanique : l’an 1626 une troupe de comédiens ho
l’an 1626 une troupe de comédiens hollandais passa à Hambourg, et le théâtre allemand changea de goût en prenant d’eux le modè
is, en écrivant des pièces dramatiques, détruisirent petit à petit le théâtre des maîtres chantres, en se moquant d’eux et en l
ant d’eux et en les parodiant. Vers l’an 1630, ou 35 tout au plus, le théâtre se perfectionna en Allemagne : de bon poètes comp
le dirai plus bas, après que j’aurais donné une notion générale de ce théâtre . Les troupes ne quittèrent pas pour cela la métho
de ce théâtre. Les troupes ne quittèrent pas pour cela la méthode du théâtre hollandais, et ils mêlaient la bonne tragédie ave
a volé en les écrivant pendant qu’on les représentait. Aujourd’hui le théâtre d’Allemagne est composé de la bonne tragédie et d
e ne crois pas cependant qu’ils en doivent tirer vanité ; car si leur théâtre était excellent, la seule nouvelle méthode de jou
à l’impromptu suffirait pour le corrompre et le faire tomber. Le bon théâtre italien, écrit et joué par les académies vers l’a
uer des tragédies et des comédies écrites (quoique mauvaises) et leur théâtre s’étant reformé ensuite, et ayant donné la bonne
ptu, qui vient à la suite, ne soit la cause de la décadence totale du théâtre allemand. La première troupe de comédiens qui se
de la quatrième troupe, qui se forma dans ces premiers temps de leur théâtre , se nommait Jean Velten : il était professeur de
, et ont été déclarés poètes de l’Empereur ; d’autres ayant quitté le théâtre , sont parvenus à de grandes dignités de l’église
es allemandes, qui dans le commencement n’étaient qu’une imitation du théâtre hollandais, ont conservé jusqu’à nos jours les at
ans, comme j’ai dit, que l’on entreprit de purger et de réformer leur théâtre sur le modèle des Grecs et des Latins ; d’y obser
poètes allemands, qui ont mis dans un vrai lustre et la poésie et le théâtre de leur nation. Le premier a écrit une prosodie g
die germanique, où il a donné à ses compatriotes les bonnes règles du théâtre . Les pièces dramatiques de ces auteurs, qui sont
ge des poèmes dramatiques des autres nations, qu’ils portent sur leur théâtre . On commença, il y a du temps, à traduire le théâ
portent sur leur théâtre. On commença, il y a du temps, à traduire le théâtre français, et ensuite l’espagnol, l’italien, l’ang
er cependant leurs vieilles pièces, qui sont toujours le fond de leur théâtre , quoiqu’elles soient dans le mauvais goût : s’il
ant, puisque l’on pourrai juger du progrès ou de la décadence de leur théâtre , ce qui produirait des dissertations ou des criti
er, le public s’empresserait de les voir, lorsqu’on les remettrait au théâtre , comme si c’était la première représentation. Si
tait habillé en grand garçon, et auquel on donnait la bouillie sur le théâtre ) ensuite on y voyait la dispute de Notre Seigneur
ées dans le pays. En nous rappelant la méthode de tous les différents théâtres dont nous avons fait la description, je crois que
rès fortes du désir que les deux gouvernements ont conçu de mettre le théâtre sur un bon pied à cet égard. Louis XIV ordonna q
onnes mœurs en auraient souffert. Avec un sévère examen des pièces de théâtre on met tout à la fois à couvert la religion, la p
t donc sur le fond des canevas anciens et modernes, que roule tout le théâtre en Italie, et ces canevas ne sont pas susceptible
ont jugé que les femmes étaient ce qu’il y avait de plus nuisible au théâtre , et sous le pontificat d’Innocent XI on les défen
e ; mais on ne peut pas dire qu’avec cela seulement on ait réformé le théâtre en Italie. Je ne sais pas si ces deux différentes
a Préface : outre qu’il nous donne une notion assurée de l’état de ce théâtre , il me paraît que sa façon de penser n’est pas à
e de quelle façon pensent les gens de lettres en Allemagne en fait de théâtre , et serviront peut-être à détromper un très grand
ient dans l’oubli, n’ont commencé que depuis peu à paraître sur notre théâtre . Il y a trois ans que dans mon ouvrage sur la Cri
ir les règles ; il faut aussi connaître les défauts et les beautés du théâtre allemand, et avait connaissance en même temps des
beautés du théâtre allemand, et avait connaissance en même temps des théâtres français, anglais et italien. Avant que d’expliqu
je dise en peu de mots ce qui m’a donné du penchant pour la poésie du théâtre , et ce qui m’a engagé à la fin à en faire essai.
raduction, qui me paraissait un peu forcée. A l’égard de la poésie de théâtre je restai donc dans une parfaite indifférence, ou
ndus, excitèrent ma curiosité pour en connaître les pièces. Je lus le théâtre de Molière, ce qui me donna une grande envie de v
s pas une pièce, mais je m’aperçus d’abord du peu de régularité de ce théâtre  : on mettait sur la scène de grandes actions de r
e la comédie de ce tempa-là, je lui parlai d’un meilleur ordre de son théâtre  : je lui demandai surtout pourquoi l’on ne jouait
ue je croyais y devoir régner. Je m’inquiétais toujours des règles du théâtre , car je ne pouvais pas m’imaginer qu’un genre de
othen, qui parut à Leipsik l’année 1688. Menantes dans ses poésies de théâtre , ne donne qu’une faible instruction pour l’opéra.
te de Rappolt, Hensius de tragediae constitutione , la Pratique du théâtre de l’abbé d’Aubignac, et d’autres écrivains, parm
nnaissance que je souhaitais. Sans parler de la lecture des pièces de théâtre de Corneille, de Racine, de Molière, de La Mothe,
de leurs préfaces et des traités critiques qui y étaient joints : le Théâtre des Grecs du P. Brumoy, et l’Histoire du Théâtre
taient joints : le Théâtre des Grecs du P. Brumoy, et l’Histoire du Théâtre italien de Riccoboni, me fournirent plus de lumiè
umières que tous les autres en cette matière. Plus je connaissais les théâtres réglés de étrangers, et plus j’avais de peine en
és de étrangers, et plus j’avais de peine en voyant le dérangement du théâtre allemand ; mais il arriva que les comédiens de la
f, et que le nouveau, avec son épouse, qui a un mérite infini pour le théâtre , et qui ne cède en rien aux meilleurs actrices de
extrême envie d’abolir le caos qui a régné jusqu’à présent sur notre théâtre , et de mettre la comédie allemande sur le pied de
vait essayé de traduire en vers allemands les meilleures tragédies du théâtre français : on lui envoyait pour cela des exemplai
Pour contribuer, autant qu’il m’était possible, à la réforme de notre théâtre , je proposais au nouveau directeur de la troupe d
insi il y avait alors huit tragédies, qui se représentaient sur notre théâtre . Après avoir donné en peu de mots l’histoire du c
r donné en peu de mots l’histoire du commencement de réforme de notre théâtre , il faut enfin que je parle de mon Caton , et su
la fable, ils ne s’y attachent point, comme on le voit dans tout leur théâtre . J’aurais été bien fâché que l’on eût pu reproche
ut leur théâtre. J’aurais été bien fâché que l’on eût pu reprocher au théâtre allemand d’être toujours dans le désordre. C’est
acteurs vont et viennent sans que l’on sache pourquoi, et souvent le théâtre demeure vide : les entrées et les sorties sont ég
de faible, on ne doit l’imputer qu’à moi, et à mon peu de pratique de théâtre . Extrait de la tragédie de Caton mourant
oins une fois. Dans l’acte second, scène cinquième Portius est sur le théâtre avec Arsène, qu’il entretient avec empressement e
réflexions qui puissent contribuer à donner du goût pour la poésie de théâtre . Le premier reproche qu0on me fait n’est pas si m
la chose en elle-même ne l’est pas. Lorsque deux Acteurs sont sur le théâtre , et que l’un des deux en voyant venir le troisièm
il oppose sa constance à toute leur colère ». Je conviens que sur un théâtre étroit et court, tel que le nôtre de Leipsik, Cat
tement, peut avoir entendu une partie de ses mots ; mais sur un autre théâtre plus grand, tel que celui de l’Electeur à Dresde,
’un homme si respectable et si occupé que Caton, n’entrera pas sur le théâtre en courant : ainsi dans le temps que l’on débite
le commencement de ls scène, et avant qu’il parût. Donc les règles du théâtre , ni la vraisemblance n’y sont point blessées. Pou
re autres choses il leur reproche cette faute. Le P. Brumoy dans son Théâtre des Grecs en fait autant en plusieurs endroits ;
apprendre qu’en Allemagne on pense aussi juste qu’ailleurs, et que le théâtre et les règles ne leur sont point étrangères, il m
ic pourrait souhaiter de savoir le nombre et la qualité des pièces de théâtre d’Hannssachs, premier poète dramatique allemand ;
r et Artus Le Chevalier Galmi La Bianceffora La Violanta Pièces de théâtre de Martin Opitz Daphné Antigone de Sophocle L
hné Antigone de Sophocle Les Trojannes de Sénéque Judith Pièces de théâtre d’André Gryphius Léon d’Armenie Catherine de
ant Piaste Farces Petez Squens Horribilicribrifax Pièces de Théâtre de Lohenstein Cleopatra Sophonisbe Ibrahim Bas
ophonisbe Ibrahim Bassa Agrippina Epicharis 1. Mon Histoire du théâtre italien. 2. André Fulvius, p. 146. La Descriptio
acci, pag. 72 5. page 67. 6. Les Intronati 7. Le mauvais siècle du théâtre italien a été le plus fécond en ouvrage, et il y
s date d’année. 11. Idem 12. Aujourd’hui on a construit à Madrid un théâtre très grande et très magnifique, dans le goût des
à Madrid un théâtre très grande et très magnifique, dans le goût des théâtres d’Italie, en conservant cependant quelques unes d
es unes des parties de leur ancienne forme. 13. Dans mon Histoire du Théâtre italien, imprimée à Paris l’an 1728, on trouve à
iomed., Voss. Etc. 14. Premier volume, pag.14 15. Pag. 25. 16. Le théâtre offrait tout à la fois le Paradis, l’Enfer, la Te
rempli chacun leur rôle, se retiraient seulement sur un des côtés du théâtre , et y demeuraient assis, exposes à la vue des spe
élégies, ou éloges sortent de la presse : on fait imprimer comme les théâtres à Paris. 43. Ce qu’on peut prouver par un Recuei
scènes : du commencement à la fin tous les acteurs qui entrent sur le théâtre , ont des raisons pour y venir, et la scène ne res
2 (1736) Observations sur la comédie et sur le génie de Molière
ée, depuis que l’exercice de ma profession m’a fait sentir combien le théâtre d’Italie a besoin d’être réformé. J’ose me flatte
fit bâtir exprès, pour servir à la représentation de ses comédies, ce théâtre superbe, qui par une fatalité singulière fut rédu
. favorisèrent les lettres ; et si leur protection généreuse porta le théâtre au plus haut degré ; il vous resta, MONSEIGNEUR,
é ; il vous resta, MONSEIGNEUR, de plus grandes choses à exécuter. Le théâtre d’Italie était supérieur à tous les théâtres de l
des choses à exécuter. Le théâtre d’Italie était supérieur à tous les théâtres de l’Europe, lorsqu’il fut protégé par vos glorie
charge de contrôleur général des Menus Plaisirs, et d’inspecteur des théâtres , lorsque la mort interrompit un si beau dessein.
ffet, MONSEIGNEUR, je n’en doute point, vous regarderez la réforme du théâtre italien devenue si nécessaire, comme une partie d
n d’y rougir, n’y sera pas même alarmée. Pour ce qui regarde l’art du théâtre , je présente aux auteurs le plus excellent modèle
nt, et très soumis serviteur et sujet, L. Riccoboni. Préface Le théâtre est depuis longtemps goûté en Europe ; les princi
ondement qu’une prévention naturelle. On est conduit dès l’enfance au théâtre  ; on s’en fait une douce habitude avant que d’avo
ouvrage dramatique, il suffit de joindre quelque esprit à l’usage du théâtre . Je conviens que la nature et la vérité ne se mon
aux premiers rangs de leur art. Mais comment apprendre les règles du théâtre  ? Le voici. Les Anciens qui en ont traité nous on
nt être de quelque utilité aux auteurs qui ont déjà travaillé pour le théâtre . Les uns sont instruits de tout ce que je pourrai
pectateurs peu intelligents. C’est donc uniquement ceux qui aiment le théâtre , qui suivent les pièces nouvelles, et qui veulent
me flatter que ceux-là même, qui par un motif de religion évitent le théâtre , ne désapprouveront pas mon travail : l’apologie
et sur le génie de Molière. Réflexions historiques sur les différents théâtres de l’Europe, par ledit Sieur Louis Riccoboni Leli
Europe, par ledit Sieur Louis Riccoboni Lelio, ensemble les Pièces de théâtres de sa composition ; s’il nous plaisait lui accord
urd’hui, sont, l’intrigue ; le caractère ; les incidents, ou coups de théâtre  ; le comique, ou jeu de théâtre ; et le dialogue,
aractère ; les incidents, ou coups de théâtre ; le comique, ou jeu de théâtre  ; et le dialogue, ou la diction. Article secon
ces d’intrigue, et l’ont gâtée encore par toutes les licences de leur théâtre . Il faudrait donc, pour composer une excellente c
iquement à la première espèce, et ne rien emprunter de la seconde. Le théâtre , si on l’ose dire, commence à vieillir ; les nouv
int, et nous voyons souvent avec plaisir ces sortes de pièces sur nos théâtres . Or la seule raison, à mon avis, pour laquelle ce
int sorties jusqu’ici. En effet, si on les avait transportées sur des théâtres étrangers, qu’auraient compris les autres peuples
nous en parlerons dans le troisième Livre, qui contient l’examen des théâtres anciens, mis en parallèle avec ceux des Modernes.
jours à côté d’elle. Arrive-t-il quelque incident, ou quelque coup de théâtre , dans le temps que le personnage principal est ho
orsque dans la scène suivante, ce personnage principal revient sur le théâtre , le spectateur se rappelle avec plaisir ce que so
actères. Tous les caractères ne sont pas propres à être mis sur le théâtre . Les caractères simples ou principaux doivent tou
peut conclure que les passions et les vices conviennent davantage au théâtre , puisqu’en donnant le moyen de corriger les mœurs
ons une preuve récente dans une comédie représentée depuis peu sur le théâtre français, et composée par un auteur dont le mérit
ité de sujets. Article quatrième. Du dialogue. Économie de théâtre . Le dialogue a tant de rapport avec la partie
parler de l’un, sans parler de l’autre. On sait que par l’économie de théâtre il faut entendre la disposition naturelle et sens
la changer de place, soit pour la retrancher. Cet art ou économie de théâtre si nécessaire dans toutes les parties qui compose
en examiner, elle soit d’un art admirable par rapport à l’économie de théâtre . Il est certain que si dans le cours de l’action
belle a déjà commencé à se plaindre dans la maison. Cette économie de théâtre et de dialogue conduit naturellement à toutes les
relle n’eût fait que répéter ce qu’Isabelle venait de lui dire sur le théâtre , un moment auparavant. Les autres scènes roulent
tout original qu’il était, par rapport à l’état où il avait trouvé le théâtre , quoiqu’il fût l’inventeur d’un nouveau genre de
nre d’esprit qu’il a mis dans ses pièces, était le plus convenable au théâtre  ; les idées justes et vraies, en même temps qu’el
suivirent ce grand homme, ses ouvrages occupèrent longtemps seuls le théâtre français, avec la supériorité et la justice qui l
t, mais on devrait, ce me semble, distinguer l’esprit qui convient au théâtre , d’avec celui dont on peut faire parade dans un d
ses qui ne vont qu’à la travestir. Article sixième. Des coups de théâtre , ou surprises. Tout ce qui arrive sur la scèn
mprévue, et dans le cours d’une action, s’appelle en France, coups de théâtre , et dans tout le reste de l’Europe, surprises ; j
e l’un et de l’autre terme indifféremment. Deux espèces de coups de théâtre . Il y a deux sortes de coups de théâtre ou sur
Deux espèces de coups de théâtre. Il y a deux sortes de coups de théâtre ou surprises, l’une d’action, et l’autre de pensé
ème du second acte de L’École des maris, doit être appelée un coup de théâtre d’action, et sert en même temps à prouver quel ét
urprise : chaque vers de cette scène est, pour ainsi dire, un coup de théâtre , et ce qui la termine, un trait digne de l’inimit
sser à son jaloux. Il est vrai que Molière n’a pas imaginé ce coup de théâtre , qui est peut-être unique en son espèce. Je l’en
ganarelle. Telle est encore dans George Dandin la surprise ou coup de théâtre de la scène sixième, acte troisième. Angélique ne
avoir un génie supérieur pour juger sûrement de ce qui peut plaire au théâtre , et mériter un applaudissement général. La nature
e preuve de la justesse de son esprit. Dans cette comédie, le coup de théâtre , ou surprise de pensée, que je crois la plus bell
t qu’ils en sont instruits, Molière en portant cette même surprise au théâtre , semble l’avoir affaiblie lorsqu’il fait dire à l
uva qu’il y avait, dans la scène dont nous parlons, deux surprises de théâtre , et jugeant qu’il n’en fallait laisser dominer qu
r en aller, dit-il, faire la demande à son père. Voilà la surprise de théâtre à laquelle le spectateur ne s’attendait pas, mais
la difficulté de parvenir au sublime dans les surprises, ou coups de théâtre , soit d’action, soit de pensée. Article septi
tion, quelque bon qu’il puisse être en lui-même, ne convient point au théâtre  ; je ne prétends pas néanmoins exclure ni les bon
our qui le rend plus ingénieux et plus piquant. Ceux qui possèdent le théâtre de Molière, doivent connaître la quantité de trai
ce goût ne fut pas chez eux de longue durée ; et ce n’est que sur le théâtre français que l’on voit des farces encore aujourd’
se convaincra aisément que pour le comique elle a servi de modèle au Théâtre italien de Gherardi, composé et imprimé après la
étant si heureusement inventé, tellement achevé, qu’il sert encore au théâtre moderne, et de modèle et d’ornement tout ensemble
n pressant motif, ou tout au moins une raison plausible de quitter le théâtre , il ne pourra pas finir la pièce en remerciant, p
d’originaux dans le monde, dont les copies n’ont été exportées sur le théâtre , qu’à dessein de corriger ces mêmes originaux, et
dans ses ouvrages de la bienséance et des mœurs. Voilà ce qui rend le théâtre dangereux, et lui attire de si fréquentes et de s
it guidé que par les seules maximes de la morale, n’approuvera sur le théâtre des ouvrages qui, loin de corriger le vice, serai
vice, seraient capables de l’inspirer. Critique des passions. Le théâtre français, depuis Molière qui en a été le restaura
, un Envieux, un Médisant, ne pourront soutenir tranquillement sur le théâtre la vue de leurs caractères, ou du moins ils se fl
s que les différents caractères dont je viens de parler, étant mis au théâtre , ne sauraient produire un grand effet pour la cor
ètes qui l’avaient précédé dans le comique, avaient représenté sur le théâtre les hommes tels qu’ils étaient de leur temps. Le
t possible d’y réussir que par degrés. Molière commença par mettre au théâtre les passions qui avaient déjà été traitées ; mais
mieux son intention. Dans L’Amour médecin 9, Molière introduit sur le théâtre quatre médecins qui s’enferment pour consulter :
as un mot de mépris ou d’insulte ; c’est qu’un tel procédé mis sur le théâtre devient seul une critique amère. L’art avec leque
on l’a fait marcher : la gradation des incidents et les surprises de théâtre doivent être maniées dans un dénouement avec beau
maniées dans un dénouement avec beaucoup de sagesse, et ces coups de théâtre peuvent quelquefois produire de grandes beautés,
ention de Molière ; qu’il l’a prise imitée de plusieurs comédies d’un théâtre voisin de la France, comme on le verra dans l’art
taient en récit, comme ceux des Anciens, il n’y a jamais eu sur aucun théâtre de l’Europe un dénouement aussi bien imaginé que
init. C’est là, si je ne suis trompé, connaître parfaitement l’art du théâtre , et le cœur humain. Sganarelle ne dit rien, mais
e merveilleuse précision. Cependant il y en a qui croient entendre le théâtre , et qui n’approuvent pas ce dénouement ; ils prét
défaut de jugement et de composition. Molière entendait trop bien le théâtre dans toutes ses parties, pour ne pas mettre une d
auteurs qui ont critiqué Molière, avaient eu quelque connaissance du théâtre , ils auraient porté un jugement bien différent de
aient pas entraîné dans la même erreur tous ceux qui entendent peu le théâtre , et qui dans cette occasion ont trop déféré à leu
. Il imita son Dépit amoureux de deux pièces italiennes, l’une du bon théâtre , intitulée : L’Interesse di Nicolò Secchi, imprim
n’était pas toujours inventeur, puisqu’il avait si souvent imité les théâtres anciens, et les théâtres étrangers15. Après le dé
enteur, puisqu’il avait si souvent imité les théâtres anciens, et les théâtres étrangers15. Après le détail où je viens d’entrer
l’ouvrage de Molière. La source où Molière a puisé davantage c’est le théâtre italien joué à l’impromptu, et qui dans son origi
il est nécessaire de les copier de nouveau, lorsqu’on les redonne au théâtre . J’en ai vu même quelques-uns dont les premières
nt tiré les pièces qu’ils jouaient à Paris du temps de Molière sur le théâtre du Petit-Bourbon, alternativement avec sa troupe 
s souhaitent, et que les auteurs imaginent des surprises, ou coups de théâtre , si la vraisemblance la plus austère ne les accom
, tout le monde s’y attend ; et dans l’autre il n’y a plus de coup de théâtre , puisque non seulement le spectateur est averti d
ute entière. Comme il ne convenait pas de mettre un confesseur sur le théâtre , et que nos mœurs défendaient aussi d’y présenter
fait dans cette vue, deviennent, pour ainsi dire, autant de coups de théâtre , ou de situations neuves, amenées, intéressantes,
faut de bienséance, a imaginé, en corrigeant son original, un coup de théâtre merveilleux ; au lieu d’une bourse et d’une ceint
jà parlé de cette pièce, il suffira de rappeler en passant le coup de théâtre , par lequel Isabelle feignant d’embrasser son tut
quel art Molière fait usage, pour ainsi dire, d’une ombre de coup de théâtre que Vega lui avait fait entrevoir dans sa comédie
écider au juste de l’effet qu’un ouvrage dramatique peut faire sur le théâtre . Cependant parmi les divers talents qui sont néce
ère avait eu une connaissance si parfaite de ce qui devait réussir au théâtre , il n’aurait pas eu le désagrément de voir plusie
. Molière ouvrait, comme je l’ai déjà dit, une nouvelle route pour le théâtre  ; et comme les nouveautés, quelque sensées qu’ell
mots. Le Misanthrope étant tombé, Molière le retira : il le remit au théâtre un mois après, et le fit précéder à la première r
’un sujet qu’il ait pris en entier ailleurs, et donné ensuite sur son théâtre . Je ne sais si l’on peut citer une fable dont le
la dernière scène du troisième acte, la Princesse dit en quittant le théâtre , qu’elle vient d’imaginer un stratagème qui lui f
est un de ces points principaux de l’action, que selon les règles du théâtre , le spectateur doit voir, et non pas simplement c
n quelque sorte indispensable que la scène ne se passât point hors du théâtre  ; et lorsque au commencement du quatrième acte, l
eux que je fis de L’Avare, joint à quelque connaissance des règles du théâtre , m’inspira le dessein d’étudier Molière, persuadé
et même l’admiration des connaisseurs. Cependant, comme les scènes du théâtre italien jouées à l’impromptu, dont je viens de pa
die, et il a donné ce recueil sous le titre de Traité, ou Pratique du Théâtre comique 19 ; c’est tout ce que nous avons en ce g
e persuade au contraire qu’il s’est formé uniquement par l’examen des théâtres modernes qui l’ont précédé. Ainsi, mon dessein n’
taillées et plus chargées ; et ces sortes de peintures ont enrichi le théâtre français d’un nombre considérable de caractères,
fixement établis, la duplicité d’action se rencontre souvent dans le théâtre espagnol, et les poètes dramatiques français des
’action est sans contredit la plus naturelle et la plus convenable au théâtre , il peut aussi se rencontrer des génies capables
que les Latins y ont été très exacts : que les Italiens dans leur bon théâtre n’y ont jamais manqué ; mais que les Français et
la vraisemblance24. Enfin Molière parut, et malgré le mauvais goût du théâtre français, dans lequel il avait été élevé, il sut
nous faire connaître que leurs poètes les eussent employés sur leurs théâtres  ; je pense néanmoins que la comédie, lorsqu’elle
jusqu’à nous, mais des règlements qui furent faits pour la réforme du théâtre . On distinguait la comédie grecque en ancienne, m
la République ; or comme les défauts des hommes ne conviennent pas au théâtre , et que jamais ils n’y ont été mis, à moins qu’il
les poètes avaient prise de nommer ceux qu’ils représentaient sur le théâtre obligea le gouvernement à défendre par les lois d
maginé des comédies de caractères, telles que nous les voyons sur nos théâtres . Il paraît très difficile que ce genre de comédie
comique le style populaire au style élevé, parce que de leur temps le théâtre comique, dont la base a toujours été et sera touj
aux choses qui en dépendent, et dont j’ai parlé. Par cette raison le théâtre des Anciens pouvait avoir besoin d’un style sembl
ison aussi, les Modernes sont louables de l’éviter. Maintenant que le théâtre est sorti de l’enfance, que la force du comique o
ns le premier Livre de cet ouvrage, au sujet des différent styles des théâtres de l’Europe, et où je crois avoir fait sentir l’e
t convenir que Molière a ramené la conduite et les bienséances sur le théâtre , qui avant lui était licencieux à tous égards. S’
ire ce qu’il avait protégé. Ainsi Molière trouva l’amour souverain du théâtre , et ne voulant pas l’en bannir tout à fait, il n’
les mœurs et les bienséances sont trop blessées ; on ajoute que si le théâtre n’est pas fait pour inspirer la vertu, on ne doit
comme un modèle parfait de la belle comédie. Ceux qui connaissent le théâtre trouveront dans la peinture des caractères cette
st presque le seul dont les ouvrages plaisent à ceux qui entendent le théâtre , et à ceux qui ne l’entendent pas ; tout y est si
et moderne. Quoique j’aie donné, dans le cours de cet ouvrage, le théâtre de Molière pour le modèle de la bonne comédie, je
l’avait été à Athènes et à Rome. Il forma donc le projet de bannir du théâtre le libertinage qui y régnait, et pensa que rien n
de ces actions, il est naturel et même indispensable de le traiter au théâtre . Mais rien de plus facile à détruire que ce raiso
? Pour les scènes de tendresse, elles sont maintenant si usées sur le théâtre que le spectateur ne les écoute presque plus, et
e qu’on ne le pense communément pour la former, surtout depuis que le théâtre s’est emparé des caractères, parce que en effet i
ur pour en former le nœud. Quelques-uns en ont porté de semblables au théâtre et d’autres se sont contentés d’en voir l’effet e
tout Molière qu’il était, n’aurait peut-être pas réussi à corriger le théâtre , s’il n’avait eu la protection et la faveur du pr
e. Après avoir donné mes réflexions sur les différentes parties du théâtre comique, il me paraît indispensable de parler aus
utiles ; mais comme il ne s’agit ici de la parodie que par rapport au théâtre , c’est aussi sur cette espèce de parodie seule qu
rodies qu’on ait vues depuis quarante ou cinquante ans sur différents théâtres . Une autre cause, à mon avis, qui a le plus contr
fut au mois d’août de la même année que Doneau fit représenter sur le théâtre du Petit-Bourbon La Cocue imaginaire, qui était u
Les parodies de l’espèce de La Cocue imaginaire n’ont paru que sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne, représentées d’abord par
remière troupe italienne, ensuite par celle d’aujourd’hui, et sur les théâtres de la Foire. Article troisième. Des différen
nt été suivies de toutes les parodies qui ont paru sur les différents théâtres de la Foire. Les Comédiens-Italiens d’aujourd’hui
a suite, qui soient parodiées de la sorte. En effet on a goûté sur le théâtre les parodies d’Arlequin Persée, et d’Arlequin Pha
ne semblable action ? Il est facile sans doute, et même convenable au théâtre , de tourner en ridicule une action héroïque ; cep
n moins, lorsque c’est une simple critique : au lieu qu’un ouvrage de théâtre est lu par mille personnes à la fois, qui toutes
ient s’introduire dans la construction des ouvrages que l’on donne au théâtre . C’est principalement à la critique, mais à la cr
. Exemple de la troisième espèce de parodie. Nous avons dans le Théâtre italien de Gherardi un modèle de la troisième esp
e cette espèce de parodie fût reçue aujourd’hui bien favorablement au théâtre  ; mais, loin de penser aussi qu’il faille l’aband
. La scène reste vide quelque temps ; le Souffleur vient enfin sur le théâtre , et dit aux spectateurs qu’ils ne doivent plus ri
sière. Le mal qui excite mes plaintes serait inconnu en France, si le théâtre n’y était pas ouvert à quiconque veut écrire, ou
tc. 11. Voyez le premier Livre, article 6 des Surprises, ou Coups de théâtre . Le deuxième Livre, art. 8 de l’Imitation. 12. S
Septième journée, quatrième nouvelle. 14. Voyez le premier volume du Théâtre italien moderne. 15. Dans un Livre sans nom d’a
ssait parfaitement les anciens comiques, mais enfin il a pris à notre théâtre ses premières idées ; Vous savez que son Cocu ima
16. Voyez le premier Livre, articles des Surprises, de l’Économie de théâtre , et du Dénouement. 17. El Desden con el Desden.
hebis nutritus, an Argis. 22. Didascalia Comica. 23. Histoire du théâtre italien, à Paris, 1728. 24. Voyez ma Dissertatio
3 (1764) Saggio sopra l’opera in musica « Saggio sopra l’opera in musica — Iphigénie en Aulide. Opera — Acte V »
ang grec avant de se tremper dans le sang troyen. Scène II Le théâtre représente d’un côté le bois et le temple de Dian
lles consacrées à Diane et de soldats. La troupe s’avance du fond du théâtre accompagnée d’une musique lugubre.) Calchas D
4 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [B] — article » pp. 418-419
ia Capitan Spezza-ferro. Traggo le notizie dall’ Histoire de l’ancien théâtre italien dei fratelli Parfait. Tiberio Fiorilli,
Les Routes du Monde, rappresentato alla Foire Saint Laurent, il 1730 ( Théâtre de la Foire, raccolto da Le Sage e D’Orneval. Par
5 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [B] — article » pp. 444-445
me rassurer sur mes craintes et me faire entrer avec confiance sur ce théâtre  ; mais comme c’est à sa seule bonté que je dois c
ous plaire, je me flatte d’y parvenir. Hé quoi ! messieurs, né sur ce théâtre où mon père a contribué si longtemps à vos plaisi
6 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « Indice delle opere e degli autori citati » pp. -786
745. Pag. 938. Des Boulmiers. — Histoire anecdotique et raisonnée du Théâtre Italien. Paris, Lacombe, 1769. Pag. 373, 374, 516
, vol. II, pag. 106, 112, 113, 262, 264, 602. D'Origny. — Annales du Théâtre italien. Paris, Duchesne, 1788. Tre vol. in-8°. P
. Modena, 1873. Pag. 676, vol. II, pag. 521. Gherardi Evaristo. — Le théâtre italien ou le recueil général de toutes les Coméd
Padova. Padova, 1873. Vol. II, pag. 132. Le Sage et D'Orneval. — Le Théâtre de la Foire, ou L' Opéra-Comique. Paris, Candouin
ruga, 1885. Pag. 621, 624. Parfaict Frères. — L'Histoire de l’ancien théâtre italien depuis son origine en France, jusqu’à sa
8, 514, 588. — Reflexions historiques et critiques sur les differents théâtres de l’Europe avec les pensées sur la déclamation.
Pag. 377, 407, 408, 727, 909, 1061. Riccoboni Francesco. — L'Art du Théâtre . Paris, Simon, 1750. Vol. II, pag. 355. — L'Arte
, Dumolard, 1885. Pag. 371, 511. Sticotti Anton Giovanni. — L'art du théâtre . Berlino, 1760. Vol. II, pag. 550. — Oeuvres d’un
7 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « I comici italiani — article »
oms changés, Les Faux devins ; e la tragedia Alzaïde ; poi : L'Art du théâtre (Berlino, 1760, in-8°), Œuvres d’un paresseux bel
8 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « I comici italiani — article » pp. 401-403
a. » Molte delle sue opere si trovano sparse nelle varie raccolte del Théâtre italien e delle Parodies du Théâtre italien. Ma d
o sparse nelle varie raccolte del Théâtre italien e delle Parodies du Théâtre italien. Ma di quelle ch' ebber maggiore successo
9 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [A] — article » p. 4
l Gueullette e pubblicata dai fratelli Parfait, (Histoire de l’ancien Théâtre italien, etc. Paris, Rozet, 1767) e più specialme
10 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [B] — article » pp. 446-447
mprovviso, e di cui fa menzione Luigi Riccoboni nella sua Histoire du Théâtre Italien, non è che il famoso Dominique, di cui il
11 (1764) Saggio sopra l’opera in musica « Saggio sopra l’opera in musica — Iphigénie en Aulide. Opera — Acte I »
Acte I Le théâtre représente le camp des Grecs près de la ville d’A
s le fond. Sur le devant on voit l’entrée de la tente d’Agamemnon. Le théâtre est d’abord sombre et s’éclaire peu à peu. Scèn
12 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [A] — Bologna, 23 dicembre 1639. » pp. 5-7
rnier, tout de bon, firent dans le Petit-Bourbon, l’ouverture de leur théâtre , par un sujet assez folâtre, où l’archiplaisant T
13 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [C]. I COMICI ITALIANI — article » pp. 554-557
’ egli esordì avec fort peu de succès, mentre il D’Origny (Annales du Théâtre italien), afferma ch’ egli fece l’amoroso avec un
14 (1764) Saggio sopra l’opera in musica « Commento »
o Buti, intonato da Luigi Rossi e rappresentato nel 1647 a Parigi nel Théâtre du Palais-Royal. allegavano: si accordavano. is
rre Brumoy (Rouen, 1688 – Parigi, 1742) pubblicò nel 1730 a Parigi il Théâtre des Grecs, preceduto da un Discours sur le théâtr
l 1730 a Parigi il Théâtre des Grecs, preceduto da un Discours sur le théâtre des grecs. Nota alla nota d’autore n. 21: Ifigen
15 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo IX. Stato presente degli spettacoli teatrali. » pp. 426-437
manie anglo-philosophique, sombre et dégoûtante, qui s’est emparée du théâtre ; elle y monte pour débiter des diatribes contre l
mots, et les lamentations du drame bourgeois, ont chassé Thalie d’un théâtre qui lui était spécieusement consacré, où elle pei
16 (1764) Saggio sopra l’opera in musica « Saggio sopra l’opera in musica — Iphigénie en Aulide. Opera — Acte III »
nous verrons après le parti qu’il faudra prendre. Scène VI Le théâtre représente l’intérieur du temple de Diane. Agame
17 (1732) Paragone della poesia tragica d’Italia con quella di Francia
questo caso il Paragone parrebbe riprendere le tesi della Pratique du théâtre dell’abate d’Aubignac, nel quale venivano fatte c
gé de condamner beaucoup de poèmes, que nous avons vu réussir sur nos théâtres . [1.1.8] Ed in altro luogo, mal soddisfatto d’A
blico («La poésie, et particulièrement celle qui est composée pour le théâtre , n’est faite que pour le plaisir et le divertisse
pubblicazione del fondamentale trattato di d’Aubignac La Pratique du théâtre , nel 1657. Sebbene il giudizio complessivo espres
ati Sentiments de l’Académie sur le Cid, dall’altra, a La Pratique du théâtre di d’Aubignac; il costante riferimento di Corneil
de chacun d’eux: ouvrage qui peut servir de supplément à l’édition du Théâtre de Corneille par M. de Voltaire, et d’Introductio
s sur l’Hyppolite d’Euripide, et sur la Phedre de Racine», in Id., Le  Théâtre des Grecs, t. I, Paris, Rollin, Coignard et Rolli
ano ascritti molti drammi di Corneille. Brumoy, al contrario, nel suo Théâtre des Grecs confutava il giudizio aristotelico cons
i concludevano con una catastrofe occorsa al protagonista (Brumoy, Le Théâtre des Grecs, t. I, Paris, Rollin, Coignard et Rolli
ona, Vallarsi, 1723, p. n.n.). Infine, il Riccoboni, nell’Histoire du théâtre italien, loda l’espressione e la peripezia della
gnes du nom de l’Auteur», François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
ssi que M. Corneille devait considérer qu’il mettait son Œdipe sur le Théâtre français, et que ce n’est pas là qu’il faut manif
is-Sorbonne, 2005; Deborah Blocker, Instituer un «art»: politiques du théâtre dans la France du premier xviie  siècle, Paris, H
tte tragédie les agréments qui sont en possession de faire réussir au théâtre les poèmes de cette nature; vous n’y trouverez ni
ensées dans le goût et non dans le style de Tacite, que des pièces du théâtre », Voltaire, Commentaires sur Corneille, t. III, i
norma aristotelica della virtù mezzana si veda Olivier Pot, «Racine: théâtre de la culpabilité ou culpabilité du théâtre», Tra
eda Olivier Pot, «Racine: théâtre de la culpabilité ou culpabilité du théâtre », Travaux de littérature, VIII, 1995, pp. 125-149
tée par Georges Forestier et Sylvain Garnier, site IdT — Les Idées du théâtre ). [1.4.11] Della Thébaïde (1664), prima tragedia
prie de se souvenir que ce n’est point à moi de changer les règles du théâtre . Horace nous recommande de peindre Achille farouc
urata da Georges Forestier e Céline Fourniel, site IdT — Les Idées du théâtre ). Il bergamasco acconsente con la difesa svolta d
ort d’Achille il contributo di Emmanuel Minel, «La “vivacité” dans le théâtre de Thomas Corneille: esprit d’un «cadet» du Grand
xène, éditeur scientifique Carine Barbafieri, site IdT — Les Idées du théâtre ). Richiamandosi in parte ad Aristotele (1451a 36)
ncesi cfr. Carine Barbafieri, Atrée et Céladon: la galanterie dans le théâtre tragique de la France classique (1634-1702), Renn
la colpisce (Eléonore M. Zimmermann, La Liberté et le destin dans le théâtre de Jean Racine; suivi de deux essais sur le théât
le destin dans le théâtre de Jean Racine; suivi de deux essais sur le théâtre de Jean Racine [1982], Genève, Slatkine, 19992, p
nte, con quello dell’Abbé d’Aubignac, delineato nella sua Pratique du théâtre : la coerenza e, in qualche misura, anche la sobri
ce il giudizio di Riccoboni, il quale, nel tardo De la réformation du théâtre (1743), critica fortemente il personaggio di Juni
is en entier le rôle de Junie» (Luigi Riccoboni, De la réformation du théâtre , s. l., s. n., 1743, p. 179). Peraltro anche Cale
n particolare vigore vi insiste Riccoboni, il quale, nell’Histoire du théâtre italien, imputa proprio all’eccessiva rilevanza d
opo aver constatato che «on reproche à notre nation d’avoir amolli le théâtre par trop de tendresse», confessa che bandire l’am
t ce qui oblige nos poètes à privilégier si fort la galanterie sur le théâtre , et à tourner tous leurs sujets sur des tendresse
sur la tragédie à Mylord Bolingbroke («Pour que l’amour soit digne du théâtre tragique, il faut qu’il soit le nœud nécessaire d
era ad Antonio Bruni, a cura di Enrica Zanin, site IdT — Les Idées du théâtre ). La bontà del personaggio di Despina sarà sottol
avano nel teatro antico condotta da d’Aubignac nel suo La Pratique du théâtre (préface et notes par Pierre Martino, Genève, Sla
edito da chi scrive, in versione commentata, site IdT — Les Idées du théâtre ). [4.1.5] Si passa a questo punto al fronte fran
dramaturgique: l’exemple de Corneille», in Mythe et histoire dans le théâtre classique: hommage à Christian Delmas, Toulouse,
no inoltre: Raluca-Dana Pierrot, La Poétique de l’irrationnel dans le théâtre français de 1610 à 1680, mémoire d’étude sous la
, et il n’y a rien de si mauvaise grâce qu’un acteur qui se retire du théâtre , seulement parce qu’il n’a plus de vers à dire»,
igoureux pour les entrées. L’auditeur attend l’acteur, et bien que le théâtre représente la chambre ou le cabinet de celui qui
’Aubignac, Terence Justifié ou deux dissertations concernant l’art du théâtre , Paris, De Luynes, 1656, pp. 198-214) e nella Pra
du théâtre, Paris, De Luynes, 1656, pp. 198-214) e nella Pratique du théâtre (préface et notes par Pierre Martino, Genève, Sla
si possibili nella tragedia, rifacendosi chiaramente alla Pratique du théâtre del d’Aubignac, nella quale venivano elencate e d
idattici e patetici (Cfr. François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
Tübingen, Narr, 2002; Monologuer: pratiques du discours solitaire au théâtre , édité par Françoise Dubor et Christophe Triau, P
plus que dans la verité», François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
o d’Euripide, Roma, Perego, 1782, p. 71. D’Aubignac nella Pratique du théâtre sottolineava d’altra parte come nel teatro greco
toient point du Théatre», François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
elque parole à un autre», François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre , cit., p. 256 [Amsterdam, Bernard, 1715, t. I, p.
a tragedia francese si rimanda a: Nathalie Fournier, L’Aparté dans le théâtre français du xviie siècle au xxe  siècle: étude l
le mélange des Actions», François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
del teatro» che prendeva le mosse dal d’Aubignac (Cfr. La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
transigente alla deferenza ai principi delle unità: nella Pratique du théâtre d’Aubignac, il quale pure ammette che la regola d
blement l’Unité du lieu» (François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
ule ville aurait l’unité de lieu. Ce n’est pas que je voulusse que le théâtre réprésentât cette ville tout entière, cela serait
ssa veniva rappresentata (François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
a de traînants, qui ne peuvent avoir grand charme ni grand feu sur le théâtre . Celui de Théodore est entièrement froid: elle n’
te […]. Aussi, pour en parler sainement, une vierge et martyre sur un théâtre n’est autre chose qu’un terme qui n’a ni jambes n
t pourquoi ceux qui ont voulu introduire des saints et saintes sur le théâtre ont été contraints de les faire paraître fiers et
aints et des martyres. Il faut aussi que la dévotion de ces saints de théâtre soit toujours un peu galante. C’est pourquoi la d
Signor Antonio Bruni, a cura di Enrica Zanin, site IdT — Les Idées du théâtre ). La lettera del Bonarelli diventa un contributo
digitale curata da Bénédicte Louvat-Molozay, site IdT — Les Idées du théâtre ). Un’altra difesa rilevante della possibilità da
ei poeti di alterare il racconto storico si trovava nella Pratique du théâtre di d’Aubignac; questi, nel capitolo intitolato Du
re apprendre l’Histoire» (François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
chassions des Theatres», François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
s avons le même droit sur ce que nous en tirons pour le porter sur le théâtre que sur ce que nous empruntons des autres histoir
oint la tragédie d’Agamemnon. Mais parce qu’il croit que le secret du théâtre est d’y parler pompeusement, il met son art dans
rata da Georges Forestier et Céline Fournial, site IdT — Les Idées du théâtre ). Anche Calepio critica la rappresentazione falsa
ntage selon nos mœurs, et nos poètes ont cru ne pouvoir plaire sur le théâtre , que par des sentiments doux et tendres […]. Car
t ce qui oblige nos poètes à privilégier si fort la galanterie sur le théâtre , et à tourner tous leurs sujets sur des tendresse
alants à notre manière», Bernard le Bovier de Fontenelle, Histoire du Théâtre François, in Id., Œuvres complètes, t. II, éditée
noblesse; mais superieur en simplicité et en bienséance», Brumoy, Le Théâtre des Grecs, t. III, Paris, Rollin, Coignard et Rol
plus variés et plus brillans de Nicomede dans Corneille», Brumoy, Le Théâtre des Grecs, t. I, cit., p. 304). Nel suo parallelo
rale ou de politique […]. Car, je le répète encore, faire un poème de théâtre , où aucun des acteurs ne soit ni bon ni méchant,
teatro, era stata pronunciata anche dal d’Aubignac nella Pratique du Théâtre («Il faut poser pour assuré, Que tous ces Discour
le, sans émouvoir l’ame», François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
montre de son Eloquence», François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre [1657], préface et notes par Pierre Martino, Genè
rgica del diciassettesimo secolo. Si prenda ad esempio la Pratique du théâtre di d’Aubignac, e vi si troveranno i documenti pri
a Scéne qu’avec Figures» (François Hédelin d’Aubignac, La Pratique du théâtre , préface et notes par Pierre Martino, Genève, Sla
’où naissent quelques réflexions sur les Vers», in Id., Les Œuvres de théâtre de M. de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec
modulare l’esordio dell’Elettra di Euripide, come dimostra Brumoy nel Théâtre des Grecs (Brumoy, Le Théâtre des Grecs, t. IX, P
a di Euripide, come dimostra Brumoy nel Théâtre des Grecs (Brumoy, Le  Théâtre des Grecs, t. IX, Paris, Cussac, 1787, p. 487), m
to discontinuo della prosa («J’avoue que les vers qu’on récite sur le théâtre sont présumés être prose: nous ne parlons pas d’o
uvent faire autant? Si nous en croyons Aristote, il faut se servir au théâtre des vers qui sont les moins vers, et qui se mêlen
essere quella completa in due tomi, stampata nel 1730 (Les Œuvres de théâtre de M. de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec
Je hasarderai ici un paradoxe: c’est qu’entre les premières règles du théâtre on a presque oublié la plus importante. On ne tra
Dix-septième siècle, CCXXV, 2004, pp. 697-705: 699; Sophie Marchand, Théâtre et pathétique au xviiie siècle: pour une esthéti
tra «parler» e «agir» instaurato dal d’Aubignac nella sua Pratique du théâtre , ammettendo la superiorità dell’agire rispetto al
déterminé à choisir son sujet, se passe presque toujours derrière le théâtre . […] Combien d’actions importantes que le spectat
do la peripezia negli atti finali: «La pitié a ses degrés, surtout au théâtre . D’attendrissement en attendrissement, vous la po
mps qu’elle coûte? Quel dommage que tout ce mérite soit perdu pour le théâtre !», Houdar de La Motte, «Quatrième discours… », ci
eu périra», Houdar de La Motte, Les Machabées, I, 2, in Les Œuvres de théâtre de M. de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec
o progetto (Houdar de La Motte, Les Machabées, I, 2, in Les Œuvres de théâtre de M. de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec
l (Antoine Houdar de La Motte, Les Machabées, IV, 6, in Les Œuvres de théâtre de M. de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec
suis déchiré», Antoine Houdar de La Motte, Romulus, in Les Œuvres de théâtre de M. de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec
hé les portes», Antoine Houdar de La Motte, Romulus, in Les Œuvres de théâtre de M. de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec
t sanguinaire», Antoine Houdar de La Motte, Romulus, in Les Œuvres de théâtre de M. de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec
di Inès (Antoine Houdar de La Motte, Romulus, I, 6, in Les Œuvres de théâtre de M. de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec
antage!», Antoine Houdar de La Motte, Œdipe, III, 5, in Les Œuvres de théâtre de M. de la Motte, de l’Academie Françoise. Avec
rtation sur la poésie hollandaise. Tome III: «Ce qu’il a fait pour le théâtre a été sifflé, comme les productions du moindre po
18 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « LUIGI RASI. I COMICI ITALIANI » pp. -
oudrais signaler à ceux de nos lecteurs français qui s’intéressent au théâtre étranger une magnifique publication italienne : I
19 (1789) Storia critica de’ teatri antichi e moderni (2e éd.). Tome V « LIBRO VII. Teatro Francese ne’ secoli XVII e XVIII — CAPO VIII. Teatro Lirico: Opera Comica: Teatri materiali. » pp. 177-187
rmes du sentiment firent ils bientôt négliger ceux de la baguette; le théâtre fut purgé du jargon de la mythologie; l’intérêt f
20 (1878) Della declamazione [posth.]
n pour le juger. Les inconséquences des passions sont permises sur le théâtre français, mais non plus les inconséquences des ca
ragionarono Diderot De la poésie dramatique, e Marmontel e Mercier Du Théâtre , e lo Spettatore in più luoghi, e Lessing nella s
ia, Salfi prende a riferimento Luigi Riccoboni con la sua Histoire du Théâtre Italien (1728). Su Angelo Beolco, detto Ruzzante,
abits et les caractères de ses Acteurs» (Luigi Riccoboni, Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine
orsque cela arriva, il peut l’avoir vû.» Luigi Riccoboni, Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine
Lettres, qui jouoit le Rôle d’Arlequin» (Luigi Riccoboni, Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine
volgente successo. Si veda Xavier de Courville, Un apôtre de l’art du théâtre au xviiie  siècle : Luigi Riccoboni dit Lélio, ch
lla base delle Réflexions historiques et critiques sur les differents théâtres de l’Europe (1738) di Luigi Riccoboni, dove si me
igi Riccoboni, Réflexions historiques et critiques sur les différents théâtres de l’Europe. Avec les Pensées sur la déclamation,
ns l’œuvre théorique de Luigi Riccoboni: contribution à l’histoire du théâtre au xviiie  siècle, Paris, Champion, 2009. Salfi c
vi, p. 836). Louis-Sébastien Mercier (1740-1814), autore del testo Du théâtre , ou Nouvel essai sur l’art dramatique (1773), dov
attaqués et corrigés, s’il est possible» (Louis-Sébastien Mercier, Du théâtre , ou Nouvel essai sur l’art dramatique, Amsterdam,
igi Riccoboni, Réflexions historiques et critiques sur les différents théâtres de l’Europe. Avec les Pensées sur la déclamation,
l’ascesa del «geste comme production» (Patrice Pavis, Dictionnaire du théâtre : termes et concepts de l’analyse théâtrale, Paris
fs de l’homme: pourquoi donc tous les danseurs se privent-ils sur nos théâtres de l’avantage que leur procurerait cette expressi
genoux tremblants se dérobent sous moi» Jean Racine, Phèdre, in Id., Théâtre complet, édition d’Alain Viala et Sylvaine Guyot,
ctrice qui lirait cette peinture sublime, apprendrait à mourir sur le théâtre » (Jean-François Marmontel, Déclamation théâtrale,
igi Riccoboni, Réflexions historiques et critiques sur les différents théâtres de l’Europe. Avec les Pensées sur la déclamation,
peinture des passions, qui les causent, il se plaisoit à entendre les Théâtres retentir des maximes de politique. Les François,
us volontiers au plaisir de voir l’amour, et la jalousie occuper leur Théâtre » (Luigi Riccoboni, Dissertation sur la tragédie m
Riccoboni, Dissertation sur la tragédie moderne, in Id., Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine
uigi Riccoboni, Réflexions historiques et critiques sur les differens théâtres de l’Europe. Avec les Pensées sur la déclamation,
Riccoboni, Dissertation sur la tragédie moderne, in Id., Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine
Riccoboni, Dissertation sur la tragédie moderne, in Id., Histoire du Théâtre Italien, depuis la décadence de la Comédie Latine
sity of Oxford, 1988, IV, 2, p. 492. Jean Racine, Mithridate, in Id., Théâtre complet, cit., III, 5, p. 701. [commento_16.10]
gréables» (Pierre-David Lemazurier, Galerie historique des acteurs du théâtre français depuis 1600 jusqu’à nos jours, tome prem
erot, Le Père de famille, in Id., Denis Diderot, Œuvres. Esthétique — Théâtre , édition établie par Laurent Versini, Paris: Robe
1836, III, 3, p. 844. [commento_18.6] Jean Racine, Athalie, in Id., Théâtre complet, édition d’Alain Viala et Sylvaine Guyot,
mimica, cit., p. 461). [commento_18.9] Jean Racine, Bajazet, in Id., Théâtre complet, cit., V, 4, p. 632; Jean Racine, Iphigén
Théâtre complet, cit., V, 4, p. 632; Jean Racine, Iphigénie, in Id., Théâtre complet, cit., II, 2, p. 766. La citazione dall’I
le due nozioni si veda Pierre Frantz, L’Esthétique du tableau dans le théâtre du xviiie  siècle, cit. Tuttavia Salfi non fa men
r., V, 1, pp. 143-146. [commento_19.11] Jean Racine, Phèdre, in Id., Théâtre complet, cit., I, 3, p. 843. [commento_19.13] Je
, cit., I, 3, p. 843. [commento_19.13] Jean Racine, Andromaque, Id., Théâtre complet, cit., III, 8, p. 262. [commento_19.14]
. 263). Per il sogno di Athalie si veda Jean Racine, Athalie, in Id., Théâtre complet, cit., II, 5, pp. 1021-1023. Capitolo 
icità dei costumi. Il 17 novembre 1790 egli comparirà sulle scene del Théâtre de la Nation in toga romana, braccia e gambe scop
ésentait jamais les princes et les héros que comme je les avais vu au théâtre . […] Je voyais César serré dans un bel habit de s
profondito sull’attore si veda: Mara Fazio, François-Joseph Talma: le théâtre et l’histoire de la Révolution à la Restauration,
 Noverre à Voltaire sur ce célèbre acteur et de l’histoire abrégée du théâtre anglais depuis son origine jusqu’à la fin du xvii
d’entre eux, sentant toute l’utilité dont cette étude pouvait être au théâtre , j’y mis une ardeur peu commune. Je devins peintr
béissez encor pour la dernière fois» (Jean Racine, Iphigénie, in Id., Théâtre complet, cit., IV, 4, p. 797). Capitolo XXIV
ti le Pensées sur la déclamation di Luigi Riccoboni (1738) e L’Art du théâtre di François Antoine Valentin Riccoboni (1750). Un
questo proposito si veda Jacques Joly, Goldoni et l’utopie sociale au théâtre , in Id., Le Désir et l’utopie. Etudes sur le théâ
topie sociale au théâtre, in Id., Le Désir et l’utopie. Etudes sur le théâtre d’Alfieri et de Goldoni, Clermont-Ferrand, Facult
II, 1979, pp. 169-257; Pierre Frantz, L’Esthétique du tableau dans le théâtre du xviiie  siècle, Paris, Presses universitaires
…] dissolvendo la figura del professionista in quella dell’amateur de théâtre , in sostanza del dilettante, potrebbe assumere i
21 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [B] — Dato al castello di Versailles l’ 8 aprile. » pp. 364-378
gno 1758, e che io traduco dall’ Histoire anecdotique et raisonnée du Théâtre italien, par Des Boulmiers (Paris, Lacombe, m.dcc
igi Riccoboni : Reflexions historiques et critiques sur les différens théâtres de l’Europe. Paris, Guerin, m.dcc.xxx.viii, fareb
22 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo V. Teatro Francese nel medesimo Secolo XVIII. » pp. 355-388
curio. E prevede che nasceranno da questo matrimonio. Des pièces de théâtre et des rares enfants. ei già ne conta almeno tre
u genre tragique. Les deux styles sont maintenant confondus sur notre théâtre . Melpomène abandonne à Thalie sa noblesse et sa d
235. «Les comédiens (dice M. Palissot) ont grand tort de négliger le Théâtre de Dufresny. On ne se souvient pas de leur avoir
23 (1789) Storia critica de’ teatri antichi e moderni (2e éd.). Tome V « LIBRO VIII. Teatri Settentrionali nel XVIII secolo — CAPO I. Teatro Inglese. » pp. 189-231
vò molti difetti, e conchiuse che la barbarie & l’irrégularité du théâtre de Londres ont percé jusque dans la sagesse de Ad
ce immense (diceva ottimamente Voltaire) entre un ouvrage souffert au théâtre & un bon ouvrage! Nel 1733 si è rappresentat
mens, e stima la piece (di Addisson) la plus belle qui soit sur aucun théâtre . 58. E vanno poi i critici spigolistri ciechi am
24 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [A] — article » pp. 88-117
e questo si trovano riprodotti a pag.  4-6 de l’Histoire de l’ancien théâtre italien depuis son origine en France, jusqu’à sa
ppression en l’année 1697, etc. etc. par les Auteurs de l’Histoire du Théâtre français. (Fratelli Parfait). Paris, Rozet, m dcc
25 (1787) Storia critica de’ teatri antichi e moderni (2e éd.). Tome II « LIBRO II — CAPO VII. ed ultimo. Vuoto della Storia teatrale. » pp. 248-280
ien chiamato commedia da M. Roubo nel trattato De la Construction des Théâtres impresso in Parigi nel 1777; e si vuole che fosse
26 (1789) Storia critica de’ teatri antichi e moderni (2e éd.). Tome V « LIBRO VII. Teatro Francese ne’ secoli XVII e XVIII — CAPO VII. Della vera commedia Francese e dell’Italiana in Francia. » pp. 144-176
io. Egli prevede che da questo matrimonio nasceranno Des pièces de théâtre & des rares enfans. Ei già conta almeno tr
27 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo VI. Teatro inglese, alemano, e spagnuolo del medesimo nostro secolo. » pp. 389-417
del mese di maggio 1760) fut le premier qui sentit le mauvais état du théâtre allemand, et il voulut y remédier. Il donna son C
28 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [E-F]. I COMICI ITALIANI — article » pp. 889-912
t, c’est ici où cet incomparable Scaramouche, qui a été l’ornement du théâtre , & le modèle des plus illustres comediens de
29 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo IV. Teatro Italiano nel Secolo XVIII » pp. 316-354
Inès de Castro, pièce dénuée de poésie, mais d’un effet prodigieux au théâtre , conserva à la Mothe une longue célébrité». 221
30 (1785) Le rivoluzioni del teatro musicale italiano dalla sua origine fino al presente « Tomo primo — Capitolo primo »
y trouver, au moins l’intérêt soutenu; car l’illusion est bannie d’un théâtre où un coup de baguette transporte en un moment le
31 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [A] — article » pp. 54-87
a dal Joulain, che il Riccoboni pubblica nella sua opera (Histoire du Théâtre Italien. Parigi, 1727, in 8°). Non sempre, come a
32 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro I. — Capo V. Teatro greco. » pp. 26-81
pe (scrive M. Millet) a toujours été regardé comme le chef-d’œuvre du théâtre des Grecs. L’ordonnance en est belle, les passion
33 (1788) Storia critica de’ teatri antichi e moderni (2e éd.). Tome III « LIBRO IV — CAPO PRIMO. Risorge in Italia nel secolo XVI la tragedia Greca, ed il teatro materiale degli antichi. » pp. 86-174
d’entre les nations modernes qui ont fait révivre les sages regles du théâtre ; les autres peuples ont été long-temps sans voulo
34 (1715) Della tragedia antica e moderna
Tuillerie31.» È l’esperienza diretta e originale che Martello vive al Théâtre de la rue des Fossés-Saint-Germain che lievita ne
parigino a ovest della Senna. vicino teatro: potrebbe trattarsi del Théâtre de la rue des Fossés-Saint-Germain, dove si ha no
oboni, Paris, Champion, 2009 e X. de Courville, Un apôtre de l’art du théâtre au xviiie  siècle: Luigi Riccoboni dit Lelio, Par
35 (1772) Dell’opera in musica 1772
. L. Riccoboni, Réflexions historiques et critiques sur les differens théâtres de l’Europe, Paris, Guerin, 1738, pp. 12-17. Disc
sement dans le Tatler, qu’on doit choisir pour le sujet des pièces de théâtre le vice le plus dominant chez la Nation pour laqu
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