Réflexions historiques et critiques sur les différents
théâtres
de l’Europe.Avec les pensées sur la déclamationpa
II Au lecteur Le but de cet ouvrage est de faire sentir que le
théâtre
moderne, quoique parvenu à un degré de correction
in est de traiter dans un ouvrage à part ce qui regarde la réforme du
théâtre
; mais j’ai crû que je devait commencer par l’his
re ; mais j’ai crû que je devait commencer par l’histoire de tous les
théâtres
d’Europe, en les comparant les uns aux autres, et
connu, s’empressent à savoir les usages, les manières et la forme des
théâtres
qui leur sont étrangers, les autres peuples à leu
leur tour auront-ils moins de plaisir à connaître ce qui regarde les
théâtres
de leurs voisins ? Et en cas que le goût vienne à
voisins ? Et en cas que le goût vienne à changer, et que peu à peu le
théâtre
prenne une face nouvelle (comme on l’a vu en moin
gion, à la raison et aux bonnes mœurs. J’ai mis mes réflexions sur le
théâtre
italien, et sur le théâtre espagnol, avant celles
nnes mœurs. J’ai mis mes réflexions sur le théâtre italien, et sur le
théâtre
espagnol, avant celles que je donne sur les théât
talien, et sur le théâtre espagnol, avant celles que je donne sur les
théâtre
français, anglais, hollandais et germanique, parc
emps après. Réflexions historiques et critiques sur les différents
théâtres
de l’Europe. Théâtre italien Les observat
istoriques et critiques sur les différents théâtres de l’Europe.
Théâtre
italien Les observations que j’ai faites sur l
ais souffert d’interruption, depuis qu’elle cessa de paraître sur les
théâtre
des Latins. Lorsqu’elle eut oublié sa première gr
servées, malgré cela, dis-je, les Italiens ne fixent l’époque de leur
théâtre
qu’au temps de la Calandra , qui fut jouée pour
ctueuses, et telles qu’elles pouvaient être dans la naissance de leur
théâtre
. Les écrivains italiens ont mieux aimé sacrifier
mble qu’ils aient eu en vue de cacher à tout le monde les ouvrages de
théâtre
de près de deux siècles, pendant lesquels il n’a
neur : ils tachent de nous montrer qu’ils ont commencé la carrière du
théâtre
par des chef d’œuvre, et non par des ouvrages trè
des ouvrages très faibles, ou très défectueux, comme on fait tous les
théâtres
du monde depuis la décadence des Grecs et des Lat
saintes peuvent nous indiquer une époque plus sûr de la naissance du
théâtre
en Italie. Il est certain qu’anciennement on repr
dire en 1549. Voilà ma première conjecture. Les Italiens vantent leur
théâtre
comme le premier et le modèle des tous les autres
antent leur théâtre comme le premier et le modèle des tous les autres
théâtres
de l’Europe : je sais bien qu’ils disent vrai, ma
que par une ancienne tradition, et sans avoir approfondi l’époque des
théâtres
espagnol, français, anglais, etc., ils ont cru de
lais, etc., ils ont cru de bonne foi que quel que soit le temps où le
théâtre
italien ait commencé, il a toujours été le premie
incontestable, les Italiens ne pourraient pas se dire les maîtres du
théâtre
; mais il faudrait qu’ils se rendissent justice,
ce serait des Français et des Anglais qu’ils auraient appris l’art du
théâtre
. Ce que nous avons cité des statuts de la confrér
e la confrérie, qui peut-être a été la première à ériger un espace de
théâtre
dans un lieu public, tel que le Colisée. Les gens
ls fleurissaient en 1200, pour appuyer toujours ma conjecture, que le
théâtre
a commencé en Italie vers 1200 avant même l’établ
talie, nous ne serions pas embarrassés de savoir au juste l’époque du
théâtre
italien. Depuis 1500 il n’y a jamais eu de poètes
jamais eu de poètes en Italie dont la profession fut d’écrire pour le
théâtre
, pour en tirer quelque profit. Les ducs de Ferrar
es unes qu’après quelles eurent été imprimées. Pour ce qui regarde le
théâtre
italien de nos jours, je commencerai par donner u
e théâtre italien de nos jours, je commencerai par donner une idée du
théâtre
matériel et des spectateurs. Les spectateurs, dan
indignations, ils l’accablent d’injures, et jettent des pommes sur le
théâtre
. Les acteurs, au contraire, qui ont quelque réput
ontentent après deux ou trois représentations de ne plus retourner au
théâtre
: et au lieu des clameurs ils marquent un mépris,
omédiens parcourent dans l’espace d’un an une partie de l’Italie. Les
théâtres
sont ouverts à Venise depuis le mois d’octobre ju
ifficulté qu’ils trouveraient pour n’être pas aperçus. On n’ouvre les
théâtre
à Rome que le huit derniers jours du Carneval. De
Depuis qu’Innocent XI défendit aux femmes de monter jamais sur aucun
théâtre
, on n’y voit paraître que de jeunes garçons, qui
ui en prennent les habillements et qui en représentent les rôles. Les
théâtres
sont magnifiques en Italie : ils ont communément
remiers, et qui fait l’enceinte du parterre : il y a même a Venise un
théâtre
à sept rangs de loges ; on le distingue par le ti
itre de S. Samuel, suivant l’usage général de désigner les différents
théâtres
par le nom de la paroisse où ils sont bâtis : on
es loges, quand on veut s’y placer, il faut en louer une entière. Les
théâtres
de Venise ont ordinairement vingt quatre, et quel
plein, on n’y compte jamais plus de quatorze cent personnes. Le grand
théâtre
de Milan est un des plus spacieux qui soit en Ita
mais il n’y en a aucun de comparable à celui de Parme, qui, comme les
théâtres
des Romains, n’a point de loges, mais seulement d
de distinctions y paressaient. Il y a d’ordinaire en cette ville huit
théâtres
ouverts : quatre pour les comédies, et quatre pou
t fixe, il change tous les jours suivant les pièces ; le concierge du
théâtre
est le maître de l’augmenter ou de le diminuer, e
proportion. Il y a très peu de ville en Italie qui n’aient qu’en seul
théâtre
; elles en ont deux ou trois, et le prix des entr
u trois, et le prix des entrées est à peu près suivant les usages des
théâtres
de Venise. Après avoir parlé du théâtre matériel,
près suivant les usages des théâtres de Venise. Après avoir parlé du
théâtre
matériel, je viens aux pièces qu’on y représente.
ens peuvent se vanter d’avoir eu pendant près de cent ans un très bon
théâtre
, qui même est le seul en Europe que l’on puisse c
dée comme insipide et sans génie. Il en était de même des ouvrages de
théâtre
. Si dans ce malheureux temps il a paru quelque tr
ris, et l’on aurait rougi de dire qu’on l’avait lue. Enfin le goût du
théâtre
espagnol, qui a son grand mérite, a été poussé en
aires, firent revivre et ramenèrent le bon sens partout. À l’égard du
théâtre
on opposa les traductions de Corneille et de Raci
autres en vers ; il est vrai qu’elles sont en si petit nombre que le
théâtre
italien depuis 1700 est infiniment pauvre, si on
éâtre italien depuis 1700 est infiniment pauvre, si on le compare aux
théâtre
français, espagnol et anglais, qui chaque année a
chaque année augmentent leur fond par des nouveautés. La stérilité du
théâtre
italien vient sans doute de ce que les pièces ne
ts qui arrivent si rarement, qu’il y a tout à craindre que le goût du
théâtre
ne se perde bientôt en Italie. Les gens d’esprit
s’avisent de jouer quelques pièces, elles aiment mieux en traduire du
théâtre
français, que d’en composer de nouvelles. C’est c
te nation, on en trouve assez de bonnes, pour me persuader, que si le
théâtre
italien donnait à l’exemple des autres théâtre de
e persuader, que si le théâtre italien donnait à l’exemple des autres
théâtre
de l’Europe quelque récompense aux poètes dramati
mière liste. En assemblant ces différents nombres, on trouvera que le
théâtre
italien a plus de deux milles drames7 ; et si le
en deux cent ans ne se soit enrichie de plus de cinq mille pièces de
théâtre
(). On peut avancer cette proposition avec d’auta
recueil complet, ni même un catalogue général de toutes les pièces du
théâtre
italien. L’Italie qui avait alors presqu’autant d
s presqu’autant de souverains que de villes, qui avaient chacune leur
théâtre
particulier, n’a pas trouvé la même facilité que
e semblables recueils. Comme ceux-ci n’ont jamais eu qu’un maître, le
théâtre
se réunissait dans les capitales, et ils n’ont pa
s eut laisse un catalogue général de toutes les pièces des différents
théâtres
; ainsi c’est au hazard seul que nous devons un g
en erreur plusieurs écrivains français ; lorsqu’ils ont parlé de leur
théâtre
, il leur a fallu recourir à des parallèles avec l
é de leur théâtre, il leur a fallu recourir à des parallèles avec les
théâtres
des autres nations. L’abbé d’Aubignac, le Théâtr
rallèles avec les théâtres des autres nations. L’abbé d’Aubignac, le
Théâtre
français imprimé en 1674, dont l’auteur ne se fa
s ceux qui ont traité cette matière, n’ont jamais cité, en parlant du
théâtre
italien, que la farce jouée à l’impromptue par de
là ce qui a fait croire aux auteurs français, que j’ai nommés, que le
théâtre
italien ne consistait que dans ces sortes de bouf
bouffonneries, et sur cela ils ont décidé, sans autre examen, que le
théâtre
français était supérieur à tous les théâtres de l
sans autre examen, que le théâtre français était supérieur à tous les
théâtres
de l’Europe, soit pour la tragédie, soit pour la
ne se sont pas trompés ; mais il n’était pas moins avantageux pour le
théâtre
français, qu’on examinât auparavant le théâtre it
ins avantageux pour le théâtre français, qu’on examinât auparavant le
théâtre
italien antérieur d’un siècle, et que lion montrâ
ies et des Comédies Italiennes, que l’on trouve dans mon Histoire du
Théâtre
italien . Les auteurs français sont tombés dans u
u des personnages. De l’Opéra Dans les premiers commencements du
théâtre
en Italie la musique a toujours été mêlée à la dé
te les prologues, des entractes en stances, et l’épilogue. Lorsque le
théâtre
devint meilleur (par les beaux poèmes du bon sièc
médie. Il faut aussi remarquer que dans ce temps-là insensiblement le
théâtre
commença à se corrompre ; et qu’on substitua à la
iter nous dit que pendant le Carnaval de l’année 1637 on donna sur le
théâtre
de Saint Cassan le premier opéra public avec le t
titre d’ Andromaque . L’année suivante, au même temps et sur le même
théâtre
, on en vit exécuter un second, intitulé La Magic
ande magnificence et aux dépens du poète et des musiciens. En 1639 le
théâtre
de S. Jean et de S. Paul où l’on n’avait donné qu
t l’on y fit les représentations du Carnaval par celui d’ Armide . Le
théâtre
de San Cassan donna dans le même temps l’opéra de
e même temps l’opéra de Thétis et Pelée ; et dans l’automne l’autre
théâtre
donna celui d’Adonis, qui eut un si grand succès,
au Carême. Dans ce même Carnaval, qui commence l’année 1640 le vieux
théâtre
, appelé Saint Moyse, dont on ignore la fondation,
l’énumération de tous les opéras qui ont paru depuis cent ans sur les
théâtres
de Venise, elle ne serait qu’ennuyer le lecteur e
ura qu’en de certains temps on y en a joué tous les jours, et sur six
théâtres
à la fois. Jamais aucun souverain n’a égalé la dé
de deux opéras, qu’il fit exécuter, un pendant la nuit dans le grand
théâtre
de son palais, et l’autre pendant le jour sur un
ce qui regarde les décorations et les machines, on peut dire qu’aucun
théâtre
de l’Europe n’approchera jamais de la magnificenc
le marquis Guido Rangone fit exécuter en 1675 à ses dépenses, sur le
théâtre
de Saint Sauveur. Dans Le Berger d’Amphrise qu’
uveur. Dans Le Berger d’Amphrise qu’on donna vingt ans après sur le
théâtre
de Saint Jean Chrysostome, on voyait descendre le
par leurs superbes décorations, que sans machines on pouvait orner un
théâtre
, non seulement avec autant de magnificence, mais
veilleux ; et l’on a souvent besoin de se rappeler la construction du
théâtre
, et que tout ce que l’on voit est porté par des p
n exemple. Caton d’Utique est le sujet d’opéra que l’on donna sur le
théâtre
de Saint Jean Chrysostome en 1701. Comme César n’
e lui avaient préparé une fête sur le bord de la rivière : le fond du
théâtre
représentait une campagne, au milieu de laquelle
tes et de la symphonie, ce globe s’avancer peu à peu sur le devant du
théâtre
, et tout cela sans apercevoir les cordes ou les m
outes les couleurs, et contenait plusieurs musiciens. Voilà ce que le
théâtre
peut faire, c’est-à-dire, de cacher avec art les
ers, car au moyen d’un premier plafond de charpente bâti au dessus du
théâtre
, il est facile de soutenir et de faire marcher en
et c’est alors que le spectateur a besoin de se rappeler qu’il est au
théâtre
, et ce qui arrive n’est qu’un effet des machines
vec l’art le plus propre à les rendre sensibles. L’objet essentiel au
théâtre
est de faire illusion, et l’on ne peut y parvenir
vec l’art le plus propre à les rendre sensibles. L’objet essentiel au
théâtre
est de faire illusion, et l’on ne peut y parvenir
e y fut rappelée en 1734, malgré les contestations et les brigues des
théâtres
d’Italie ; ses appointements étaient de quinze ce
on en compte 357 ; à l’exception de cinq ou six qui ont été remis au
théâtre
à cause du grand succès qu’ils avoient eu. Il par
ce qui déplait aux spectateurs, et qui ternit beaucoup la gloire des
théâtres
d’Italie autrefois si fertiles en nouveautés. Par
Le plan, les scènes, et même les pensées sont prises ordinairement du
théâtre
tragique français. Tous les inconvénients, dont n
on siècle, en estimant les anciens, et en méprisant les modernes.
Théâtre
espagnol On pourrait, je crois, assurer que le
e les Espagnols on été les premiers en Europe qui aient écrit pour le
théâtre
, s’il n’était pas évident que depuis la décadence
éâtre, s’il n’était pas évident que depuis la décadence des Latins le
théâtre
s’est perpétué en Italie sans interruption ; il e
aussi certaine que nous l’avons de la comédie jouée à l’impromptu. Le
théâtre
en Espagne a commencé bien différemment : il est
agne nous fournit des mémoires très anciens des premiers jeux de leur
théâtre
: c’était de petites farce en acte qu’on appelait
tes qui étaient le motif de la représentation. Quoiqu’aujourd’hui les
théâtres
d’Espagne aient pris une meilleure forme, ils con
plus honnête, on les appelé patïos, qui veut dire grandes cours. Les
théâtres
qui sont dans les palais des souverains, ou de qu
ossible de donner une époque certaine de ce changement qui a rendu le
théâtre
tel qu’il est aujourd’hui : ce qu’il y a de certa
ourra tirer quelque connaissance de l’ancienneté de leur comédie. Les
théâtres
en Espagne ont une forme tout à fait particulière
i est en face, et au dessus de la porte qui conduit au parterre et au
théâtre
, s’appelle la loge de la ville, parce qu’elle est
’on appelle de Capa y Spada, il occupe une chaise sur un des côtés du
théâtre
, avec deux ou trois archers de sa suite placés de
u bout de ces gradins un autre endroit qui est de toute la largeur du
théâtre
, et qui y est joint : il est un peu plus élevé qu
bouretés, ou media lunetta, ce qui peut se comparer à l’orchestra des
théâtres
d’Italie et de France. Dans le patio, ou parterre
héâtres d’Italie et de France. Dans le patio, ou parterre, en face du
théâtre
, il y a des bancs ; qui se joignent aux derniers
erniers gradins des deux amphithéâtres dont on a parlé. Autrefois les
théâtres
n’étaient point couverts au dessus de ce parterre
t exposés à la pluie et autres injures de l’air (12). Cette forme des
théâtres
, qui en Espagne diffère tant des autres théâtres
12). Cette forme des théâtres, qui en Espagne diffère tant des autres
théâtres
de l’Europe, pourrait être encore une preuve de l
ne preuve de leur antiquité ; car il est naturel de penser que si les
théâtres
d’Italie avaient été bâtis avant ceux d’Espagne,
e, et qui cependant pourrait bien tirer son origine de la cazuela des
théâtres
de Madrid : comme les deux bancs sur la scène en
t autrefois très simples, mais aujourd’hui le luxe s’est introduit au
théâtre
, et les actrices y sont vêtues magnifiquement, su
scènes sont en musique, et alors les décorations, les changements de
théâtre
, les habits et tous les autres accompagnements y
e douze comédies : on voit par les anciens registres, ou journaux des
théâtres
, que Lopes de Vega Carpio a fait plus de 1500 piè
os sacramentales : ainsi parmi les auteurs qui ont travaillé pour le
théâtre
, il n’y en a presque point qui n’aient composé ch
l’Olivier, l’Espi, la Vigne et le Laurier. Deux anges entrent sur le
théâtre
, et adressant la parole à toutes les plantes, ils
u’un de ces anges tient à la main, et qu’il va appendre su un côté du
théâtre
; ils leur donnent la faculté de parler, et ils s
braire de Madrid a eu la curiosité de rechercher toutes les pièces de
théâtre
des auteurs anonymes sous le titre d’un ingegnio
uatre mille huit cent. Ajoutons à cela le nombre immense de pièces de
théâtre
imprimées avec les noms des auteurs, et nous verr
faudra convenir que les Espagnols sont les plus riches en ouvrages de
théâtre
, et que toutes les Nations de l’Europe ensemble n
ux Espagnols d’avoir donné au point d’honneur la prééminence sur leur
théâtre
; et l’on doit convenir aussi qu’il n’est pas tou
ut dire que les Français en ont agi de même dans la naissance de leur
théâtre
: ils ont commencé par imiter les Grecs et les La
titude que demandent les règles ; Vega lui même en écrivant l’ Art du
théâtre
nous dit que si les poètes espagnols ne se sont
aux femmes, qui en Espagne, aussi bien qu’ailleurs, donnent la loi au
théâtre
et à la langue. Mais malgré cette négligence des
Corneilles ; Molière, et plusieurs autres ; ainsi on peut regarder le
théâtre
espagnol comme une source intarissable pour toute
ations. Il y a aujourd’hui à Madrid trois auteurs renommés pour le
théâtre
, Don Felles de Arebo, Don Bernardo Joseph de Reyn
mme l’on fait en France, mais ils attendent pour cela qu’ils aient un
théâtre
complet ; si ces auteurs suivent l’exemple de leu
s contemporains. Un grand ordre s’observe dans les représentations du
théâtre
espagnol ; quelque applaudissement que les pièces
r à ceux qui ont vu et entendu les acteurs espagnols. Les comiques du
théâtre
espagnol sont plus dans le goût des Italiens que
t. Au surplus je ne suis point surpris que le Gracioso, ou comique du
théâtre
espagnol ait tant de rapport avec l’Arlequin de l
e rapport avec l’Arlequin de la comédie italienne : je suppose que le
théâtre
en Espagne ait eu sa naissance un siècle avant ce
ctement du Centunculus (13) des Latins, comme j’ai dit autre part. Le
théâtre
espagnol, en se formant, n’avait d’autres exemple
s sont du meme genre que La Dame invisible , ou L’Esprit follet du
théâtre
françois ; et que La Maison à deux portes , comé
et que La Maison à deux portes , comédie jouée à l’impromptu sur le
théâtre
italien, toutes deux prises de Calderon, le théât
’impromptu sur le théâtre italien, toutes deux prises de Calderon, le
théâtre
espagnol possède un nombre infini de ces sortes d
On peut donc conclure de tout ce que je viens de dire, que quoique le
théâtre
espagnol soit dénué des règles, il aura néanmoins
é et d’être encore le grand maitre des poètes, et le grand modèle des
théâtres
de toute l’Europe, soit par la singularité des id
et la variété des sujets de comédie qui n’appartiennent qu’à lui.
Théâtre
Français Les commencements du théâtre de Franc
n’appartiennent qu’à lui. Théâtre Français Les commencements du
théâtre
de France ne sont pas si obscurs que l’origine de
s les choses, n’empêchent pas de démêler au vrai quel était l’état du
théâtre
dans les premiers temps. On trouve successivement
On trouve successivement depuis 1500 des auteurs qui ont écrit sur le
théâtre
français ; et depuis un siècle les dissertations
é. Comme je dois moins m’engager qu’un autre à faire l’histoire de ce
théâtre
, je me contenterai seulement de remplir ma promes
a possible. Mon ouvrage était achevé, lorsqu’il parut une histoire du
théâtre
français, imprimée en 1734 : et comme ce nouvel o
eux derniers titres ne prouvent point qu’ils aient fait des pièces de
théâtre
, et il est à présumer que ce n’était que des pièc
Les plans de ces prétendues tragédies, que l’auteur de l’histoire du
théâtre
nous donne, sont bien plutôt les faits historique
, qui puissent donner des époques certaines du rétablissement de leur
théâtre
; et quoique Saint Thomas d’Aquin qui vivait en 1
e. Les Espagnols prétendent porter l’époque du rétablissement de leur
théâtre
beaucoup plus loin que les Italiens et que les Fr
liens et que les Français ; mais j’ai fait voir dans l’histoire de ce
théâtre
, qu’ils n’ont pas sur cela la moindre certitude.
e de toutes les parties de la littérature, celle des spectacles et du
théâtre
est la plus négligée, et qu’il est aisé par consé
u’en 1348 notre Auteur ne nous donne aucune preuve qu’il y ait eu des
théâtres
et des comédies ; et tout ce qu’il appelle jusqu’
e, ne peuvent jamais passer pour comédie, c’est à dire, pour pièce de
théâtre
. L’époque du théâtre français ne peut donc être f
passer pour comédie, c’est à dire, pour pièce de théâtre. L’époque du
théâtre
français ne peut donc être fixée avant 1398, temp
es des églises, ou dans les églises mêmes, puissent fixer l’époque du
théâtre
français, qui doit l’être au temps des confrères
90 j’ai vu dans la ville de Gênes, le jour de la Fête-Dieu, plusieurs
théâtres
dressés dans des coins de rues, par lesquelles pa
ille en procession, à certains jours de fête, des chariots chargés de
théâtres
et de jardins en pyramide, sur lesquels des homme
n des jours delà Semaine sainte, on élève dans l’église cathédrale un
théâtre
, dont la décoration représente le jardin des oliv
e la même manière. Si l’on s’en rapporte à l’auteur de l’ Histoire du
Théâtre
français , qui dit que les premières comédies qui
tragédies, on n’aurait pas ignoré à ce point la première pratique du
théâtre
. Je ne veux point inférer de là que les poèmes dr
nués de tout principe dans leur construction, et dans la mécanique du
théâtre
, ne sauraient être les premières pièces qu’on a r
s drames, tels qu’ils étaient, ne pourront jamais établir l’époque du
théâtre
français. Quoiqu’il en soit, les mystères représe
; je ne connais point d’auteur qui nous donne la moindre idée d’aucun
théâtre
antérieur, et nous ne saurions en chercher que su
pas s’y tromper, en suivant les historiens français qui ont parlé du
théâtre
, ou les écrivains particuliers qui en ont fait de
il y a à présumer que tout cela nous aurait amené insensiblement à un
théâtre
, si on les avait laissé agir sans les interrompre
et qui furent représentés pour la première fois en forme de pièce de
théâtre
au bourg de S. Maur, et que le prévôt de Paris su
aité de la Police de M. de la Marre, page 437. Aussi tôt on bâtit le
théâtre
de l’Hôpital de la Trinité, dans lequel pendant p
jets de dévotion que la simplicité des temps éloignés avait portés au
théâtre
, étaient plutôt une profanation des principaux my
dorénavant qu’un hôpital, ce qui obligea les confrères d’abattre leur
théâtre
. Mais comme ses confrères étaient riches, ils ach
s de l’ancien hôtel du duc de Bourgogne, et y firent bâtir un nouveau
théâtre
. Cet établissement fur autorisé par un arrêt du P
s de novembre 1563 ; ainsi il restèrent paisibles possesseurs de leur
théâtre
: et pour en marquer la propriété, en bâtissant l
ne devise de leur confrérie. Depuis que les confrères eurent bâtir le
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne, et qu’il leur eut été dé
t de Charles IX 25 () on a longtemps donné des représentations sur le
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne, sous le nom et sous les
nom, et sur leurs auspices ; car dès le premier jour qu’on ouvrit ce
théâtre
, ce ne furent pas les confrères qui jouèrent les
es noms ni la qualité des pièces que l’on exécuta à l’ouverture de ce
théâtre
, et on ne cite que l’ancienne farce de Pathelin,
et de Didon , faites et imprimées longtemps avant lui, et lorsque le
théâtre
brillait en Italie ; mais je ne puis assurer que
issement de la comédie en France ; ils prétendent qu’à l’ouverture du
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne, et pendant plusieurs ann
nsi l’on doit conclure que dans le même temps que l’on donnait sur le
théâtre
de la Trinité des mystères et des moralités, on r
profanes : et que si elles n’étaient pas jouées en public, et sur un
théâtre
, c’est que les lettres patentes que la confrérie
avait obtenues, en interdisaient les représentations. Aussitôt que le
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne fût achevé, les confrère
ait pas eu dans Paris des bourgeois exercés à la représentation et au
théâtre
, comment aurait-il pu se former tout d’un coup un
ut lieu de croire que c’était en public sur des traiteaux, ou sur des
théâtres
que l’on faisait construire dans quelque maison p
confères de la Passion donc par les seuls qui représentassent sur un
théâtre
: et les mystères, qui depuis leur première insti
eine à trouver sur le champ une troupe de comédiens qui louèrent leur
théâtre
pour y jouer des pièces profanes. On peut encore
e par ce que l’on vient de dire, que l’auteur de la Bibliothèque des
Théâtres
, imprimée à Paris en 1733 n’a pas assez examiné
’est la première traduction des pièces de Terence qui ait paru sur le
théâtre
français ; car l’Eunuque, que Baif traduit sous l
comédiens établis à l’Hôtel de Bourgogne douze ans auparavant (car ce
théâtre
s’ouvrit en 1548, ou 49, sous le règne d’Henri II
able est, que dans le temps que l’on représentait les mystères sur le
théâtre
de la Trinité, et avant que l’Hôtel de Bourgogne
établissement de l’Hôtel de Bourgogne, tout le monde convient que le
théâtre
français était très mauvais, cependant il avait u
italien très connu et très estimé, nous a laissé une particularité du
théâtre
français de 1550, que n’ai pas trouvé dans aucun
Ruscelli dans le premier volume du Recueil des meilleures pièces du
théâtre
italien , qu’il fit imprimer l’an 1554 avec des n
as scène sans parler : que dans l’instant il descendait du plafond du
théâtre
sur leurs têtes des écriteaux, qui se succédaient
pêchaient par leurs privilèges ; les forains, pour ne pas fermer leur
théâtre
, imaginèrent les écriteaux, qui dans les commence
r attirèrent une grande affluence de monde, ce qui fit grand tort aux
théâtres
privilégiés. On n’a pas donc lieu de croire que c
n’en trouve pas la moindre trace. Il est étonnant à la vérité que le
théâtre
en France, tel que nous le voyons par les impress
point d’autre excuse que l’ignorance des temps dans cette enfance du
théâtre
français, c’est ainsi qu’ils en appellent les pre
ant ce siècle d’ignorance prétendue, n’avaient-ils pas les secours du
théâtre
italien qui florissait ? Et les pièces qui y avai
rançais était espagnol, qui pendant un siècle a été le seul modèle du
théâtre
en France : Corneille et Molière y ont trouvé des
it ailleurs) une source intarissable pour le dramatique. Mais ce même
théâtre
, par l’abondance de ces fonds, et par la diversit
es intrigues, n’a pas d’abord contribué à établir le bon goût dans le
théâtre
français : il a fallu que des génies supérieurs v
s autres tragédies de grand homme n’ont pas tout d’un coup corrigé le
théâtre
, mais elles ont commencé par ouvrir les yeux des
dmiration, mais devrait aussi être imité par tous ceux que l’amour du
théâtre
porte à écrire dans ce genre. Après sa trentième
gomme ; et je dois avouer que depuis quarante cinq ans de pratique du
théâtre
et d’étude sur les comédies de cet auteur, je n’a
ites même de leur temps, sont sur le modèle des premières ébauches du
théâtre
français. Depuis 1700 jusqu’à présent, nous avons
fourni le plus grand nombre d’ouvrages en ont si peu d’excellents. Le
théâtre
français, par une nombreuse suite de très bons ou
bon chemin ; on peut remarquer tout combien depuis 40, ou 50 ans, le
théâtre
en France a gagné du côté du bon goût, du vrai et
en des pièces tragiques et comiques tombées depuis ce temps-là sur le
théâtre
français, auraient réussi pour la plupart hors de
u pour mieux dire, farceurs, qui avant 1600 passèrent des tréteaux au
théâtre
de l’Hôtel de Bourgogne, et y furent applaudis :
laquelle on était en France sur tout ce qui en ce temps regardait le
théâtre
. Si les comédiens de Molière ont enseigné aux aut
evait faire rire les honnêtes gens. Présentement l’on ne voit plus au
théâtre
français d’acteurs masqués, pas même avec des bar
s modes. Le acteurs de la tragédie sont obligés d’avoir des habits de
théâtre
à leurs dépens ; ces habits, qui sont ordinaireme
des modes nouvelle, qui sont bientôt adoptées par le public. C’est du
théâtre
que la mode des andriennes, et de plusieurs autre
emps en temps le lieutenant de police en renouvelle l’ordonnance. Les
théâtres
de France sont construits à peu près dans la form
e les premières loges, afin que tous les spectateurs puissent voir le
théâtre
avec la même liberté. Il y a aussi au bas du théâ
puissent voir le théâtre avec la même liberté. Il y a aussi au bas du
théâtre
une enceinte que l’on nomme orchestre, qui n’étai
aissé des places pour les spectateurs. L’entrée en est par dessous le
théâtre
, et on y peut mettre jusqu’à 40 ou 50 personnes :
peut mettre jusqu’à 40 ou 50 personnes : on y paye le même prix qu’au
théâtre
, et lorsqu’il y a beaucoup de monde, les femmes s
des banquettes sans dos de même que dans l’amphithéâtre. Au reste les
théâtres
y sont petits, puisqu’ils n’ont que trois rangs d
que lorsqu’on est debout et pressé. C’est ce qui a été suivi dans des
théâtres
nouvellement construits dans les foires de S. Ger
est contenté de nommer parquet ce qui est le parterre dans les autres
théâtres
, A l’égard de l’heure de commencer le spectacle,
p sur l’usage dans lequel les spectateurs étaient de se placer sur le
théâtre
, ce qui pourtant s’est perpétué jusqu’à présent ;
e règne de Louis XIV on payait trois livre aux premiers loges, fut le
théâtre
et à l’orchestre ; trente soldes aux secondes log
fait aujourd’hui quatre livres pour une place des premiers loges, du
théâtre
, de l’orchestre et de l’amphithéâtre, qui depuis
mphithéâtre, qui depuis quelques années a été mis au même prix que le
théâtre
, parce qu’en effet ce sont les meilleures places
e prenant. Chacun en donnant son billet à celui qui est à la porte du
théâtre
, en reçoit un autre sur lequel est imprimé contre
heure un domestique sans livrée en garder une, comme l’on fait sur le
théâtre
, dans l’orchestre, etc. La première loge à droit,
tre, dans l’orchestre, etc. La première loge à droit, en regardant le
théâtre
, est appelée la loge du roi, et toutes les autres
la salle, le côté du roi : la première loge à gauche, en regardant le
théâtre
, est appelée la loge de la reine, et toutes les a
ésence ; ce qui n’arrive presque jamais, parce qu’à la cour il y a un
théâtre
où les comédiens vont représenter toutes les fois
s suivantes. Les pinces du sang vont le plus souvent se placer sur le
théâtre
; et alors les acteurs suspendent la scène, tous
que de deux jours l’un, ainsi pendant le temps qu’elle se soutient au
théâtre
, on peut voir d’autres pièces que les comédiens j
s, M. de la Marre le met en 1672, et l’auteur de La Bibliothèque des
théâtres
la même année que l’abbé Périn en obtint le priv
dans ces premiers opéras. Il n’y a point de spectateurs placés sur le
théâtre
de l’opéra, parce que les décorations, les machin
s n’y ont pas plus de place qu’il en faut ; car la construction de ce
théâtre
n’est pas différente de celle des théâtres de la
; car la construction de ce théâtre n’est pas différente de celle des
théâtres
de la comédie. A l’égard du prix il est le double
rance : tout se fait aux dépens des entrepreneurs. Les décorations du
théâtre
de l’opéra sont belles, mais elles ne peuvent pas
peuvent pas se comparer à celles d’Italie, parce que la petitesse du
théâtre
ne permet pas de les faire aussi grandes et aussi
pas de les faire aussi grandes et aussi étendues que dans les vastes
théâtres
de Venise, de Milan, etc. Mais les danses y dédom
simple, mais ornée de toutes les grâces imaginables. Parallèle des
théâtres
Italien, espagnol et français Les trois théâtr
Parallèle des théâtres Italien, espagnol et français Les trois
théâtres
, dont nous venons de donner une espèce d’histoire
edit ceux que l’Europe a vu naître les premiers. Les commencements du
théâtre
en Espagne et en Italie, comme nous l’avons remar
té en fait de spectacles. Le Italiens dans leurs premiers ouvrages de
théâtre
ont été des imitateurs, peut-être un peu trop ser
e l’on cherche à corriger le libertinage ; lorsqu’on le représente au
théâtre
, cette gaieté folle et effrénée qui l’accompagne,
ment le ridicule, l’image des vices étant trop dangereuse. Lorsque le
théâtre
italien s’est corrigé du côté du scandale, il com
er la nation espagnole, tient une grande place dans leurs ouvrages de
théâtre
. A l’égard des valets, ils ne parlent pas à beauc
nquer de déplaire aux gens sensés ; mais cependant à tout prendre, le
théâtre
espagnol est celui que l’on pourrait réduire avec
pas commencé aussitôt que les autres pays à produire des ouvrages de
théâtre
, du moins les a-t-elle suivis de bien près, mais
bientôt après. Molière est le premier qui ait mis les bonnes mœurs au
théâtre
, quoiqu’il ne l’ait fait qu’imparfaitement. Ceux
uivi de près, ont été plus libres que lui ; mais depuis trente ans le
théâtre
français se corrige incessamment de ce défaut, et
de représentation théâtrale, dont on peut trouver des modèles dans le
théâtre
espagnol, et quelques uns dans l’italien ; mais l
atteindre au sublime de Corneille ou au plaisant de Molière. Enfin le
théâtre
français soutiendra sa gloire et fera toujours le
ectateurs se lassent de voir toujours suivre les anciennes routes.
Théâtre
anglais Si le théâtre anglais n’a pas commencé
oir toujours suivre les anciennes routes. Théâtre anglais Si le
théâtre
anglais n’a pas commencé aussitôt que les autres
ais Si le théâtre anglais n’a pas commencé aussitôt que les autres
théâtres
, il paraît du moins qu’il les a suivis de près. L
représentations dramatiques en Angleterre, est la même que celle des
théâtres
italien, espagnol et français : je veux dire que
au de la religion. Ce fut donc par les représentations sacrées que le
théâtre
commença à prendre forme à Londres comme il avait
l’exercice de telles représentations les conduisit insensiblement au
théâtre
profane. Richard II a régné vingt-deux ans jusqu
que les Anglais ont précédé les François quant à l’établissement d’un
théâtre
public. Je ne crois pas qu’ils les aient précédés
0, le roi (37) fit préparer une mascarade, et ordonna qu’on élevât un
théâtre
dans sa grande salle de Grenwiche, etc. le roi, l
tre, on ne peut disputer aux Anglais l’avantage d’avoir commencé leur
théâtre
par une bonne pièce profane ; pendant que toutes
l’Italie (qui était alors au plus haut degré de sa gloire en fait de
théâtre
) était trop éloignée pour que les Anglais pussent
telle en effet : nous en jugerons mieux en suivant l’histoire de leur
théâtre
. Dans la Vie de Shaskpear , qui est à la tête de
it à Londres des comédiens de profession, mais qui n’avaient point de
théâtre
fixe, et qui ne jouaient point la tragédie, parce
les déclara ses serviteurs, et leur fit assigner l’établissement d’un
théâtre
. L’an 1596 Shaskpear, à l’âge de trente-trois ans
tes comédies, tragédies, intermèdes, morales, pastorales, comédies de
théâtre
et semblables, publiquement et pour leur plus gra
éâtrales, suivant que nous le voyons détailles dans le privilège ; ce
théâtre
donc avait commencé depuis longtemps, puisque déj
; et le mot répété de comédie toute seule, et plus bas de comédie de
théâtre
, nous fait sentir que c’est de deux espèces de co
de jouer dans les places publiques, et celles que l’on jouait dans le
théâtre
fermé. On est donc forcé de conjecturer que dans
nt que Shaskpear embrasa la profession de comédien, il y avait don un
théâtre
à Londres, c’est-à-dire, qu’on y représentait des
faire des comédies : ainsi donc l’Angleterre ne fixe l’époque de son
théâtre
que par ce deux poètes les plus célèbres de leur
il écrit. Cela supposé, il serait donc indubitable que les pièces de
théâtre
nous feraient connaître le caractère des nations
st le morceau pour lequel la plus grande partie des spectateurs va au
théâtre
quand on représente cette pièce. Dans la tragédie
ions. Suivant mon raisonnement je crois, que si l’on donnait sur leur
théâtre
des tragédies dans le goût des meilleures et des
nglaise est chargé d’incidents au point, qu’ayant transporté sur leur
théâtre
des pièces françaises, les auteurs en ont doublé
i vu représenter à Londres, mais je m’en rapporterai à la Critique du
Théâtre
anglais de M. Collier. Il reproche aux poètes de
nation leur grande licence : et par la comparaison qu’il fait de leur
théâtre
avec ceux des anciens et des modernes, il leur fa
l n’y a point d’exemple de libertinage sur la scène pareil à celui du
théâtre
anglais ; mais les obscénités et la complication
sais pas au reste ce que l’on peut espérer à l’égard d’une réforme du
théâtre
anglais, mais nous avons des preuves pour croire
plaire. On s’était imaginé que cette tragédie aurait donné le ton au
théâtre
anglais, mais les tragédies nouvelles que l’on a
des poètes anglais, les spectateurs pourront s’y prêter, et alors le
théâtre
française aura en peu de temps un rival redoutabl
er beaucoup de poètes dramatiques de cette espèce. La construction du
théâtre
est belle et très commode en même temps ; tout le
t, à peu de chose près, le même qu’a Paris. Il y a ordinairement deux
théâtres
qui servent à représenter des tragédies et des co
héâtres qui servent à représenter des tragédies et des comédies ; ces
théâtres
sont décorés superbement, et pour les habits et p
ns. A l’égard des acteurs, si après quarante cinq ans d’expérience de
théâtre
je suis en droit de pouvoir dire mon sentiment, j
ont toujours vrais, et ils le sont de façon à ne point languir sur le
théâtre
. Quant à moi j’ai toujours cru, et je n’était pas
ui, à ce que je crois, mérite par sa singularité d’être rapportée. Au
théâtre
de Linksinfild je me trouvai à la représentation
alé, entre autres, qui dès ce temps-là se faisait admirer sur le même
théâtre
, m’avoua que la première fois qu’elle le vit joue
et elle servira de preuve pou tout ce que j’ai dit sur les acteurs de
théâtre
en Angleterre. La raison seule a tracé les premiè
héâtre en Angleterre. La raison seule a tracé les premières règles du
théâtre
dans les tragédie grecques : Aristote en a établi
t permis de s’écarter de ces règles, que la raison même a dictées, le
théâtre
anglais serait en état de balancer la réputation
tées, le théâtre anglais serait en état de balancer la réputation des
théâtres
anciens et modernes : les beautés des tragédies a
s des tragédies anglaises sont au-dessus de toutes les beautés que le
théâtre
de l’Europe peuvent nous montrer ; et si quelque
si quelque jour les poètes anglais se soumettent aux trois unités du
théâtre
, et s’ils ne présentent pas le sang et les meurtr
ageront, pour le moins, la gloire dont jouissent les meilleurs de nos
théâtres
modernes. Théâtre flamand et hollandais Le
, la gloire dont jouissent les meilleurs de nos théâtres modernes.
Théâtre
flamand et hollandais Le théâtre flamand et le
eurs de nos théâtres modernes. Théâtre flamand et hollandais Le
théâtre
flamand et le théâtre hollandais ne doivent être
odernes. Théâtre flamand et hollandais Le théâtre flamand et le
théâtre
hollandais ne doivent être regardés que comme un
théâtre hollandais ne doivent être regardés que comme un seul et même
théâtre
, puisque c’est un même idiome ; car le langage fl
que, et qui approche le plus de la langue mère qui est l’allemand. Le
théâtre
flamand a été le seul nommé, pendant que les deux
parler séparément. C’est par les représentations des mystères que le
théâtre
a commencé en Flandres, comme les autres on fait
mais la Flandres n’a pas eu le même avantage ; car les spectacles du
théâtre
ayant cessé dans le pays, la simplicité dénuée de
les Flamands, aussi bien que les Hollandais, ont pris pour modèle le
théâtre
anglais plutôt que le français dans leurs commenc
cements, puisqu’ils en on suivi la méthode, et qu’ils n’ont adopté le
théâtre
français que depuis Corneille. Dans le temps que
adopté le théâtre français que depuis Corneille. Dans le temps que le
théâtre
flamand (à l’exemple des autres nations) aurait p
t dire qu’il cessa entièrement. Il y a longtemps qu’ils n’ont plus de
théâtre
; et tout ce que l’on en conserve, c’est la repré
nfin l’on peut dire que depuis 1566, du temps des guerres civiles, le
théâtre
flamand ne subsiste plus. Il n’en est pas de même
st pas de même en Hollande où on l’a cultivé, et ce n’est que de leur
théâtre
dont je parlerai dorénavant. Le théâtre hollandai
tivé, et ce n’est que de leur théâtre dont je parlerai dorénavant. Le
théâtre
hollandais a pris son origine de ce qu’on appelle
vence 42, comme nous en parlerons plus au long dans la description du
théâtre
germanique. Ces chambres tiraient leur origine du
en charge, comme nous avons dit. Les mêmes composaient des pièces de
théâtre
, qu’ils jouaient ordinairement en chambre ; aussi
promptus, ou quelques madrigaux, sonnets, etc. Telle est l’origine du
théâtre
hollandais, dont il serait difficile de fixer l’é
la maison de Bourgogne régnât dans le pays. La plus ancienne pièce du
théâtre
hollandais est De Spiegel der Minne ( Le Miroir
m en 1561, in 8°. Dans les anciennes tragédies on représentait sur le
théâtre
l’action telle qu’elle s’était passée : c’est ain
nsi que dans Egmon à Horn on coupe la tête à ces deux comtes sur le
théâtre
: dans une autre pièce le héros se poignarde, et
us son aisselle : dans Aman on le pend, et Mardochée fait le tour du
théâtre
monté sur une rosse : dans Tamerlan ce prince p
ue, et l’autre habillé en cardinal. Une autre singularité de l’ancien
théâtre
est ce qu’on nomme vertoning (représentation) :
aisse le rideau au milieu d’un acte, et on dispose les acteurs sur le
théâtre
, de manière qu’ils représentent comme à la façon
’est ainsi que dans Gysbrecht van Amestel , on lève le rideau, et le
théâtre
représente les soldat d’Egmon ennemi de Gysbrecht
a une qu’il traite comme il veut : l’abbesse est étendue au milieu du
théâtre
tenant sur les genoux le vénérable Goswin évêque
dans un puits qui est au –dessous de la potence, Ulysse entre sur le
théâtre
, s’en plaint à Circé, qui touchée du chagrin qu’i
dedans, prend la corde avec une main, et le vol part de la hauteur du
théâtre
. Présentement le théâtre devient de jour en jour
ec une main, et le vol part de la hauteur du théâtre. Présentement le
théâtre
devient de jour en jour plus exact, on en a banni
poètes. Celui qui a le premier écrit avec quelque régularité pour le
théâtre
, est Pier Corneille Hoost, fils d’un bourgmestre
le Virgile et le Senéque hollandais, a commencé a travailler pour le
théâtre
en 1636, qu’il donna la tragicomédie intitulée P
636, qu’il donna la tragicomédie intitulée Pascha . On a imprimé son
théâtre
en deux volumes in-4° qui contient trente tragédi
rze profanes, dont cinq ont été corrigées depuis 1700 dans le goût du
théâtre
d’aujourd’hui. Le Palamede de Vondel passe pour
de toutes ses dignités. Avant le règne de Louis XIV on trouve dans le
théâtre
hollandais peu de pièces imitées des étrangers, s
ne puis pas juger, ignorant entièrement cette langue. Leurs pièces de
théâtre
sont toujours en vers, et ils y suivent les mêmes
er elle est quelquefois muette, ou du moins adoucie ; mais que sur le
théâtre
, et dans la chaire, on la prononce toujours avec
se de La Mort du Prince d’Orange , qui est une des meilleurs de leur
théâtre
: le premier acte est de huit cent vers, desquels
e laisse pas d’être un inconvénient remarquable (46). Présentement le
théâtre
devient de jour en jour plus exact : on en a bann
ces anciennes pièces, on n’y donne guerres que du nouveau, qui met le
théâtre
dans un goût tout français. Ordinairement on joue
Hollandais étant généralement contraires à la déclamation tragique du
théâtre
français, qu’ils regardent comme un chant éloigné
e français, qu’ils regardent comme un chant éloigné de la nature. Les
théâtres
d’Amsterdam, de La Haye et de Leyde 47, ont eu de
France, car il y a des particuliers en grand nombre qui ont le don du
théâtre
, mémoire, goût, prestance et belle déclamation, m
au delà de six cent florins par an, en sorte que ne pouvant vivre du
théâtre
seul, ils ont tous des métiers. Punt est habile g
tu pourrait être soupçonnée ; c’est ainsi que les directeurs de leurs
théâtres
, qui sont huit personnes de distinction, ont été
emps elle est rentrée. Les salles sont un demi ovale, dont le bord du
théâtre
fait le petit diamètre près du théâtre est l’orch
un demi ovale, dont le bord du théâtre fait le petit diamètre près du
théâtre
est l’orchestre, consistant tout au plus en deux
tour de la salle un rang de loges, qui sont plus haïtes que le rez du
théâtre
d’environ cinq à six pieds : à Amsterdam il y a u
; à l’amphithéâtre en haut, où l’on est assis, dix sols. Le revenu du
théâtre
, acteurs payés et dépenses faites, est consacré à
es, outre quatre ou cinq lustres qui pendent du centre sur le bord du
théâtre
, l y a ordinairement entre les loges des chandeli
ges des chandeliers à bras avec des lumières. On vante extrêmement le
Théâtre
d’Amsterdam, et il est constant dans le pays que
cinq depuis 1700 jusqu’à 1718 ; en sorte que le recueil des pièces de
théâtre
de ces Sociétés monte à près de deux cent. Le Cat
de ces Sociétés monte à près de deux cent. Le Catalogue des pièces du
théâtre
hollandais, imprimé en 1727, contient 268 auteurs
u petites pièces, et huit opéras ; ce qui fait en tout 1246 pièces de
théâtre
. Quant aux habits, ils ont suivi le goût des temp
ieux Bor, qui deviendront à ce qu’on espère, d’excellents acteurs.
Théâtre
germanique Toutes les capitales de l’Europe se
n’ont été que peu de temps, les unes après les autres, à rétablir des
théâtres
. A la vérité le théâtre germanique a été le derni
s, les unes après les autres, à rétablir des théâtres. A la vérité le
théâtre
germanique a été le dernier, et par cette raison,
. C’est de ces phonasques, ou chantres, qu’il faut tirer l’origine du
théâtre
germanique ; mais ils ne s’y sont appliqués que b
tine ; on trouvera à la fin un petit catalogue de plusieurs pièces du
théâtre
germanique, composées originairement en cette lan
maîtres chantres qui ont écrit dans son goût, qui ont occupé tout le
théâtre
germanique : l’an 1626 une troupe de comédiens ho
l’an 1626 une troupe de comédiens hollandais passa à Hambourg, et le
théâtre
allemand changea de goût en prenant d’eux le modè
is, en écrivant des pièces dramatiques, détruisirent petit à petit le
théâtre
des maîtres chantres, en se moquant d’eux et en l
ant d’eux et en les parodiant. Vers l’an 1630, ou 35 tout au plus, le
théâtre
se perfectionna en Allemagne : de bon poètes comp
le dirai plus bas, après que j’aurais donné une notion générale de ce
théâtre
. Les troupes ne quittèrent pas pour cela la métho
de ce théâtre. Les troupes ne quittèrent pas pour cela la méthode du
théâtre
hollandais, et ils mêlaient la bonne tragédie ave
a volé en les écrivant pendant qu’on les représentait. Aujourd’hui le
théâtre
d’Allemagne est composé de la bonne tragédie et d
e ne crois pas cependant qu’ils en doivent tirer vanité ; car si leur
théâtre
était excellent, la seule nouvelle méthode de jou
à l’impromptu suffirait pour le corrompre et le faire tomber. Le bon
théâtre
italien, écrit et joué par les académies vers l’a
uer des tragédies et des comédies écrites (quoique mauvaises) et leur
théâtre
s’étant reformé ensuite, et ayant donné la bonne
ptu, qui vient à la suite, ne soit la cause de la décadence totale du
théâtre
allemand. La première troupe de comédiens qui se
de la quatrième troupe, qui se forma dans ces premiers temps de leur
théâtre
, se nommait Jean Velten : il était professeur de
, et ont été déclarés poètes de l’Empereur ; d’autres ayant quitté le
théâtre
, sont parvenus à de grandes dignités de l’église
es allemandes, qui dans le commencement n’étaient qu’une imitation du
théâtre
hollandais, ont conservé jusqu’à nos jours les at
ans, comme j’ai dit, que l’on entreprit de purger et de réformer leur
théâtre
sur le modèle des Grecs et des Latins ; d’y obser
poètes allemands, qui ont mis dans un vrai lustre et la poésie et le
théâtre
de leur nation. Le premier a écrit une prosodie g
die germanique, où il a donné à ses compatriotes les bonnes règles du
théâtre
. Les pièces dramatiques de ces auteurs, qui sont
ge des poèmes dramatiques des autres nations, qu’ils portent sur leur
théâtre
. On commença, il y a du temps, à traduire le théâ
portent sur leur théâtre. On commença, il y a du temps, à traduire le
théâtre
français, et ensuite l’espagnol, l’italien, l’ang
er cependant leurs vieilles pièces, qui sont toujours le fond de leur
théâtre
, quoiqu’elles soient dans le mauvais goût : s’il
ant, puisque l’on pourrai juger du progrès ou de la décadence de leur
théâtre
, ce qui produirait des dissertations ou des criti
er, le public s’empresserait de les voir, lorsqu’on les remettrait au
théâtre
, comme si c’était la première représentation. Si
tait habillé en grand garçon, et auquel on donnait la bouillie sur le
théâtre
) ensuite on y voyait la dispute de Notre Seigneur
ées dans le pays. En nous rappelant la méthode de tous les différents
théâtres
dont nous avons fait la description, je crois que
rès fortes du désir que les deux gouvernements ont conçu de mettre le
théâtre
sur un bon pied à cet égard. Louis XIV ordonna q
onnes mœurs en auraient souffert. Avec un sévère examen des pièces de
théâtre
on met tout à la fois à couvert la religion, la p
t donc sur le fond des canevas anciens et modernes, que roule tout le
théâtre
en Italie, et ces canevas ne sont pas susceptible
ont jugé que les femmes étaient ce qu’il y avait de plus nuisible au
théâtre
, et sous le pontificat d’Innocent XI on les défen
e ; mais on ne peut pas dire qu’avec cela seulement on ait réformé le
théâtre
en Italie. Je ne sais pas si ces deux différentes
a Préface : outre qu’il nous donne une notion assurée de l’état de ce
théâtre
, il me paraît que sa façon de penser n’est pas à
e de quelle façon pensent les gens de lettres en Allemagne en fait de
théâtre
, et serviront peut-être à détromper un très grand
ient dans l’oubli, n’ont commencé que depuis peu à paraître sur notre
théâtre
. Il y a trois ans que dans mon ouvrage sur la Cri
ir les règles ; il faut aussi connaître les défauts et les beautés du
théâtre
allemand, et avait connaissance en même temps des
beautés du théâtre allemand, et avait connaissance en même temps des
théâtres
français, anglais et italien. Avant que d’expliqu
je dise en peu de mots ce qui m’a donné du penchant pour la poésie du
théâtre
, et ce qui m’a engagé à la fin à en faire essai.
raduction, qui me paraissait un peu forcée. A l’égard de la poésie de
théâtre
je restai donc dans une parfaite indifférence, ou
ndus, excitèrent ma curiosité pour en connaître les pièces. Je lus le
théâtre
de Molière, ce qui me donna une grande envie de v
s pas une pièce, mais je m’aperçus d’abord du peu de régularité de ce
théâtre
: on mettait sur la scène de grandes actions de r
e la comédie de ce tempa-là, je lui parlai d’un meilleur ordre de son
théâtre
: je lui demandai surtout pourquoi l’on ne jouait
ue je croyais y devoir régner. Je m’inquiétais toujours des règles du
théâtre
, car je ne pouvais pas m’imaginer qu’un genre de
othen, qui parut à Leipsik l’année 1688. Menantes dans ses poésies de
théâtre
, ne donne qu’une faible instruction pour l’opéra.
te de Rappolt, Hensius de tragediae constitutione , la Pratique du
théâtre
de l’abbé d’Aubignac, et d’autres écrivains, parm
nnaissance que je souhaitais. Sans parler de la lecture des pièces de
théâtre
de Corneille, de Racine, de Molière, de La Mothe,
de leurs préfaces et des traités critiques qui y étaient joints : le
Théâtre
des Grecs du P. Brumoy, et l’Histoire du Théâtre
taient joints : le Théâtre des Grecs du P. Brumoy, et l’Histoire du
Théâtre
italien de Riccoboni, me fournirent plus de lumiè
umières que tous les autres en cette matière. Plus je connaissais les
théâtres
réglés de étrangers, et plus j’avais de peine en
és de étrangers, et plus j’avais de peine en voyant le dérangement du
théâtre
allemand ; mais il arriva que les comédiens de la
f, et que le nouveau, avec son épouse, qui a un mérite infini pour le
théâtre
, et qui ne cède en rien aux meilleurs actrices de
extrême envie d’abolir le caos qui a régné jusqu’à présent sur notre
théâtre
, et de mettre la comédie allemande sur le pied de
vait essayé de traduire en vers allemands les meilleures tragédies du
théâtre
français : on lui envoyait pour cela des exemplai
Pour contribuer, autant qu’il m’était possible, à la réforme de notre
théâtre
, je proposais au nouveau directeur de la troupe d
insi il y avait alors huit tragédies, qui se représentaient sur notre
théâtre
. Après avoir donné en peu de mots l’histoire du c
r donné en peu de mots l’histoire du commencement de réforme de notre
théâtre
, il faut enfin que je parle de mon Caton , et su
la fable, ils ne s’y attachent point, comme on le voit dans tout leur
théâtre
. J’aurais été bien fâché que l’on eût pu reproche
ut leur théâtre. J’aurais été bien fâché que l’on eût pu reprocher au
théâtre
allemand d’être toujours dans le désordre. C’est
acteurs vont et viennent sans que l’on sache pourquoi, et souvent le
théâtre
demeure vide : les entrées et les sorties sont ég
de faible, on ne doit l’imputer qu’à moi, et à mon peu de pratique de
théâtre
. Extrait de la tragédie de Caton mourant
oins une fois. Dans l’acte second, scène cinquième Portius est sur le
théâtre
avec Arsène, qu’il entretient avec empressement e
réflexions qui puissent contribuer à donner du goût pour la poésie de
théâtre
. Le premier reproche qu0on me fait n’est pas si m
la chose en elle-même ne l’est pas. Lorsque deux Acteurs sont sur le
théâtre
, et que l’un des deux en voyant venir le troisièm
il oppose sa constance à toute leur colère ». Je conviens que sur un
théâtre
étroit et court, tel que le nôtre de Leipsik, Cat
tement, peut avoir entendu une partie de ses mots ; mais sur un autre
théâtre
plus grand, tel que celui de l’Electeur à Dresde,
’un homme si respectable et si occupé que Caton, n’entrera pas sur le
théâtre
en courant : ainsi dans le temps que l’on débite
le commencement de ls scène, et avant qu’il parût. Donc les règles du
théâtre
, ni la vraisemblance n’y sont point blessées. Pou
re autres choses il leur reproche cette faute. Le P. Brumoy dans son
Théâtre
des Grecs en fait autant en plusieurs endroits ;
apprendre qu’en Allemagne on pense aussi juste qu’ailleurs, et que le
théâtre
et les règles ne leur sont point étrangères, il m
ic pourrait souhaiter de savoir le nombre et la qualité des pièces de
théâtre
d’Hannssachs, premier poète dramatique allemand ;
r et Artus Le Chevalier Galmi La Bianceffora La Violanta Pièces de
théâtre
de Martin Opitz Daphné Antigone de Sophocle L
hné Antigone de Sophocle Les Trojannes de Sénéque Judith Pièces de
théâtre
d’André Gryphius Léon d’Armenie Catherine de
ant Piaste Farces Petez Squens Horribilicribrifax Pièces de
Théâtre
de Lohenstein Cleopatra Sophonisbe Ibrahim Bas
ophonisbe Ibrahim Bassa Agrippina Epicharis 1. Mon Histoire du
théâtre
italien. 2. André Fulvius, p. 146. La Descriptio
acci, pag. 72 5. page 67. 6. Les Intronati 7. Le mauvais siècle du
théâtre
italien a été le plus fécond en ouvrage, et il y
s date d’année. 11. Idem 12. Aujourd’hui on a construit à Madrid un
théâtre
très grande et très magnifique, dans le goût des
à Madrid un théâtre très grande et très magnifique, dans le goût des
théâtres
d’Italie, en conservant cependant quelques unes d
es unes des parties de leur ancienne forme. 13. Dans mon Histoire du
Théâtre
italien, imprimée à Paris l’an 1728, on trouve à
iomed., Voss. Etc. 14. Premier volume, pag.14 15. Pag. 25. 16. Le
théâtre
offrait tout à la fois le Paradis, l’Enfer, la Te
rempli chacun leur rôle, se retiraient seulement sur un des côtés du
théâtre
, et y demeuraient assis, exposes à la vue des spe
élégies, ou éloges sortent de la presse : on fait imprimer comme les
théâtres
à Paris. 43. Ce qu’on peut prouver par un Recuei
scènes : du commencement à la fin tous les acteurs qui entrent sur le
théâtre
, ont des raisons pour y venir, et la scène ne res