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1 (1738) Réflexions historiques et critiques sur les différents théâtres de l’Europe. Avec les pensées sur la déclamation
ont paru dans les siècles précédents, quoiqu’elles fussent de grandes pièces , et distribuées en cinq actes. Il y a des pièces
s fussent de grandes pièces, et distribuées en cinq actes. Il y a des pièces de cette espèce, qui dans l’impression portent le
joute, qu’à la fin du manuscrit il y avait ces paroles : « La susdite pièce fut jouée la première fois à Florence dans l’égli
Magdelaine l’an 1449 ». Crescimbeni soutient que c’est là la première pièce sainte qui ait été écrite et représentée en Itali
 ; et les comédiens mercenaires, qui alors ne jouaient encore que des pièces à l’impromptu, n’en représentèrent quelques unes
es villes d’Italie, sont tumultueux, font du bruit, même avant que la pièce ait commencée. Ils sont violents dans leurs appla
a, lorsqu’ils veulent faire honneur aux poètes ou aux acteurs ; si la pièce ou quelqu’un des acteurs leur déplaît, ils crient
us inquiets, ils deviennent tranquilles lorsqu’ils sont contents delà pièce et des acteurs. Cependant il y a des villes où le
ix de ces loges n’est pont fixe, il change tous les jours suivant les pièces  ; le concierge du théâtre est le maître de l’augm
l’augmenter ou de le diminuer, et c’est ordinairement le mérite de la pièce et des acteurs qui en décide : le succès d’une pi
le mérite de la pièce et des acteurs qui en décide : le succès d’une pièce nouvelle a fait quelque fois porter une loge du p
éâtres de Venise. Après avoir parlé du théâtre matériel, je viens aux pièces qu’on y représente. Depuis 1500 les Italiens peuv
s’en étaient préservés n’avoient aucune réputation dans le pays : une pièce de poésie, dans le goût de Petrarca, n’avaient qu
autés. La stérilité du théâtre italien vient sans doute de ce que les pièces ne produisent rien à leurs auteurs : un homme d’e
ar une espèce de caprice seulement, elles s’avisent de jouer quelques pièces , elles aiment mieux en traduire du théâtre frança
meilleurs poètes de son temps, le Gigli, après avoir donné plusieurs pièces de son invention, traduisit le Tartuffe de Moli
llacci, qui ne va tout au plus que jusqu’en 1660 donne les titres des pièces avec les nomes des auteurs qui ont composé des tr
e soixante-seize ans jusqu’à ce jour : et si dans ce nombre infini de pièces , il y en a beaucoup qui sont tirées de l’espagnol
qu’à 1660 il ne sera pas inutile de faire connaître combien il y a de pièces imprimées de ce temps là. On compte dans le seul
erve ces manuscrits : mais depuis l’Allacci il n’y a pas douze de ces pièces qui aient été imprimées : on trouve dans cette li
e l’Italie en deux cent ans ne se soit enrichie de plus de cinq mille pièces de théâtre (). On peut avancer cette proposition
e que la Dramaturgia de l’Allacci renferme seulement le recueil des pièces qui existent dans la bibliothèque du Vatican, et
n’aura un recueil complet, ni même un catalogue général de toutes les pièces du théâtre italien. L’Italie qui avait alors pres
, et qu’ensuite il nous eut laisse un catalogue général de toutes les pièces des différents théâtres ; ainsi c’est au hazard s
âtres ; ainsi c’est au hazard seul que nous devons un grand nombre de pièces conservées dans les bibliothèques, et dans les ca
n rencontrer un, ou deux qui se prêtent aux différents caractères des pièces ou des personnages. De l’Opéra Dans les prem
mèdes faisaient une action suivie, qui donnait un grand agrément à la pièce . Il faut remarquer que les trois exemples que je
e dans la note sont pris dans le noble, et qu’ils étaient adaptés aux pièces auxquelles ils ont servi, qui sont ou des pastora
intermèdes en musique, entrecoupés par l’action des actes e la grande pièce , faisaient un spectacle dans les formes ; et s’il
s, ou jornadas, journée, car c’est ainsi qu’on les nomme encore ; ces pièces en très peu de scènes, n’étaient représentés que
, ce qui a été observé jusqu’à présent par tous les auteurs, dont les pièces ont été imprimées. Mais avant toutes choses, je c
umes d’ autos sacramentales , et chacun de ces volumes contient douze pièces , ce qui fait un recueil de cent quatre vingt : or
é imprimées. Quoiqu’Augustion Mureto n’ait mis au jour que trente six pièces , il n’est pourtant pas douteux qu’il n’en ait com
sé beaucoup plus. Fray Gabriel Thelles a fait un très grand nombre de pièces , mais il n’y en a que cinq volumes d’imprimés, ch
u journaux des théâtres, que Lopes de Vega Carpio a fait plus de 1500 pièces , et qu’elles on été toutes représentées : on n’en
r le théâtre, il n’y en a presque point qui n’aient composé chacun 24 pièces , si nous en exceptons Antonio de Solis et Don Aug
s entre les meilleurs poètes, quoiqu’ils n’aient fait chacun que neuf pièces . On ne doit pas s’étonner si les ouvrages de ces
t jeune, et Salazar presque enfant : on dit que le premier laissa une pièce imparfaite, et qui avait pour titre Amor es arte
est humilité qui l’obtiendra, et il nomme l’Espi et la Vigne, etc. la pièce finit. C’est ainsi que se terminent les autos sac
ios. Un libraire de Madrid a eu la curiosité de rechercher toutes les pièces de théâtre des auteurs anonymes sous le titre d’u
cueil de quatre mille huit cent. Ajoutons à cela le nombre immense de pièces de théâtre imprimées avec les noms des auteurs, e
s bien que les connaisseurs m’objecteront qu’une grande partie de ces pièces ne consistent qu’en une intrigue fonder sur le po
liens que des Français, qui pendant longtemps n’ont traité dans leurs pièces que des intrigues d’amour, qui différent très peu
ouvrages dramatiques ne sont pour la plupart que des traductions des pièces espagnoles ; et on peut dire que les Français en
Vega nous dit que Don Lopo de Rueda les a sévèrement suivies dans ses pièces , et il y a plusieurs comédies et tragi-comédies i
es annoncent aux lecteurs qu’ils se font gloire d’avoir composé leurs pièces avec toute l’exactitude que demandent les règles 
s règles, les gens d’esprit, en transportant dans un autre climat les pièces espagnoles, peuvent aisément les réduire à l’exac
en réputation : ils n’ont point encore fait imprimer aucune de leurs pièces , parce qu’ils sont dans l’usage de ne point les p
représentations du théâtre espagnol ; quelque applaudissement que les pièces puissent attirer, quelque éclat de rire qu’elles
es François encore aujourd’hui, consistent à battre des mains : si la pièce est mal composée par le poète, ou mal jouée par l
omédiens espagnols soient venus, même de mon temps, représenter leurs pièces dans l’Italie, j’avoue de bonne foi que je ne me
s deux nations. Il y a ordinairement des soubrettes comiques dans les pièces espagnoles que l’on nomme de capa y Spada : ces p
iques dans les pièces espagnoles que l’on nomme de capa y Spada : ces pièces sont du meme genre que La Dame invisible , ou L
lderon, le théâtre espagnol possède un nombre infini de ces sortes de pièces , dans lesquelles les auteurs de toutes les Nation
et des tragédies en Provence, parce qu’il y avait dès ce temps là des pièces de poésie qui en portaient le nom : mais comment
: or ces deux derniers titres ne prouvent point qu’ils aient fait des pièces de théâtre, et il est à présumer que ce n’était q
it des pièces de théâtre, et il est à présumer que ce n’était que des pièces de vers (dialoguées àê la vérité) qui portaient,
rlaient que de bergeries et de plaisirs champêtres ; et comédies, des pièces de vers qui ne roulaient que sur du comique et de
oèmes de Parassol, puisqu’ils n’étaient, à proprement parler, que des pièces de vers tragiques, dans lesquelles on introduisai
probable de penser que Parassol composa sur ces faits historiques des pièces de vers satiriques, qu’il nomma tragédies, parce
une place, ne peuvent jamais passer pour comédie, c’est à dire, pour pièce de théâtre. L’époque du théâtre français ne peut
ion, et dans la mécanique du théâtre, ne sauraient être les premières pièces qu’on a représentées à Paris. Il pouvait s’être p
ornement, et qui furent représentés pour la première fois en forme de pièce de théâtre au bourg de S. Maur, et que le prévôt
ans lequel pendant près de 150 ans on représenta des mystères, ou des pièces de piété et de morale, sous le titre commun de mo
fendu de représenter aucun mystère de la Passion, on n’y joua que des pièces profanes, et c’est une erreur populaire de croire
jouer à Paris des comédies ou des tragédies profanes : et toutes les pièces morales qui ont été écrites et représentées depui
on ouvrit ce théâtre, ce ne furent pas les confrères qui jouèrent les pièces qu’on y donna : ils pensèrent qu’il ne convenait
s privilèges ont subsisté. On ne trouve ni les noms ni la qualité des pièces que l’on exécuta à l’ouverture de ce théâtre, et
ison que les écrivains en donnent, est que dans ces commencements les pièces étaient trop mauvaises pour être rapportées ; il
différence. Ce n’est pas qu’on n’ait fait beaucoup de traductions de pièces italiennes dans ce temps là ; voici même ce qu’en
dont la mémoire méritât d’être conservée, et de toutes les premières pièces qui ont été représentées en France dans ce temps
sieurs endroits à Paris où l’on jouit la comédie, il y a eu aussi des pièces tragiques et comiques inventées, ou imitées, long
la basoche nous apprend que Sa Majesté y assistait quelques fois. Les pièces que la basoche jouait étaient satiriques ; Louis
mp une troupe de comédiens qui louèrent leur théâtre pour y jouer des pièces profanes. On peut encore conclure par ce que l’on
sur l’ Andrienne 28 (), il dit «que c’est la première traduction des pièces de Terence qui ait paru sur le théâtre français ;
Girolamo Ruscelli dans le premier volume du Recueil des meilleures pièces du théâtre italien , qu’il fit imprimer l’an 1554
ous en reste plus la moindre trace ? Et il ne faut pas croire que les pièces que l’on a données à la foire, il y a environ 24
ans que je suis en France, il m’est arrivé de les voir une fois, ces pièces par écriteaux, ainsi je puis en juger. Ces pièces
voir une fois, ces pièces par écriteaux, ainsi je puis en juger. Ces pièces en écriteaux sont une invention très jolie en son
vaient-ils pas les secours du théâtre italien qui florissait ? Et les pièces qui y avaient été représentées, n’étaient pas inc
s traduites en français. J’indiquerai seulement ici les titres de ces pièces , les dates de leur impression, et les noms de que
amour du théâtre porte à écrire dans ce genre. Après sa trentième uns pièces toutes composées dans le goût espagnol, les appla
irent changer de méthode, et l’on vit sortir de sa plume Vinceslas , pièce à la vérité tirée de l’espagnol, mais travaillée
ientôt suivies du Cocu imaginaire et de l’ Ecole des maris 31. Ces pièces qui ne ressemblaient à rien de tout ce que l’on a
quelque nouvelle beauté qui m’était échappée. Pour ce qui regarde les pièces et les auteurs dramatiques connus en France ; dep
0, on n’en nomme que trois qui aient travaillé sur les mystères ; Les pièces qui nous restent dans ce genre, ont été confondue
0, on compte environ quatre vingt trois auteurs et cent quarante sept pièces , tant comédies et tragédies, que farces et morali
eux cent soixante et dix-huit auteurs, et onze cent quatre vingt huit pièces de tous les genres. Quoique ce siècle paraisse ri
es genres. Quoique ce siècle paraisse riche par un si grand nombre de pièces , il faut cependant convenir qu’il ne l’est qu’en
convenir qu’il ne l’est qu’en apparence, puisque les trois quarte des pièces sont défectueuses, et presque ignorées ; et l’on
à présent, nous avons soixante et dix auteurs, et trois cent quarante pièces , en y comprenant celles qui paraissent sous le no
1450 jusqu’à 1730, ou environ, il y a en France 431 auteurs, et 1655 pièces , y compris les opéras de l’Académie de musique, d
Italiens en cent cinquante ans seulement ont produit une fois plus de pièces que les Français en deux cent quatre vingt ans, i
et de l’esprit : et je suis presque en état de soutenir que bien des pièces tragiques et comiques tombées depuis ce temps-là
farce, ne laissait pas pourtant quelquefois de faire le roi dans les pièces sérieuses, et même ne représentait pas si mal un
le caractère, y sont vêtus à l’antique ; on conserve à peine pour les pièces de Molière les habits de caractère tels qu’ils ét
ique le plus ordinairement, lorsqu’il y a des divertissements dans la pièce . De tout temps en France 33 le spectateurs (j’ent
place qui leur est cédée par celui qui y était assis ; à la fin de la pièce le comédien qui doit annoncer pour le jour suivan
sont dus, en demandant la permission d’annoncer. Autrefois quand une pièce nouvelle avait réussi, on la jouait tous les jour
pendant deux mois étaient forcés à ne voir tous les jours que la même pièce . C’est un inconvénient que fait remarquer l’auteu
etit livre des Spectacles nouveaux ; mais aujourd’hui on ne donne la pièce nouvelle que de deux jours l’un, ainsi pendant le
endant le temps qu’elle se soutient au théâtre, on peut voir d’autres pièces que les comédiens jouent alternativement. Le prem
uel des deux a pu servir de modèle à l’autre. D’un côté les anciennes pièces italiennes nous laissent dans l’ignorance du temp
sent dans l’ignorance du temps où elles ont paru ; de l’autre, aucune pièce espagnole ne m’a paru jusqu’ici antérieure à l’an
claves, ou des femmes débauchées, était le fond le plus ordinaire des pièces latines ; les Italiens voulant suivre ces modèles
leurs comédies en cette langue, il faut nécessairement connaître ces pièces libertines. Les Espagnol au contraire ne représen
igue dans ces sortes de sujets, qui dans un autre pays produisent des pièces si unies, qu’elles sont pour la plupart dénuées d
er aux Anglais l’avantage d’avoir commencé leur théâtre par une bonne pièce profane ; pendant que toutes les autres nations d
r laquelle il écrit. Cela supposé, il serait donc indubitable que les pièces de théâtre nous feraient connaître le caractère d
pendant l’action meurent tous de mort violente. Vers le milieu de la pièce on voit l’enterrement d’une princesse : on creuse
grande partie des spectateurs va au théâtre quand on représente cette pièce . Dans la tragédie qu’on appelle Le More de Venis
chargé d’incidents au point, qu’ayant transporté sur leur théâtre des pièces françaises, les auteurs en ont doublé l’intrigue,
s énormes sur le compte du vieillard, ce qui ajoute une intrigue à la pièce qui en augmente le nœud sans mesure. J’ai dit que
ue les poètes, fussent une fois bien persuadés du véritable objet des pièces dramatiques ; la terreur que la tragédie doit ins
dit portant qu’ils ont commencé à hasarder dans le bon goût quelques pièces qui n’ont pas été mal reçues du public ; si ce co
édie, et souvent avec plus d’esprit que nous n’en remarquons dans les pièces des autres nations. Parmi le nombre considérable
’un entrai en charge, comme nous avons dit. Les mêmes composaient des pièces de théâtre, qu’ils jouaient ordinairement en cham
Souvent ces Reden rychers (poètes) s’un village allaient jouer leurs pièces à la foire d’un autre village, qui a son tour lui
le dans une autre pour y disputer le prix de bel esprit ; et après la pièce les beaux esprits de la chambre récitaient ou des
vant que la maison de Bourgogne régnât dans le pays. La plus ancienne pièce du théâtre hollandais est De Spiegel der Minne
n on coupe la tête à ces deux comtes sur le théâtre : dans une autre pièce le héros se poignarde, et tombe mort après avoir
tir de la scène : après l’exécution tous les membres du Pendu tombent pièce à pièce dans un puits qui est au –dessous de la p
a scène : après l’exécution tous les membres du Pendu tombent pièce à pièce dans un puits qui est au –dessous de la potence,
evient de jour en jour plus exact, on en a banni toutes ces anciennes pièces , à l’exception de quelques-unes, qui sont comme c
bre, et Gysbrecht van Amstel , la veille de Noël ; et chacune de ces pièces se joue tous les ans cinq ou six fois de suite po
t livré à la poésie avant d’écrire l’ Histoire , il composa plusieurs pièces assez réguliers pour ce temps-là. On a de lui qua
d’hui. Le Palamede de Vondel passe pour un chef-d’œuvre ; c’est une pièce allégorique qui renferme un satyre du Stathourat
ant le règne de Louis XIV on trouve dans le théâtre hollandais peu de pièces imitées des étrangers, si l’on n’en excepte quelq
autres tragiques qui se sont signalés : ils ont traduit leurs bonnes pièces avec toute l’énergie dont la langue hollandaise e
en sorte que l’on dit constamment dans le pays, qu’ils ont plusieurs pièces de ces auteurs qui valent les originaux, quelques
e quoi je ne puis pas juger, ignorant entièrement cette langue. Leurs pièces de théâtre sont toujours en vers, et ils y suiven
vient de jour en jour plus exact : on en a banni toutes ces anciennes pièces , on n’y donne guerres que du nouveau, qui met le
joue une tragédie, ou une comédie en cinq actes, suivie d’une petite pièce qu’ils appellent Klugspellen  ; ils en ont plusi
i sont dans le goût naturel du pays, l’emportent infiniment sur cette pièces étrangères : outre que les acteurs ignorent le je
r cette pièces étrangères : outre que les acteurs ignorent le jeu des pièces françaises, ce qui rend ces traductions très froi
e, Latet quoque utilitas ; ces deux Sociétés ont produit vingt quatre pièces depuis 1680 jusqu’à 1698 : une autre, qui a pour
uit vingt cinq depuis 1700 jusqu’à 1718 ; en sorte que le recueil des pièces de théâtre de ces Sociétés monte à près de deux c
e théâtre de ces Sociétés monte à près de deux cent. Le Catalogue des pièces du théâtre hollandais, imprimé en 1727, contient
71 comédies, 76 tragi-comédies, 23 pastorales, 270 farces, ou petites pièces , et huit opéras ; ce qui fait en tout 1246 pièces
farces, ou petites pièces, et huit opéras ; ce qui fait en tout 1246 pièces de théâtre. Quant aux habits, ils ont suivi le go
e sont avec des casques, ce qui est encore mieux que le chapeau ; les pièces orientales sont en habit à la mode : le tout est
Hannssach, qui ne lassait pas d’avoir du génie, a composé beaucoup de pièces dramatiques allemandes, dont il y a plusieurs vol
, où ces artisans tiennent leurs assemblées ordinaires. Ces premières pièces dramatiques on été tirées la plupart de l’histoir
langue latine ; on trouvera à la fin un petit catalogue de plusieurs pièces du théâtre germanique, composées originairement e
ar plusieurs autres, qui dans le goût des hollandais, en écrivant des pièces dramatiques, détruisirent petit à petit le théâtr
e, où il a donné à ses compatriotes les bonnes règles du théâtre. Les pièces dramatiques de ces auteurs, qui sont presque tout
Présentement il n’y a plus de poètes qui s’empressent de produire des pièces originales de leur façon : on fait usage des poèm
, l’italien, l’anglais, etc. sans abandonner cependant leurs vieilles pièces , qui sont toujours le fond de leur théâtre, quoiq
qu’elles soient dans le mauvais goût : s’il paraît quelques nouvelles pièces , soit qu’elles soient traduites, ou seulement imi
s il y a toujours des comédiens qui sont poètes, et qui composent des pièces  : si quelque auteur étranger présente une pièce,
et qui composent des pièces : si quelque auteur étranger présente une pièce , c’est n’est jamais pour de l’argent ; il en fait
r de l’argent ; il en fait présent à quelque acteur ou actrice, et la pièce produit à celui qui en est possesseur, la part d’
la représente, et cela pendant un siècle, s’il est possible ; car ces pièces sont comme des fonds de terre qui passent en héri
rre qui passent en héritage dans les familles : il en est de même des pièces des comédiens auteurs. Aussitôt que la pièce para
: il en est de même des pièces des comédiens auteurs. Aussitôt que la pièce paraît à l’impression, les comédiens en sont les
édait, ou qui en est auteur. Par cette raison le plus grand nombre de pièces nouvelles ne sont connue que par la représentatio
s imprimées : l’intérêt des auteurs comédiens, ou des possesseurs des pièces , ne leur laisse pas goûter le bien qui en reviend
de, et surtout les comédiens : parce qu’il est sûr qu’aussitôt qu’une pièce nouvelle est imprimée, le nombre des spectateurs
esse pas de la revoir, la connaissant trop. Si on n’imprimait pas les pièces , elles paraîtraient toujours nouvelles ; et dix a
le théâtre sur un bon pied à cet égard. Louis XIV ordonna que toute pièce nouvelle ne pourrait être représentée, qu’elle ne
oète, qui exposerait aux spectateurs la première représentation d’une pièce scandaleuse, et dont en ce cas, il n’y aurait d’a
, et les bonnes mœurs en auraient souffert. Avec un sévère examen des pièces de théâtre on met tout à la fois à couvert la rel
peut-être à cause de cela qu’on n’a pas ordonné à Rome d’examiner les pièces . Ils s’y sont donc pris d’une autre façon ; ils o
s’y trouvent répandus, excitèrent ma curiosité pour en connaître les pièces . Je lus le théâtre de Molière, ce qui me donna un
temps de la foire. J’eus lieu de me contenter, je ne manquais pas une pièce , mais je m’aperçus d’abord du peu de régularité d
’aventures romanesques, de farces et de bouffonneries. La seule bonne pièce que l’on y joua, ce fut Le Combat entre l’honneu
imène , mais traduite en vers libres. Il est aisé de penser que cette pièce me plût au-dessus des autres, et qu’elle me fit c
ce qu’il y a entre une tragédie régulière, et la représentation d’une pièce , où l’on ne voit que le mélange bizarre dont je v
ies autrefois, mais qu’à présent on ne souffrirait plus de semblables pièces en vers parce qu’elles seraient trop sérieuses, n
n’y ayant aucun personnage plaisant. Je lui conseillais d’essayer une pièce nouvelle en vers et lui promis d’en faire l’essai
nvenu a un opéra qu’à une comédie. Pendant ces temps-là les mauvaises pièces , que je voyais jouer, me donnaient occasion de fa
oute la connaissance que je souhaitais. Sans parler de la lecture des pièces de théâtre de Corneille, de Racine, de Molière, d
ais : on lui envoyait pour cela des exemplaires d’une quantité de ces pièces  ; et quoique l’on eût commencé par le Regulus de
poète à la cour de ce Prince, l’eût traduit en vers très rudes, cette pièce cependant eut un si bon succès, qu’on y donne aus
uit par un illustre personnage, membre du Conseil de Nuremberg. Cette pièce se trouve dans le recueil de ses poésies, qui ont
on Caton , et surtout que je rende compte de la disposition de cette pièce . Caton d’Utique a passé de temps en temps pour u
public sa tragédie de Caton : on ne peut exprimer à quel point cette pièce a été goûté de tout le monde. Peut-être que l’amo
sans avoir recours à l’exemple de Terence, qui a pris de Ménandre des pièces toutes entières, en y faisant quelque changement,
dopter, puisque je n’avais plus Sempronius et Syphar qui sont dans la pièce anglaise. Pour le dernier acte d’Addisson je l’ai
je pourrai me flatter de n’avoir pas gâté ce qu’il y a de bon dans la pièce française et dans l’anglaise : car j’avoue sincèr
ds éloges, ont été entraînes par le torrent. Ils ont cédé au goût des pièces romanesques qui avaient prévalu. La mode du bel e
e. L’imperfection de l’homme à peine le permet-elle dans les moindres pièces de poésie, ainsi on ne doit point s’en flatter da
Je crois pouvoir me dispenser de donner d’autres exemples, soit des pièces de Corneille, ou d’autres poètes, car chacun peut
essément allégué les exemples de Corneille, et dans sa première bonne pièce  ; car il est certain que lorsqu’il la fit, il ne
ue le public pourrait souhaiter de savoir le nombre et la qualité des pièces de théâtre d’Hannssachs, premier poète dramatique
ola Olivier et Artus Le Chevalier Galmi La Bianceffora La Violanta Pièces de théâtre de Martin Opitz Daphné Antigone de
tz Daphné Antigone de Sophocle Les Trojannes de Sénéque Judith Pièces de théâtre d’André Gryphius Léon d’Armenie Ca
Berger errant Piaste Farces Petez Squens Horribilicribrifax Pièces de Théâtre de Lohenstein Cleopatra Sophonisbe
talien a été le plus fécond en ouvrage, et il y a un nombre infini de pièces . 8. L’Aurora ingannata favoletta per gli inter
page 440. 34. Mon ouvrage était achévé, lorsque L’Ecole des amis , pièce de M. de la Chaussée, un des Quarantes de l’Acadé
la Chaussée, un des Quarantes de l’Académie française, a paru: cette pièce servira de modèle en ce genre. Queques particulie
rement et par là ils ont fait plus de tort à leur capacité qu’à cette pièce . 35. Statutes at large 36. Stout Surrey of Lo
me les théâtres à Paris. 43. Ce qu’on peut prouver par un Recueil de pièces allégoriques (Linnespel) représentés par les dix-
bres de Gand, imprimées en 1539, et par un autre Recueil de cinquante pièces tant allégoriques que prologues (Voorspel) ou far
Témoin Le Constomen de Juvvel (le Jouyeau de l’art) ou Recueil de 14 pièces allégoriques, composées et représentées par plusi
Vlaerdings Rederyhsberg (Le Parnasse de Vlaerdinge) ou Recueil de 16 pièces des Rhéteurs des chambres de Vlaerdinge, imprimé
u Traité mentionné chap. 7 qui prétend qu’il a fait plus de six mille pièces de poésie en tout genre, depuis l’an 1514 jusqu’e
2 (1736) Observations sur la comédie et sur le génie de Molière
ts. C’est donc uniquement ceux qui aiment le théâtre, qui suivent les pièces nouvelles, et qui veulent en juger, que j’ai en v
qui font leur amusement de la représentation ou de la composition des Pièces Dramatiques. Fait à Paris le 15 Février 1735. GAL
tres de l’Europe, par ledit Sieur Louis Riccoboni Lelio, ensemble les Pièces de théâtres de sa composition ; s’il nous plaisai
ue ces variations ne doivent jamais influer sur la construction d’une pièce , parce que cette construction étant fondée sur le
ux dépens même de l’honneur d’Alcmène. Ainsi rien n’arrive dans cette pièce de dessein formé, et le hasard en produit seul to
igues de la première espèce : telle est entre autres l’intrigue d’une pièce de Calderón, qui a pour titre : La Maison à deux
Pourceaugnac, dans Le Bourgeois gentilhomme, et dans quelques autres pièces , qu’on doit regarder comme des farces, quoiqu’ell
rable que les farces ordinaires ; mais lorsqu’il a voulu composer une pièce de haut comique, jamais il ne s’est servi d’un se
tte vigueur, du sein même de la fable ou du sujet ; alors le fond des pièces aurait moins d’uniformité, et les situations plus
æchmes, des Captifs, du Mercator, du Trinummus, et de quelques autres pièces du même genre : les mœurs qui y sont traitées ne
ne choquent point, et nous voyons souvent avec plaisir ces sortes de pièces sur nos théâtres. Or la seule raison, à mon avis,
connus qu’en France seulement ? Il résulte de ce que j’ai dit, qu’une pièce dont l’intrigue est fondée sur des mœurs générale
néralement applaudie ; mais il faut convenir en même temps que si une pièce dont l’intrigue est fondée sur des mœurs particul
igue qui n’est point assez liée avec le caractère principal. Pour les pièces grecques qui, par les titres seuls que nous en av
qui, par les titres seuls que nous en avons, paraissent avoir été des pièces de caractère2, nous en parlerons dans le troisièm
ier le spectacle aura aussi engagé les poètes modernes à composer des pièces de caractère. Il n’est pas surprenant qu’après pl
is sont, je crois, les inventeurs de ce nouveau genre de comédie. Les pièces de caractère sont plus goûtées aujourd’hui que le
omédie. Les pièces de caractère sont plus goûtées aujourd’hui que les pièces d’intrigue, non seulement parce que les premières
que dans l’autre. Le mouvement, ou l’action théâtrale, appartient aux pièces de caractère et à celles d’intrigue ; mais on peu
ue ; mais on peut dire que la nature et la vérité sont le partage des pièces de caractère ; l’illusion qu’elles produisent est
et vivante image de ceux qui nous environnent ; au lieu que dans les pièces de pure intrigue, on ne jouit tout au plus que de
’aucun autre, et sans en rien emprunter, peut soutenir l’action d’une pièce par lui seul ; et caractère accessoire, celui qui
re principal, qui fournit abondamment de la matière pour composer une pièce de cinq actes ; mais si on voulait traiter le Mén
audissements qu’on lui avait donnés avec raison au commencement de la pièce . Le caractère dominant de la fable fut obligé de
ins et délicats du Glorieux : dès ce moment, le principal objet de la pièce en devint, pour ainsi dire, un épisode, et ce car
Glorieux, l’emporta tellement, et fut si bien reçu du public, que la pièce lui est presque redevable du brillant succès qu’e
de ce genre différent beaucoup de celles que l’on appelle simplement pièces de caractères, comme nous l’expliquerons dans la
l’intrigue de l’action. Il est vrai qu’il y a peu d’intrigue dans la pièce  ; mais il n’est pas moins vrai que tous les carac
s redevables à Molière, et le seul que l’on pouvait employer dans une pièce d’un pareil caractère. Si l’on ne veut pas conven
e caractère agisse, si on peut le dire ainsi, avec préférence dans la pièce , il ne nuit cependant point aux autres, qui de le
e se nuisent point l’un à l’autre. Molière n’a pas traité de même les pièces de L’Avare, de George Dandin, du Malade imaginair
dans l’article où j’ai parlé de la qualité de l’intrigue propre à une pièce de caractère, je n’ai donné pour exemple que les
pre à une pièce de caractère, je n’ai donné pour exemple que les deux pièces de L’École des maris, et de L’École des femmes, q
st par là que j’autoriserai mon opinion sur l’intrigue convenable aux pièces de ce genre, et sur la distinction que je donne d
presque toujours inséparables, elles ont naturellement fourni à cette pièce les épisodes nécessaires. Il est vrai qu’il peut
els sont ceux de Coridone et d’Uranio, que l’on retranche sans que la pièce en souffre, et sans que le spectateur s’en aperço
la duplicité d’action. Molière nous a fait sentir dans ses meilleures pièces l’extrême attention qu’il a eue à faire marcher l
x connaître l’art dont il s’est servi, examinons quelques-unes de ses pièces . Dans L’École des maris 4, par exemple, c’est, no
ctères : d’où il arrive que l’action commence avec l’exposition de la pièce , tandis qu’elle ne commence qu’après les deux ou
les comédies de Molière, il faudrait faire des extraits de toutes ses pièces  ; bien loin qu’il soit jamais en défaut sur ce po
iction ; si elle s’éloignait de la nature et de la vraisemblance, une pièce quelque parfaite qu’elle fût d’ailleurs serait dé
r par une diction peu naturelle, ou peu convenable au caractère de sa pièce  : c’est la diction qui fait sentir les beautés d’
latine, comme on le verra dans la suite par l’examen que je ferai des pièces de Plaute et de Térence, n’a jamais franchi les l
faire un nouveau ; c’est ce que l’on peut remarquer dans ses grandes pièces de caractère, et même dans les deux espèces de fa
urs les moins éclairés ? Aussi le genre d’esprit qu’il a mis dans ses pièces , était le plus convenable au théâtre ; les idées
e intrigue soutenue d’une action simple et naturelle. Il y a même des pièces d’une grande réputation, dont l’action et le mouv
simple assemblage d’autant de scènes qu’il en faut pour donner à une pièce la durée ordinaire des représentations : c’est un
femmes ; La Princesse d’Élide ; George Dandin, et presque toutes les pièces de Molière me fournissent des preuves convaincant
quel était le génie de Molière, dans l’économie ou la conduite de ses pièces . En effet, qui se serait jamais attendu à trouver
ais en lisant avec attention les comédies espagnoles, j’ai trouvé une pièce où Molière a pris la situation que je viens de dé
singulières qu’il en a données ne laissent aucun lieu d’en douter. La pièce espagnole d’Agostino Moreto, intitulée : le Desde
, c’est pour cela même qu’on trouvera Molière, dans toutes ses autres pièces , beaucoup plus second en comique de situation tou
iens ont composé plusieurs farces, que l’on trouve imprimées avec les pièces imprimées en vers et en prose de ce temps-là, mai
e les spectateurs de la tristesse du tragique par une farce ou petite pièce mimique, dont l’unique objet est d’amuser et de f
trouve toujours le maître de l’art, soit dans l’intrigue de ces mêmes pièces , soit dans la liaison et l’arrangement des scènes
omposé et imprimé après la mort de Molière. Le Mariage forcé est une pièce de la même nature que Les Précieuses ridicules ;
rincipalement dans le genre de comédie dont nous parlons. Les petites pièces d’un acte qui occupent aujourd’hui la place de la
l’esprit, elles le fatiguent par une nouvelle attention. Ces petites pièces , ou sont composées dans le ton noble et sur des s
sertations qui ressemblent bien plus aux Dialogues de Lucien qu’à des pièces comiques de quelque genre qu’elles puissent être.
sivement toutes les comédies qui ne sont point en cinq actes, petites pièces ou farces, quoique ces deux termes ne soient poin
e comique, qui convient proprement à la farce ; il y a aussi d’autres pièces qu’il faut mettre dans la même clarté, quoiqu’il
avis appeler farces Le Mariage forcé, et Le Sicilien : outre que ces pièces sont écrites d’un ton plus élevé, le fonds du com
impose l’obligation de donner à ces trois comédies le nom de petites pièces , plutôt que celui de farces. Vers l’an 1500, les
ctes. Les Espagnols au contraire, qui commencèrent par composer leurs pièces en quatre actes, n’en ont jamais donné en cinq ;
ies en cinq actes ; et la pratique des Espagnols, en faisant quelques pièces en trois actes. Mais il faut convenir qu’en cela
ornement tout ensemble. Article quatrième. Des farces, ou petites pièces de scènes détachées. Une farce, ou petite piè
rces, ou petites pièces de scènes détachées. Une farce, ou petite pièce de scènes détachées, est une fable dont les scène
nir de leurs intérêts un homme ou une divinité. Ces farces ou petites pièces , n’ont, et ne peuvent même avoir, ni action, ni i
ne ne le présente plus pour la demander. Et pour finir ces prétendues pièces d’une manière plus enjouée, on y ajoute le plus s
génies. Et quand on comparera Les Fâcheux à toutes les autres petites pièces de scènes détachées, on sentira que l’on en peut
que je tâcherai d’expliquer dans l’examen que je vais faire de cette pièce . Article cinquième. Examen de la comédie des
sa comédie des Fâcheux. On ne peut douter qu’en voyant représenter la pièce Italienne, Molière ne se soit rappelé la satire d
la composition de la première scène, et pour l’exposition de toute sa pièce  ; mais il imagina un motif, une intrigue ou actio
its le spectateur, avec environ cinquante vers qui sont épars dans la pièce  ? Est-ce ainsi que l’on conduit une intrigue ? Do
voici par quelle raison Molière en a usé de la sorte. L’intérêt de la pièce est celui que font naître Les Fâcheux ; le poète
une raison plausible de quitter le théâtre, il ne pourra pas finir la pièce en remerciant, par exemple, le Ciel de ce que per
et son dénouement. Mais l’amour, devenu le principal mobile de cette pièce , entraînait de nouvelles difficultés. Une scène d
es Fâcheux, et celles-ci à leur tour auraient détourné du motif de la pièce l’attention du spectateur. Ce n’est pas tout ; si
tion de la fable, cette disposition eût été vicieuse par rapport à la pièce , et l’auteur eut été embarrassé à lui donner un t
e son temps d’autre objet en vue, fait cependant de la plupart de ses pièces une école plus propre à inspirer le vice qu’à le
our critiquer les mœurs, il en a employé aussi de plus douces dans la pièce du Mariage forcé. Et comme il fallait dans les co
sans vouloir le justifier, j’observerai seulement que l’idée de cette pièce n’est point de l’invention de Molière ; qu’il l’a
e. Je pense donc que dès qu’il s’est aperçu, après avoir construit sa pièce , qu’on ne pouvait dénouer autrement le caractère,
g ; c’est une petite comédie en trois actes, mais si courts que telle pièce du même auteur, quoiqu’elle n’ait qu’un      acte
suffisamment attesté ; mais laissons les détails qui regardent cette pièce , et parlons de la perfection du dénouement. Lucin
soin de sa conduite » ; Sganarelle ne profère pas un seul mot, et la pièce finit. C’est là, si je ne suis trompé, connaître
que le froid d’une situation pouvait quelquefois servir à dénouer une pièce , autant que le feu et la vivacité d’une action. L
gé différemment, s’ils avaient davantage examiné, ou mieux connu, ses pièces  ; ils auraient vu que comme elles sont parfaiteme
e quelle manière Agostino Moreto11, célèbre poète espagnol, dénoue sa pièce intitulée : El Desden con el Desden. Dans la dern
it le plus flatté du retour de la Princesse, épouse sa cousine, et la pièce finit. Molière, après avoir lu l’original, trouva
l’aveu qu’elle vient de faire, lui demande le temps d’y penser, et la pièce finit. Le goût, la finesse du sentiment naturel,
surprenant que Molière, obligé à composer chaque année deux ou trois pièces , soit pour l’intérêt de la troupe, soit pour obéi
die, je veux dire L’Étourdi, dont il prit le sujet dans L’Inavertito, pièce italienne en prose, composée par Nicolò Barbieri,
ns après la naissance de Molière. Il imita son Dépit amoureux de deux pièces italiennes, l’une du bon théâtre, intitulée : L’I
ligés de jouer aujourd’hui à l’impromptu il se trouve quelquefois des pièces passables, ce sont des canevas tirés des bonnes c
, qui substituent leur jargon italien au bon toscan, imprimé dans les pièces originales. Ces mêmes comédies représentent aussi
t ans. C’est de ce même fonds que les Comédiens-Italiens ont tiré les pièces qu’ils jouaient à Paris du temps de Molière sur l
du Petit-Bourbon, alternativement avec sa troupe ; et c’est dans ces pièces que Molière a puisé la plus grande partie de ses
connu. Les Italiens avaient peut-être représenté cinquante fois telle pièce , d’où il a tiré quelqu’une de celles dont nous av
encore elle a servi à Lopes de Vega Carpio, poète espagnol, dans une pièce intitulée La Discreta enamorada. Tout le monde sa
s avec tant de finesse et tant d’art, que l’on peut tirer de la seule pièce de L’École des maris une poétique toute entière.
re. Pour éviter les répétitions16, car nous avons déjà parlé de cette pièce , il suffira de rappeler en passant le coup de thé
point dans un plus long détail des beautés dont Molière a enrichi sa pièce  : beautés que la nouvelle de Boccace, la comédie
u théâtre, il n’aurait pas eu le désagrément de voir plusieurs de ses pièces froidement reçues du public. Je ne disconviendrai
rre, par le froid accueil qu’il fit au Misanthrope, à quelques autres pièces du même auteur, confirma le sentiment des comédie
t qu’ils ne connaissaient même pas. Ainsi lorsqu’ils ont mal jugé des pièces de Molière, et qu’ils n’ont pas rendu justice à c
ns, obligés par leur état à suivre le goût du public, comparaient les pièces de Molière avec les comédies qu’ils avaient sous
le succès, qui est pour eux un mérite réel, et ils les trouvaient ces pièces de Molière d’un genre si nouveau, d’un caractère
Roi lui avoir demandée. Mais s’il avait été le maître de donner à sa pièce l’étendue ordinaire, je suis persuadé qu’il aurai
assée dans l’entracte. L’économie dont Molière s’est servi dans cette pièce était doublement nécessaire, puisqu’il fallait no
uées de l’original. Molière nous enseigne dans tout le cours de cette pièce , comment il faut se servir d’une fable étrangère
lon, devient jaloux de son crédit, et ne néglige jusqu’à la fin de la pièce aucune occasion de le persécuter. L’Avare. Acte
tion de ses fables a suivi le système des Anciens, et s’il a quelques pièces qui portent le caractère des quatre espèces de co
s venons de citer, et sous lesquelles nous avons rangé le principales pièces . Pour ceux qui ne sont pas de mon sentiment, je l
é qu’épisodiquement, il en a fait la base et le premier mobile de ses pièces . Ce sont ces caractères qui font trouver aujourd’
idicules : et que celles qui sont simples et ridicules sont aussi des pièces de mœurs. Au reste, Molière doit moins la perfect
du Misanthrope, sont pris dans le ridicule ou le plaisant ; aussi ses pièces étant tout à la fois des pièces de caractères, et
e ridicule ou le plaisant ; aussi ses pièces étant tout à la fois des pièces de caractères, et des pièces risibles, elles ont
ussi ses pièces étant tout à la fois des pièces de caractères, et des pièces risibles, elles ont toutes les qualités nécessair
ont pas exempts de ce défaut, et Molière lui-même y est tombé dans sa pièce du Tartuffe : un caractère aussi odieux que celui
consentir à une chose à laquelle il a été contraire pendant toute la pièce . À l’égard du nœud, il est formé par les obstacle
de Laïus : il n’est question que de cela pendant tout le cours de la pièce  ; et Œdipe trouve à la fin qu’il est tout à la fo
ela sans réflexion. Bélisaire ; Le Festin de Pierre et tant d’autres pièces , contiennent non seulement deux actions du même h
mps l’embarras de trouver dans une seule action de quoi fournir à une pièce de cinq actes, et l’on s’est laissé aller par cet
ns laquelle il n’y a incontestablement qu’une action, les cinq autres pièces de Térence, quoique composées de deux amours et d
ste toujours suspendue et sans conclusion. Il est certain que de deux pièces de Ménandre, Térence n’en a fait qu’une, et que c
dre, Térence n’en a fait qu’une, et que cependant chacune de ces deux pièces avait une action. Prétend-il donc que par l’union
ux actions n’est plus ce qu’elle était auparavant ; si à la fin de la pièce elle reste indécise, comment la qualifier, et que
mblable que deux intérêts qui ont été détachés pendant le cours de la pièce ne se peuvent terminer ni dans le même jour, ni à
on de Silvio et de Dorinde, les spectateurs n’ont dans le cours de la pièce le cœur et l’esprit occupés que de l’intérêt d’Am
e lorsqu’on parle d’une fable d’action double, ce n’est jamais qu’une pièce purement d’intrigue qu’on a en vue, et non une pi
st jamais qu’une pièce purement d’intrigue qu’on a en vue, et non une pièce de caractère ; car dans les pièces de caractère,
intrigue qu’on a en vue, et non une pièce de caractère ; car dans les pièces de caractère, il faut, suivant ce que la pratique
la fois le bon sens et la vraisemblance lorsque au commencement d’une pièce ils ont représenté le principal personnage comme
comme un enfant qui ne fait que de naître, et qu’à la fin de la même pièce , ce même personnage est parvenu à une extrême vie
ou devant une maison ; et voilà l’exacte unité de lieu. Mais dans les pièces où il a voulu faire des changements sans blesser
omédie, lorsqu’elle commença à prendre forme, n’eut à Athènes que des pièces de caractères. Ce que j’avance ici, je le tire, n
ues et des habits, qui représentaient ceux qu’ils jouaient dans leurs pièces . Des défenses plus rigoureuses que les premières
près l’avoir vue : « Je ne sais si Molière a voulu me peindre dans sa pièce , mais je voudrais bien ressembler à son Misanthro
llesses, et qui ne sont que trop communes aujourd’hui ; ces sortes de pièces ou n’ont point d’action, ou l’action en est défec
le seizième siècle, nomma Ragionamenti et non Comedia ou Favola, une pièce dans laquelle il avait mis plusieurs scènes de ré
ssion et de respect qu’il avait si bien annoncé au commencement de la pièce . Molière ne s’est point arrêté aux petits égards
emblable ; et s’il est nécessaire, que lui-même il le corrige dans sa pièce , il doit le premier en être frappé. Pour observer
es deux personnages, la passion principale ne trouverait rien dans la pièce qui pût le corriger. Car tout ce que les acteurs
sont échappés, je crois cependant pouvoir avec justice proposer cette pièce comme un modèle parfait de la belle comédie. Ceux
ois qu’il faut moins s’en prendre à lui qu’au ton de son siècle ; ses pièces sont infiniment plus châtiées que celles des aute
trer l’amour dans les égarements, et de rendre heureux à la fin d’une pièce les personnages que l’on a représentés, suivant t
rigue d’amour, ni rien même qui en présente la moindre idée. Ces deux pièces ne laissèrent pas d’avoir quelque succès ; et par
nombre de spectateurs éclairés. Je connais entre autres dix ou douze pièces du même auteur, et que j’ai vu représenter de la
s du même auteur, et que j’ai vu représenter de la sorte. Et dans ces pièces , on trouve tout à la fois un plan bien imaginé, u
eurs propres dispositions porteraient à s’en écarter. Ces différentes pièces ont achevé de me convaincre de ce que j’avais pen
nommer, j’aurai du moins la satisfaction de donner les titres de ses pièces , et de mettre dans mon parti ceux qui en ont sent
utés, et de la parodie en général, et surtout du nombre prodigieux de pièces que l’on donne en ce genre, qu’ils regardent comm
qu’il faille l’abandonner entièrement, je suis persuadé que dans une pièce nouvelle, quelle qu’en fût l’étendue, une scène d
un changement. Ulysse, petit-fils du grand Ulysse, est le héros de la pièce . L’auteur suppose que Pisandre, ennemi juré de la
t dit aux spectateurs qu’ils ne doivent plus rien attendre, et que la pièce est finie, puisque tous les personnages sont mort
es Le Superstitieux, Courage de lion, Celui qui hait les femmes, etc. Pièces que l’on dit être du poète Ménandre. 3. Tels son
etemps ne sont qu’Arlequin valet étourdi ; ainsi de la plupart de ses pièces  ; et dans ces derniers temps, son Tartuffe n’est-
le suivant. 29. Trait de critique très fin. 30. Elle paraît dans la pièce . 31. À Venise en 1724. 32. Égémon a traité des
ui a inséré des scènes, ou des traits de parodie dans l’action de ses pièces  : cet Égémon remporta plusieurs fois le prix par
3 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [A] — article » p. 4
italien, Paris, 1788) —  il a été représenté un assez grand nombre de pièces . La double Jalousie (Canevas italien) est gaie, m
4 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo IX. Stato presente degli spettacoli teatrali. » pp. 426-437
o Linguet parlando dell’Inghilterra dice: «Comment y sont écrites les pièces dramatiques, épreuve assez sûre du goût d’une nat
nc de Pompignan (dice M. Palissot) est très supérieure aux meilleures pièces de Campistron. Ce n’est pas tout à fait égaler Ra
es pratiques sacrées et pour insulter à ses ministres; on connaît des pièces modernes où des actes entiers sont consacrés à ce
5 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo V. Teatro Francese nel medesimo Secolo XVIII. » pp. 355-388
te dal Mercurio. E prevede che nasceranno da questo matrimonio. Des pièces de théâtre et des rares enfants. ei già ne conta
di M. Gresset madama de Graffigny produsse la sua Cénie, che intitolò Pièce Nouvelle, la quale, benché non lasci d’interessar
mblent trés fondées; mais l’esprit n’a plus d’objections contre cette pièce , l’une des meilleures qui aient paru depuis Moliè
re à genoux Qu’un père infortuné n’est pas digne de vous. Sans cette pièce et celle du Philosophe marié qui nous semble son
ernante de la Chaussée, imitation trés inférieure à l’original. Cette pièce eut cependant du succès, comme l’ouvrage d’une fe
6 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [B] — (Sabato 7 giugno 1659).(Sabato 28 giugno 1659). » pp. 420-423
it, hola. (Sabato 7 giugno 1659). Pour recompenser Aurélie, De la Pièce belle et jolie (Sous le nom de Comédia) Qu’à la R
7 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo III. Progressi Teatrali in Francia tardi, ma grandi nel medesimo Secolo XVII. » pp. 291-315
de Campistron au-dessous de M. Racine. J’ai toujours soutenu, que les pièces de M. de Campistron étaient pour le moins aussi r
e: «Le premier devoir quand on écrit, est de bien écrire. Quand votre pièce serait conduite comme l’Iphigénie de Racine, les
onduite comme l’Iphigénie de Racine, les vers sont-ils mauvais, votre pièce ne peut être bonne». E in altra parte ancora: «Le
8 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo VI. Teatro inglese, alemano, e spagnuolo del medesimo nostro secolo. » pp. 389-417
héâtre allemand, et il voulut y remédier. Il donna son Caton mourant, pièce sagement conduite, mais mal versifiée et sans nob
mais mal versifiée et sans noblesse. Il fit ensuite un recueil de ses pièces , et de plusieurs autres auteurs en six volumes. T
ses pièces, et de plusieurs autres auteurs en six volumes. Toutes ces pièces , excepté celles de M. Schlegel, ont les mêmes déf
9 (1732) Paragone della poesia tragica d’Italia con quella di Francia
re pietà e terrore, nella convinzione che le emozioni suscitate dalla pièce possano aiutare gli spettatori a purgare l’eccess
te si nota peraltro che l’attenzione dell’autore si sofferma anche su pièces recentissime (quelle di Salìo, di Zanotti, di Rec
ni e una risorsa irrinunciabile per aumentare la spettacolarità della pièce , interessando lo spettatore allo sviluppo della v
turghi: sontuoso ma talvolta affettato quello di Corneille, nelle cui pièce compaiono sovente ragionamenti più convenienti ad
da una concezione etica del fine della letteratura: «On remporte des pièces de l’un [Corneille], le désir d’être vertueux; de
emporte des pièces de l’un [Corneille], le désir d’être vertueux; des pièces de l’autre [Racine], le plaisir d’avoir des sembl
mente compiuto, quanto per la lievità della colpa rappresentata nella pièce («Si nous le regardons avant la tragédie qui port
s termes que la seule vue de défendre ce qu’il avait hasardé dans ses pièces l’a obligé à s’éloigner du sentiment d’Aristote,
ier, il quale aveva pubblicato nel 1692 una traduzione di entrambe le pièces , i prototipi perfetti rispettivamente della trage
tragedie che finiscono con una catastrofe, ma approva anche due delle pièces giraldiane concluse con un lieto fine, ossia l’Al
ro Italiano (1723-1725) per promuovere la riscoperta delle più valide pièces italiane; se la scelta del veronese era stata tut
alla morte. Come si vede l’attenzione di Calepio si sofferma anche su pièces recentissime, in quanto il suo interesse nei conf
ergine cristiana Théodore, la quale gli preferisce però Didyme. Nella pièce Théodore è forzata a rompere il proprio voto di c
ual, II, 1990, pp. 236-242. [1.4.5] Come già mostrato analizzando le pièces di Sofocle e di Trissino, Calepio considera Edipo
odio, considerato inopportuno e inefficace: «Quoyque l’Edipe soit une pièce implexe, et qu’il y eût, par consequent assez de
ction; mais il fait seul une action si parfaite et si entiere, que la pièce seroit plus supportable si cet amour étoit l’acti
ssité où étaient les auteurs d’introduire toujours l’amour dans leurs pièces , que cet épisode de Thésée et de Dircé, dont Corn
lla tragedia di Corneille, il quale tenta di differenziare la propria pièce da quelle di Mairet e di Trissino. Lo stesso dram
ne di tragedie pietose, la composizione di drammi politici, oppure di pièces incentrate sulla rappresentazione di eroi straord
la maniera di Tacito e Tito Livio («En effet, Sertorius et toutes les pièces suivantes sont plutôt des dialogues sur la politi
, et des pensées dans le goût et non dans le style de Tacite, que des pièces du théâtre», Voltaire, Commentaires sur Corneille
gonista della vicenda, Calepio ritiene che proprio su questo punto le pièces francesi siano senz’altro censurabili. Egli propo
ffatto diversi rispetto a quella di Corneille. Tra i personaggi della pièce italiana manca innanzitutto Briseide, mentre Pria
tragedie inedite, il Perdicca e il Seleuco. Nella prima di queste due pièces , egli aveva infatti introdotto un Coro largamente
nt de la reconnaissance n’écoutaient plus qu’avec dégoût la fin de la pièce », Voltaire, «Lettre contenant la critique de l’Œd
alla quale tuttavia riconosceva il merito di rinsaldare l’unità della pièce , permettendo un più efficace collegamento fra le
mble, s’il m’est permis de parler ainsi, incorporer Sabine dans cette pièce , au lieu que, dans le Cid, toutes celles de l’Inf
amente la rappresentazione dell’amore sensuale, in antagonismo con le pièces francesi, preferendo l’amore di una madre nei con
igne du théâtre tragique, il faut qu’il soit le nœud nécessaire de la pièce , et non qu’il soit amené par force pour remplire
sion de l’amour n’est épisodique; elle est le fondement de toutes ses pièces ; elle en forme le principal intérèt» (Voltaire, «
si di soggetto religioso, figura l’Athalie di Racine, ben più celebre pièce , incentrata sulla maligna figura di Athalie, deci
tore tutte le informazioni necessarie a comprendere lo sviluppo della pièce senza annoiarlo o dargli a vedere che lo sta istr
ine, nel quale i «confidents» erano pressoché indispensabili; l’unica pièce raciniana in cui egli non riconosce alcun confide
nti nella tragedia del diciassettesimo secolo, e in particolare nelle pièces di Corneille, è stato stilato da Bénédicte Louvat
n prolisso racconto della fuga di Enea, personaggio inessenziale alla pièce , da Troia; del Solimano di Bonarelli infine ripro
dans la tragédie me paraît encore plus impraticable: l’intrigue d’une pièce intéressante exige d’ordinaire que les principaux
inta», Studi Tassiani, LVI-LVIII, 2008-2010, pp. 257-270. Quanto alla pièce di Racine, va notato che l’autore rivendicava, ne
me est absolument inutile pour l’intelligence et pour l’intérêt de la pièce », Voltaire, «Remarques sur Héraclius», in Id., Co
lla Rodogune, dove Cléopâtre si rivolge, nell’ultimo soliloquio della pièce , al veleno con cui aveva intenzione di uccidere l
il pubblico su qualche circostanza necessaria alla comprensione della pièce , ma scaturisse direttamente dallo sviluppo della
sso priverebbe la rappresentazione della segretezza che richiedono le pièces del tempo, agite per la maggior parte nei palazzi
ac prescriveva che il drammaturgo facesse dipendere il soggetto della pièce dai costumi del popolo a cui essa veniva rapprese
ente apprezzata dagli spettatori — come dimostra il successo di molte pièces corneilliane fondate su protagonisti meschini —,
agica, Racine si era guardato dal calare i protagonisti delle proprie pièces in una dimensione eroica inappropriata. Il Bergam
vino che sarebbe parso altrimenti immeritato («Voilà l’histoire de ma pièce . Je n’ai conservé les traits essentiels avec cett
a debuttato sulla scena con il Caton d’Utique (1715), unica delle sue pièces a godere di una qualche fortuna, a differenza del
dell’avantesto, non verrebbero poi adeguatamente messe in scena nella pièce . Al contrario il Gravina viene ancora una volta b
tare, secondo Calepio, dannosa per il pubblico e per l’economia della pièce , qualora questi ultimi non vengano adeguatamente
s ne servent en rien à la catastrophe; on ne parle d’amour dans cette pièce que pour en parler» (Voltaire, «Jugement de M. de
i drammi tratti dalla storia nota i migliori e ritiene meno efficaci pièces imperniate su argomenti inventati, come l’Orbecch
l modo in cui essi sono resi scenicamente visibili, all’interno delle pièces italiane e francesi. Questa caratteristica, che v
lo stilistico, così come il Solimano di Bonarelli, benché entrambe le pièces presentino punte di maestosità che non possono sp
sia del pieno Seicento, riteneva legittimo inserire all’interno delle pièces teatrali degli elementi inverosimili che fungesse
di esprimere con vivezza le forti passioni che introduceva nelle sue pièces («Nous en avons une preuve sensible dans les pièc
oduceva nelle sue pièces («Nous en avons une preuve sensible dans les pièces de Monsieur Corneille; car ce qui les a si hautem
esses universitaires, 1926, p. 46) costituiscono l’esordio del Cinna, pièce di cui Corneille si era vantato per il mirabile r
perdu le goût de ces déclamations; celle-ci n’est pas nécessaire à la pièce », Voltaire, Commentaires sur Corneille, t. II, in
la morte del Conte, che pure aveva tentato di salvare nel corso della pièce , e la cui rovina è dovuta soltanto alle trame mal
ramma sullo stesso soggetto di La Calprenède del 1639, e sull’omonima pièce di Claude Boyer, rappresentata a poche settimane
47, p. 135). Anche Voltaire aveva preso ad esempio lo stile di questa pièce per dimostrare contrastivamente come, nella Venic
i inutili e noiose («Ce qui a achevé de dégoûter à la longue de cette pièce , c’est l’incorrection du style. Il y a beaucoup d
n precedenza sulla copiosità delle digressioni amorose presenti nelle pièces transalpine (Paragone III, 3, [1-4]). Il de La Mo
arle? C’est, si je ne me trompe, à savoir dès les commencements d’une pièce , indiquer à l’esprit et au cœur, l’objet principa
ion de Romulus», cit., p. 602). E ancora, a proposito dell’eroe della pièce , ammetteva, con frasi che finiscono appunto nel m
che aveva rapito a sposarlo, contro alla volontà del padre, mentre la pièce si conclude con il rappacificamento fra Romulus e
es premiers que rarement, et ne leur laisser que peu de place dans la pièce ; car tout nécessaires qu’ils sont pour augmenter
its» che guastavano l’attenzione degli spettatori («La plupart de nos pièces ne sont que des dialogues et des récits; et ce qu
ordo con quanto scrive il de La Motte sull’Iphigénie di Racine. Della pièce viene censurato l’innesto, nello sfogo di Clytemn
nouvelle action, où il ne s’agit plus que de juger un coupable, et la pièce n’est pas si vicieuse par la duplicité d’action q
precedente scrittura in prosa, da cui era partito per verseggiare la pièce . Nonostante il Francese non si fosse arrischiato
rammaturgo aveva provveduto, nel Discours preposto all’edizione della pièce , a difendersi da tale rimprovero, affermando che
o circa le circostanze in cui Laio era stato ucciso. In effetti nella pièce del de La Motte, costituita su una continua seque
10 (1789) Storia critica de’ teatri antichi e moderni (2e éd.). Tome V « LIBRO VII. Teatro Francese ne’ secoli XVII e XVIII — CAPO VII. Della vera commedia Francese e dell’Italiana in Francia. » pp. 144-176
e morta in Parigi nel 1758 diede al pubblico Cenia sotto il titolo di pièce nouvelle, nella quale imitò la Donna di governo d
nel Mercurio. Egli prevede che da questo matrimonio nasceranno Des pièces de théâtre & des rares enfans. Ei già cont
11 (1788) Storia critica de’ teatri antichi e moderni (2e éd.). Tome III « NOTE ED OSSERVAZIONI DI D. CARLO VESPASIANO in questa edizione accresciute. » pp. 313-326
pitres de torcheculs de Gargantua, l’Oracle de la dive Bouteille, les pièces de Chrétien & de Hardy. Nota XIV. Il
12 (1813) Storia critica dei teatri antichi e moderni divisa in dieci tomi (3e éd.). Tome VIII « STORIA CRITICA DE’ TEATRI ANTICHI E MODERNI. TOMO VIII. LIBRO VIII. Teatri d’oltramonti nel secolo XVIII. — CAPO III. Della vera Commedia Francese e della Italiana in Francia. » pp. 128-191
e morta in Parigi nel 1758 diede al pubblico Cenia sotto il titolo di pièce nouvelle, nella quale imitò la Donna di governo d
e nel Mercurio. Egli prevede che da questo matrimonio nasceranno Des pièces de thèatre et des rares enfans. Ei già conta alm
13 (1897) I comici italiani : biografia, bibliografia, iconografia « [B] — Dato al castello di Versailles l’ 8 aprile. » pp. 364-378
us ceux, qui viennent débuter à Paris. Il faut ch’ils jouent dans des pièces encienes, et ils courent toujours le risque de la
14 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro I. — Capo VI. Continuazione del Teatro Greco. » pp. 82-108
lieri. 38. «On ne saurait trop répéter (scrive M. Millet) que cette pièce fut jouée plus de vingt-trois ans avant la mort d
15 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro III — Capo IV. Teatro Italiano nel Secolo XVIII » pp. 316-354
certamente quello del Signor Palissot: «La Tragédie d’Inès de Castro, pièce dénuée de poésie, mais d’un effet prodigieux au t
16 (1813) Storia critica dei teatri antichi e moderni divisa in dieci tomi (3e éd.). Tome VIII « LIBRO VIII. Teatri settentrionali del XVIII secolo. — CAPO I. Teatro Inglese. » pp. 232-294
ono che col medesimo enciclopedista si creda il Catone di Adisson la pièce plus belle qui soit sur aucun thèâtre . Non v’ha
17 (1789) Storia critica de’ teatri antichi e moderni (2e éd.). Tome V « LIBRO VII. Teatro Francese ne’ secoli XVII e XVIII — CAPO V. Tragedia Francese nel secolo XVIII. » pp. 75-133
l’auteur (di se diceva nel discorso premesso all’ Alzira) de quelques pièces qui nous ont fait verser des larmes, & de que
18 (1878) Della declamazione [posth.]
li, che focalizzassero l’attenzione sull’orizzonte performativo della pièce , ossia sul tono, sul gesto, sui quadri, potevano
sua diffidenza verso il sistema tragico romantico, il giudizio sulla pièce non è del tutto negativo. Egli infatti scrive: «Q
sentiments qu’il sait exprimer ne sont pas, dès le commencement de la pièce , au plus haut degré d’exaltation, comme chez ces
el clima mutato e il metro di giudizio fondamentale per l’analisi una pièce è ora lo sviluppo dei caratteri. Nel 1820 al Théâ
del medesimo autore. Il recensore si esprime così nei confronti della pièce : Il a suivi dans cette pièce, le dessein, commen
ore si esprime così nei confronti della pièce: Il a suivi dans cette pièce , le dessein, commencé dans Marie Stuart, de peind
lettore e redattore della Revue, e probabilmente spettatore di queste pièces , non poteva restare impenetrabile di fronte a tal
ri-Louis Caïn, detto Lekain (1729-1778), interprete di rifacimenti di pièces di Racine e Coneille, oltre che di diverse traged
a legata all’universo della comicità dell’arte. Sin dall’inizio della pièce tuttavia, Goldoni immerge il pubblico in una moda
19 (1777) Storia critica de’ teatri antichi et moderni. Libri III. « Libro I. — Capo V. Teatro greco. » pp. 26-81
nley Not. in Ӕsch. p. 704. 24. Aristot. Poet. Part. 26. 25. «Cette pièce (dice il P. Brumoy) est pleine de feu et d’âme; m
20 (1813) Storia critica dei teatri antichi e moderni divisa in dieci tomi (3e éd.). Tome V « STORIA DE’ TEATRI. LIBRO IV. — CAPO II. Tragedie Italiane del XVI secolo. » pp. 28-131
pitres de torcheculs de Gargantua, l’Oracle da la dive Bouteille, les pièces de Chrètien et de Hardis. Conviene intanto osse
21 (1813) Storia critica dei teatri antichi e moderni divisa in dieci tomi (3e éd.). Tome VIII « STORIA CRITICA DE’ TEATRI ANTICHI E MODERNI. TOMO VIII. LIBRO VIII. Teatri d’oltramonti nel secolo XVIII. — CAPO I. Teatro Francese Tragico. » pp. 4-111
l’auteur (di se diceva nel discorso premesso all’Alzira) de quelques pièces qui nous ont fait verser des larmes, et de quelqu
22 (1813) Storia critica dei teatri antichi e moderni divisa in dieci tomi (3e éd.). Tome III « STORIA DE’ TEATRI. LIBRO SECONDO — CAPO II. Prima Epoca del Teatro Latino. » pp. 16-128
nuola saynetes e fin de fiesta ed entremeses, e alla francese petites pièces . Ennio stimo che anche fuori del teatro potessero
23 (1772) Dell’opera in musica 1772
, anche se Voltaire aveva prudentemente dedicato quella politicissima pièce a papa Benedetto XIV. Il Planelli appassionato de
que dans vos mauvaises tragédies-opéra, est admirable dans vos bonnes pièces . Les chœurs que vous y avez ajoutés depuis quelqu
e des scènes» (Voltaire, La tragédie de Sémiramis, et quelques autres Pièces de littérature, Paris, Le Mercier – Lambert, 1750
dit expressement dans le Tatler, qu’on doit choisir pour le sujet des pièces de théâtre le vice le plus dominant chez la Natio
24 (1813) Storia critica dei teatri antichi e moderni divisa in dieci tomi (3e éd.). Tome VII « STORIA CRITICA DE’ TEATRI. LIBRO VII. Teatri Oltramontani del XVII secolo. — CAPO I. Teatro Spagnuolo. » pp. 4-134
ete, seccando il fiume col bere. a. L’autore della Choix des petites pièces du Thèätre Anglois che vi ha inserita la favola d
25 (1787) Storia critica de’ teatri antichi e moderni (2e éd.). Tome I « LIBRO PRIMO — CAPO VII. Continuazione del Teatro Greco. » pp. 149-268
ipio dell’esame delle Nuvole) j’ avoüe que je suis si charmé de cette pièce , qu’après l’avoir traduite & lüe deux cens fo
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