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105. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE IV. Suite des Masques. » pp. 82-109

Ils exécutent sur eux-mêmes leur condamnation : Clercs désordonnés, gens de bonne chère, courtisans, baladins, joueurs, chasseurs, enfin de tout autre métier que du leur, dont ils ne se servent que pour attraper de gras bénéfices, pour défrayer leurs divertissemens ; car pour le service de Dieu & l’édification du prochain, ces termes leur sont inconnus, ces choses ne sont pas à leur usage. […] On ne peut regarder comme purement cérémoniaire, & sujette au changement, une loi conçue en ces termes ; on ne parle pas autrement des plus grands crimes. […] Ces termes de mépris expriment quelque chose de hideux qui fait peut, comme les spectres, les vieilles sorcieres, ce qui est encore en usage dans le Gascon, uno masco ; c’est une injure, c’est-à-dire quelque chose d’horrible, qui fait peur, comme sont tous ces visages de carton qu’on emploie pour se masquer.

106. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

Les termes en sont remarquables. […] Enfin ce grand Saint conclut en ces termes la matière des spectacles : Un Chrétien ne doit avoir aucun commerce avec les folies du cirque, les impudicités du théâtre, « cum impudicitia theatri ». […] Nous volons au théâtre, nous nous repaissons de ses folies, le peuple en est enivré, il s’y répand en foule : « Ad ludos curritur, ad insanias convolatur, in theatris populus diffunditur. » Puisque les plus violents remèdes sont inutiles, et semblent même augmenter le mal, quelle espérance nous reste-t-il de notre salut, et à quel terme devons-nous nous attendre qu’à la réprobation éternelle ?

107. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Les Troubadours donnoient quelquefois les noms de Tragédie & de Comédie, aux Fabliaux qu’ils récitoient ; mais on connoissoit si peu alors ce que signifioient ces termes, que Dante appelle Comédie son Poëme sur l’Enfer, le Paradis, & le Purgatoire, & appelle Tragédie l’Æneide. […] Jodelle, qui suivant les termes de Pasquier, avoit mis l’œil aux bons Livres, par une Tragédie qui parut à la maniere des Grecs, parce qu’elle avoit des Chœurs, enleva tout d’un coup l’admiration de son Siécle, & fut plus heureux dans sa fortune que ne l’a été un de ses Successeurs, véritable imitateur des Grecs.

108. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VIII. De la Folie. » pp. 163-179

L'évidence d'une expérience journalière a fait passer tous les termes de l'art dramatique dans le langage ordinaire, pour exprimer de la manière la plus énergique la facilité, le ridicule, la folie, l'indécence, la dérision, le mépris, que les termes les plus forts peindraient moins vivement.

109. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Comment ose-t-il lui proposer de visiter des Juges, c’est-à-dire, en termes honnêtes, de chercher à les corrompre ? […] Il est vrai que ne pas comparaître au terme fixé par devant les Juges de l’honneur, c’était s’en confesser dépourvu, c’était se condamner soi-même. […] Grâce au Ciel, nous sommes loin d’un terme si funeste. […] Craignez le premier pas qu’on ne fait jamais seul, et songez qu’il est plus aisé de garder de bonnes mœurs que de mettre un terme aux mauvaises. […] Les mystères qui heurtent la raison; pour me servir des termes de M. d’Alembert, sont tout autre chose.

110. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — Extrait des Registres de Parlement, du 22 Avril 1761. » pp. 210-223

La question touchant l’Excommunication encourue par le seul fait d’Acteur de la Comédie, sur laquelle il appartient également au Théologien & au Jurisconsulte de donner son avis, (mais qui doit être traitée par l’un ou par l’autre avec autant de sagesse que de lumieres ;) cette Question, disons-nous, est soutenue affirmativement & décidée audacieusement en faveur des Comédiens par la Consultation, fondée uniquement sur les faux principes avancés dans deux Mémoires à consulter, & sur des maximes odieuses, hazardées dans les autres piéces qui la précédent, notamment dans sa Lettre à l’Actrice, conçue en termes les plus outrés & les plus scandaleux : l’uniformité du stile, la répétition fréquente d’expressions singulieres, l’adoption des mêmes idées à sa propre Lettre, font connoître évidemment que le tout est l’Ouvrage du même homme, suivant qu’il en a été convaincu dans la premiere Assemblée.

111. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VII. De la Vraisemblance. » pp. 277-286

« L’Historien, dit-il, écrit ce qui est arrivé, & le Poète ce qui a pû ou dû arriver » ; il s’éxprime encore ailleurs dans des termes plus positifs.

112. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre XI. Du jeu des Acteurs. » pp. 345-354

C’est avec raison que j’employe le terme peindre, puisque la plupart des Auteurs de Poètique appellent un Drame un tableau : le Poète n’est donc que le Peintre, & le Comédien prend réellement la ressemblance des objets qu’on lui indique.

113. (1694) Sentiments de l’Eglise et des Pères « CHAPITRE IV. Deux conséquences que les Pères de l’Eglise ont tirées des principes qui ont été établis ci-devant. » pp. 82-88

Ce sont les propres termes de saint Chrysostome.

114. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre [V].  » pp. 156-192

Ces assemblées prophanes, par les crimes qui s’y commettent, les intrigues qui s’y forment, les feux impurs qui s’y allument, les folies qui s’y font, l’indécence qui y regne, le luxe & le faste qui s’y étalent, les objets licentieux qui s’y présentent, ces assemblées prophanes, toutes formées par le vice, sont certainement, si l’on peut employer ces termes, le bal des démons, la danse des damnés, le salle de l’enfer, plutôt que l’image des chastes joies du paradis. […] Les termes trône, couronne, nôces, festins, trésors, cantiques, satiété, ivresse ; &c. […] De tous ces termes de l’art on doit excepter le mot Spectacle. […] L’Evangile se sert de ce terme en parlant de la mort d’un Dieu : Venerant ad spectaculum .

115. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre II. L’Exposition, le Nœud & le Dénouement. » pp. 183-210

S’il a des Pièces sans nœud, ce mot pris à la rigueur du terme, il en a tant d’autres où les préceptes du Philosophe Grec sont suivis, qu’on ne peut accuser ses Poètes d’y manquer par faiblesse ou par ignorance ; mais j’ai observé plus haut que ces Pièces dont l’action est un peu relevée ne sont nullement dans son genre. […] Le terme d’action a changé maintenant de signification ; & notre nouveau Spectacle en est la cause.

116. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Si l’on m’objecte que dans la farce il y a des mots un peu libres, et de mauvaise édification qui fait que l’on condamne la Comédie, je réponds que c’est être ignorant Logicien, en ce que l’une n’est pas de l’essence de l’autre, et qu’étant deux actions différentes et séparées elles n’ont aucune analogie entre elles, et que tel aimera l’une, qui haïra l’autre, outre que s’il se dit quelques rencontres ou pointes d’esprit qui soient facétieuses, les termes en sont ambigus, et n’ont aucun sens qui puisse blesser les chastes oreilles ; Ce n’est pas que je ne souhaitasse qu’elle fût abolie, pour le peu de satisfaction que les honnêtes gens y reçoivent, cela obligerait au moins la plupart de nos Prédicateurs et les Ministres de ne quitter pas si souvent le texte de leur Evangile, pour nous étourdir la tête de telles matières, et parler avec plus de modération de la Comédie, et de ceux qui y assistent. […] C’est un discours rampant et vide de sens, plein d’autant de vanité que son auteur a de présomption et qui n’a rien qui soit bastantw d’ébranler le moindre esprit, ses raisons sont si mal rangées, ses paroles si confuses, et ses termes si grossiers, qu’ils tiennent de la froideur de son tempérament, et de la qualité de son jugement ; Bref, il aurait besoin de se faire relever de la folie, comme d’un acte de sa Minorité, ou faire un voyage au pays d’Anticyre pour se purger le cerveau d’un peu d’elléborex.

117. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233

Les termes sont les différens membres de ce corps.

118. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE VII. » pp. 115-130

Un terme qui révolteroit aujourd’hui, n’avoit rien autrefois qui gênât la pudeur ; d’ailleurs, les objets que l’on voit tous les jours frappent moins, l’habitude de les voir apprivoise l’esprit le plus intolérant.

119. (1607) Recit touchant la comédie pp. 2-8

[NDE] L’objet de la représentation étant le Jugement dernier, qui relève du style élevé, le terme de comédie, qui définit une composition de style bas, pourrait paraître peu adapté.

120. (1697) A Monseigneur de Harlay, Archevêque de Paris « A MONSEIGNEUR DE HARLAY, ARCHEVEQUE DE PARIS, DUC ET PAIR DE FRANCE  » pp. 394-406

Pour épargner la peine à Votre Grandeur de chercher elle-même l’endroit que j’ai l’honneur de lui citer, je vais mettre ici ses propres termes.

121. (1705) Traité de la police « Chapitre III. Du Théâtre Français, son origine, et qu’il n’a été occupé pendant plus d’un siècle, qu’à la représentation de pièces spirituelles, sous le titre de Moralités. » pp. 437-438

Le Parlement par Arrêt du dix-neuvième Novembre 1548. leur permit de s’y établir, à condition de n’y jouer que des sujets profanes, « licites et honnêtes, et leur fit de très-expresses défenses, d’y représenter aucun Mystère de la Passion, ni autres Mystères sacrés : il les confirma au surplus dans tous leurs privilèges, et fit défenses à tous autres qu’aux Confrères de la Passion, de jouer ni représenter aucuns jeux, tant dans la Ville, Faubourgs, que Banlieue de Paris, sinon sous le nom et au profit de la Confrérie. » Ce sont les termes de l’Arrêt.

122. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — SIXIEME PARTIE. — Comédies a corriger. » pp. 295-312

Elise lui réitére l’ordre qu’elle lui avait déjà donné de n’entrer jamais dans une chambre où elle se trouverait seule ; elle lui défend d’oser jamais lui parler à l’écart, même devant des Témoins ; enfin elle veut que si dans le terme de huit jours, il n’a pas des nouvelles de ses parents, il trouve un prétexte pour sortir de la maison : et supposé qu’il n’en sortit point, elle jure (malgré les favorables dispositions où elle est en sa faveur) de le découvrir elle-même à son père pour le faire chasser, ou de s’enfermer dans un Couvent, afin de ne le plus voir de sa vie, etc..

123. (1759) Lettre d’un ancien officier de la reine à tous les François sur les spectacles. Avec un Postcriptum à toutes les Nations pp. 3-84

Où, si l’on ne nous dit pas en termes formels (p. 5. […] Ce sont les termes de la Déclaration du 16 Avril 1641, enregistrée le 24. Termes dictés par l’Apôtre au Roi, qui par sa docilité à la voix de la Religion, a mérité le surnom de Juste : C’est sous la même condition qu’au commencement du quatorzieme siecle un autre Cardinal acheta l’Hôtel de Bourgogne pour les Comédiens. […]  l’ouvrage de l’Etre suprême, qui seul a droit d’en imposer à l’homme, parce que lui seul l’a formé, & peut lui proposer pour le terme de son bonheur un objet digne de lui . […] (Au mot Geneve) des loix séveres & bien exécutées sur la conduite des Comédiens comme sur leur morale, sur leurs actions comme sur leurs paroles, aux termes de la Déclaration du 16 Avril 1641.

124. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Tite-Live employe ce terme, il osa, parce que c’étoit une entreprise hardie, de vouloir mettre une forme à un Spectacle qui n’en avoit aucune. […] On donna aux Acteurs de la Piéce, qui conserverent le nom d’Histrions, des Chanteurs, qui pendant que ces Histrions dansoient, suivoient dans leurs Chants, leurs mouvemens & leurs gestes, ad manum cantari cæptum, termes de Tite-Live, que je tâcherai d’éclaircir, quand je parlerai de la Déclamation Théâtrale des Anciens.

125. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

Je n’ai jamais pu comprendre ce qui avoit engagé M. de Cambrai à soutenir que dans nos Tragédies, toute belle personne est nommée un Soleil, ou tout au moins une Aurore ; que tous les termes y sont outrés, & que rien n’y montre une vraie Passion. […] Il bannit même du langage noble, ce terme qui s’est introduit dans notre Langue, à la honte des hommes, ce mot Maîtresse : s’il se trouve deux fois dans ses Piéces c’est dans un sens de mépris.

126. (1665) Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre « Observations sur une comédie de Molière intitulée Le Festin de Pierre » pp. 1-48

[NDE] Par ce terme, l’auteur désigne le premier Placet au roi sur le Tartuffe. […] [NDE] Par ce terme, l’auteur désigne le premier Placet au roi sur le Tartuffe.

127. (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20

Quelle destinée éternelle nous aura été assignée, lorsque cet Astre étincelant & rapide, arrivé au terme d’une nouvelle révolution, après une marche de plus de quinze lustres, reparoîtra sur cet Hémisphère ?

128. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

Je ne dis pas que ç’a été une Morale de perfection seulement & de pur conseil : il n’y a qu’a peser leurs termes & qu’a les prendre dans le sens le plus naturel & le plus commun : sur quel autre sujet se sont-ils expliquez avec plus de rigeur ?

129. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XIV. Que les danses sont aussi défendues les jours des Fêtes par les lois Canoniques. » pp. 76-93

Mais n’est-ce pas assez qu’il y ait des autorités expresses, et des ordonnances formelles qui interprètent celles qui parlent moins clairement, et qui contiennent en propres termes la prohibition de la danse ?

130. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Ces estampes de femmes sont appellées Mignardes : terme équivoque & jeu de mots qui marque autant le caractere de l’ouvrage que le nom de l’auteur. […] C’est un amas de termes de peinture où l’on a cousu de mauvaises rimes, & mêlé une foule de plats éloges du Roi, de la Reine, des Ministres, du Peintre. […] Dans tous les autres Dictionnaires, dit-il, même dans l’Encyclopédie, cette vaste mer de toutes les Sciences, les termes qui concernent la construction, la décoration du Théatre & des machines qu’on y emploie, y manquent absolument.

131. (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97

Je ne dis pas que ç’a été une morale de perfection seulement et de pur conseil : il n’y a qu’à peser leur termes et qu’à les prendre dans le sens le plus naturel et le plus commun : sur quel autre sujet se sont-ils expliqués avec plus de rigueur ? […] Car, pour parler le langage du monde, et pour user du terme propre, qu’est-ce, à le bien définir, que le Roman ? […] Je sçais qu’à considérer ce que je dis dans une pure spéculation et selon les premieres vues, on se persuadera que j’exagere et que je pousse cette morale au delà du terme.

132. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42

« interrogé ceux que Dieu nous a donnés pour Maîtres » ce sont les Peres de l’Eglise : j’ai rapporté leurs termes, je les ai pésés : ils nous disent d’un consentement digne des organes de la verité éternelle, que la Comedie est un divertissement indigne du Chrêtien. […] Non, Madame, il ne les approuve pas : il nous dit en termes formels, que Superflute in ludo accipitur quod excedit regulam rationis ; quod potest esse… uno modo ex ipsa specie actionum… quando scilicet utitur aliquis causa ludi turpibus verbis vel factis, vel etiam his quæ vergunt in proximi nocumentum, quæ de se sunt peccata.

133. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103

Ils ignoroient que les termes les plus nobles pussent avoir des applications dangereuses.

134. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien second. De la vanité des Bals & Comedies en general tiré des Sermons du R. Pere Claude la Colombiere de la Compagnie de Jesus. » pp. 17-25

Combien pensez-vous qu’il y ait en effect d’heretiques, lesquels, pour me servir des termes du même Pere, amassent des charbons de feu sur nôtre teste, c’est-à-dire, qui se fortifient tous les jours dans leurs erreurs à la vûë de nos debauches, & qui par un aveuglement étrange, à la verité, mais que nous prenons plaisir de rendre tous les jours plus incurable, rendent peut-être graces à Dieu de les avoir fait naître hors d’un Christianisme si corrompu ?

135. (1759) Lettre à M. Gresset pp. 1-16

Pour moi, Monsieur, soyez persuadé que jusqu'au terme de la mienne, j’honorerai votre piété et votre religion ; et j’admirerai vos Ouvrages.

136. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

Ceci passe la raillerie, le zélé, le véridique Prélat ne ménage pas les termes. […] Brumoy, plus enthousiasmé que son confrere, & qui a tant travaillé pour le Théatre Grec & François, adoucit dans sa traduction élégante les termes peu favorables, & enchérir sur ceux qui sont à sa louange. […] L’Auteur dans tout cet essai ne connoit pas la valeur des termes : Non par des ridicules qui passent, mais parce qu’il peint l’homme, qui ne passe point, aucun de ses traits n’est perdu. […] Toute Comédie, non-seulement par les gestes, l’action & les habits des acteurs, mais en elle-même, n’est qu’un pantomime, une imitation la plus parfaite du style, des termes, des pensées, des sentimens, des mœurs d’une personne qui n’aura fait que des actions dégoûtantes.

137. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

Le public avoit été averti par une annonce & un défi affiché aux carrefours en ces termes : Jacques Miller, sergent, maître de la noble science qui apprend à manier les armes, ayant oui-dire que Thimothée Buck, maître de la même science, s’y est acquis une grande réputation, je l’invite à venir me combattre avec les armes à son choix, le sabre, l’épée, le poignard, le coutelas recourbé, le coutelas à deux tranchans, le bâton à deux bouts, &c. […] Buck lui répondit dans les mêmes termes, accepta le défi, & promit de se trouver au temps & au lieu : Je ne demande, dit-il, qu’un théatre libre, & point de quartier. […] Si on l’avoit consulté les cartels seroient conçus en ces termes, qui auroient bien meilleure grace, & plairoient plus aux actrices : Moi, Jacques Miller, qui ai voyagé en plusieurs pays d’outremer, & qui depuis peu suis rèvenu de Portugal, pour l’amour d’Elisabeth Pirson, que je soutiens devant, tous les hommes du monde n’avoir pas son égale en beauté.

138. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Et quant à ce qui touche le jugement, duquel il est maintenant question, remarque que Tertullien, qui a vécu il y a plus de 1400 ans en a fourni le parfait argument aux jésuites en ces termes. […] [NDE] Charlaterie = charlatanerie (terme emprunté en 1572 : désigne l’action d’un vendeur ambulant qui cherche à vendre ses marchandises).

139. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Qu’on rabatte, à la bonne heure, de la grossièreté de ces termes, qui en effet ne sont pas du goût de notre siècle, qu’on accorde de la politesse, de la civilité aux Acteurs de Paris ; mais les mœurs des troupes sont toujours les mêmes, et les Etats du royaume n’auraient pas moins de doléances à faire que dans le seizième siècle. […] Les termes en sont remarquables.

140. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Sans doute on n'en trouvera pas qui dise en termes exprès, vous n'irez pas au spectacle, comme elle dit, vous n'adorerez point les idoles, vous ne déroberez point. […] Vous y trouverez une image du cirque : voyez les révolutions du temps, comptez les siècles qui s'écoulent, attendez le terme de la consommation, intéressez-vous au sort de l'Eglise, éveillez-vous à la parole de Dieu, levez-vous au son de la trompette de l'Ange, cueillez les palmes du martyre.

141. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Mais quoi, si ces Acteurs se contiennent ès termes de la modestie, et ne représentent ès lieux sacrés que des histoires sacrées ? […] Ainsi se pratiquait-il autrefois en plusieurs lieux, devant le temps de la réformation, et en tels termes, et avec telles inventions, qu’à présent il faudrait être bien impudent, pour n’en avoir point de honte. […] Et de là peut-on voir, combien peut parmi les hommes, une coutume invétérée, pource qu’encore que le Pape Innocent III l’eût défendue par loi expresse, toutefois on ne pouvait empêcher le cours de cette coutume, qui éludait la loi, de laquelle voici les termes. […] Il est vrai, que les Théâtres et spectacles comiques et tragiques, n’ayant point été en usage parmi le peuple d’Israël, nous ne trouverons pas ès écrits des Prophètes, qu’ils y soient rédarguésan en termes exprès, qui est aussi une des défenses de ceux qui ne se veulent point corriger sur cela. […] Le terme « pupille » signifie à l’époque « orphelin » mais il désigne peut-être ici toute personne tombée dans la misère.

142. (1697) Essais de sermons « POUR LE VINGT-TROISIÈME DIMANCHE D’APRÈS LA PENTECÔTE. » pp. 461-469

Ce sont les termes dont il se sert.

143. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « L. H. Dancourt, Arlequin de Berlin, à Mr. J. J. Rousseau, citoyen de Genève. » pp. 1-12

« Demander si les Spectacles sont bons ou mauvais en eux-mêmes, c’est faire une question trop vague ; c’est examiner un rapport avant que d’avoir fixé les termes. »e Point du tout : puisque par le mot de « spectacle » on n’entend ordinairement que ceux où des Auteurs ingénieux s’efforcent de punir le vice et de faire aimer la vertu, des Tragédies et des Comédies et non pas tous les autres spectacles frivoles qui ne font rien pour le cœur ni pour l’esprit : on peut donc alors avancer la question et conclure en faveur des spectacles.

144. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XVI. Il y a des divertissements plus utiles et plus décents que les spectacles. » pp. 138-149

C’est là que les fontaines ont pratiqué leurs sources, pour fertiliser les campagnes, et former, par leur réunion, les grandes rivières qui se précipitent dans la mer : cette vaste étendue pousse ses vagues sur le rivage, on dirait qu’elle va nous engloutir : celui qui l’a créée a mis un terme qu’elle ne passe jamais.

145. (1694) La conduite du vrai chrétien « ARTICLE V.  » pp. 415-435

il nous répondra en propres termes, que « c’est le temple des DiablesLib. de Spect.

146. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

« Demander, dites-vous, si les Spectacles sont bons ou mauvais en eux-mêmes, c’est faire une question trop vague, c’est examiner un rapport avant que d’avoir fixé les termes. […] ce terme ne doit pas vous paroître offensant. […] Votre raisonnement est celui d’un homme qui veut étourdir par des termes. […] Vous ne voulez pas que Philinte conseille à Alceste de visiter les Juges, parce que c’est dire, en termes honnêtes, qu’on va chercher à les corrompre. […] Je ne rapporte pas ici vos propres termes, je l’ai déjà fait.

147. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Le Roi de Prusse n’en fut pas plus content, & il écrivit en ces termes à Voltaire, alors son ami. […] On y voit quelques sentences utiles, quelques descriptions assez naturelles, mais le fond est très-peu de chose ; nul trait de génie, nulle élevation, une infinité de choses pillées de Boileau, de Moliere, de Voltaire, de Montesquieu, plutôt par reminiscence que par un plagiat affecté, une monotomie de pensées, de termes, de rimes, qui marque la plus grande stérilité.

148. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

libres, petits, coupés, interrompus, roulant toujours sur la galanterie, matiere la plus bannale, ne disant que les mêmes choses, & dans les mêmes termes. […] Il a raison : il y en a de trop savantes, au-dessus de leur portée ; on y trouve des termes qu’ils n’entendent pas, une finesse, une suite de raisonnement qui leur échappent.

149. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE VI. De l’indécence du Théatre. » pp. 114-137

Ce mot barbarisme, terme de grammaire, comme le solécisme, signifie une faute contre la langue par un terme ou une phrase qui n’est point d’usage.

150. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

Ce sont des troupes auxiliaires, que vous appelez pour votre ruine ; ce grand Saint exprime sa pensée avec des termes dignes de son esprit, et que je vous prie de remarquer. […] [NDE] L’auteur reprend les termes du sieur de Rochement dans Observations sur le Festin de Pierre, 1665.

151. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre II. Discipline du Palais. » pp. 26-50

La question touchant l’excommunication encourue par le seul fait d’Acteur de la comédie, sur laquelle il appartient également au Théologien et au Jurisconsulte de donner son avis, mais qui doit être traitée par l’un et par l’autre avec autant de sagesse que de lumière, cette question, disons-nous, est soutenue affirmativement, et décidée audacieusement en faveur des Comédiens par la consultation, fondée uniquement sur de faux principes, avancés dans des Mémoires à consulter, et sur des maximes odieuses hasardées dans les autres pièces qui la précèdent, notamment dans la lettre à l’Actrice, la Clairon, conçue en termes les plus outrés et les plus scandaleux. […] [NDE] Au XVIIe s. terme employé pour désigner celui qui tenait une maison de bains et de plaisir pour les hommes de bon ton.

152. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Louis et Philippe-Auguste, l’un et l’autre très pieux et très grands Princes, qui ont le plus sagement gouverné ce royaume, et sur qui Dieu a le plus abondamment répandu ses bénédictions, ont rendu, au rapport de tous les historiens, des ordonnances dans les termes les moins flatteurs pour les élèves de Thalie. […] « Le luxe, dit cet Historien, à peu près dans les mêmes termes que le Journal d’Henri III, le luxe, qui cherchait partout des divertissements, appela du fond de l’Italie une bande de Comédiens, dont les pièces toutes d’intrigue, d’amourettes et d’inventions agréables pour exciter et chatouiller les passions les plus douces, étaient de pernicieuses écoles d’impudicité.

153. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI. Suite d’Anecdotes illustres. » pp. 184-225

Un Régiment heureux & courageux avoit emporté, l’épée à la main, le Fort de la Cassotte, d’où les Gardes Françoises avoient été deux fois repoussées ; le Roi fut si content de cette prise importante qui facilitoit celle de la Ville, qu’il y envoya des rafraîchissemens aux Officiers & aux Soldats, qu’il y alla lui-même avec la Cour les louer de leur valeur & de leur victoire, & les remercier de leur zèle, il vousut bien employer ces termes ; Madame de Maintenon y vint ensuite avec toutes les Dames : nouveaux éloges, nouveaux remerîmens de la bouche des grâces ; on visite les brêches, les fortifications, les tentes ; on combla de caresses tous les Officiers. […] Les mêmes loix du Digeste décident, que si quelqu’un a son logement dans une maison, il ne peut y tenir des personnes de mauvaise vie ; qu’on peut renvoyer, même avant terme, une femme locataire qui vit dans la débauche ; qu’on peut même la faire chasser de son voisinage ; qu’on ne peut vendre une esclave pour en faire cet usage, &c. La loi qui fait tout vendre d’autorité publique, n’étoit pas encore portée au temps d’Ulpien, il n’y a pas même parmi nous d’ordonnance qui le prescrive, & nous en sommes, quoique Chrétiens, au terme de la République, quoique Payenne.

154. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre premier. Remarques Littéraires. » pp. 11-51

Quelque vaste que soit le recueil des éloges de Moliere, il se feroit un recueil double & triple de ce qu’on a dit contre lui en tout genre, sur ses mœurs, sa religion, sa malignité, sa licence, son tabarinage, son mauvais style, ses mauvais termes, ses plagiats, &c. […] Marmontel appelle cette piece une école de vertu, & ces situations des images décentes, il faut nécessairement changer la signification des termes ou les regles de l’évangile. […] C’est-à-dire, de savourer à longs traits tout ce qui allume le feu de l’impureté ; & cependant encore on dit fierement qu’on suit les loix de la décence, parce qu’on s’abstient de termes grossiers, quoiqu’on fasse les peintures les plus voluptueuses, les descriptions les plus lascives, & qu’on ne perde pas de vue les objets les plus indécens.

155. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre II. De l’Opéra-Sérieux. » pp. 184-251

Il s’ensuit donc que la Scène n’est jamais vide, & qu’il n’y a point de divisions d’Actes à l’Opéra des Français ; puisque nous entendons par le terme d’entre-Acte un intervale, un repos général, ou l’instant où le Théâtre cesse d’être occupé. […] Le terme de Fragmens, usités seulement en France, dénote plusieurs petits Opéras joints ensemble. On ajoute à ce terme l’épithète d’héroïques, lorsque les Actes qu’on a réunis contiennent une intrigue relevée ou sérieuse.

156. (1777) Il est temps de parler [Lettre au public sur la mort de Messieurs de Crébillon, Gresset, Parfaict] « Il est tems de parler. » pp. 27-36

Mais je prétends aujourd’hui en faire sentir la nécessité indispensable, le terme n’est point trop fort ; je suis sûr d’être approuvé de tout le monde, des partisans même de nos Comédiens.

157. (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158

Terme de droit canonique.

158. (1662) Pédagogue des familles chrétiennes « Instruction chrétienne sur la Comédie. » pp. 443-453

et s’y affectionner cela est encore plus dangereux : ce sont les termes qui ne parlent que des Comédies honnêtes, et non de celles qu’on joue ordinairement et qui sont défendues comme nous avons dit : De plus quoique toutes choses soient bonnes en leur substance, il ne s’ensuit pas qu’elles le soient en tout leur usage.

159. (1802) Sur les spectacles « FUITE DES MUSES ET DU BON GOUT : Peut-on compter sur leur retour ? » pp. 3-11

[NDE] Celui qui tue, terme vieilli, utilisé à l'époque surtout par plaisanterie.

160. (1666) Lettre à l’auteur des Hérésies Imaginaires et des deux Visionnaires « [Chapitre 2] » pp. 1-7

Vous pouviez employer des termes plus doux que ces mots « d’empoisonneurs publics », et de « gens horribles parmi les chrétiens ».

161. (1722) Chocquet, Louis [article du Supplément au Dictionnaire Historique et Critique] « article » pp. 42-44

Voici en quels termes : Au Plasmateur rendent grace les quatre De bon vouloir entre Parisiens Les quels ont faict apparoir le Theatre Bien ensuyvant les Rommains anciens . . . . . . .

162. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre VI. De ce qu’un Poète dramatique doit sçavoir pour être en état de travailler dans le nouveau genre. » pp. 142-158

Voici ses propres termes : il faut encore, autant qu’il est possible, que le Poète en composant, imite l’action & les gestes de ceux qu’il fait parler9.

163. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [C] » pp. 391-398

En renchérissant les uns sur les autres, ils ont fait une ruelle de la Scène Tragique ; qu’on nous passe le terme.

164. (1761) Lettre à Mlle Cl[airon] « LETTRE A MLLE. CL****, ACTRICE. DE LA COMÉDIE FRANÇOISE. Au sujet d’un Ouvrage écrit pour, la défense du Théâtre. » pp. 3-32

Mais Cicéron se sert en parlant de son Client, de termes qui ne peuvent convenir qu’à un Citoyen, et à un Citoyen recommandable.

165. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « APOSTILLE » pp. 33-57

[NDE] Ce sont les termes de Rochemont.

166. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre premier. Origine des Spectacles. » pp. 1-14

« Nous le faisons, dit ce prince, afin que le désir qu’ils auront d’éviter le reproche qu’on leur a fait jusqu’ici, leur donne autant de sujet de se contenir dans les termes de leur devoir, que la crainte des peines qui leur seraient inévitables. » Mais il s’en faut bien qu’ils aient rempli la condition que Louis XIII leur a imposée ; puisqu’on a depuis cette époque une tradition non interrompue de plaintes sur la licence de leur profession.

167. (1754) Considerations sur l’art du théâtre. D*** à M. Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Geneve « Considérations sur l’art du Théâtre. » pp. 5-82

Un homme qui tente un grand crime n’est pas regardé comme un grand homme, ou bien il faudroit chercher un autre terme pour désigner un homme qui forme une entreprise grande & juste. […] que ne puis-je reculer le terme de votre brillante carriere ! […] Il y a un terme par-delà lequel nos lumieres se changent en ténebres, & notre zele dégénere en fanatisme.

168. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre III. Du Triomphe. » pp. 112-160

Les choses en cét estat, le Vainqueur faisoit sa Priere, conceuë en ces termes. […] Par tout où il passoit on iettoit des bouquets & des Couronnes de fleurs, & l’on n’entendoit que Chœurs de Musique,* que Poëtes qui chantoient les loüanges du Triomphateur, & que les acclamations du Peuple qui benissoit sa Valeur & sa Victoire, en ces termes que nostre langue ne peut rendre bien fidellement dans leur iuste & plein sens.

169. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85

Or, on ne peut pas dire que la déclamation se soutienne, se conçoive même sans le secours de l’éloquence en vers ou en prose ; à moins que par le plus grand abus des termes, on ne le confonde avec la pantomime.

170. (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381

faisons… défenses… à tous Comédiens de représenter aucunes actions malhonnêtes, ni d’user d’aucunes paroles lascives ou à double-entente, qui puissent blesser l’honnêteté publique, & sur peines d’être déclarés infâmes, & autres peines qu’il écheoira : enjoignons à nos Juges, chacun en son district, de tenir la main à ce que notre volonté soit religieusement exécutée ; & en cas que lesdits Comédiens contreviennent à notre présente Déclaration, nous voulons & entendons que nosdits Juges leur interdisent le théâtrea, & procédent contr’eux par telles voies qu’ils aviseront à propos, selon la qualité de l’action, sans néanmoins qu’ils puissent ordonner plus grandes peines que l’amende ou le bannissement : & en cas que lesdits Comédiens règlent tellement les actions du théâtre qu’elles soient du tout exemptes d’impureté, nous voulons que leur exercice, qui peut innocemment divertir nos peuples de diverses occupations mauvaises, ne puisse leur être imputé à blâme, ni préjudicier à leur réputation dans le commerce public ; ce que nous faisons afin que le desir qu’ils auront d’éviter le reproche qu’on leur a fait jusqu’ici, leur donne autant de sujet de se contenir dans les termes de leur devoir des représentations publiques qu’ils feront, que la crainte des peines qui leur seroient inévitables, s’ils contrevenoient à la présente Déclaration.

171. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134

Les sujets qu'ils dansaient étaient presque toujours héroïques, comme on le peut apprendre des termes d'Aristote et des fragments d'Andronicus que je rapporterai ailleurs.

172. (1777) Des divertissements du Carnaval « Des divertissements du Carnaval. » pp. 92-109

mettre cinq ou six heures de temps à se parer et à se peindre le visage, pour aller ensuite dans une assemblée tendre des pièges à la chasteté des hommes, et servir de flambeau au démon pour allumer partout le feu de l’impudicité : demeurer les nuits entières exposé aux yeux et à la cajolerie de tout ce qu’il y a de libertins dans une ville ; employer tout ce que l’art et la nature ont de plus dangereux pour attirer leurs regards, et pour séduire leur cœur, déguiser sa personne et son sexe, pour ôter à la grace ce petit secours qu’elle trouve dans nos habits ; rouler de quartier en quartier sous un masque de théatre ; ne se pas contenter de discours frivoles et inutiles, se relâcher jusqu’à dire des paroles qui scandalisent : de quel terme oserait-on se servir pour autoriser une licence si scandaleuse ?

173. (1607) Prologue de La Porte, Comédien

[NDE] Compter, c’est-à-dire fixer un terme à.

174. (1647) Traité des théâtres pp. -

f , Il nous suffira de dire que ce terme étant dérivé d’un verbe Grec, qui signifie voir ou regarder, emporte entre nous, selon l’usage commun, tous les lieux généralement où on s’assemble pour voir des Bateleurs, et Comédiens, qui montent sur l’échafaud. […] Chrysostome particulièrement a parlé ès termes que nous avons ouïs, à Constantinople, lorsqu’elle était toute Chrétienne. […] En effet le sujet qui y est traité le plus ordinairement : Ce sont des passions d’amour, ainsi que nous avons déjà dit, représentées en termes exquis avec des transports, et des ravissements pathétiques tout ce qui se peut ; à quoi se joignant la grâce du geste, et la douceur de la prononciation, et la force secrète qui accompagne de bons vers, il faudrait être de marbre, pour ainsi dire, pour n’en être point ému. […] Ainsi on y peut voir quel jugement ils ont fait de tous les Théâtres et Spectacles, voir puisce qu’ils en parlent en des termes si puissants, et qui témoignent une dernière détestation. […] Terme juridique : en produisant un argument qui doit suspendre le procès intenté au théâtre.

175. (1759) Remarques sur le Discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie « Remarques sur le discours qui a pour titre : De l’Imitation par rapport à la Tragédie. » pp. 350-387

Soit que nous nous flattions de croître en quelque maniere avec les objets qui occupent notre attention, ce qui fait que l’on aime à vivre avec les Grands, & qu’un Sçavant mesure l’étendue de son esprit par la multitude des faits dont il a chargé sa mémoire, soit que notre ame née pour connoître & pour posséder l’infini, se plaise à trouver toujours quelque chose de plus grand que les objets qui la frappent ordinairement ; comme si par-là elle faisoit un pas vers cette immensité de connoissance, & cette plénitude de sentiment qui est le terme de ses desirs ; il est au moins certain que toute admiration, dont nous sommes saisis, nous intéresse par quelque endroit, puisqu’elle nous fait un si grand plaisir, & qu’il n’y en a guères qui nous touche davantage que celui de nous sentir enlevés & comme transportés hors de nous-mêmes, soit par un discours sublime, soit par le spectacle d’une action qui nous paroît être au-dessus de l’humanité. […] J’entends par ces termes appliqués à la Tragédie, cet art du Poëte Tragique, par lequel il construit si habilement toutes les parties de son Poëme, qu’elles se tiennent comme par la main, & que les divers événements qu’il y fait entrer, conspirent l’un avec l’autre, & tendent tous à la même fin. […] Elle excite en nous des sentiments plus vrais, des passions plus originales, au lieu que celles qui naissent de l’imitation, tiennent toujours quelque chose de la copie ; & que pour se servir ici d’un terme de Ciceron, elles sont non expressa quidem sed adumbrata signa affectuum .

176. (1824) Un mot à M. l’abbé Girardon, vicaire-général, archidiacre, à l’occasion de la lettre à M. l’abbé Desmares sur les bals et les spectacles, ou Réplique à la réponse d’un laïc, par un catholique pp. -16

Dans cette lettre j’ai exposé les motifs qui m’ont fait embrasser une opinion contraire à celle de ce digne missionnaire sur le double sujet que je viens d’indiquer, et j’ai émis la mienne en des termes qui, j’aime à le croire, ont été appréciés de tous mes lecteurs.

177. (1774) L’homme du monde éclairé « L’homme du monde éclairé » pp. 150-171

C’est ordinairement le dénouement légitime de toutes leurs intrigues, l’heureux terme des artifices des auteurs & des acteurs, la récompense & le couronnement de deux amants.

178. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. —  CHAPITRE V. Tribunal des Comédiens. » pp. 128-140

Qu’on ne prenne pas le change, l’accueil, les caresses dont on les comble, ne supposent point une vraie estime ; on ne fait pour eux que ce que ce libertinage fit toujours en faveur des objets, des complices, des proxénètes ou des flatteurs de la passion ; car elles sont plus prodiguées encore à ceux que leurs désordres en rendent plus indignes, leur orgueil va jusqu’à changer leur nom ; ils rejettent la dénomination de Troupe, qui leur fut toujours donnée, pour prendre celle de Compagnie : à ce nom avilissant, bien digne d’une profession si vile, ils en substituent un plus noble ; cet abus dangereux des termes annonce la décadence des Lettres, aussi-bien que celle des mœurs.

179. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180

Les figures, le style oratoire, le caractère, le besoin des auditeurs, le zèle ardent du salut des ames, sont employer des termes énergiques où il peut se glisser quelque légère exagération ; mais ce qui est unanimement condamné dans la chaire, ne peut se soustraire à l’anathème.

180. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

Ai-je tort d’employer ces termes ?

181. (1705) Pour le Vendredy de la Semaine de la Passion. Sur le petit nombre des Elûs. Troisiéme partie [extrait] [Sermons sur les Evangiles du Carême] pp. 244-263

Lorsque les Juifs furent prêts de quitter la Judée, & de partir pour être captifs à Babilone, le Seigneur leur parla en ces termes, par son Prophete Jeremie : enfans d’Israël, lorsque vous serés arrivés à Babilone, vous verrés les Peuples qui porteront sur leurs épaules des Dieux d’or & d’argent, de pierre & de bois, pour donner de la crainte aux Nations ; donnés-vous bien de garde de vous laisser entraîner au torrent du mauvais exemple : & ne craignés pas comme les autres ces Divinités impuissantes & chimeriques ; & voiant devant & derriere vous la multitude qui adore ces Idoles, dites dans le fond de vos cœurs : c’est vous seul, ô mon Dieu, qu’il faut adorer : c’est vous seul que nous voulons adorer, & qui seul merités d’être adoré ;* dicite in cordibus vestris : te oportet adorari Domine.

182. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE XI. Les Grecs ont-ils porté plus loin que nous la perfection de la Tragédie ? » pp. 316-335

Je n’entreprendrai point de décider, parce que je sais que l’Auteur d’Athalie, qui se flattoit d’être appellé le Rival d’Euripide, regarda toujours Sophocle comme son Maître, & disoit qu’il n’avoit jamais pris un de ses Sujets, n’étant pas assez hardi pour joûter (c’étoit son terme) contre Sophocle.

183. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre I. Que les Spectacles des Anciens ont fait partie de la Religion Païenne. » pp. 2-35

Aussi croyaient-ils que ces Dieux présidaient invisiblement aux Jeux qui leur étaient dédiés ; comme nous le voyons en termes précis chez Denis d'Halicarnasse, et chez Philostrate qui dit que Mercure vint du Ciel couronner Hercule ; quand il défit Antée à la Lutte, parce qu'il l'avait honoré en ce combat comme père de la Lutte ; et Platon appelle les Dieux Présidents des Jeux selon Pollux ; mais j'estime qu'il entend seulement Bacchus et les Muses.

184. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

Par paroles, parce que les gens ivres ne sont pas délicats sur le choix des termes : les plus durs, les plus impolis, les plus grossiers, les plus impurs, et les blasphèmes même leur sont très familiers.

185. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IX. Sentiments de S. Ambroise. » pp. 200-211

Jésus-Christ est notre objet et notre terme, le seul digne de nous ; méprisons tout le reste, pour ne nous occuper que de lui : « Ad Christum oculos dirige, averte à spectaculis et omni sæculari pompa. » Cherchez des plaisirs plus purs et de plus beaux spectacles : le ciel et la terre vous en offriront ; l’éclat de ces astres, qui perce les sombres ténèbres de la nuit ; cette vaste mer et ses abîmes, cette terre et l’émail de ses campagnes, les innombrables troupeaux qui la couvrent ; la variété du plumage, la douceur du ramage de ses oiseaux ; tout l’univers, théâtre de la puissance divine, ne vaut-il pas les fragiles et dangereuses décorations d’une scène criminelle, qui loin de vous satisfaire, ne peut que troubler le repos de votre vie par les justes remords qu’elle fait naître ?

186. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

Moyen évident de requête civile en terme de chicane. […] Nous en allons rapporter le chapitre IX sur le bal & sur la danse dans les mêmes termes.

187. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IV. Du Conquérant de Sans-souci. » pp. 88-120

Toute l’Allemagne s’arma contre lui, il fut mis au Ban de l’Empire, & réduit à une celle extrémité qu’il en fit les plaintes les plus ameres au Roi d’Angleterre son allié, &, dans l’ancienne de sa douleur, lui écrivit en ces termes : Je viens d’apprendre qu’il est question d’un traité de normalité pour l’Electorat d’Hanovre. […] Pour les mieux tromper & découvrir leurs secrets, il faut avoir des ambassadeurs plus fin qu’eux & moins scrupuleux, qui s’expriment en termes vagues, en phrases louches, pour avoir une porte de derriere.

188. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Qu'on loue, à la bonne heure, les vers, dont plusieurs en effet sont beaux, et qui séparés de la pièce, et ne servant pas à étayer et à masquer un édifice d'impiété, feraient honneur aux talents du Poète ; mais qu'on ose en exalter la religion, la morale, les bons effets, inviter l'Auteur à se livrer à ce genre de poésie, regretter que cette pièce ne soit pas reçue sur le théâtre, désirer qu'elle s'y établisse, il est fâcheux qu'une pareille inattention (et ce terme est bien doux) porte le sceau de l'autorité publique. […] [NDE] Terme de rhétorique.

189. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Mêlanges. » pp. 146-197

Judas avoit été extrêmement débauché ; il fait sa confession fort humblement, & instruit ses enfans sur les sources de la débauche, qu’il exprime en ces termes. […] Castillon en font l’éloge en ces termes : « L’abbé Lachau a cru que le premier devoir d’un écrivain qui parle de Vénus, est d’en prendre le langage & les graces. […] Le mot farce n’a pas une si brillante origine : il est pris d’un terme de cuisine.

190. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE IV. Pieces singulieres. » pp. 107-153

Je vois les mêmes nœuds de la France & ses fils, Hors du terme commun leur montrer des vertus. […] quels termes ! […] Autre piece singuliere que je n’ai point vue, que la gazette d’Avignon, 17 décembre 1765, a annoncée en ces termes : On a donné le Philosophe sans le savoir, comédie en prose du sieur Sedaine, Auteur d’autres pieces aux Italiens.

191. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

Ce problème latin étoit conçu, dit-on, dans ces termes : Racinius an Christianus, an Poeta ? […] Xiphilin dit en termes fort clairs, que Bérénice étoit la Concubine de Titus. […] S’il ne dit pas en termes formels qu’il n’en fut guères de plus injustement usurpée, au moins le fait-il entendre assez clairement.

192. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « ESSAI SUR LA COMEDIE MODERNE. » pp. 1-160

, ou pour me servir des termes de M.F. […] Et périsse notre art, que nos lyres se taisent, Si c’est à l’amour seul que les hommes se plaisent. » On ne peut mieux persuader combien l’amour est dangereux dans les Comédies, ni mieux combattre les objections qui ont été faites de tout temps, et que M.F. renouvelle aujourd’hui, que cet amour a pour but l’union la plus légitime, et qu’il fait toujours un mariage ; qu’en se servant des propres termes de M. […] L’art de l’exposition, de l’arrangement, la beauté et le choix du style, l’énergie des termes, le succès des transitions, la force des tableaux : voilà ce qui en fait la différence. […] En vérité cette ville, telle qu’elle soit, doit avoir bien de la reconnaissance pour M.F. qui la choisit seule entre tant d’autres pour la préconiser avec tant de force et d’énergie, et dans des termes si flatteurs.

193. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182

Voici les propres termes de cet Écrivain.

194. (1772) Spectacles [article du Dictionnaire des sciences ecclésiastiques] « Spectacles. » pp. 150-153

Quand tous les autres désordres seroient bannis des spectacles, le systême fabuleux qui y regne, & les termes sacrileges de divinités, d’hommages, de culte, d’encens, de vœux, d’adoration, qu’on y prodigue à d’infames créatures ; cet abus suffiroit seul pour les faire condamner absolument ; ce n’est pas moins qu’une idolâtrie spirituelle, qui met la créature à la place du Créateur par le plus monstrueux de tous les attentats.

195. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « LA PREMIÈRE ATTEINTE CONTRE CEUX QUI ACCUSENT LES COMÉDIES » pp. 1-24

Si nous en croyons les anciens Pères, nous verrons qu’ils nous concèdent ceux où le plaisir est limité dans les termes de la modestie.

196. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Mais qui pénétrera plus avant dans l’intention de la loi, on verra que c’est par un intérêt public, et une raison d’État qu’on a été contraint de coucher en tels et tels termes cette loi.

197. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

Ce terme qui a un air de badinage, n'est point déplacé en parlant de la comédie.

198. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Il ne dit pas : Celui-là périra, qui est dans le péril ; mais celui qui l’aime et s’y expose. » « Qui que vous soyez donc, qui plaidez la cause des Théâtres, vous n’éviterez pas le Jugement de Dieu. » Fénélon, dans sa Lettre à l’Académie française, s’explique en ces termes : « Je ne souhaite pas qu’on perfectionne les Spectacles, où l’on ne représente les passions corrompues que pour les allumer. […] Il ne faut que peser leurs termes, et les prendre dans le sens le plus naturel, pour y reconnaître toute la force du précepte.

199. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE III. Extrait de quelques Livres.  » pp. 72-105

Tout étoit presque fait depuis long-tems, il n’a fallu que recueillir & placer ; mais l’élégance du style, la précision des termes, la vérité des portraits, la profondeur & la politique, la justesse des réflexions, l’enchaînement, l’à-propos, les attitudes, la finesse, la briéveté sont véritablement à lui. […] Malherbe est élégant & correct, &c. ; mais ces beautés sont noyées dans une foule de platitudes, de pensées fausses, de mauvais termes, de scénes languissantes, de déclamations d’écoliers, de fanfaronnades de Gascons, de bouffonneries de Tabarin ; &, ce qui est encore plus répréhensible, dans des équivoques licentieuses, des portraits obscènes, des sentimens passionnés, dans une galanterie séduisante, une morale pernicieuse, des exemples dangéreux, des appologies du vice, qui portent à la vertu de plus cruelles atteintes ; qu’au bon goût, aux belles-lettres, à l’art dramatique, rien n’est parfait, rien n’est véritablement grand au théâtre.

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