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58. (1726) Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat « Projet pour rendre les spectacles plus utiles à l’Etat » pp. 176-194

Il y a longtemps que j’ai observé que nos anciennes pièces de théâtre qui ont le plus réussi il y a 80 ans mériteraient d’être perfectionnées quelque temps après la mort des Auteurs, du moins par rapport aux mœurs, d’un côté la langue change et de l’autre la raison croît et le goût se raffine ; il nous paraît aujourd’hui dans ces pièces des défauts, qui ne paraissaient point à nos pères, gens d’esprit, il y a cinquante ans : or ces pièces ainsi perfectionnées vaudraient ordinairement beaucoup mieux, soit pour le plaisir, soit pour l’utilité de l’auditeur, que les pièces nouvelles, c’est qu’il est bien plus facile au même Auteur de perfectionner un ouvrage qui a déjà plusieurs beautés et d’en faire un excellent que d’en faire un tout neuf qui soit exempt de défauts, et rempli de plus grandes beautés et en plus grand nombre que l’ancien qui était déjà fort bon. […] On me dira peut-être que ce qui paraît possible dans la spéculation est réellement impossible dans la pratique ; mais je réponds que cela se dit sans preuve et que la chose vaut bien la peine d’être tentée, et même par plusieurs tentatives avec le secours des prix, il n’y a rien à risquer, et il peut en résulter un grand perfectionnement du théâtre, soit en France, soit dans les autres Etats.

59. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVII. Du gouvernement & de la Police intérieure du Théâtre. » pp. 12-18

Les auteurs qui font valoir ce domaine, accablés sous l’idée de propriété & de seigneurie, furent pris pour des vassaux, ou pour de simples cultivateurs, qui ne devoient jouir du bénéfice de leurs travaux, que précairement.

60. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre IV. Si la Musique Française est plus agréable que la Musique Italienne. » pp. 287-291

La musique Française vaut beaucoup mieux que l’Italienne, parce qu’elle est plus simple & plus chantante, ainsi que je crois l’avoir démontré.

61. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre VIII. Que le Compositeur doit chercher à peindre. » pp. 340-344

Autant vaudrait la manie de ces Auteurs du siècle passé, qui vous décrivaient tout un Palais & ses Jardins, sans oublier le moindre fronton, ni le moindre arbuste.

62. (1666) La famille sainte « DES DIVERTISSEMENTS » pp. 409-504

Qui voudrait exposer sa réputation à la censure de quelques railleurs, dont les brocards valent pis, que des libelles diffamatoires ? […] Détachons-les donc les unes des autres, et donnons à chacune en particulier tout ce qu’elle peut valoir : La vérité en sera plus glorieuse, et les Danses paraîtront condamnées avec plus de justice. […] Les Soldats à qui la chose ne se put dissimuler, jetèrent bas les armes, et le contraignirent à faire une composition honteuse et de se retirer : Qu’on appelle cela comme on voudra ; mais il ne vaut pas mieux que de prendre la bourse de son voisin. […] Plusieurs l’ont pratiqué innocemment ; mais c’était bien pour d’autres motifs que ne font les masques, dont le meilleur ne vaut guère. […] ne vaut pas mieux que Masque : Ce fut le nom d’un faux Dieu qui n’avait point d’autre emploi, que de piquer ses frères et censurer leurs actions ; il avait toujours le reproche en bouche et l’amertume dans le cœur.

63. (1758) Lettre de J. J. Rousseau à M. D’Alembert « JEAN-JACQUES ROUSSEAU. CITOYEN DE GENÈVE, A Monsieur D’ALEMBERT. » pp. 1-264

Autant vaudrait aller au Sermon. […] Autant vaudrait me demander aussi pourquoi j’ai ce sentiment. […] Il vaudrait mieux qu’il n’eût point existé. […] Il vaut beaucoup mieux aimer une maîtresse que de s’aimer seul au monde. […] Des jours ainsi perdus feront mieux valoir tous les autres.

64. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Arrêt du Parlement de Paris autorisant, après avis du Roi, les représentations, sous conditions (25 janvier 1542) » pp. 167-166

[NDE] C’est la même somme que pour les entrepreneurs des Actes : 1000 livres tournois valent 800 livres parisis.

65. (1691) Nouveaux essais de morale « XXI. » pp. 186-191

C’est pourquoi ce Docteur est si en peine de savoir comment on peut accorder les commandements que Dieu fait d’obéir aux Puissances, avec ces paroles de saint Pierre : « Qu’il vaut mieux obéir à Dieu qu’aux hommes ».

66. (1646) Science du chrétien « Des comédies. » pp. 638-643

Je vous dis, mon ami, que le meilleur de ces comédies ne vaut rien, et quand bien je vous concéderais que le corps serait bon, il y a trop de danger d’y assister.

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