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240. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

La vie d’un Chrétien est une vie de prière et de recueillement ; et, dès qu’une personne commence à se pénétrer du véritable esprit du Christianisme, elle se croit obligée de s’interdire pour toujours les Spectacles, comme les plaisirs qui en éloignent le plus. […] Les uns éclairés de la véritable sagesse qui est la sagesse de l’Evangile, les réprouvent ; les autres, trompés par les fausses lumières d’une prudence charnelle, s’efforcent de les justifier.

241. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Richelieu n’étoit pas bel homme, il étoit alors vieux & cassé, Louis XIII se crut toujours le véritable pere du Prince qui lui succéda. […] Une vertu qui n’exclud pas la volupté, & l’amour des femmes, est-elle une véritable vertu ?

242. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

L a pudeur , dit M.e Lambert, est le véritable intérêt des femmes. […] Le P. le Moine, dans l’ouvrage que nous avons cité, demande si la pudeur, qui est une vertu défiante & timide, qui rougit & tremble à la vue du moindre danger, qui craint le bruit & le grand jour, qui fuit le monde & le spectacle, ne se bat qu’en retraite, ne se conserve qu’en fuyant, ne remporte la victoire que par la plus prompte retraite, si cette vertu est capable d’un bel entousiasme, d’une sainte audace, d’un noble transport, d’une action de vigueur, d’un véritable héroisme ?

243. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

C. en a donné l’exemple ; il n’a pas craint de donner le pretendu scandale, ou plutôt il a prévenu le scandale véritable en démasquant les Prêtres de son temps, les Scribes & les Pharisiens, & nous disant sans menagement : faites ce qu’ils vous disent, mais ne faites pas ce qu’ils sont. […] Ce Tabarin étoit tout & n’étoit rien ; on auroit dû le laisser sur les treteaux du Pont-neuf, sa véritable place ; on y a laissé ses pieces en assez grand nombre, toutes médiocres & même au-dessous du médiocre, & la plupart accompagnées d’anecdotes ridicules.

244. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

c’est ce genre de plaisanterie, que Heinsius a eu raison de nommer, « L’amusement de la populace, un véritable abus ».

245. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82

Et pour ce que, par lesdites lettres, ils ont donné à entendre au Roi qu’ils le font par zèle de dévotion et pour l’édification du peuple, quiaw est chose non véritable, et y répugne leur qualité et encore plus leurs facultés, mais le font seulement pour une négociationax ou marchandise, et pour le quête, gain et profit qu’ils en espèrent, et autrement ils ne le feraient.

246. (1705) Sermon contre la comédie et le bal « I. Point. » pp. 178-200

Un vrai Chrétien qui a reçu de Dieu ces yeux de la foi dont parle saint Paul, considère tout dans le véritable point de vue ; et dans cette heureuse situation tout ce qui est dans le monde lui paraît un bagage d’hôtellerie, une vaine décoration de théâtre où ceux qui ont joué les plus grands rôles vont être dépouillés de leurs ornements comiques.

247. (1574) Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces « Epître de saint Cyprien contre les bateleurs et joueurs de farces. » pp. 423-426

Or combien que je sache que vous êtes assurés, qu’il est ainsi que je dis, et que ne doutez aucunement, que mon dire ne soit véritable : si est-ce qu’il est apparent et manifeste, qu’il est ainsi.

248. (1769) Dissertation sur les Spectacles, Suivie de Déjanire, Opéra en trois actes, par M. Rabelleau pp. -71

Ce sont ces Fêtes que l’on doit regarder comme les véritables Spectacles qui ont succédé en France à ceux des Grecs & des Romains, & non les Spectacles particuliers qui s’établirent à Paris sous differentes formes en éprouvant divers changemens, & qui forment aujourd’hui le sujet de tant de disputes littéraires. […] Les Comédies seront prises dans les mœurs honnêtes & décentes de la nation, le vice y sera représenté sous les véritables couleurs & la vertu dans tout son jour.

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