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271. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

& n’est-ce pas précisément ce qu’on se propose, en découvrant, en livrant les défauts & les ridicules à la risée du public, au mépris des mondains, aux traits empoisonnées de l’irréligion ? […] mettre le souverain bonheur dans la possession de son amour, dire que sa perte enchérit sur la perte de l’existence ; cesser d’aimer est un trait sublime.

272. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Ses livres sont pleins de traits contre la comédie. […] Mais ne fut-ce qu'un trait de sagesse, il produit de si bons effets qu'on devrait s'y conformer.

273. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre prémier. — Chapitre II. Utilité des Spectacles. » pp. 8-21

Après un trait d’Histoire aussi fort en faveur des Spectacles, poura-t-on douter encore de leur utilité ?

274. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE III. En quoi consiste le Plaisir de la Tragédie, & de la grande émotion que causoient les Tragédies Grecques. » pp. 49-62

Il but, dit ce Pere, la fureur à longs traits, & sans s’en appercevoir se laissa enivrer de ce plaisir barbare.

275. (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS CE VOLUME. »

Empereur, fait jouer le Patriarche Ignace, 174 Mimes, leurs fonctions, 39 Mouskes (Philippe) trait plaisant au sujet des Poètes Provençaux, 132 Molière, son enterrement, 259 Minutius Félix, portrait du Théâtre, 144 Musiciennes, leurs différents noms, 41.

276. (1674) Le Theâtre François pp. -284

I’ay toutefois connu des gens, qui en fait du Comique, n’aiment pas fort vne piece, de laquelle on ne peut tirer aucun bon suc, qui roule toute entiere sur la bagatelle, & où l’Auditeur n’a sceu remarquer vn seul trait d’erudition coulé à propos. […] Ils ont de la peine à soûfrir qu’vne Soubrete pour cacher qu’elle a parlé à vn Galant, dise à sa Maîtresse qui l’en soupçonne, Qu’elle prioit Dieu ; parce qu’on l’a oüi parler dans sa chambre, & qu’on supose qu’à moins de quelque trait de folie, on ne parle pas haut quand ont est seul. […] Entre les traits de leur Politique, celuy-cy merite d’estre remarqué. […] En dernier lieu j’exposeray les principales maximes des Comediens, & les traits les plus delicats de leur Politique, soit à l’egard d’eux mémes, soit à l’egard de la Cour & de la Ville, & nous auons des-ja veu comme ils se conduisent dans les affaires qu’ils ont auec les Autheurs. […] Ils produisoient chaque iour quelque trait nouueau qui reueilloit l’Auditeur, & marquoit la fecondité de leur esprit, & j’ay parlé au troisiéme Liure des belles qualitez de ces deux Illustres.

277. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Voici un trait singulier sur la Pâque des Juifs. […] Nos Dames ne se méconnoîtront point dans ce premier trait ; c’est un cou de cheval, les cheveux flottans sur le cou ont quelque rapport avec la cuniere, cervicem equinam  ; pour les plumes de toutes les couleurs : Varias inducere plumas .

278. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

En particulier chez les Payens l’Ambroisie étoit l’aliment des Dieux, elle avoit une odeur exquise qui se répandoit par-tout où ils passoient ; c’étoit les traces de la divinité : chaque Déesse avoit son odeur favorite, & comme cet aliment avoit toute sorte de goûts, elle avoit aussi toute sorte d’odeurs selon la fantaisie de chaque Déesse, Venus sur-tout en étoit parfumée ; ce trait de divinité étoit chez elle supérieur aux autres & ; c’étoit vraiment une odeur divine selon Virgile. […] Quand Thétis envoya son fils pour arrêter Prothée ; elle oignit tout son corps de cette essence divine ; il n’est pas possible à ce trait de meconnoître les Actrices.

279. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Riccoboni. » pp. 4-27

Il est un vice différent des autres, dont la vue, les objets, le souvenir sont funestes, lors même qu’il est puni ; en allant au supplice il lance ses traits, ses charmes font sur le cœur, avec lequel il est naturellement d’intelligence, une impression vive que rend trop durable & l’image de l’objet qui l’a frappé, & le ton sur lequel il monte le corps & l’ame, le goût qu’il inspire, le langage qu’il apprend, les maximes qu’il insinue. […] Dans la comédie il y a quelquefois des traits d’une bonne morale, noyés dans une infinité de choses mauvaises.

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