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154. (1767) Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs « Essai sur les moyens de rendre la comédie utile aux mœurs — ESSAI SUR LES MOYENS. De rendre la Comédie utile aux Mœurs. » pp. 7-10

En effet, est-il rien de plus utile pour la jeunesse, que de lui proposer des exemples frappans à suivre ou à éviter ; de lui peindre les ravages du vice dans l’ordre moral ou politique, & de lui représenter les heureux effets de la vertu ?

155. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « VIII. » pp. 42-43

Cependant le Génie de la Ville d’Aix ayant appris ce qui s’est passé, suivi de la Religion et de la Piété, vient supplier Apollon de faire un choix qui lui soit avantageux.

156. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51

[NDE] Des Comédiens et du Clergé : suivi des Réflexions sur le Mandement de M. l’Archevêque de Rouen, par le Baron Hénin de Cuvillers, Paris, 1825.

157. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — A SA MAJESTÉ IMPERIALE ELISABETH PREMIERE, IMPERATRICE DE TOUTES LES RUSSIES. » pp. -

La Russie en tirerait un nouvel éclat du côté des beaux Arts, et donnerait aux autres Empires un exemple, ou plutôt un modèle qu’ils seraient d’autant plus engagés à suivre, qu’admirant déjà les vertus de Votre Majesté Impériale, ils feraient gloire de soumettre leurs préjugés à la vérité qu’elle leur ferait connaître.

158. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

M de Vandeuil, Conseiller de Requêtes du Parlement de Paris, qui vint présider à Toulouse en 1769 exigea si rigoureusement cet hommage, qu’il fit tirer deux fois ce feu, parce que la premiere fois, une pluye qui survint, en dérangea l’exécution ; tout cela fut suivi d’un grand festin, & d’un bal, à l’Hôtel de Ville, qui dura jusqu’au lendemain, où son épouse, Dame très dévote, fit les honneurs. […] Toulon n’eût il pas mieux fait de suivre l’exemple du premier Président de Toulouse, & de convertir les fusées en aumônes ? […] Qui suit en ce point, des modeles si vantés ? […] Après le soupé, un beau feu d’artifice, suivi d’un bal paré, où se réunirent les graces & le plaisirs : qui sait mieux les réunir que les élégants Magistrats du dix-huitieme siécle.

159. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103

Cherchons-en les raisons dans ce cœur lui-même, dans une resistance trop foible au milieu d’une corruption genérale, pour mettre un frein à ses égaremens, mais toujours assez forte pour faire comprendre la honte qui les suit. […] Ne m’en croyez pas sur ma parole, & suivez-moi.

160. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177

Ie trouve plus raisonnable un avis mitigé, & recent qu’il faut avoir de la veneration pour les Anciens, les estudier ou du moins les avoir lûs ; mais qu’il faut s’attacher principalement aux bons Modernes ; ou pour ne point laisser de prise à mes ennemis, ne suivre que ce qu’il y a de bon dans les uns & dans les autres. […] Les Bourgeois & les Bourgeoises, qui ordinairement craignent plus les Filoux que le serain, y couroient en foule dans les deux Saisons : Sur tout si cette premiere regle estoit suivie de la seureté dont nous avons parlé, de quelque soin de leur commodité, & de leur faire tenir des sieges dans le Parterre.

161. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812

Saint Clément d’Alexandrie le suit l. […] Ainsi les Confesseurs qui se souvenant qu’ils sont les dispensateurs des Mystères de Dieu, ont refusé l’absolution, ont très bien fait, puisqu’ils ont suivi les règles de l’Eglise, qui n’admet point à la participation de ses Sacrements les gens de cette Profession, comme on le voit dans le corps du Droit Canon, chap.

162. (1825) Des Comédiens et du Clergé « article » pp. 60-68

Des comédiens et du Clergé , suivi de réflexions sur le mandement de monseigneur l’archevêque de Rouen, par le baron d’Hénin de Cuvillers , maréchal de camp, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, officier de l’ordre royal de la Légion d’Honneur, membre de plusieurs sociétés savantes, etc. […] Et toutefois il y a là une grave erreur ;  car si l’on suit avec attention l’histoire dramatique des siècles postérieurs, il devient évident que c’est par une fâcheuse méprise qu’on a cru voir le berceau de nos comédiens modernes parmi ces troupes d’histrions anathématisés dès les premiers âges de l’ère chrétienne ; qu’on ne peut, sans mauvaise foi, les regarder comme les successeurs de ces derniers, et qu’il serait tout au plus permis de considérer comme tels ces acteurs en plein air, dont les parades précèdent dignement la représentation en cire de la Chaste Suzanne ou du Jugement de Salomon.

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