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271. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Cet ornement d’une belle robe est devenu chez les Dames de haut parage une piéce importante de la parure, & l’art du caudataire un des beaux arts, un des arts libéraux, qu’on a grand soin de leur faire apprendre, & exercer, pour bien imiter toute la grace & l’adresse des animaux. […] 3.° C’est encore une leçon de modestie, non-seulement par l’air sérieux & grave, qui bannit les legeretés, & l’embarras, & qui y met des entraves, mais encore parce que les habits cachent les pieds & la chausseute, & défigurent la finesse de la taille, graces, dont toutes les femmes sont très-jalouses ; aussi ont-elles grand soin de les faire relever par des petits Caudataires, qu’on instruit & qu’on exerce, & à qui on recommande de les tenir élégamment levées, pour ne pas priver le public de la vue de toutes ces beautés, & les Dames à queue de la gloire qui leur en revient, & des conquêtes qu’elles peuvent faire.

272. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Ce soin à tous est préférable ; Car de nos jours le fil est peu durable. […] Il ne mérite point de distraire ses soins.

273. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Il arrive encore souvent que les pieds & la chaussure d’une Danseuse allument le feu de l’amour dans un cœur aisément inflammable, à qui, comme à la poudre à canon, il ne faut qu’une étincelle pour causer une violente explosion ; aussi les Danseuses ont le plus grand soin de leur chaussure. […] La parure est la vie d’une actrice, son premier rôle, & celui qu’elle étudie, qu’elle exerce avec plus de soin, sur lequel elle est le plus sévérement examinée.

274. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre I. Des Parfums. » pp. 7-32

Rétabli dans ses États, il court à son cabinet, & ramasse les débris de ses vases, & son premier soin fut de rétablir ses parfums & ses cassolettes. […] Anacréon le Poëte de la volupté, fait de lui-même ce portrait ; sa tête est couronnée de roses, son corps inondé d’odeurs, c’est son plus grand soin, curæ est mihi pigmentis impluere barbam & rosis vallare tempora .

275. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

Il parcourt de même l’histoire des guerres entre la France & l’Angleterre, & ramasse avec soin tous les traits de ce genre. […] Il est vrai qu’il ne la place qu’après le péché, & comme une suite du péché, ce qui y répand une sorte de contrepoison, & de sombres nuages sur le tableau ; au lieu que notre Auteur écarte avec soin toute idée de péché, pour tendre un piège plus dangereux sous un air d’innocence qui rassure & invite.

276. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

En effet, c’est là où le Démon règne avec empire ; c’est là qu’il corrompt les âmes les plus pures par des idées dangereuses, par des gestes dissolus, par des postures lascives, et par des paroles indécentes et malhonnêtes dont on fait gloire ; si bien que c’est un dangereux écueil pour la pureté des Filles, qui le doivent éviter avec soin, si elles ont de l’amour pour Dieu et pour leur salut. […] C’est peut-être dans cette pensée qu’un Italien l’appelle une folie qui passe de la tête jusqu’aux pieds : néanmoins on peut dire, à la honte de plusieurs Mères Chrétiennes, que leurs Filles savent plutôt un pas de danse, que les principes de leur Religion, tant elles ont soin de les rendre agréables au monde, sans se soucier de plaire au Seigneur.

277. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Le Président Barnabé Brisson, si célèbre par son érudition, son habileté, ses vertus et ses malheurs, a composé une espèce de traité contre la comédie, dans son savant commentaire sur la loi Dominico (Codex Theodosianus de spectaculis), où après avoir rapporté quantité de passages des saints Pères contre les spectacles, il conclut qu’on les a toujours proscrits avec raison, et que tout le monde doit les éviter avec soin. […] Ce qu’on peut conclure à Rome, à Venise, à Naples, de la tolérance publique des femmes de mauvaise vie, desquelles on tire quelque profit, sur lesquelles la police veille avec le plus grand soin, pour le maintien de l’ordre ; qu’il est des maux presque inévitables qu’on croit devoir tolérer.

278. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

Malgré tous les soins que prennent et les Auteurs et les Acteurs pour toucher et pour plaire, il n'est pas rare qu'ils ennuient, qu'on en revienne fatigué, dégoûté, mécontent, et qu'une pièce tombe à la première ou seconde représentation. […] Ceux qui le fuient avec le plus de soin, le trouvent davantage.

279. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre III.  » pp. 75-112

C’étoit un Poëte qu’il avoit pris soin de former, & qu’il rendit presque aussi inimitable. […] L’espece de discrédit où étoient tombés les représentations des Comédies de Moliere, ne venoit pas seulement de ce qu’on les donnoit trop souvent, mais de ce que les Acteurs en chef abandonnoient plusieurs rôles, qui, quoique peu considérables, ne méritoient pas moins leurs soins & leur zele. […] Mais le Roi de Naples faisant bâtir, il y a quelques années, une maison de plaisance à Porticci, qui est dans le voisinage, fit fouiller avec soin, & on découvrit une ville entiere ensevelie.

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