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59. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « Avertissement de l’Éditeur, En forme de Table des Matières. » pp. 7-16

Pour obvier à l’embarras que le trop grand concours pourrait occasionner dans cet endroit, je ne proposerai pas, comme il serait peut-être raisonnable de le faire, de défendre aux carrosses l’approche du Théâtre, & de ne la permettre qu’aux chaises-à-porteurs ; quelque sage que fût cette disposition, elle ne pourait être goûtée dans notre siècle : mais d’abattre, d’un côté, toutes les maisons jusqu’à l’Hôtel-du-Premier-Président, & toutes celles qui sont entre la rue Sainlouis & le Palais jusqu’à la rue de la Barillerie : de l’autre, tout ce qui borde le Quai-de-l’Horloge, & toute l’aîle des rues Sainbarthélemi & de la Barillerie qui masque le Palais : ainsi le Théâtre, absolument isolé, aurait des issues multipliées. […] Si la Nation Française, dans les siècles de sa gloire, ne laisse rien à la Postérité qui prouve son goût pour les Spectacles, & l’estime qu’elle fait des chefs-d’œuvres Dramatiques en tout genre dont les Siècles de Louis xiv & de Louis xv l’ont enrichie ; c’est à leur opposition à sa Religion qu’il faut s’en prendre, & à l’espèce d’infamie que cette opposition répand sur le Dramatisme.

60. (1761) Epître sur les spectacles « Epître sur les spectacles » pp. 3-14

Lise a raison ; son tein soutient mal le grand jour : Mais B***, M***, mais d’E***, dont l’amour Arrondit l’embonpoint, et calqua la figure, Sur le moule piquant des Grâces d’Epicure ; Sont faites pour orner ce superbe jardin, Qu’au siècle des Beaux-Arts un compas à la main, Le Nôtre dessina pour décorer le Louvre. […] ô siècle ! […] L’amour excuse tout, dans le siècle où nous sommes, Le Plaisir est le Dieu, qu’encensent tous les hommes ; Nous vivons pour jouir ; il suffit d’être heureux, On est justifié dès qu’on est amoureux.

61. (1675) Traité de la dévotion « Chapitre III. De la trop grande sensibilité aux plaisirs de la terre ; troisième source de l’indévotion. » pp. 58-65

On les tire de dessous le tombeau de dix ou douze siècles. On apprend au siècle présent des crimes auxquels peut-être il n’aurait jamais pensé : on l’avertit que ce qui s’est fait autrefois se peut encore faire aujourd’hui ; ainsi l’on fait des exemples de ces actions qui avaient cessé d’être des crimes. » Cependant c’est la tragédie de laquelle on peut avec le plus de couleur défendre l’innocence.

62. (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — [FRONTISPICE] »

[FRONTISPICE] CARACTÈRES TIRÉS DE L'ÉCRITURE SAINTE, ET APPLIQUÉS AU MOEURS DE CE SIÈCLE A PARIS,Chez Louïs Guerin, ruë saint Jacques,vis-à-vis la ruë Mathurinsà saint Thomas d'Aquin.

63. (1752) Essai sur la comédie nouvelle « [FRONTISPICE] »

Fagan au sujet des condamnations prononcées contre les ComédiensSuivis d'une Histoire Abrégéedes ouvrages qui ont parus pour et contrela Comédie depuis le 17e siècle.

64. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre X. Des Décorations. » pp. 336-344

Notre siècle est avide de Spectacles ; une Pièce qui en serait tout-à-fait dénuée, ennuirait sûrement, & tomberait bientôt, quoique touchante & sublime. […] Ce n’est point pour le siècle passé que je travaille, c’est en faveur du nôtre.

65. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXIX. Nouvel abus de la doctrine de Saint Thomas. » pp. 102-108

Dans le neuvième, le grand Pape Nicolas Ier impose encore aux Bulgares qui le consultaient la même observance, selon la tradition des siècles précédentsAd cons. […] ah alors à Saint Augustin, où il est porté « que le pénitent se doit abstenir des jeux et des spectacles du siècle, s’il veut obtenir la grâce d’une entière rémission de ses péchés  ».

66. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXII. Passages de Saint Ambroise et de Saint Jérôme sur les discours qui font rire. » pp. 124-131

, où ce père traite à peu près les mêmes matières que Cicéron a traitées dans le livre de même titre, où ayant trouvé les préceptes que donne cet orateur, et les autres philosophes du siècle : saeculares viri : sur ce qu’on appelle joca, railleries et plaisanteries, mots qui font rire : commence par observer qu’il « n’a rien à dire sur cette partie des préceptes et de la doctrine des gens du siècle : de jocandi disciplina : c’est un lieu, dit-il, à passer pour nous : nobis praetereunda »: et qui ne regarde pas les chrétiens, parce qu’encore, continue-t-il, « qu’il y ait quelquefois des plaisanteries honnêtes et agréables : licet interdum joca honesta ac suavia sint : ils sont contraires à la règle de l’église : ab ecclesiastica abhorrent régula : à cause, dit-il, que nous ne pouvons pratiquer ce que nous ne trouvons point dans les écritures : Quae in scripturis sanctis non reperimus, ea quemadmodum usurpare possumus ? 

67. (1731) Discours sur la comédie « [FRONTISPICE] »

[FRONTISPICE] Discours sur la comédie ou Traité historique et dogmatique des Jeux de Théâtre et des autres Di-vertissements Comiques soufferts ou con-damnés depuis le premier Siècle de l’E-glise jusqu’à présent.

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