Vous savez que j’ai des devoirs à remplir ; je ne vous en serai pas moins cher ; mais vous espérez avoir la force de vous immoler à cette que vous nommates votre trop heureuse Rivale… Non, je ne méritai jamais ni son amour, ni votre estime : vous êtes toutes deux trop au-dessus de moi… Mon cœur se déchire.
Or ces talents sont aujourd’hui comme de puissantes armes en des mains ennemies : on les tourne du mauvais côté desa armes ; et on les manie avec d’autant plus de péril pour nous qu’on sait mieux l’art de les rendre nuisibles.
Où est ce Dieu qui peut secourir les morts, et qui ne saurait aider les vivants ?
Tout ce qu’il pense, tout ce qu’il dit ne tend qu’à accréditer une philosophie épicurienne, d’autant plus dangereuse qu’il a su la réduire en sentimens. […] M. de Segur ne sentit pas cette émotion délicieuse, il vit sans transport le manuscrit, & dit froidement, Je ne sai ce que vous me dites, je n’en ai point entendu parler ; on vient très-souvent ici, & on n’y a jamais rien trouvé. […] On ne sait qu’admirer davantage, l’indifférence de la famille de Montagne pendant deux siecles, ou l’entousiasme de l’Editeur. […] Quand personne ne sait ni ne saura rien de certain. […] Il prouve tout pour détruire tout l’un par l’autre ; ennemi de toute certitude ; il veut que les apparences soient par-tout égales ; que le doute soit universel & qu’on ne sache où assurer la croyance.
Le Grand Racine & ses Imitateurs savent-ils s’il y a un Sacrement de Pénitence ? […] Je ne sais en quoi consiste cette émûlation & cette générosité ; jamais Voltaire n’a eu rien à démêler avec l’Arioste, mort il y a deux siecles ; il n’a jamais couru la même carriere, il l’a fort médiocrement loué sur la vivacité de son imagination, & il a traité, comme tout le monde, son Roman d’extravagance. Voltaire qui veut paroître savoir toutes les langues, & ne sait pas l’Italien, est embarrassé à répondre à la Lettre italienne de l’Abbé Pezzana, & s’en tire comme il peut en vrai Gascon. […] Cet à-peu-près est admirable dans un si habile Répondant à l’Editeur d’Arioste ; il continue : Je n’ose vous répondre dans votre belle langue ; pourquoi non, s’il la sait, parlant à un Auteur qui lui parle italien ? […] Cependant l’approbation n’a pas été générale, les critiques ont blamé, la presse a gémit ; on sait quelle est la liberté de la presse en Angleterre & dans tous les pays sur les matieres théatrales, le Théatre même s’est mis sur les rangs, & a joué son Créateur.
Cette heureuse femme catéchisée auprès du puits de Jacob par le Sauveur des hommes, n’a pas été trompée dans la créance dont elle était imbue sur son sujet, il ne nous a rien caché de ce qu’il nous était important de savoir, car il est le Seigneur qui enseigne à son peuple ce qui est utile, et le gouverne dans la voie par laquelle il apprend à marcher, « Ego Dominus docens te utilia »Isai. 48.
A ces causes nous avons sait, et faisons très expresses inhibitions et défenses à tous Comédiens, de représenter aucunes actions malhonnêtes, ni d’user d’aucunes paroles lascives, ni à double entente, qui puissent blesser l’honnêteté publique : Et ce fut peine d’être déclarés infâmes, et autres peines qu’il y échera.
Un Chrétien qui sait ce qu'il doit à Dieu ne doit point souffrir dans son cœur aucun mouvement, ni aucune attache de cette sorte sans la condamner, sans en gémir, et sans demander à Dieu d'en être délivré : et il doit avoir une extrême horreur d'être lui-même l'objet de l'attache et de la passion de quelque autre personne, et d'être ainsi en quelque façon son idole, puisque l'amour est un culte qui n'est dû qu'à Dieu, comme il ne peut être honoré que par l'amour. « Nec colitur nisi amando.
Un Chrétien qui sait ce qu'il doit à Dieu, ne doit point souffrir dans son cœur aucun mouvement, ni aucune attache de cette sorte sans la condamner, sans en gémir, et sans demander à Dieu d'en être délivré ; et il doit avoir une extrême horreur d'être lui-même l'objet de l'attache et de la passion de quelque autre personne, et d'être ainsi en quelque façon son idole; puisque l'amour est un culte qui n'est dû qu'à Dieu, comme Dieu ne peut être honoré que par l'amour. « Nec colitur nisi amando.