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300. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XXI. Si les Comédiens épurent les mœurs. Des bienséances qu’ils prétendent avoir introduites sur le Théatre » pp. 86-103

Mais sondez votre cœur, sondez celui de la nation, les trouverez-vous plus sages ?

301. (1664) Traité contre les danses et les comédies « INSTRUCTION, et avis charitable sur le sujet des Danses. » pp. 177-198

La Sage Sara femme du jeune Tobie, Tob. 3.

302. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614

Ce que les sages Payens pensoient de la Danse, 451. […] Mœurs sages des anciens Germains, a, 31. […] Opposition des Sages de Rome à l’établissement des Spectacles, b, ibid. […] Motifs qui en éloignent les Sages, a, 105, 119.

303. (1775) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-septieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Remarques Angloises. » pp. 133-170

Mais depuis que les magistrats oublient leur dignité jusqu’à peupler le théatre & les loges, ces sages réglemens sont oubliés ; &, par une suite nécessaire, on s’éveille, on se leve, on donne audience fort tard, les affaires sont mal instruites, & lentement expédiées, le bureau de l’homme-d’affaires, la boutique du marchand, l’église, le chœur, sont déserts. […] L’auteur qui rapporte ce trait, l’embellit en protestant ennemi des Papes, exagere beaucoup ce défaut naturel, que la fréquentation & le goût du théatre avoit nourri dans ce Pontife depuis sa jeunesse, & met dans la bouche de ce prêtre les discours les plus insolens, qui n’ont jamais été tenus à des Papes, & n’ont jamais dû l’être ; quoique le théatre, qui gâte les hommes les plus sages, eût fait du tort à celui-ci. […] Les savans y gagneroient aussi : au lieu de fouiller dans les auteurs de re vestiaria, ils trouveroient tout dans nos archives, Que de peines on nous auroit épargnées, si Athenes & Rome avoient pris une si sage précaution, & avoient confié à l’Aréopage & au Sénat la direction d’une administration si importante.

304. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106

Les sages seroient enchantés de parcourir ainsi sans étude pendant quelque heure les fameux volumes de Bougeant, ils préféreroient ces représentations savantes aux frivoles & dangereux tableaux des passions & des foiblesses humaines. […] Henri III dit le Noir, Empereur, fut plus heureux & plus sage. […] Autre réforme plus importante, que Moliere ainsi purgé soit mis au creuset d’un sage critique, qu’on le dégage des platitudes, des bouffonneries, des fadeurs, des grossieretés, des scenes de remplissage, des conversations des valets, des soubrettes, des paysans, pour ne conserver que ce qu’il y a d’ingénieux & de bon, tant de volumes de théatre n’en feront pas deux.

305. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

Donnons congé à ces folies qui nous attisent l’ire du ciel & attirent mille malheurs, car par des actions sales & deportemens insolens plaire à soy & au populaire, est vrayement desplaire à Dieu & aux sages : ramassons nos esprits que telles folies mettent hors de nous, & les ayans repris, considerons si ce ne sont pas folies de se mettre hors de soy & faire le fol pour honnorer la natiuité du sage des sages, de la sagesse mesme.

306. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE IV. Spectacles singuliers. » pp. 106-127

Mais nous donnons un avis sage, à tous ceux qui voudront travailler pour quelqu’autre théatre, c’est de constater pardevant Notaire & témoins, la date de leur plan, pour ne pas être exposé au soupçon de plagiat. […] Mais les amans sont trop occupés de leur amour pour ressentir les infirmités humaines, & pour en parlet ; les amateurs du théâtre sont plus terrestres ; il leur faut des garderobes ; on prend la sage précaution de leur en offrir.

307. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE IV. Extrait des Lettres de M. Clément. » pp. 85-106

La Péruvienne de Boissi est une aventure mise en vers d’une fille étrangère extrêmement belle qui parut quelques jours à Paris & fut courue avec fureur, mais qui, toujours sage & pieuse, aima mieux retourner dans sa province & se faire religieuse, que de faire dans le monde la fortune brillante que ses charmes lui promettoient. […] Racine lui-même, qui les arrosoit de ses larmes, qui les arrachoit à ses enfans, dont la femme n’a jamais voulu, ni les voir représenter, ni les entendre lire, Racine étoit bien éloigné d’en faire un livre classique : absurdité qu’un homme sage ne sauroit avancer.

308. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

Le Géographe Strabon écrit, que la Poésie a été tenue pour la première Philosophie, laquelle prescrit la manière de bien vivre, enseigne les mœurs et affections, commandant avec plaisir et délectation ce qui est à faire : et que mêmes les premiers anciens ont appellé les seuls Poètes, Sages, et Theologiens : à raison qu’iceux comprenaient par mesure et vers la doctrine des choses divines. […] qu’Hercule fut grandelet, il s’en alla en un désert, et que deux femmes se présentèrent à lui, desquelles l’une était fort belle, parée de toute sorte de pierreries riches, reluisante de pourpre, et parfumée de senteurs fort odoriférantes, laquelle usant de douces paroles et emmiellées, le demandait pour compagnie, lui promettant de lui donner tous les plaisirs et voluptés qu’il savait souhaiter : l’autre habillée en une bonne dame et sage Matrone, sans parure, sans dorure, sans odeurs, la tête baissée, l’assurait, que s’il la voulait suivre, il souffrirait premièrement beaucoup de travaux et de labeurs : mais qu’enfin il ne serait point mortel, comme l’autre lui promettait, ains serait immortel.

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