Ce ridicule se renouvelle tous les jours dans nos armées, & pourroit fournir la matiere d’un second tome aux reveries du Maréchal de Saxe. […] Quel plus gauche panégyriste, qui la rend ridicule, ou très-méprisable !
avez-vous du goût pour le ridicule, et voulez-vous fournir la matière de quelque scène comique ?
Je sais, sans me flatter que de sa seule audace Un homme tel que moi doit attendre sa grâce. » La moitié de cette pièce est sur ce ton de révolte et de régicide ; elle n’est toute entière qu’une conjuration tramée contre un Roi légitime par son Vizir, son frère, et sa Sultane favorite, et traversée par des folies amoureuses qui la font manquer : folies fades, ridicules et sans vraisemblance dans un Prince qui ne se fait point de scrupule d’envahir le trône, et a la faiblesse de se sacrifier à sa maîtresse, et de se perdre avec elle. […] Autre ridicule.
J’en dis autant de la Comédie, du rire indécent qu’elle nous arrache, de l’habitude qu’on y prend de tourner tout en ridicule, même les objets les plus sérieux & les plus graves, & de l’effet presque inévitable par lequel elle change en bouffons & plaisans de Théâtre, les plus respectables des Citoyens.
j De telles paroles il n’y a personne qui ne conjecturât que c’était quelque farce ridicule, un fescennink ou atellanel, quelque momeriem, et charlaterien, où les Pantalonso s’entrechoquaient aux dépens de la dévotion et révérence des choses saintes.
Il peut corriger de quelque ridicule, quoique rarement et en petit nombre, et qu’il en donne ordinairement de plus grands que ceux dont il corrige, ce qui importe fort peu à l’Etat.
ou Planipediæ, en Latin, elles ne contenaient sinon choses ridicules : et mêmes les personnages étaient personnes viles, et sans aucun apparat.
Je ne parle pas de la passion de Pompée pour Aristie sa femme répudiée ; parce qu’une telle passion (quoiqu’elle puisse paraître ridicule de nos jours) n’est que d’un très bon exemple.
Mais ce propos combien est-il ridicule. […] Posé qu’un Arlequincv prononçât de dessus le Théâtre tous les plus graves dits de Sénèque, cette bouche ridicule les exposerait à la risée. […] C. l’institua » ; « Nous ne voulons pas nous vêtir à la manière ordinaire, et qui est tenue honnête, et bienséante, mais notre dessein est d’aller au Temple avec des habits extravagants et ridicules, ou bien de marcher tout nus, comme nos premiers Parents », selon qu’il y a eu des fols qui ont raisonné ainsi : Il n’y a celui qui sans beaucoup hésiter ne les condamnât.