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394. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

Ce ridicule se renouvelle tous les jours dans nos armées, & pourroit fournir la matiere d’un second tome aux reveries du Maréchal de Saxe. […] Quel plus gauche panégyriste, qui la rend ridicule, ou très-méprisable !

395. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE VIII. De la Comédie les jours de fête. » pp. 159-179

avez-vous du goût pour le ridicule, et voulez-vous fournir la matière de quelque scène comique ?

396. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Je sais, sans me flatter que de sa seule audace Un homme tel que moi doit attendre sa grâce. » La moitié de cette pièce est sur ce ton de révolte et de régicide ; elle n’est toute entière qu’une conjuration tramée contre un Roi légitime par son Vizir, son frère, et sa Sultane favorite, et traversée par des folies amoureuses qui la font manquer : folies fades, ridicules et sans vraisemblance dans un Prince qui ne se fait point de scrupule d’envahir le trône, et a la faiblesse de se sacrifier à sa maîtresse, et de se perdre avec elle. […] Autre ridicule.

397. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

J’en dis autant de la Comédie, du rire indécent qu’elle nous arrache, de l’habitude qu’on y prend de tourner tout en ridicule, même les objets les plus sérieux & les plus graves, & de l’effet presque inévitable par lequel elle change en bouffons & plaisans de Théâtre, les plus respectables des Citoyens.

398. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

j De telles paroles il n’y a personne qui ne conjecturât que c’était quelque farce ridicule, un fescennink ou atellanel, quelque momeriem, et charlaterien, où les Pantalonso s’entrechoquaient aux dépens de la dévotion et révérence des choses saintes.

399. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Il peut corriger de quelque ridicule, quoique rarement et en petit nombre, et qu’il en donne ordinairement de plus grands que ceux dont il corrige, ce qui importe fort peu à l’Etat.

400. (1590) De l’institution de la république « SIXIEME TITRE. Des Poètes, et de leurs vertus, item quels Poètes on peut lire et quels on doit rejeter des Théâtres. » pp. 117-127

ou Planipediæ, en Latin, elles ne contenaient sinon choses ridicules : et mêmes les personnages étaient personnes viles, et sans aucun apparat.

401. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — QUATRIEME PARTIE. — Tragédies à corriger. » pp. 180-233

Je ne parle pas de la passion de Pompée pour Aristie sa femme répudiée ; parce qu’une telle passion (quoiqu’elle puisse paraître ridicule de nos jours) n’est que d’un très bon exemple.

402. (1647) Traité des théâtres pp. -

Mais ce propos combien est-il ridicule. […] Posé qu’un Arlequincv prononçât de dessus le Théâtre tous les plus graves dits de Sénèque, cette bouche ridicule les exposerait à la risée. […] C. l’institua » ; « Nous ne voulons pas nous vêtir à la manière ordinaire, et qui est tenue honnête, et bienséante, mais notre dessein est d’aller au Temple avec des habits extravagants et ridicules, ou bien de marcher tout nus, comme nos premiers Parents », selon qu’il y a eu des fols qui ont raisonné ainsi : Il n’y a celui qui sans beaucoup hésiter ne les condamnât.

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