Aussi-tôt Orosmane, qui vient de recevoir d’elle, l’aveu le plus passionné, prend de l’ombrage d’un coup d’œil, qui n’avoit rien que de naturel.
On y est reçu ; on y est aimé ; on n’y fait fortune qu’à proportion de sa corruption.
Ils sont donc les imitateurs de l’infame Hérodias, dont la fille reçut, pour prix & récompense de sa danse, la tête du plus grand & du plus saint des enfant des hommes : Saltavit filia Herodiadis, & placuit Herodi.
L’on est tenté de croire que ses Poètes affectent de manquer à une règle aussi généralement reçue, afin de se distinguer de la foule : les plus grands Auteurs qui travaillent dans son genre, oublient bien-tôt les sages préceptes d’Aristote, & les utiles maximes de ses nombreux Commentateurs ; ils s’imaginent sans doute que l’Opéra-Bouffon ou la Comédie-mêlée-d’Ariettes, ne mérite pas que l’on s’éfforce d’observer des règles quelquesfois gènantes.
J'en demeure d’accord avec vous, mais je n’en suis pas l’auteur, et si celui de ces remarques est sorti de sa matière, vous ne le devez pas blâmer : comme il soutient le parti de la religion, il a cru que l’on n’examinerait pas s’il disait des choses qui ne la regarderaient point, et que, pourvu qu’elles eussent toutes un même prétexte, elles seraient bien reçues.
Je hais et rejette vos fêtes, je ne prendrai point, je ne recevrai point l’odeur de vos assemblées.
Tout sert à ces compositions, le vermillon, la ceruse, le mercure, le safran, le pastel, la suïe, l’indigo, &c. on les mêlange, on les combine, on les nuance, on en regle la dose comme on veut, selon la maniere dont on veut se colorer ; c’est une branche de la peinture, un art particulier, une toilette & une palette, où l’on trouve toutes les couleurs ; le visage d’une femme une toile d’attente, disposée pour les recevoir ; son fauteuil sur lequel elle se renverse pour se livrer au pinceau, un vrai chevaler, où le tableau est exposé ; un habile coëffeur est un Raphaël, un Michel-Ange, qui fait des chefs-d’œuvres, ou plutôt un Calot & un Tenier, qui fait des grotesques. […] Ulysse instruit de l’aventure, vient furieux au Palais de Circé, il est reçu comme on l’est des actrices ; elle veut l’empoisonner aussi, il met l’épée à la main pour la tuer, elle l’appaise en lui offrant sa couche, la paix est aussi tôt faire, il l’accepte sans scrupule, quoique mari de Pénélope : elle lui donne des habits magnifiques, & des rafraîchissemens délicieux, il se fait mettre dans le bain par les Nymphes, qui pendant qu’il se baignoit lui versent sur le corps de l’eau chaude & des essences.
Le Roi de Pologne forcé d’avoir un vassal séculier, fit reconnoître ses droits, donna l’investiture à Albert, reçut son hommage, & son serment de fidélité. […] C’est si bien l’état d’un prussien, que, par une loi générale, tout mâle est enrôlé en naissant, il reçoit le caractere militaire, même avant le baptême, il est soldat avant d’être chrétien.
D’une mourante ; qui vient de recevoir les derniers Sacremens, sous les yeux de la Communauté de la Trappe, qui, loin de les empêcher, y sont très-sensibles, & partage sa douleur. […] Mais, quand ils se convertissent, on les a toujours reçus comme des brebis égarées qui rentrent dans le bercail, comme l’Enfant prodigue qui revient à la maison paternelle.