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184. (1752) Lettre à Racine « Lettre à Racine —  LETTRE A M. RACINE, Sur le Théatre en général, & sur les Tragédies de son Père en particulier. » pp. 1-75

Il voudroit qu’on établît des censeurs éclairés & vertueux, qui eussent ordre de retrancher,4 tant des Pieces anciennes que des nouvelles, toute grossiereté, toute équivoque, tout endroit capable d’offenser le moins du monde la modestie ou la pudeur. […] L’amour y est paré de toutes les graces de l’innocence & de la pudeur.

185. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Je me suis émerveillé commebd après avoir si effrontément franchi les barrières de la pudeur il n’ait encore couché par écrit cet autre vilain mensonge, qui a couru jusques à Paris, qu’un démon vrai démon, se soit trouvé parmi ceux qui les représentaient en cette action sur le théâtre.

186. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

Par une étrange inconséquence, ils n'osent en public satisfaire leurs besoins naturels, et ils violent au cirque toutes les lois de la pudeur.

187. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

avec quelle pudeur et quelle religion pouvez-vous faire dire à Tertullien que Dieu a établi le Cirque ? […] Ce sont ces mêmes paroles qu’on a substituées dans la Comédie à la place des saletés ; par là on n’a pas éloigné entièrement ceux qui ont perdu toute pudeur, et on attire davantage ceux qui en veulent conserver les dehors. […] Demandez-leur ce que Saint Cyprien demandait à Donat, si l’on peut conserver longtemps la pudeur et l’innocence dans ces Spectacles. « Quaere jam nunc an possit esse qui nunc spectat integer et pudicus 24 ». […] Ne parlons donc plus de cette quatrième condition que Saint Thomas exige, concluons enfin que l’harmonie de l’âme est entièrement dissipée à la Comédie, puisqu’on y perd ordinairement les sentiments de la pudeur, de la piété et de la Religion, si on en est l’Auteur ou l’Acteur, ou si on y va souvent ; qu’elle y est fort ébranlée pour peu qu’on y aille, en ce qu’elle excitea et réveille les passions ; qu’elle fait ou doit faire cet effet dans tout le monde, parce que c’est son but, sa fin et son dessein, et que ce n’est que par accident qu’elle ne le fait pas toujours.

188. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre VII. Troisieme suite du Fard. » pp. 171-194

Il est aussi une autre espece de fard que les Peres conseillent : la blancheur de l’innocence, le rouge de la pudeur, l’or de la charité, le collier de l’obéissance, les pendans d’oreilles de la docilité, les fruits des bonnes pensées, les diamans des bonnes œuvres, les parfums des bons exemples.

189. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Elle alluma dans vos sens un feu seditieux, que la pudeur sut reprimer vivement.

190. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre V [IV]. De la Chaussure du Théâtre. » pp. 115-141

Jamais la pudeur ne s’est cru blessée en lavant les pieds des pauvres.

191. (1666) Réponse à l'auteur de la lettre « letter » pp. 1-12

Tout le monde sait que Monsieur Le Maistre a fait des plaidoyers que les Jurisconsultes admirent, où l’Eloquence défend la Justice, où l’Ecriture instruit, où les Pères prononcent, où les Conciles décident ; Et vous comparez ces plaidoyers aux Romans de Desmarets qu’on ne peut lire sans horreur, où les passions sont toutes nues, et où les vices paraissent effrontément et sans pudeur !

192. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE V. Des Pièces tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 96-119

Cette sainte veuve n’est dans la pièce qu’une coquette qui se pare avec affectation, qui compose ses regards, ses démarches, ses discours, pour séduire le cœur d’Holopherne, et demande a ses yeux des feux capables d’alarmer la pudeur.

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