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67. (1715) La critique du théâtre anglais « TABLE DES PRINCIPALES matières. Contenues dans ce Volume. » pp. 494-500

Autres exemples d’impiété dans l’Amour Triomphant, 122 Dans la femme Provoquée, 131 Dans l’Amour sans intérêt, 141 Dans le Relaps, 133 L’horreur de cette seconde sorte d’impiété, 136 Les Poètes Anglais évidemment blasphémateurs et convaincus de l’être par la plupart des pièces rapportées ci-dessus, 138 Les Dramatiques Latins et Grecs, religieux au prix des nôtres.

68. (1825) De quelques naïves coutumes « De quelques naïves coutumes. » pp. 262-266

 » Quelquefois aussi, sous prétexte d’une traduction exacte, le texte conserve une nudité qui révolte : « C’est par sa foi que l’évêque soutiendra son rang ; dans son petit logis, sa table sera pauvre, et ses meubles de vil prix.

69. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

En 1758 on établit un prix dramatique, à l’imitation des prix académiques, pour la piece de théatre que le public auroit jugé la meilleure. Ce prix est une médaille d’or du grand module, le type représente le buste du Roi, avec la légende Artium parens.

70. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Je ne dis rien de ce long préambule, où vous bronchez souvent : la droiture de l’intention y donne quelque prix : parlons de vos Articles. […] Il n’est pas, je crois, nécessaire de s’étendre beaucoup sur l’utilité des Prix : j’ajoute seulement, qu’il en est un, le plus flateur de tous pour la Jeunesse, duquel je n’ai pas parlé. […] Quelques-uns, plus fondés en raison, ont avancé que la Tragédie (toujours regardée comme Chant du Bouc) était ainsi nommée, parce que le Chanteur qui réussissait le mieux avait pour son prix, un Bouc (& cela semble très-naturel dans ces temps de simplicité). […] Les assemblées des Républiques, où il y avait des Combats & des Prix, les petites Pièces que les Enfans jouaient eutr’eux. […] Si l’estime générale était le prix de l’art de peindre les passions, combien se trouverait-il de ces hommes rares que la nature a formés pour instruire & charmer les autres, qui ne dédaigneraient plus de courir cette carrière ?

71. (1762) Lettres historiques et critiques sur les spectacles, adressées à Mlle Clairon « Lettres sur les Spectacles à Mademoiselle Clairon. — LETTRE II. » pp. 18-28

Voilà, Mademoiselle, le grand cheval de bataille de votre habile Jurisconsulte, il auroit dû jetter les yeux sur la Glose qui est en marge ; elle établit une différence décisive entre celui qui représente pour son plaisir, & ceux qui montent sur le théâtre pour en tirer du profit ; ceux-ci sont tous notés d’infamie, sans exception, parce qu’ils divertissent le monde à prix d’argent, par le spectacle de leur personne, quia mercedis causâ ludibrium sui faciunt  : Il n’en est pas de même des Musiciens qui jouent des instrumens en présence de plusieurs personnes, dès qu’ils le font gratuitement pour s’amuser, comme le Roi David, cet exercice ne les deshonore pas.

72. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre II.  » pp. 37-67

NOUS avons vu en bien des endroits de cet ouvrage, combien l’amour, qu’on a la fureur d’introduire dans toutes les piéces de théatre, est dangereux pour les mœurs, & contraire au bon goût ; j’ajoute qu’il y est ordinairement ridicule, accompagné de circonstances, qui en forçant la nature, & choquant la vraissemblance, le rendent absurde ; mais on pardonne tout à l’amour, de quelque maniere qu’il se présente, il est toujours bien reçu, il faut à quelque prix que ce soit lui trouver par-tout une place. […] Les voyageurs nous apprennent que ces peuples imbécilles portent leur culte jusqu’à ramasser avec soin, & conserver avec respect les excrémens du grand Lama, comme des choses divines ; ils les achetent à grand prix, les font secher, les pulvérisent, les portent dans des bources pendues à leur cou, & mettent sur leurs alimens quelques pincées de cet assaissonnement divin. […] De quel prix aux yeux de la Réligion, peut être un poëte sans mœurs ? […] Dieu nous préserve de l’idée insensée qui y donne du prix.

73. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 97-128

Ils mettent tout en œuvre pour y attirer des spectateurs ; on y tire des feux d’artifices, & des lotteries ; on y donne des bals & des concerts ; on y trouve de pantomimes, des marionettes, des sauteurs, des joueurs de gobelets, des danseurs de cordes, on sert à tout prix, des rafraîchissemens chauds, froids, secs & liquides ; les soires de Saint Germain & de Saint Laurent n’en approchent pas. […] On le faisoit passer pour impuissant, quoiqu’il eut une fille de son mariage, & sa fille pour illégitime, en disant que le Roi lui-même, qui vouloit à quelque que prix que ce fut avoir des enfans, avoit conduit son amant à la Reine, qui lui avoit donné sans peine son consentement. […] A ce prix on lui laissa le nom de Roi, & une pension pour vivre. […] A ce prix la conquête du Ciel est facile, l’Evangile bien sevére, & l’Enfer bien injuste !

74. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Elle augmente leur beauté, elle en est la fleur, elle sert d’excuse à la laideur, elle est le charme des yeux, l’attrait des cœurs, la caution des vertus, l’union & la paix des familles, la sureté des mœurs, le charme du plaisir, sans elle l’amour seroit sans gloire, c’est sur elle que se prennent les plus flateuses conquêtes, elle met le prix aux faveurs, elle est si nécessaire au plaisir qu’il en faudroit conserver dans le temps même destiné à la perdre ; c’est une coquetterie rafinée, une espece d’enchere que les belles mettent à leurs appas, une maniere d’augmenter les charmes en les cachant. […] Les Dames Romaines, qui connoissoient le prix de la pudeur, & la regardoient comme le plus beau titre de noblesse, avoient élevé un temple à cette Divinité, où elles ne souffroient que des vierges nobles d’une vie irréprochable, & des veuves qui n’avoient eu qu’un mari. […] La nature & le prix de l’étoffe sont par eux-même indifférens à la vertu, & relatifs à la fortune & à la dignité. […] La blancheur, la délicatesse, le prix inestimable de la pureté, la vraie beauté de l’ame, est d’un ordre infiniment supérieur à la parure du corps.

75. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

Elle a concouru pour le prix de l'Académie Française en 1764, et elle est comblée d'éloges par l'Auteur du Mercure, enthousiaste du théâtre(octobre1764). « Suivez ce peuple entier, ce peuple curieux, qui se présente en foule à ce théâtre affreux destiné par Thémis à punir des coupables »: l'échafaut un théâtre ! […] Un héros amoureux donne du prix à la galanterie, et en fait disparaître le crime. […] Il faut à ce prix que les Acteurs et les Actrices, spectateurs et spectatrices, soient des saints du premier ordre, puisqu'ils voient et font voir tous les jours toute sorte de sottises.

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