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349. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Soit parce que la vérité y est toujours altérée, & les divins oracles prophanes, ce qui porte atteinte à la pureté de la Foi & de la morale, & autorisé l’erreur & le vice, les Protestans dans leurs principes y doivent être infiniment opposés, & ce n’est qu’un effet trop ordinaire de la contradiction entre les mœurs & la créance, de l’avoir quelquefois tolère.

350. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE III. Suite du Mariage. » pp. 55-79

Cependant, comme le vice, toûjours semblable à lui-même, viole les mêmes loix, trouve les mêmes obstacles, a les mêmes intérêts à ménager, il régne sur le théatre une sorte d’accord & un systême de dépravation, tout tend au même but ; on sent que le démon dirige sa marche, combine les principes, fait agir les ressorts.

351. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE III. Théatre de S. Foix. » pp. 52-75

on méprise, on fait haïr aux jeunes personnes les asyles de la vertu, où l’on en prend les principes, où bien des personnes la pratiquent sincèrement, où l’on est éloigné des dangers & des pièges ; sous prétexte qu’on y éprouve des tentations, & que quelques personnes y succombent ; & on loue, on fréquente, on fait fréquenter le théatre, où tout est piège, où les chûtes sont sans nombre, d’où presque personne ne revient innocent, où dans l’instant s’allument des feux criminels qu’on ne cesse d’attiser.

352. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE I. Réformation de Moliere. » pp. 4-28

C’est un esprit fort qui se joue de tout, un homme sans religion qui ne croit rien, qui ne respecte rien, qui affiche, s’il l’ose, du moins qui insinue adroitement ses principes & sa liberté de penser, un libertin sans mœurs, qui sous un ombre de décence & de probité se livre à ses plaisirs.

353. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome II « De l’Art du Théâtre. — Chapitre III. De l’Indécence. » pp. 21-58

Avant de le parcourir, je poserai d’abord un principe incontestable.

354. (1687) Instruction chrétienne pour l’éducation des filles « CHAPITRE XIII. Des jeux, des spectacles, et des bals, qui sont défendus aux Filles Chrétiennes. » pp. 274-320

C’est peut-être dans cette pensée qu’un Italien l’appelle une folie qui passe de la tête jusqu’aux pieds : néanmoins on peut dire, à la honte de plusieurs Mères Chrétiennes, que leurs Filles savent plutôt un pas de danse, que les principes de leur Religion, tant elles ont soin de les rendre agréables au monde, sans se soucier de plaire au Seigneur.

355. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Tels sont les principes du Parlement et les lois de l’Etat, de ne reconnaître pour légitime, sans lettres patentes dûment enregistrées, aucun Corps, même ecclésiastique ou académique, quoique bien plus utiles au public, et de toute une autre considération que des troupes de gens les plus libertins et les plus méprisables.

356. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre III. Du Cardinal de Richelieu. » pp. 35-59

Le Cid établit et suppose partout, comme un principe certain, la gloire et la nécessité du duel.

357. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre II. Autres Anecdotes du Théatre. » pp. 43-70

Rien de plus faux & de plus dangereux que la morale qu’on y débite ; la belle école des mœurs, qui fait une divinité de l’amour, principes de tous les excès, de toutes les folies des hommes : Tuscul. quest.

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