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357. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

Es premières, la modération est requise, pource que tout excès est vicieux ; Quant aux autres, il les faut rejeter et fuir, pource que si on ne s’en garde, elles prennent le dessus, sur toutes les parties du corps et de l’âme, énervent les vertus, et renversent la plus élevée forteresse de l’âme, qui est l’entendement, le précipitant en toutes sortes de vices. […] Cyprien, étant enquis par Eucratius, si un bateleur qui avait été nourri en la Religion Chrétienne, et avait fait métier d’enseigner aux jeunes hommes la manière de contrefaire la femme, changeant le sexe par son art, combien que lui-même eût cessé de servir au Théâtre, devait être privé de la communion de l’Eglise ; répondit53, « qu’il n’était pas convenable à la majesté Divine, ni à la discipline Evangélique, que l’honnêteté de l’Eglise, fût souillée, par une si orde contagion. » Tout ce que nous venons de dire, est aussi remarqué par Patrice au second livre de sa République. « Les Anciens Romains, dit-il, ont haï tous les acteurs de Comédies, et tous ceux qui exerçaient ces arts de jouer sur le Théâtre ; et par lois expresses, ont défendu qu’aucun de telles gens s’assît ès premiers quatorze ordres : Et chez Cicéron, Scipion le témoigne par ces mots. […] Nous tenons cela des premiers hommes, qui ne passaient pas condamnation, même étant rédarguésdp de Dieu. […] Ce sera un vain essai, car ils retourneront à leur premier métier, autrement leur pratique serait perdue, et leur marmite renversée.

358. (1640) Traité des Spectacles des Gentils « SAINCT CYPRIAN DES SPECTACLES. » pp. 155-193

Alors il pourra dans ce profond silence admirer à loisir le globe de la Lune, ce beau corps qui nous fournit la clarté au defaut du premier, & qui par le cours & decours, nous donne auec la distinction des mois, la cõnaissance des saisons.

359. (1766) Réflexions sur le théâtre, vol 5 « Réflexions sur le théâtre, vol 5 — REFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE CINQUIÈME. — CHAPITRE IX. Spectacles de la Religion. » pp. 180-195

Ses livres embrassent l’histoire de tous les siecles, remontent au premier instant où une parole toute puissante fit sortir du néant le ciel & la terre.

360. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE VII. Histoire de la Poësie Dramatique moderne. » pp. 176-202

Quand à tout les noms de Troubadours, nous ajouterions ceux de Maître Eustache, Gacebrulés, Grognet, Guillaume de Lorris, appellé notre Ennius par Marot, ceux même de Jodelle & de Garnier, nos premiers Poëtes de Théâtre, tous ces noms ne nous imprimeroient aucun respect.

361. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre XI. Du Balet. » pp. 209-318

Il faut qu’ils s’en instruisent pour s’en divertir, qu’ils y donnent les seconds soins, & les momens de relâche, autant toutefois, & non autrement que l’objet principal, & que leurs premiers devoirs le peuvẽt leur permettre. […] Enfin, pour conclure, ces talents subalternes, sont des deffauts quand ils dominent & prevalent aux premiers soins, mais ce sont des qualitez de Heros, qui rendent un Gentil-homme sans prix, quand ils ne sont qu’accompagner, & quand ils ne sont qu’en accessoire. […] La force & la constitution sont les deux premiers elements du Danceur, car il y a de la fatigue & de la violence, & le Balet ne veut pas une action morne, pesante & stupide.

362. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

Le parlement en robe rouge, précédé du premier huissier portant la masse de justice fleurdelisée d’or ; « 50. […] Les clercs de chœur, revenus dans l’église cathédrale, se rendaient maîtres des hautes chaires, et en chassaient pour ainsi dire les chanoines : les enfants de chœur portaient la chape ; ils faisaient l’office entier, depuis nones du 28 avril jusqu’à vêpres du premier jour de mai, pendant lequel temps toute l’église était ornée de branchages et de verdure. […] La rubrique ad prandium, qui terminait les prières des premières et des secondes vêpres, prouve qu’après cet office on allait se mettre à table ; le répons contenait une invocation à Jésus-Christ et à la Sainte Vierge, pour exciter à la bonne chère et inspirer des propos joyeux.

363. (1671) La défense du traité du Prince de Conti pp. -

Il avait obtenu autrefois une dispense pour pouvoir s’approprier les revenus des Bénéfices dont il avait joui dans sa première jeunesse, en distribuant aux pauvres une somme assez médiocre. […] Chapitre premier. […] Tite-Live nous apprend dans le 7. livre de sa première Décade, que l’institution des jeux scéniques est un effet de la superstition. […] Tous les exemples qui sont rapportés dans ce premier chapitre de la Dissertation ne peuvent servir qu’à montrer que les Jeux et les Spectacles faisaient partie de la Religion Païenne. […] , quelque chose semblable à ce qu’ont fait, et que font encore les Païens aux premiers jours de Janvier, vous déguisant en cerf ou en génisse ?

364. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre III. Autre continuation des Mêlanges. » pp. 45-87

Entre les hommes, l’indigence condamne les uns au travail, tandis que d’autres dans l’abondance s’engraissent de la peine & de la sueur des premiers. […] C’est chez toi que François premier Entendois quelquefois la Messe, Et quelquefois par le grenier Rendoit visite à sa maîtresse.

365. (1686) La Comédie défendue aux chrétiens pour diverses raisons [Traité des jeux et des divertissemens] « Chapitre XXV » pp. 299-346

« Avez vous fait, dit-il, quelque chose semblable à ce qu’ont fait, & ce que font encore les païens aux premiers jours de Janvier, vous déguisant en cerf ou en genisse ? […] Du premier Concile Provincial de Milanf en 1565.

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