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354. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

Qu’a donc prétendu l’Académie ? […] La Fontaine étoit de l’Académie, il eut le bonheur de se convertir, il pleura amérement son péché, reçut tous les sacremens, l’Académie y envoya ses Députés, & fit pour lui un service : Moliere est mort sur le théatre, in flagranti delicto, sans donner le moindre signe de pénitence, & on lui a justement refusé la sépulture ecclésiastique ; mais en revanche l’Académie lui a érigé un brillant mausolée dans le temple de la gloire, dont elle a la clef, non dans le temple de la religion & de la vertu, où elle ne prétend pas avoir le même droit.

355. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VI. Ericie, ou les Vestales. » pp. 138-159

Le prétendu crime se commet à minuit, une novice le découvre par hasard, fait lever toute la maison, on avertit le Grand Prêtre, on le fait lever, il vient au Temple, parle à la prévenue, fait son information, convoque les Pontifes & les Sénateurs, leur conte l’affaire, recueille les suffrages, prononce la sentence, revient au Temple, fait préparer la fosse, a une longue scène avec sa fille & son amant, & fait exécuter la sentence avant le lever du soleil.

356. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE II. De la Danse. » pp. 30-51

L’Auteur du Mercure trouve mauvais qu’on mette l’hymen à côté du lascif par deux raisons très-fausses ; pour donner le change, par un air de pruderie, il prétend que le mot lascif emporte une chaleur & un emportement physique, & que le mariage est ordinairement tiede & indifférent.

357. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE IX. Sentiments de Tertullien. » pp. 180-200

« Le voilà, leur dirai-je, ce fils de charpentier, ce détracteur du sabbat, ce Samaritain, cet homme possédé du démon, celui que vous vendit le traître Judas, que vous avez frappé d'une baguette, meurtri de soufflets, souillé de crachats, abreuvé de fiel, attaché à une croix, et prétendu furtivement enlevé par ses Disciples pour faire croire qu'il était ressuscité.

358. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Aux cercles, mot élégamment inventé pour désigner avec plus de décence celui de tabagie ou d’asile de crocheteurs, il prétend même qu’il ne faut pas être Philosophe pour donner à de semblables coteries le nom de corps de garde, parce qu’on y respire un peu l’odeur du tabac. « On s’y enyvre (dit-il) on y joue, on y soupe, &c. … … l’excès du vin n’est pas un crime » : ô Ciel ! […] P. 233, parlant des Comédiens « & je dis que si nous les honorons comme vous le prétendez, dans un pays où tous sont à peu près égaux, ils seront les égaux de tout le monde, & auront de plus la faveur publique qui leur est naturellement acquise. » Est-il possible qu’étant aussi méprisables que Jean-Jacques Rousseau veut le faire entendre, ils obtiennent la faveur publique, récompense des honnêtes gens. […] Pline prétend que ce sont des Grecs venus de la Phocide ; mais Méan-Marcellin soutient que c’était des habitans de Phocée, petite Ville d’Ionie dans l’Asie mineure, laquelle ils furent contraints d’abandonner pour se garantir des cruautés de Cyrus Roi de Perse.

359. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Il prétend faire entendre, que la Comédie ne peut attaquer avec succès les vices favoris ; & qu’elle n’ose, comme l’Ane de la Fable, insulter que les ridicules expirans. […] Les uns prétendent qu’il est formé du mot Trágos (bouc), & d’odê (chant) ; d’autres, de Trugáô (vendanger), & du même mot odê ; d’autres enfin, de Trugías (lie), & d’odê. […] Mais ceux qui prétendent que Tragédie sort de Trugías (lie), auront pour eux la raison dans le système ordinaire, qui fait Thespis inventeur du Drame ; rien n’étant plus naturel, que d’appeler Chanson de la lie, ou Chanson des Barbouillés de lie, les Pièces satyriques débitées sur un Charriot, par des gens qui déguisaient leurs visages, avant l’invention des Masques, en se barbouillant de lie de vin. […] Plus de passions, plus de dangers : les Actrices seront jeunes & belles ; mais leur nombre, la rareté des jours où elles paraîtront sur le Théâtre, le peu d’années qu’elles y resteront, le pouvoir d’y prétendre & de les épouser, ne donneront plus lieu qu’à l’amour honnête ; & le Sage de Genève convient qu’il est une vertu.

360. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

Pamphlet contre les comédiens que Coudray prétend avoir trouvé dans les papiers de Claude Parfaict (1701-1777) mais qui est probablement de lui. […]   Réédition • Mémoire à consulter sur la question de l’excommunication, que l’on prétend encourue par le seul fait d’acteurs de la Comédie françoise, Paris, s. n., 1761, in-12. […] Lerident, Mémoire à consulter, 1761 • Lerident (....-....) : Mémoire à consulter sur la question d’excommunication que l’on prétend encourue par le seul fait d’acteurs de la Comédie française, Paris, 1761, in-12.

361. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre VI.  » pp. 193-217

Les vénérables caudataires ont même prétendu que quand ils étoient Bénéficiers de chœur, leur office leur donnoit la présence, comme un emploi très-important à l’Eglise.

362. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Aussi, J’abandonne le monde & toute sa bêtise, Maudit soit qui prétend corriger sa sottise ; Que l’on s’adonne au mal, que l’on s’adonne au bien, Voyage qui voudra, je n’en dirai plus rien.

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