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426. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

Mais le ministère public pourrait-il tolérer que victimes d’un privilège extorqué par la débauche du théâtre, une honnête fille, un fils de famille, séduits et changés en bête par quelqu’une de ces Calypso, plus dangereuses enchanteresses que celle de la fable, portassent le déshonneur dans leurs familles, qui n’auraient pu ni prévenir ni connaître ces unions infâmes et ces scandaleux commerces ? […] Son inconstance, ou plutôt sa perfidie, son parjure, son libertinage, son infamie, forment un préjugé légitime contre elle, une présomption légale de la vérité qu’elle ose combattre, qui la rendent également indigne d’être crue et d’être écoutée : sans distinguer les moyens d’abus relatifs à certaines personnes, et les moyens absolus qui portent sur la nullité radicale de l’acte, on lui refuse toute audience.

427. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VI. Du sérieux et de la gaieté. » pp. 128-149

Chants, danses, masques, discours, tableaux, intrigues, romans, parures,licence, assemblage de sexe, compagnies, passions, etc. tout s'y trouve à la fois, relève et assaisonne l'un par l'autre ; choix, délicatesse, raffinement, variété, multitude, assortiment, gradation, continuité, magnificence, éclat, profusion, tout y est porté à la perfection par l'esprit, l'étude, les talents, l'exercice, l'adresse. […]  » Sur quoi portent tant de maux si réels ?

428. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Ces scénes si déplacées, que le goût du théatre & son air contagieux sont souvent donner, par des hommes d’ailleurs estimables, ne doivent porter aucune atteinte à la Réligion. […] C’est à Rome que les spectacles ont été portés à un plus grand excès de somptuosité & de licence. […] Catherine & Marie de Médicis & Mazarin ont porté dans le sein de la France ce germe de corruption, qui n’y a que trop fermenté, malgré cinq ou six expulsions hors du Royaume, & s’y est enfin établi à demeure : aussi les Italiens sont les meilleurs pantomimes, les meilleurs danseurs de cordes, les plus inépuisables tabarins ; jusqu’à pouvoir se passer de piéces composées, & jouer des impromptus sur des simples canevas, à quoi aucune autre nation n’a si bien réussi : tâlent au reste d’un fort petit prix.

429. (1725) Mr. de Moliere [article des Jugemens des savans] « Mr. de Moliere, » pp. 339-352

Mais pour ne rien entreprendre sur les devoirs de nos Pasteurs & des Prédicateurs de l’Evangile, j’abandonne le Comédien pour ne parler ici que du Poëte Comique, & pour rapporter de la maniére la plus succinte & la plus seche qu’il me sera possible, quelques-uns des jugemens que nos Critiques Séculiers & Réguliers en ont porté, Mr.

430. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. — Du mandemant de Monseigneur l’Archeveque de Rouen. » pp. 379-401

Elle n’existe que par la Charte, et elle ne peut aller au-delà des principes politiques, consacrés par la Charte ; se tenir intra, voila sa position légale ; se porter extra, c’est enfreindre la loi commune.

431. (1731) Discours sur la comédie « PREFACE » pp. -

Les Chevaliers n’y6 « devaient porter nulles épées, fors glaives courtois, qui étaient de Sapin ou d’If, avec courts fers sans être tranchants ne émoulus » et les Juges les faisaient jurer qu’ils n’apporteraient « amures ne bâtons affutés, ne enfonceraient leurs armes ».

432. (1648) Della cristiana moderazione del teatro. Detto la qualità delle Commedie pp. -272

Pafnuzio; cioè che doveva essere suo Compagno nella celeste beatitudine, come si legge nelle vite de’ Santi Padri, e lo porta S. […] E porta per esempio quelle, nelle quali compaiono le Donne parlatrici di simili materie. « Et maxime huius generis videntur esse illa, in quibus Mulieres interloquuntur. […] , e da altri Dottori, e Sommisti; e lo porta acciocché si veda, che egli avendo detto molte ragioni in difesa della moderna Commedia, non ha difeso l’ingiusto. […] Monsignor sedeva avanti la porta di una camera: i Religiosi venerandi sedevano dentro con la porta non affatto chiusa: macché ? A mezzo dell’Azione la camera risuonava per l’applauso, e la porta era spalancata.

433. (1753) Compte rendu de Ramire « Compte rendu de Ramire » pp. 842-864

Ensuite il prouve que la plupart des anciens anathêmes lancés contre la Comédie, portent sur des raisons communes & transcendantes, qui sont que toute Comédie est une occasion de chûte & une école de libertinage, & il soutient avec Lactance que l’élégance & la politesse qui régne aujourd’hui sur les Théâtres, ne fait que rendre plus aigus & plus pénétrans les traits qu’on y enfonce dans l’ame des spectateurs.

434. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre I. Du Théâtre des Anciens. » pp. 2-24

Ses chefs-d’œuvres ont porté le Théâtre au plus haut dégré de gloire.

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