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168. (1754) La Comédie contraire aux principes de la morale chrétienne « La comédie contraire aux Principes de la Morale Chétienne. — V. La Comédie donne des leçons de l’amour impur. » pp. 9-11

Portons nos regards plus avant sur le Théâtre, & bientôt nous découvrirons le Sanctuaire de l’impureté.

169. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre troisiéme. — Chapitre V. Il n’est point de Drame sans Mœurs. » pp. 139-141

Ne portons pas ce détail plus loin.

170. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Première Lettre. De madame d’Alzan, À madame Des Tianges, sa sœur. » pp. 18-20

Votre fille & mon fils se portent bien : la petite Sophie demande sa maman ; elle dit qu’elle la veut, du même ton dont elle se fait donner sa poupée.

171. (1751) Avertissement (Les Leçons de Thalie) pp. -

Qui connut jamais mieux le cœur humain et qui porta plus loin l’art de tourner en ridicule les vices les plus accredités de son siècle ?

172. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XIV. Réponse a l’objection qu’il faut trouver du relâchement à l’esprit humain : que celui qu’on lui veut donner par la représentation des passions est réprouvé même par les philosophes : beaux principes de Platon. » pp. 58-60

La raison de ce philosophe était qu’en contrefaisant ou en imitant quelque chose, on en prenait l’esprit et le naturel : on devenait esclave avec un esclave ; vicieux avec un homme vicieux ; et surtout, en représentant les passions, il fallait former au-dedans celles dont on voulait porter au dehors l’expression et le caractère.

173. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre VIII. Les spectacles favorisent les duels. » pp. 93-95

Voilà ce qui rend la vengeance si active qu’elle est presque toujours prête à laver dans le sang la moindre injure ; voilà la source funeste de cette foule de duels qui portent si souvent la désolation dans les meilleures familles.

174. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIX.  » pp. 475-477

Cependant cette même disposition d'esprit si criminelle en soi n'a rien d'horrible lorsqu'elle est revêtue de ces ornements; et les spectateurs sont plus portés à aimer cette furieuse qu'à la haïr.

175. (1675) Traité de la comédie « XIX.  » pp. 302-305

Cependant cette même disposition d'esprit, si criminelle en soi, n'a rien d'horrible lorsqu'elle est revêtue de ces ornements: et les spectateurs sont plus portés à aimer cette furieuse qu'à la haïr.

176. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre second. — Chapitre prémier. De l’éxcellence du nouveau Théâtre. » pp. 68-93

Le Spectacle est fait pour amuser, ou plutôt pour instruire ceux qui sont censés pouvoir y venir chaque jour ; il est clair que le menu Peuple ne se soucie guères de porter son argent à la Comédie : c’est donc donner des leçons à des gens qui ne viennent point les entendre ». […] Combien même est-il dans le monde de personnes sensées, qui disent que les titres mêmes des Opéras-Bouffons les révolte, & qu’elles ont peine à se résoudre d’aller voir représenter des Pièces qui portent sur l’affiche des noms tout à fait bas, tels que ceux de savetier, de bucheron &c. ? […] Voilà quels sont les grands coups que l’on veut porter au nouveau Spectacle, Ses énnemis prétendent l’accabler par de fortes raisons, tandis que ses partisans croient que tout doit se réunir en sa faveur : au milieu de tant d’avis différens il n’est pas difficile de reconnaître ceux qui suivent le parti de la vérité.

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