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284. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrysostome. » pp. 181-192

le voilà cet insensé à la porte de cette maison détestable, poussant des soupirs, versant des larmes, flétrissant son honneur.

285. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre VI. Des Sçènes. » pp. 257-276

L’Auteur du Tuteur dupé, ou la Maison à deux Portes 31, est je crois le prémier qui se soit avisé de faire entendre les à-parté, par les personnages de sa Pièce, aussi-bien que des Spectateurs.

286. (1665) Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre « [Lettre] » pp. 4-32

Publié anonymement, il ne porte pas non plus d’achevé d’imprimer.

287. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE VI. Où l’on examine si le Bal public proposé par M. Rousseau ne serait pas plus préjudiciable aux mœurs de Genève, que le spectacle qu’il proscrit. » pp. 211-224

Il vous a donc fallu imaginer bien d’autres motifs de dégoûts pour engager vos Compatriotes à nous fermer les portes de Genève.

288. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

L’amour, traité avec cette espèce d’inaction, ne fera jamais une grande impression sur les Spectateurs, soit pour l’instruction, soit pour le mauvais exemple ; ainsi ce que l’on peut faire de mieux, selon moi, est de ne jamais exposer aux yeux du Public une Pièce dont le fond et le dialogue ne présentent qu’une passion illicite, soit de la part de la Reine, soit de la part de la Duchesse ; quoiqu’elle ne porte pas de grands coups ni en bien ni en mal.

289. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quinzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre V. Du Faste. » pp. 154-183

Deux grands liens parmi les hommes, deux grands ressorts dans les affaires, deux grands mobiles dans les mœurs & dans les passions autant que renfermées dans de justes bornes, ils annoncent la vertu de celui qui les porte, & l’Empire à ceux qui les voyent, autant l’excès, l’immodestie, l’affectation par un effet contraire décélent la corruption de celui qui s’y livre, & la répandent dans ceux qui s’en laissent toucher, ils entretiennent l’orgueil ou l’humilité, la modestie ou la légèreté, la molesse ou l’austérité ; & par conséquent des exemples continuels & des objets frappans de vertu ou du vice, des grâces séduisantes ou des invitations édifiantes ; c’est une espèce de sermon éloquent. […] 8.° La beauté est un diamant, il est par lui-même brute, il faut le polir, il est permis de le faire ; le fard est le poli du visage, le Baigneur, la femme de chambre sont le jouaillier qui le porte à l’Orfévre qui le monte.

290. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre VII. Autre suite de diversités curieuses. » pp. 173-202

Cette servitude est cependant l’effet du péché & porte au péché. […] On tue tous ceux qu’on porte au péché.

291. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

M. parut sur la porte l’orchestre joua une contre-danse, & comme d’un coup de baguette de Fée, toutes les Dames à la fois formerent quatre contre-danses, & se mirent à sauter de leur mieux. […] Sur la porte on a peint un Suisse avec une hallebarde, qui en est le concierge & le seul habitant.

292. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

Voilà qui justifie tous les traits de sa vie, que, contre la foi de toutes les histoires, ses derniers panégyristes voudroient révoquer en doute que ce n’étoit pas un Fabuliste, un homme qui composoit des fables, mais un Fablier, un arbre qui porte des sables, comme un Pommier des pommes, un bon homme qui ne sait rien, & ne connoit même pas son fils ; un automate, une bête que le bon Dieu n’auroit pas le cœur de damner . […] Le ton petillant & cavalier à la modestie & à la pudeur ; elle annonce le caractere & les maneges d’une coquette qui a toujours la même façon de se mettre, la même demarche, les mémes manieres, le même jargon, & au milieu de son changement perpetuel d’ajustement & de fantaisie, de conversation, entraînée par son temperamment, ne la porte que vers les plaisirs faciles, quelquefois raisonnables, mais par caprice ; il est fâcheux que cette muse pétillante & legere paroisse gâtée par le commerce des actrices, trop de complaisance à parler d’elles, à en affecter le langage, est un defaut qui la depare On ne peut pas se plaindre.

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