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285. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE V. Réforme de Fagan. » pp. 110-128

Le P. le Brun n’a rien d’outré, il ne dit que ce qu’enseigne toute la théologie ; il est plein d’érudition, de modération, de sagesse, de piété.

286. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique —  CHAPITRE VI. Histoire de la Poësie Dramatique chez les Romains. » pp. 145-175

Les Jeunes Gens de Rome les voulant imiter, y ajouterent des Vers pleins de raillerie, qu’ils chantoient en faisant des mouvemens qu’ils accordoient avec leurs Chants : parce que ce mot Toscan Hister, signifioit Acteur, ces Acteurs furent nommés Histriones.

287. (1752) Traité sur la poésie dramatique « Traité sur la poésie dramatique — CHAPITRE IX. Défauts que les Etrangers ont coutume de reprocher à notre Tragédie. » pp. 231-259

La Médée d’Euripide est une Piéce pleine de fureur sans amour.

288. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Germain, intervint dans l’instance, et prit fait et cause pour les Comédiens de la foire, auxquels il avait garanti dans son bail, la pleine liberté du théâtre sur son terrain.

289. (1731) Discours sur la comédie « SECOND DISCOURS » pp. 33-303

Cette enceinte était composée de deux ou trois rangs de portiques : on entrait de plein pied dans l’Orchestre par-dessus leurs arcades, et les femmes occupaient le plus élevé d’où elles pouvaient voir les spectacles à couvert des injures de l’air. […] Ainsi l’état de la Religion Chrétienne était plein de prospérité et de joie, au lieu que le Paganisme était dans la tristesse et dans la consternation. […] Vous sortez du Théâtre le cœur plein d’adultère, et vous demandez quel mal vous faites ; êtes-vous de fer ou de pierre pour ne recevoir aucune impression de la vue, de la parure, des paroles, du chant et des gestes des Comédiennes ? […] Plein de cette créature, et devenu son esclave, vous trouvez votre femme insupportable, vos enfants, vos domestiques, tout vous déplaît. […] Racine, et vous ne douterez plus qu’on ne regarde communément les Comédies, comme des pièces pleines de maximes et de paroles illicites et nuisibles, puisque les plus fameux Auteurs mieux instruits de leurs devoirs, gémissent de les avoir faites, et les mettent au nombre des péchés de leur Jeunesse.

290. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

Le Cocu imaginaire est déjà plein de traits qui seraient à merveille dans la bouche de votre homme, il pourrait dire comme Sganarelle : « Mais mon honneur me dit que d’une telle offense Il faut absolument que je prenne vengeance. […] Est-il bien généreux à vous de déprimer des gens qui, par leur habileté particulière, ont fait valoir un de vos ouvrages beaucoup plus que vous ne deviez naturellement l’espérer, qui, par les charmes de leur action et la délicatesse de leur chant, ont fait monter aux nues un petit Poème très froid, une musique pleine de traits communs, qui peut-être eût été reléguée promptement du Théâtre au Pont neuf, si les Jélyotte et les Felbf n’avaient su les embellir d’ornements tirés de leur propre fond ?

291. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

Et si la société se relâche elle-même de ses droits ; si elle vous dit : j’exige moins, pour obtenir plus sûrement, plus librement ce que j’exige ; si les hommes, pour n’être ni tyrans, ni esclaves les uns des autres, se permettent par intervalles cet oubli mutuel et passager ; s’ils vous répondent enfin qu’ils ne vivent ensemble que pour être heureux, et que le délassement est un besoin de leur faiblesse, avez-vous à leur répliquer que vous êtes hommes comme eux, et que tous vos moments sont pleins ? […] Pour celui qui est injuste avec pleine lumière, ou sa corruption est sans remède, ou l’habitude du théâtre doit réveiller dans son âme l’effroi, la honte et les remords. […] On vient de lui lire des vers qu’il a trouvés mauvais ; il le fait entendre avec ménagement ; il le dit enfin avec pleine franchise : ses amis lui reprochent sa sincérité ; c’est alors qu’il devient extrême. […]  » Je veux que ce jeune homme n’ait vu au théâtre que des Constance, des Cénie, qu’il n’y ait vu peindre l’amour qu’intéressant et vertueux : l’âme pleine de ces idées, il cherchera, dites-vous une Cénie, une Constance ; mais est-ce dans la société des femmes perdues qu’il ira la chercher ?

292. (1783) La vraie philosophie « La vraie philosophie » pp. 229-251

La Tragédie est également pleine de scélérats du haut rang, il n’y a presque point de scene où il ne soit question de quelque forfait.

293. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV. Fêtes de Théatre. » pp. 95-114

Les Corses se donnent le spectacle guerrier d’une bataille simulée, qui leur rappelle les exploits de leurs ancetres, fort exposés aux incursions des Sarrasins, dans une grande pleine où des rentes dressées offrent la vue de deux camps ; on voit des troupes en bataille, d’un côté en habit de Turc, & de l’autre en habit du Pays.

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