Ils se relevèrent quelque temps après sous une autre forme dont il ne s’agit pas ici ; mais comme l’on ne voit pas que Saint Thomas en ait fait aucune mention, l’on peut croire qu’ils n’étaient pas beaucoup en vigueur de son temps, où l’on ne voit guère que des récits ridicules d’histoires pieuses, ou en tout cas certains jongleurs, joculatores, qui divertissaient le peuple, et qu’on prétend à la fin que Saint Louis abolit, par la peine qu’il y a toujours à contenir de telles gens dans les règles de l’honnêteté.
C’est depuis cette époque que les incrédules se sont tellement multipliés qu’un étranger arrivant en France, dans les grandes villes, aurait bien de la peine à se persuader que la religion chrétienne fût la religion de l’Etat.
Martial se moque agréablement d’un homme sage qu’il a rencontré dans l’amphithéâtre : ce lieu n’étant point le séjour de l’innocence et de la vertu, la sagesse d’un Caton aurait bien de la peine à s’y soutenir.
A ces causes, et attendu la circonstance particulière de l’Avent, de la Mission que nous faisons faire dans cette Ville, et des Prières publiques qui s’y font actuellement pour demander à Dieu la Paix, cette Paix que lui seul peut donner et que nous ne saurions lui demander avec trop d’ardeur ; quoique nous ne puissions ne pas condamner en tout temps la Comédie : Nous défendons particulièrement à tous les Fidèles de notre Diocese d’y aller pendant ce saint temps, consacré par lui-même et par tous les exercices publics de Piété que nous y faisons faire pour des sujets si importants, et ce sous peine d’Excommunication : Nous ordonnons à nos Confesseurs de traiter dans le Tribunal conformément aux Règles marquées par l’Eglise ceux qui contreviendront à notre présente Ordonnance, et particulièrement les personnes de l’autre sexe que la pudeur devrait en détourner avec plus de soin.
Un Dieu mourant avoit moins de peine à souffrir qu’il n’a d’horreur des péchés sans nombre qu’une Actrice commet & fait commettre. […] Enfin pour ne rien perdre des divers genres de mérite de la Favard, on lui assure la propriété que personne ne lui conteste, & qui ne vaut pas la peine d’être contestée, de quelque farce où on a mis son nom. […] Il fait l’analyser de la Tragedie des Pelopides, qui tient dix-neuf pages, écrites avec le même enthousiasme ; quoiqu’elle ait des beautés, cette piece est inférieure à plusieurs autres du même Auteur, & on a de la peine à comprendre cette phrase, d’ailleurs peu correcte Quand on songe que ces vers sont d’un vieillard presque octagenaire, on ne sort point d’étonnement & d’admiration. […] On délibere de refuser toute dédicace & protection, & même tout compliment de l’Auteur, sous peine d’être poursuivi criminellement ; défenses aux Ecoliers d’aller à ses pieces, sous peine d’interdiction pendant trois mois, & d’exclusion en cas de récidive ; & on permet au Doyen d’imposer 15 sous par tête si les fonds qui sont en caisse sont insuffissans.
Cette loi est bien difficile à poser : Sans doute, elle est difficile, mais elle est possible ; car par-tout où je conçois un délit, je conçois une peine contre ce délit, et par conséquent une loi qui détermine cette peine. […] Si ils sont peu nombreux, ce n’est pas même la peine de commettre une injustice. […] C’est ainsi que MM. l’Ecluse et Malter, les premiers entrepreneurs des Variétes, se sont ruinés ; que ceux actuels ont eu beaucoup de peine à faire prospérer cette entreprise, dont le succès seroit peut-être encore incertain sans l’heureuse situation de leur salle : c’est ainsi que le théâtre des éleves de l’opéra a tombé, que Torré et les entrepreneurs du colisée ont fait banqueroute, que les Beaujolois peuvent à peine se soutenir, et que le Cirque et le Panthéon auront le même sort. […] A peine avoit-il achevé ces mots, Messieurs, le comédien Préville…… que déjà il n’étoit plus libre.
Là, c’est un Dieu qui commande au néant, une seule de ses paroles suffit pour créer le monde ; ici, c’est l’homme rébelle, chassé du Paradis, déchu de sa gloire primitive, les ténébres de l’ignorance ont inondé son esprit, la corruption s’est glissée dans son cœur ; la plus excellente Créature qui vive sur la terre, est dominée par les êtres inférieurs qui sont chargés de le punir ; on lui promet un Redempteur dont la grace anticipée est accordée à tous les hommes, on assure un prix immortel à la vertu, & l’on ménace les impies d’une peine qui n’aura point de fin. […] A peine rentre-t-il dans le devoir, Dieu suscite des Juges qui le délivrent de l’oppression. […] Cette double vie est tout ce que nous avons de plus précieux, le reste est un accessoire dont on pourroit absolument se passer ; cependant la profession que vous exercez vous fait perdre l’une & l’autre ; l’Excommunication est une mort spirituelle que vous ne pouvez éviter, la peine d’infamie vous fait mourir aux yeux des hommes, malgré les applaudissemens dont on vous berce, & la sorte de gloire qui vous couvre de ses aisles.
Il est étonnant que ce Peuple éclairé l’ait sitôt laissé retomber dans la barbarie, dont il avait eu tant de peines à le retirer. […] A peine ce grand Prince eut les yeux fermés, que son éclat s’évanouit, & qu’on le perd entiérement de vue. […] S’il m’est permis d’avancer mon sentiment, je dirai, que la Littérature n’étant point aussi utile aux hommes que les Arts, il est naturel qu’elle ait moins couté de peines à perfectionner.
était ce la peine d’y venir pour s’en retourner ? […] Mais ceux qui prennent le plus de peine, ce sont des jeunes gens (des petits-maîtres) qui sont partout. […] Tibère y ajouta la peine de l’exil.