Leur conversion eût-elle été parfaite, s’ils avoient proposé à admirer & même à lire les ouvrages ciniques d’un homme qui avoit fait plus de mal qu’eux ? […] ne diroit-on pas que l’irréligion efface tous les défauts des personnes & des ouvrages ? […] L’éloge d’un Ecrivain est dans ses ouvrages. […] Celui de Moliere est dans les ouvrages de ses successeurs. […] Est-ce par ses ouvrages qu’il est si grand ?
Il s’enfuit de ce que je dis ici, & que j’ai donné assez à entendre dans le cours de mon Ouvrage, que les Poèmes relevés du nouveau Spectacle, tels que le Roi & le Fermier, Isabelle & Gertrude, la Fée Urgèle, Tom-Jones, &c. n’y seraient point déplacés, si l’on n’avait à leur reprocher que la noblesse de leur action. […] On doit conclure encore, après avoir lu cet Ouvrage avec attention, qu’il peut être utile aux Poètes & aux Musiciens des différens Spectacles, qui de nos jours semblent trop souvent vouloir négliger les règles, en cherchant à se distinguer par des nouveautés singulières, sans songer qu’ils s’écartent alors de ce qui plaît réellement ; puisque les règles ne sont établies que d’après ce qui charme généralement les hommes éclairés.
L’ouvrage commençoit par la regularization (pour ainsi dire) du lieu. […] Il entreprit un ouvrage le plus grand qui pût tomber dans l’esprit humain. […] Il fut consacré par Auguste, & la ceremonie en fut celebre & extraordinaire mais Iules Cesar l’ayant commencé, a bonne part à la gloire de l’ouvrage, & en retranche autant de celle de Marcel qui ne fit que l’achever. […] Quoy qu’il en soit, tous ces ouvrages ont esté de beaucoup inferieurs à ces premiers, dont nous avons parlé : & il suffira apres ce que nous en avons dit, de faire icy une espece de petite recapitulation, qui conserve dans le souvenir la chose qui en est la plus digne. […] Il pourroit bien mesme avoir esté cause de ces inventions deduites si amplement par les Architectes, & affectées si universellement dans leurs ouvrages, pour garder & cõserver la voix dans ces vastes lieux.
Je veux parler de l’ouvrage intitulé des Crimes de la Presse, dédié à la Sainte-Alliance (in-8° ; Paris, 1825, chez Potey, libraire, rue du Bac, n° 46)r. […] Déjà la petite guerre est déclarée aux imprimeurs et aux libraires, déjà de prétendus agents de la police de la librairie, qu’ils compromettent, parcourent les boutiques de libraires, y empoignent des livres mis à un index secret qui n’a pas eu de publicité ; d’autres avec un air d’intérêt, conseillent aux marchands de livres, de ne plus exposer tel ou tel ouvrage ; toutes les supercheries sont enfin mises en œuvre, pour empêcher ou entraver le débit des ouvrages qui déplaisent à un parti, mais dont la vente, cependant, n’est pas encore prohibée. […] toutes les capitulations sont violées ; que d’excès, que de violences et de crimes, ne démontrent-ils pas que tous les maux en Espagne sont l’ouvrage du fanatisme ! […] La rage éclate dans votre livre des crimes de la presse, les hurlements épouvantables que vous y poussez, y retentissent dans chaque chapitre, et presque à chaque page. » Cet ouvrage immodéré, assez mal écrit, dicté avec une fureur aveugle, dépourvu de logique, ne prouve-t-il pas que ce coryphée des doctrines de Montrouge, est malheureusement attaqué d’hydrophobie et de lycanthropie ? […] [NDE] L’ouvrage Des crimes de la presse considérés comme générateurs de tous les autres, dédié aux souverains de la Sainte-Alliance est d’Antoine Madrolle (1791-1861).
Ou lui dédia quelques ouvrages, sur-tout des satyres, des comédies, des vers burlesques, des brochures obscènes. […] Il fallut que l’Arétin travaillât seul, & on s’apperçut bientôt du vuide que laissoit l’absence de son docteur dans ses derniers ouvrages. […] Il ne manquoit à ses fanfaronnades que l’éloge de sa facilité incroyable à composer ces ouvrages divins : il ne s’oublie pas. […] Une mince production qui en est émaillée l’emporte sur un ouvrage excellent qui enseigne une morale chrétienne. […] Tous ses ouvrages en grand nombre ne respirent que la débauche.
Tous ces ouvrages ne sont qu’une farce du Pont-neuf, où il n’a fait qu’imprimer des titres, des divisions d’actes, & de scenes. […] Les Auteurs des ouvrages sont aussi déguisés. […] & c’est l’ouvrage de son compositeur, qu’à la fin le livre demasque. […] Cet ouvrage n’est point lu. […] L’esprit, les talens, les ouvrages des plus grands hommes dépendent beaucoup du méchanisme.
Je me flatte que la matière que je vais traiter avec exactitude, répandra sur mon Ouvrage un nouvel agrément, & une utilité plus étendue. […] Les Ouvrages dramatiques des Grecs en ont fourni la prémière idée. […] Avec un tel Poète, Lully était assuré de plaîre ; & avec un tel Mnsicien, Quinault était certain de voir applaudir ses Ouvrages. […] Ses Ouvrages remplis de force & d’une harmonie variée, charmèrent toute la France, & causèrent une espèce de division. […] Ses Drames, de quelque genre qu’ils soient, doivent être aussi l’ouvrage de la méditation & du goût.
Enfin les jeux et les spectacles ne se passent qu’à la vue du ciel, qui est aussi l’ouvrage de Dieu. […] Par ce moyen on verra clairement quel est l’ouvrage, et quel usage on en doit faire. […] Que ce Trochilus de Grèce, qui passe pour inventeur de chars, dédia son premier ouvrage à Junon. […] Le monde est à la vérité l’ouvrage de Dieu ; mais les choses mondaines sont l’ouvrage du démon. […] Il regarde comme une espèce d’adultère tout ce qu’on réforme dans son ouvrage.
Juges souverains. 1°. le public par l’impression de leurs ouvrages. 2°. […] Ce sont en France les comédiens eux-même, qui ont érigé un tribunal où tout est porté, & qui prononce souverainement, & souvent tout de travers, refuse de bons ouvrages, & au contraire en soutient de mauvais. […] Ainsi un auteur, s’il veut faire jouer ses piéces, doit commencer par perdre ses mœurs, & se résoudre à sacrifier l’honneur, & la vertu ; jusqu’à lors la scéne est inaccesible aux meilleurs ouvrages. […] Enfin, s’éleve un vaste édifice, ouvrage d’un habile architecte, M. le Camus, qui, par sa hardiesse & par sa grandeur, si ce n’est par sa régularité, & par sa forme, nous donne au moins quelque idée de ces monumens des Romains, dont, les seules ruines nous étonnent, & par cette raison on leur donne le nom de Colisée ; ouvrage des Romains, reste du superbe amphitéatre de Vespasien, bâti des dépouilles de Jérusalem, & du Temple : (car toutes ces pompeuses folies du monde ne s’élevent que sur les ruines de la Réligion.)