/ 433
378. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104

Ce Père prétend que tous ceux qui ont été au bal, & sont morts sans faire pénitence, dansent continuellement dans l’enfer en punition. […] Après la mort d’Auguste la licence des Danseurs pantomimes devint sans bornes.

379. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE IV. Le vice élevé en honneur et substitué à la place de la vertu sur le Théâtre Anglais. » pp. 240-301

Peut-on causer la mort d’une manière plus douce ? […] Don Sébastien après toute la grandeur de son repentir, toutes ses tentatives pour se donner la mort et toutes ses résolutions de se retirer dans un Cloître, se rappelle avec complaisance le souvenir de son inceste : et s’entretient dans le désir d’y tomber de nouveau.

380. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

[peu de chose  : voici le remède] le secret est donc d’en avoir toujours le triple de ce qu’il en faut pour se battre, afin de sacrifier les deux autres tiers aux maladies et à la mortalité. »er Ce n’est donc Monsieur que lorsque les bonnes qualités des femmes peuvent tourner à leur préjudice que vous reconnaissez qu’elles en ont qui leur sont communes avec les hommes, telles que le courage, la bravoure, le dévouement à l’honneur jusqu’à la mort. […] Destouches soit mort avant d’avoir achevé de traiter cet admirable caractère.

381. (1694) Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie « Réponse à la lettre du théologien, défenseur de la comédie. » pp. 1-45

J'avoue qu’un Théâtre, une décoration, une musique, un homme ou une femme récitant des vers, ou de la prose, sont des choses en elles-mêmes indifférentes, ou qui peuvent être bien ou mal employées, comme les herbes et le fer dont on se peut servir pour la vie ou pour la mort. […] Floridor aura été si l’on veut Gentilhomme et Comédien, il est noble après sa mort : il a été noble et infâme.

382. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Stat. lib. 4 bd Quelqu’un m’allèguera, peut-être, Euclide de Mégare, qui est fort loué, de ce que brûlant d’envie d’ouïr Socrate à Athènes, et n’y osant aller librement, à cause que les Athéniens avaient ordonné peine de mort, aux Mégariens, qui s’y trouveraientGell. […] Ca. 5 bz , qui fit mettre secrètement sur l’Echafaud, le corps de son fils, mort peu auparavant, afin qu’étant incité par son propre deuil, il en représentât mieux celui, que portait son rôle ; ce qui lui advint, se trouvant saisi d’une si grande, et vive douleur, à la vue de ce corps mort ; qu’il en perdit contenance, et par ce moyen trompa généralement tous les spectateurs, les un en une façon, les autres en une autre : Tellement, que si c’est à bon droit, que Clément Alexandrinca, et quelques autres, appellent la peinture Art tromperessecb ; le métier des Comédiens mérite ce nom beaucoup plus justement ; Et si les Juifs comme témoigne Origène ne souffraient ni Peintre, ni Sculpteur, en leur République pour ne donner occasion à l’Idolâtriecc ; Les Chrétiens devraient encore moins endurer les farceurs en l’Eglise, pour ôter la matière, et l’occasion de tant de dissolution.

383. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

L'Empereur Auguste, grand amateur, étant au lit de la mort, dit à ses amis : N'ai-je pas bien joué mon personnage ?

384. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre IX. Suite de la Rosiere. » pp. 213-230

Ce mauvais goût gâte les pieces, il fait gémir la vertu ; les prix dramatiques sont l’ouvrage de l’Académie françoise, qui, en couronnant l’éloge de Moliere, a prostitué ses lauriers, un siecle après sa mort, à celui qu’elle avoit méprisé pendant sa vie ; jugement qui porte atteinte aux bonnes mœurs en donnant lieu d’en estimer le corrupteur & tous ceux qui se piquent de l’imiter.

385. (1765) De l’éducation civile « De l’éducation civile » pp. 76-113

Dans la suite, elles présiderent aux assemblées du Peuple ; dicterent des Loix, & répandirent, sur tous les Etats où elles furent accueillies, une célébrité qui triomphe encore de la mort & du temps.

386. (1761) Les spectacles [Querelles littéraires, II, 4] « Les spectacles. » pp. 394-420

En France, ils sont excommuniés, & la sépulture chrétienne leur est refusée, s’ils n’ont pas, avant la mort, renoncé à leur profession.

/ 433