L’acquisition des talens scéniques eût-elle quelque utilité, ne d-dommageroit pas de la perte des bonnes mœurs, qui est inévitable au théatre. […] Tacite, le plus grand politique de l’antiquité, loue beaucoup les Germains, dont il décrit les mœurs, & en particulier la chasteté des femmes Allemandes. […] Comment le Roi de Prusse, qui veut tant, dit-il, conserver la pureté des mœurs, a-t-il pu introduire, protéger la comédie dans cette même Allemagne d’où la pureté des mœurs l’avoit fait bannir, & lui-même la fréquenter avec tous ses Chevaliers, je veux dire ses Officiers, ses Ministres, sa Cour, & la tant préconiser dans ses ouvrages ? […] Les pieces du théatre ont pour les mœurs les mêmes dangers que les Romans, & les Romans les mêmes avantages que les pieces de théatre. […] C’est pourtant l’esprit, le langage, les mœurs du théatre.
C’est la sagesse humaine qui parle ici en faveur des mœurs…. […] Il doit être d’une grande utilité pour les mœurs. […] Le Parlement les rebuta, comme personnes que les bonnes mœurs, les SS. […] Antonin, Comédie de bonnes mœurs ? […] Quelle douceur, quelle pureté dans ses mœurs !
Il n'est donc pas étonnant que ces trois grands mobiles des choses humaines se réunissent contre le théâtre, qui est le poison le plus dangereux des bonnes mœurs ; tout doit s'armer contre lui pour l'intérêt de la vertu. […] Il n'est aucun de ces vices, si rigoureusement condamnés dans l'Evangile, et si contraires aux bonnes mœurs, que le théâtre ne loue, n'enseigne, n'inspire. […] Il n'en est point où les mœurs ne reçoivent quelque atteinte.
Voyez le Poëte de mœurs en 1779. […] C’est la réflexion du Poëte de mœurs, tom. 3. pag. 212. […] Voyez aussi le Poëte des mœurs, tom. 3. pag. 216. […] Poëte des mœurs, tom. 3. pag. 212. […] Le Poëte des mœurs.
Des caractères & des Mœurs Tragiques. […] Quant au but qu’il se propose de plaire, ce n’est que par une complaisance qui tient de l’adulation, que par une sotte vanité qui fait préférer les mœurs de son siécle à ces grands moyens, qui produisent le beau de tous les tems, que les Poëtes ont tout raporté au goût dominant de leur pays. […] les mœurs ! […] Les mœurs d’une Tragédie sont proprement les ingrédiens qui entren dans la composition des caractères. […] Il est inutile de répéter ce que les Anciens & les Modernes ont écrit des mœurs dans la Tragédie.
Ce Prélat avoit des mœurs & une science qui lui donnoient droit de tout dire sans craindre de récrimination). […] Elle pèche contre les mœurs, elle est pleine d’indécences & d’allusions satyriques. […] mes mœurs sont incorruptibles. […] Mais c’est la faute de nos mœurs & de notre goût. […] Quel elixir pour les bonnes mœurs !
fuyez, peste des mœurs, corruption des cœurs, furie des familles, fuyez. […] Que n’usent-ils encore plus de leurs lumieres & de leurs droits lorsqu’on pèche contre les mœurs ? […] Sur-tout quelle perte pour les mœurs que les les romans & les spectacles ! Tout ce qui nuit aux lettres nuit à la république ; mais ce qui corrompt les mœurs, partie la plus essentielle, lui porte un coup mortel. […] La licence du siecle, la corruption des mœurs, l’indifférence pour la religion, réduite presqu’aux seules bienséances, sont les fruits nécessaires du spectacle.
Ose-t-on bien compter sur sa vertu et sur la Grâce, quand on cherche la tentation et qu’on va s’amuser aux dépens de la Religion ou des Mœurs devenues les jouets du Théâtre ? […] Mais l’Apôtre Saint Paul nous assure que les mauvais entretiens corromprent les bonnes mœurs. […] L’effet de ces étranges contrastes peut-il jamais tourner au profit de la Religion et des Mœurs ? […] Il ne croit pas, comme bien des penseurs de nos jours, que des Spectacles et des Mœurs puissent jamais être choses compatibles. […] Mais tel est le goût qu’il faut flatter sur la scène ; telles sont les mœurs d’un siècle instruit.
Cette dissolution des mœurs publiques, qui avait déjà dans des rangs supérieurs un ancien foyer indicatif aussi de la route que pouvaient suivre les objets de cette autre leçon violente, est descendue, par la voie des spectacles, jusque dans les derniers rangs de la société. […] Je mets encore le Misantrope au nombre des ouvrages de Molière qui ont porté atteinte aux mœurs. […] Après quelques autres observations, il sera facile d’expliquer ce prodigieux changement survenu entre les assemblées de la bonne compagnie du siècle de Louis XIV, et celles correspondantes du siècle suivant ; on verra clairement la cause de la différence extrême de leurs mœurs. […] Celle dont notre poète s’est moqué particulièrement, qui se réunissait à l’hôtel de Rambouillet, était composée des femmes les plus recommandables par leur rang et leurs vertus, dont un sage, dont Fléchier a fait le plus bel éloge, dont les mœurs en effet étaient les plus édifiantes. […] mais ne cessera-t-on pas de mettre en balance le mal que ces réunions pouvaient faire au bon goût, avec le service qu’elles rendaient aux bonnes mœurs, avant d’avoir été ridiculisées et déconsidérées !