/ 435
375. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Tous les cœurs sont dans sa main : Cor Regis in manu Dei . […] Autre Dame, les yeux bandés, la balance à la main ; elle est conduite par une laide & vieille Dame appelée le nécessité, elle passe, & les Muses arrivent, qui donnent aux Jésuites des pleines cruches d’eau de l’Hypocrene : le Bédeau de l’Université, avec leurs masses, vont les recevoir, les Capucins & les Cordeliers qu’on traite fort mal, vont leur faire la cour.

376. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

d’Euripide & de Sophocle, où le parterre fondoit en larmes, où les femmes accouchoient dans les loges, où les spectateurs furieux se dépouilloient de leurs habits, prenoient les armes, en venoient aux mains, & s’égorgeoient. […] (Pourquoi donc Moliere veut-il enlever la fille qu’il a sous sa main ?)

377. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

Dans les lieux d’assemblée et dans les spectacles, il opposoit la résistance à la force armée, souvent il enlevoit les captifs des mains des gardes-françoises, et il les forçoit à les rendre. […] Les entraves que l’on veut donner au théâtre, sont des chaînes dont on chargeroit la liberté, le plus grand bien, le plus grand bonheur dont un peuple puisse jouir ; mais il n’y a pas de bonheur sans mélange, et la licence est l’alliage de la liberté ; c’est une tache sur l’œil du corps politique, il faut, pour l’enlever, une main sûre et habile.

378. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Huitième Lettre. De la même. » pp. 100-232

Et puis, on me prenait la main ; on l’aurait baisée, je pense, si je l’avais souffert. […] Je sais encore qu’il faut grossir les traits du tableau pour réveiller le Spectateur ; & qu’il est très-difficile de le faire par ce beau naturel seulement qui, au lieu de battemens de mains, produit l’illusion. […] Dans l’Ecole-des-Maris, Isabelle, en trompant son Tuteur, donne sa main à baiser à Valère ; cette action est indécente : aucun Spectateur ne voudrait que sa sœur ou sa fille en fissent autant. […] Le Théâtre était un Edifice public, destiné non-seulement aux Spectacles, mais aux cérémonies les plus augustes : c’était là que se fesait l’illustration de ceux qui avaient bien mérité de la République : l’Agonothète 1, revêtu d’un habit de pourpre, tenant en main une sceptre d’or, annonçait à haute voix sur le bord du Théâtre le motif pour lequel il décernait la couronne, & présentait en même-tems le Citoyen qui devait la recevoir. […] Un nombre de Laudicènes répandus dans nos Salles, applaudissent à-tort-à-travers : dans les plus beaux endroits, une partie des Spectateurs frappe des pieds & des mains, tandis que l’autre demande silence par un si qui ressemble au siflement des couleuvres.

379. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

On ne fut pas longtemps à s’apercevoir que le talent de censurer le vice, pour être utile, devait être dirigé par la vertu ; & que la liberté de la Satyre accordée à un malhonnête-homme, était un poignard dans les mains d’un furieux : mais ce furieux consolait l’envie : voila pourquoi dans Athènes comme ailleurs, les Méchans ont trouvé tant d’indulgence, & les Bons tant de sévérité : témoin la Comédie des Nuées ; exemple mémorable de la scélératesse des envieux, & des combats que doit se préparer à soutenir celui qui ose être plus sage & plus vertueux que son siècle…

380. (1541) Affaire du Parlement de Paris « Procès-verbal de l’action intentée devant le Parlement de Paris par le procureur général du Roi aux “maîtres entrepreneurs” du Mystère des Actes des Apôtres et du Mystère du Vieil Testament (8-12 décembre 1541) » pp. 80-82

André présidentb hostiis clausis c Entre le procureur général du Roi, prenant le fait en main pour les pauvres de Paris, demandeur et requérant l’entérinement d’une requête par lui présentée à la cour, d’une part.

381. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

Que de milliers de domestiques inutiles, d’artisans pernicieux de luxe, de prétendus beaux esprits, etc. que de mains on enlève à la charrue !

382. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre V. De la Dépense des Spectacles. » pp. 75-88

Cependant la dépense que font leurs amants ne les assure pas du cœur de ces créatures ; elles prennent de toutes mains quand l’occasion est favorable, leur vertu ne s’effarouche pas, pour peu que leurs aventures soient cachées à leurs adorateurs, lorsqu’elles sont assurées du secret, le marché est bientôt conclu.»

383. (1609) De spectaculis pp. 127-188

[NDE] Sur l’exemplaire, le mot est corrigé à la main en “alioqui”. […] [NDE] Corrigé à la main en “incomoda”, sur l'exemplaire. […] [NDE] Corrigé à la main en "spectatores" sur l’exemplaire. […] [NDE] Corrigé à la main sur l’exemplaire en "quoad". […] [NDE] Corrigé à la main en "armatam" sur l’exemplaire.

/ 435