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221. (1639) Instruction chrétienne pp. -132

On feint les mœurs et les humeurs de toutes sortes de personnes, de toutes conditions, âges, voix, gestes, habits ; des maquereaux, des gardes, des parasites, des jeunes et vieux, des hommes et femmes. […] Augustin,24 quand il leur en prenait une envie, teinte, comme disait Perse, d’un venin boitillant, regardaient plutôt à ce qu’avait fait Jupiter, qu’à ce qu’avait dit Platon en ses lois ; ou Caton en ses sentences : témoin ce jeune garnement en la comédie de Terence, lequel regardant un tableau auquel était peint Jupiter, faisant tomber une pluie d’or dans le sein de Danaë, se servait de cette autorité pour défendre la mauvaisevie, en laquelle il se vantait d’être imitateur de son Dieu. […] On ne doit permettre ni entretenir en public, ce qui détourne les ouvriers et le peuple de leurs ouvrages ordinaires, et les accoutume à l’oisiveté et curiosité au préjudice de leurs familles ; ce qui détourne les jeunes enfants de l’obéissance due à leurs parents : ce qui les divertit de leurs études et autres exercices honnêtes ; ce qui débauche les serviteurs, au préjudice de leurs maîtres, et les rend négligents à leurs devoirs, et désireux d’imiter les fainéants auxquels ils voient qu’on applaudit. […] Item « Il faut retirer de telles assemblées du peuple, un esprit jeune et tendre, et qui n’est pas encore bien assuré en la vertu. […] Le bien qui en arriverait si on les bridait ainsi, serait comme il advint d’un bon Prieur, qui pour se défaire de ses Moines, leur faisait observer étroitement la règle ancienne en veilles et jeunes, disant, que « hoc genus Daemoniorum non ejiciebatur nisi jejunio et orationeed » ; et l’interprétant de ce genre de Moines, qui ne se jetait hors que par le jeûne et l’oraison.

222. (1756) Lettres sur les spectacles vol.1 pp. -610

La variété qu’il y a mise les rend agréables ; & je présume qu’il vous diroit modestement, comme Pline le jeune, Ipsâ varietate tentavimus efficecere ut alia aliis, quœdam fartassè omnibus placeant. […] L’Académie qui le couronna, jugea que son jeune Auteur étoit déjà bien exercé dans le talent des Commire, des La Rue, & des Santeuil. […] Madame de Maintenon ne tarda pas à l’éprouver à l’égard de quelques Tragédies de Racine qu’elle avoit fait représenter par les jeunes Demoiselles de la Maison de S. […] Il s’ensuit que les personnes avancées en âge n’y peuvent jamais faire que des rôles en sous-ordre : ou pour former ce nœud de l’intrigue, ils servent d’obstacles aux vœux des jeunes amans ; & alors ils sont haïssables : ou ils sont amoureux eux-mêmes ; & alors ils sont ridicules, turpe senex miles. […] Syphax empoisonnant sa femme, le jeune Horace poignardant sa sœur, Agamemnon immolant sa fille, Oreste égorgeant sa mere, ne laissent pas d’être des personnages intéressans….

223. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre VI. De la Poésie de style. Si elle fait seule la destinée des Poëmes. » pp. 94-121

Dire aux jeunes Poëtes que la Poësie de style fait toute la destinée d’un Poëme ; c’est donc leur enseigner une erreur ; c’est donc les autoriser à se meubler plutôt la tête de mots, que de choses ; & il seroit à souhaiter que ce faux principe eût fait moins de progrès.

224. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XVIII. Prétention des Comédiens au titre d’homme à talens, mal fondée. » pp. 19-44

Les Romains avoient des Comédies attellanes, ainsi appellées, dit Tite-Live, parce que la jeune Noblesse ne pouvoit jouer que dans ces Piéces, & avoit seule le droit d’y jouer.

225. (1753) Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies et les mascarades [Missionnaire paroissial, II] « Treiziéme conférence. Sur les danses, les comédies & les mascarades. » pp. 268-287

Examinez bien, mes Frères, ce qui se passa aux noces d’Abraham, d’Isaac, de Jacob & des autres Saints dont parle l’Écriture : vous verrez qu’il n’y est fait aucune mention de danses & de semblables légéretés ; au contraire, il est dit de Sara que voulant attirer la miséricorde de Dieu sur son mariage avec le jeune Tobie, elle déclare qu’elle a toujours eu en horreur de semblables amusements : Tob.

226. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VII. Sentimens des Prédicateurs. » pp. 168-180

Serm. du P. le Jeune, tout entier sur ce sujet.

227. (1743) De la réformation du théâtre « De la réformation du théâtre — CINQUIEME PARTIE. — Tragédies à rejeter. » pp. 235-265

Son Atalide est une jeune Princesse du sang Ottoman élevée dès son enfance avec Bajazet, et qui ne l’aime pas moins qu’elle en est aimée, s’étant flattés également tous deux qu’ils seraient mariés ensemble quelque jour.

228. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 10 « Réflexions sur le théâtre, vol 10 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE DIXIEME. — CHAPITRE II. Anecdotes de Théatre.  » pp. 41-71

Les officiers de la grand-chambre, la plupart vieux maris, ou vieux célibataires, prennent peu d’intérêt à ces fêtes comiques, qui sont pour les jeunes Magistrats des évennemens très-importans. […] Je suis jeune, bien faite, &c.

229. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614

Son éloignement des Spectacles dans l’âge le plus jeune, a, 315. […] Hommage rendu aux belles qualités de ce jeune Monarque, 171, 341, 557. […] Belle leçon de cet Académicien aux jeunes Poëtes sur les Poésies licencieuses, 191 Muratori, b, 421 Musique.

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