S.A.D.M.E.D.C.A.E.P.O.D.S.M. de faire imprimer, vendre et débiter par tel Imprimeur ou Libraire qu'il avisera bon être, un Livre intitulé, Dissertation sur la condamnation des Théâtres, pendant le temps de cinq ans, à commencer du jour que ledit livre sera achevé d'imprimer. Et défenses sont faites à tous Imprimeurs, libraires et autres personnes de quelque qualité et condition qu'elles soient, de l'imprimer, vendre et débiter, à peine de quinze cents livres d'amende, confiscation des Exemplaires, et de tous dépens, dommages et intérêts, comme il est plus amplement porté par lesdites Lettres. […] Achevé d'imprimer pour la première fois le 23 Aout 1666.
A cette signature est ajoutée (contre l’usage ordinaire) la qualité d’Avocat au Parlement : il en a abusé pour parvenir à faire imprimer un Ouvrage scandaleux, dont l’approbation & la permission lui avoient été refusées. […] Enfin, il a ratifié le tout, en le faisant imprimer sur sa minute restée à l’Imprimeur & sous sa signature, sans en rien improuver dans sa Consultation. […] Que dans ces circonstances ils croyent donc devoir proposer à la Cour que le Livre en question sera lacéré & brûlé par l’Exécuteur de la Haute Justice, au pied du grand Escalier du Palais ; qu’il sera fait défenses à tous Imprimeurs, Libraires, colporteurs ou autres, de l’imprimer, vendre, colporter ou autrement distribuer, à peine de punition exemplaire. Que ledit François-Charles Huerne de la Mothe, sera & demeurera rayé du Tableau des Avocats, étant au Greffe de la Cour, en date du neuf Mai dernier, & que l’Arrêt qui interviendra sur leurs présentes Conclusions, sera imprimé, lû, publié & affiché par-tout où besoin sera. Eux retirés ; Examen fait dudit Imprimé, la matiere sur ce mise en délibération : LA COUR, ordonne que le Livre en question sera lacéré & brûlé par l’Exécuteur de la Haute Justice, au pied du grand Escalier du Palais ; fait défenses à tous Imprimeurs, Libraires, Colporteurs ou autres, de l’imprimer, vendre, colporter ou autrement distribuer, à peine de punition exemplaire : ordonne en outre que ledit François-Charles Huerne de la Mothe sera & demeurera rayé du Tableau des Avocats, étant au Creffe de la Cour, en date du neuf Mai dernier ; comme aussi ordonne que le présent Arrêt sera imprimé, lû, publié & affiché par-tout où besoin sera.
En Italie, il y a eu plusieurs Ouvrages imprimés contre la Comédie. […] Ce livre a été traduit en Français, et imprimé à Toulouse en 1662. […] Il donna ordre, peu de mois avant sa mort, à M. de Voisin de faire imprimer ce Traité, ce que ce Docteur exécuta en 1666, à Paris, chez Promé. […] Il fut imprimé en 1679, à Paris, chez Coignard. […] On peut ajouter aux Ouvrages de ces saints Personnages, le Mandement de M. l’Evêque de Nîmes contre les Spectacles, du 8 Septembre 1708, qui est imprimé à la fin du Traité du P.
Je ne suis donc pas surpris, MONSIEUR, que vous et d’autres personnes éclairées ayez cru voir dans les deux Discours sur la Comédie, quelque chose qui vous a paru digne de votre attention ; mais tout ce qu’on en a dit ne saurait me déterminer à les faire imprimer. […] Ainsi s’ils étaient imprimés on pourrait y trouver des mouvements qu’un homme qui lit de sang froid n’approuverait peut-être pas. […] IL paraît par la Lettre précédente, que l’Auteur des deux Discours qui suivent ne les estime pas assez pour les faire imprimer. […] S’il se plaint de ce que l’ouvrage paraît sans son consentement, on le prie de considérer que le manuscrit n’était plus à lui, puisqu’il l’avait donné à un de ses amis, qu’il s’en était fait plusieurs copies ; et qu’après tout sa répugnance à le faire imprimer, devait céder à l’utilité publique.
Nous a fait exposer qu’il désirerait faire imprimer et donner au Public un Ouvrage qui a pour titre, Essai sur la Comédie moderne, où l’on réfute les nouvelles Observations de M. Fagan, s’il Nous plaisait lui accorder nos Lettres de permission pour ce nécessaires : A ces causes, voulant favorablement traiter l’Exposant, Nous lui avons permis et permettons par ces Présentes de faire imprimer ledit Ouvrage en un ou plusieurs Volumes, et autant de fois que bon lui semblera, et de le faire vendre et débiter par tout notre Royaume pendant le temps de trois années consécutives, à compter du jour de la date des Présentes. Faisons défenses à tous Imprimeurs, Libraires, et autres personnes, de quelque qualité et condition qu’elles soient, d’en introduire d’impression étrangère dans aucun lieu de notre obéissance ; à la charge que ces Présentes seront enregistrées tout au long sur le Registre de la Communauté des Imprimeurs et Libraires de Paris, dans trois mois de la date d’icelles ; que l’impression dudit Ouvrage sera faite dans notre Royaume, et non ailleurs, en bon papier et beaux caractères, conformément à la feuille imprimée attachée pour modèle sous le contre-scelb des Présentes ; que l’Impétrant se conformera en tout aux Règlements de la Librairie, et notamment à celui du 10 Avril 1725 ; qu’avant de l’exposer en vente, le manuscrit qui aura servi de copie à l’impression dudit Ouvrage sera remis, dans le même état, où l’approbation y aura été donnée, ès mains de notre très cher et féal Chevalier, Chancelier de France, le sieur de Lamoignon, et qu’il en sera ensuite remis deux Exemplaires dans notre Bibliothèque publique, un dans celle de notre Château du Louvre, un dans celle de notre dit très cher et féal Chevalier, Chancelier de France, le sieur de Lamoignon, et un dans celle de notre très cher et féal Chevalier, Garde des Sceaux de France, le sieur de Machault, Commandeur de nos Ordres ; le tout à peine de nullité des Présentes. Du contenu desquelles vous mandons et enjoignons de faire jouir ledit Exposant et ses ayant cause pleinement et paisiblement, sans souffrir qu’il leur soit fait aucun trouble ou empêchement : Voulons qu’à la copie des Présentes qui sera imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Ouvrage, foi y soit ajoutée comme à l’original.
Sur l’Imprimé A PARIS Chez n. pepingue, à l’entrée de la ruë de la Huchette. […] [NDE] Ce texte est paru peu après la création de Dom Juan ou le Festin de Pierre de Molière : le permis d’imprimer est daté du 10 mai 1665, la pièce avait été créée le 15 février. […] Ce pamphlet provoquera deux réponses anonymes : Réponse aux observations touchant Le Festin de Pierre de M. de Molière et Lettre sur les observations d’une comédie du sieur Molière intitulée Le Festin de Pierre, toutes deux parues chez Gabriel Quinet, la même année (mais sans achevé d’imprimer).
Signé, par le Roi en son Conseil, Boucher : Il est permis au Sieur L * * p * * * * de faire imprimer, vendre et débiter un Livre intitulé, Réfutation des Sentiments relâchés d’un nouveau Théologien touchant la Comédie, avec une Décision de Sorbonne sur la même matière, par tel Imprimeur ou Libraire qu’il voudra choisir, tout ensemble ou séparément et en tel volume, marge et caractères, qu’il jugera à propos : et ce pendant l’espace de Six Années. Avec défenses à tous autres qu’à ceux qui auront droit dudit Sieur * * * * d’imprimer, vendre, ni débiter ladite Réfutation, etc. sur les peines portées à l’Original dudit Privilège. […] Achevé d’imprimer pour la première fois, le 7 Juillet 1694.
J’avoue qu’elles m’encouragèrent à en faire une seconde ; mais lorsque j’étais prêt à la laisser imprimer, quelques-uns de mes amis me firent comprendre qu’il n’y avait point de plaisir à rire avec des gens délicats qui se plaignent qu’on les déchire dès qu’on les nomme ; qu’il ne fallait pas trouver étrange que l’auteur des Imaginaires eût écrit contre la comédie, et qu’il n’y avait presque point de régent dans les collèges, qui n’exhortât ses écoliers à n’y point aller ; et d’autres des leurs me dirent que les Lettres qu’on avait faites contre moi étaient désavouées de tout le Port-Royal, qu’elles étaient même assez inconnues dans le monde, et qu’il n’y avait rien de plus incommode que de se défendre devant mille gens qui ne savent pas seulement que l’on nous ait attaqués. […] Ils ont publié depuis huit jours un Recueil de toutes leurs Visionnaires, imprimé en Hollandeb. […] Il a eu soin de les faire imprimer en même caractère que les dix-huit Lettres provinciales, comme il avait eu soin de les pousser jusqu’à la dix-huitième ; sans nécessité, et il avait impatience de servir de seconde partie à M. […] A la vérité, ce n’est pas leur coutume de laisser rien imprimer pour eux qu’ils n’y mettent quelque chose du leur. […] Les avis de l’imprimeur sont d’ordinaire des éloges qu’ils se donnent à eux-mêmes, et l’on scellerait à la chancellerie des privilèges fort éloquents, si leurs livres s’imprimaient avec privilège.
comme l’Auteur d’un in folio qui fut imprimé à Paris l’an 1541. […] Elle contient 46. feuillets, & fut achevée d’imprimer le 27. de Mai 1541. […] , & puis au haut du second feuillet, « Cy ensuit le Mystere de l’Apocalypse Sainct Jehan, avec les cruaultez de Domicien Empereur de Romme, compose par maistre Loys Chocquet. » On ne trouve aucune mention de lui dans les Privileges d’imprimer. […] Il feroit voulentiers Imprimer le livre des Actes des apostres en cinq ou plusieurs volumes qu’il a par devers luy & qui a este compose en ryme françoise & corrige a grans frais & mises. […] La Cour ordonna que ces quatre Entrepreneurs ne pourroient faire imprimer le mystere des dicts Actes des Apostres par autres que par ceulx qui ont eu le Privilege de les imprimer quelque addition qu’ils y fissent.