Les Journaux, qui tous auraient dû s'élever contre cette pièce pour l'intérêt de la vertu, parmi tant d'éloges peu mérités dont ils la comblent, la donnent pour une heureuse découverte, et une nouvelle branche de l'art dramatique, qui en étend la sphère par un nouveau genre de pathétique qu'on appelle le sombre tragique, comme on a depuis peu imaginé le comique larmoyant.
On imagine, pour le faire apercevoir de ses mauvaises qualités, de n’introduire auprès de lui que des gens qui lui ressemblent. […] Il n’a pu à cet égard dissimuler, ni la vénération que l’on doit ressentir pour cet ouvrage, ni combien il est décisif pour la condamnation des spectacles ; mais on n’imaginerait pas comme il s’y prend pour en diminuer la force.
Ils s’imaginent que tout ce qu’on leur expose est à retenir.
Pour le faire sentir, il imagine un pays où les femmes gouvernent, & les hommes sont soumis.
Tout cela a bien l’air d’être un conte imaginé, pour mieux débiter un livre, en le donnant sous un nom célebre, & faire passer des impiétés & des obscénités sous ses auspices.
Il est difficile d’imaginer rien de plus absurde & de plus pernicieux.
Garik imagina une piece singuliere en fragment, composée des lambeaux de chacun des Drames de son héros ; Tragédie ou Comédie, il en détacha les Scènes les plus intéressantes, le principal personnage, & les autres Acteurs habillés comme l’exigeoit leur rôle, le représenterent ; la décoration changea de même à chacune.
Quelque rares, quelque équivoques que soient les suffrages, on en est flatté, & pour plaire on étale, on rehausse tout ce qu’on s’imagine avoir d’appas, on est flatté de son propre suffrage, & celui-ci n’est pas douteux.
Et il est facile de s’imaginer combien un attentat de cette nature doit irriter sa colère.