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391. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

Quelle idée reste-t-il de religion & de vertu ? […] C’est bien là le prestige, la fascination de la bagatelle, qui efface le goût & l’idée du bien : Fascinatio nagacitatis obscurat bona.

392. (1731) Discours sur la comédie « TROISIEME DISCOURS » pp. 304-351

De tout ce que prévoit la timide pudeur, J’ai peine à soutenir l’épouvantable idée. […] En vérité, Messieurs, je ne sais comment on peut supporter l’idée de cette nouvelle sorte d’interprètes, lesquels s’appliquant principalement à faire des Comédies, ne peuvent être appelés que des interprètes comiques.

393. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

aussi tout compté et tout rabattu n’étaient-ce que de pures imaginations pour une République en Idée.

394. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

Si elle partage cette idée, qui est bien naturelle, en y réfléchissant, elle se déclarera incompétente, car elle ne peut rien ajouter à sa considération, en acceptant de pareilles fonctions.

395. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VIII. Du Clergé comédien. » pp. 176-212

XII,) a donné à Garik, célébre Acteur anglois, l’idée du Jubilé de Shakespear & de sa parodie ; Jubilé d’Arlequin, expression choisie pour se moquer du Jubilé des Catholiques. […] Deux Fées, l’une bienfaisante, l’autre malfaisante, se combattent ; idée très-commune dans ce pays enchanté.

396. (1667) Lettre sur la Comédie de l'Imposteur « Lettre sur la Comédie de l’Imposteur » pp. 1-124

Or si la disconvenance est l’essentiel du Ridicule, il est aisé de voir pourquoi la galanterie de Panulphe paraît ridicule, et l’hypocrisie en général aussi ; car ce n’est qu’à cause que les actions secrètes des bigots ne conviennent pas à l’idée que leur dévote grimace, et l’austérité de leurs discours a fait former d’eux au public. […] Je réponds à cela, que l’excès de Ridicule que ces manières ont dans Panulphe, fait que toutes les fois qu’elles se présenteront au Spectateur dans quelque autre occasion, elles lui sembleront assurément ridicules, quoique peut-être elles ne le seront pas tant dans cet autre sujet que dans Panulphe : mais c’est que l’âme, naturellement avide de joie, se laisse ravir nécessairement à la première vue des choses qu’elle a conçues une fois comme extrêmement ridicules, et qui lui rafraîchissent l’idée du plaisir très sensible qu’elle a goûté cette première fois : or, dans cet état l’âme n’est pas capable de faire la différence du sujet où elle voit ces objets ridicules, avec celui où elle les a premièrement vus. […] Si je cherchais matière à philosopher, je pourrais vous dire pour achever de vous convaincre de l’importance des premiers instants en matière de Ridicule, que l’extrême attachement de l’âme pour ce qui lui donne du plaisir, comme le Ridicule des choses qu’elle voit, ne lui permet pas de raisonner pour se priver de ce plaisir, et par conséquent qu’elle a une répugnance naturelle à cesser de considérer comme Ridicule, ce qu’elle a une fois considéré comme tel : et c’est peut-être pour cette raison que, comme il arrive souvent, nous ne saurions traiter sérieusement de certaines choses, pour les avoir d’abord envisagées de quelque côté ou ridicule, ou seulement qui a rapport à quelque idée de ridicule que nous avions, et qui nous l’a rafraîchie : combien donc à plus forte raison cette première impression fait-elle le même effet dans les occasions aussi sérieuses que celles-ci !

397. (1671) Lettre d’un ecclésiastique à un de ses Amis « letter » pp. 472-482

Il ne faut pas s’étonner que la grâce produise cet effet dans l’âme d’un Chrétien : car « Quotquot receperunt eum dedit illis potestatem filios Dei fieri eis qui credunt in nomine ipsius », Joan. 1 [Evangile de Jean, chap. 1, verset 12d toutes les vérités qui lui donnent le pouvoir d’être enfant de Dieu, sont tellement combattues par les idées que ces spectacles jettent dans l’esprit, qu’il est impossible à ceux qui s’y amusent, de jouir d’une véritable paix.

398. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre II. Est-il du bien de l’Etat que les Militaires aillent à la Comédie ? » pp. 20-34

Il est inutile d’insister sur des idées qui sont les premiers éléments de la science théâtrale.

399. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IV. Le Peuple doit-il aller à la Comédie ? » pp. 60-74

.° Ces jeux étaient eux-mêmes un des fruits du théâtre, qui en avaient inspiré le goût et donné l’idée : tout retomberait sur lui. 2.° Ces jeux ne furent jamais des pièces de théâtre, mais c’est s’aveugler volontairement de ne pas reconnaître le théâtre dans leur proscription.

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