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407. (1756) Lettres sur les spectacles vol. 2 «  TABLE. DES MATIERES. Et des Personnes dont il est parlé dans les deux Volumes. » pp. 567-614

Citation sur les faux Philosophes, b, 322 Homme (l’) du monde éclairé, b, 458 Honneur. […] Fausses idées sur ce qu’on appelle honneur, a, 94. […] Cet Auteur n’accorde pas à la Comédie l’honneur de corriger les mœurs en riant, b, 193 Young.

408. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 4. SIÈCLE. » pp. 120-146

Comme les Pères chassent souvent de leurs maisons, et de leur table leurs enfants qui se laissent emporter à la débauche, non pas afin qu'ils en soient toujours bannis ; mais afin qu'étant devenus meilleurs par cette correction, ils rentrent avec louange et honneur dans la maison, et dans la compagnie de leurs Pères.

409. (1634) Apologie de Guillot-Gorju. Adressée à tous les beaux Esprits « Chapitre » pp. 3-16

Et qui oserait estimer les Clercs du Palais gens de peu d’honneur pour représenter la cause grasse, la veille du premier Mercredi de Carêmef ?

410. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

 » Suétone rapporte un trait frappant de la façon insensée de parler et de penser des choses les plus sérieuses, dont il serait injuste de ne pas faire honneur au théâtre.

411. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Le savoir, l’esprit, le courage ont seuls notre admiration ; et toi, douce et modeste Vertu, tu restes toujours sans honneurs ! […] Ses honnêtes gens ne sont que des gens qui parlent ; ses vicieux sont des gens qui agissent, et que les plus brillants succès favorisent le plus souvent : enfin, l’honneur des applaudissements, rarement pour le plus estimable, est presque toujours pour le plus adroit.

412. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

On n’y peut guere exposer les grandes vérités qui intéressent la nation entiere, et l’éclaireroient sur ses droits ; on n’ose y débiter que des leçons d’une morale usée et commune ; la soumission aveugle au despotisme des rois y est réduite en principes, et fortifiée par des exemples ; on y déploie toutes ces idées gothiques et chevaleresques, qui n’ont pour fondement que des préjugés, et les vertus publiques qu’on y loue le plus, sont des traits d’un courage souvent inconsidéré, ou d’un faux honneur, qui, dans les états despotiques, tient lieu de vertus7. […] Ils agissent en cela comme une femme qui seroit à-la-fois prude et galante, pour avoir les plaisirs du vice et les honneurs de la vertu.

413. (1758) Sermon sur les divertissements du monde « SERMON. POUR. LE TROISIEME DIMANCHE. APRÈS PAQUES. Sur les Divertissements du monde. » pp. 52-97

Appellez vous amour honnête celui qui fait oublier à un homme les plus saints devoirs de la nature, de la patrie, de la justice, de l’honneur, de la charité ? […] et n’est-ce pas alors une double peine que de la ressentir toute entiere au dedans, et d’être obligé, par je ne sçais quel honneur, de la dissimuler au dehors ?

414. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [B] » pp. 380-390

Un Peuple qui a mis long-temps son honneur dans la fidélité des femmes, & dans une vengeance cruelle de l’affront d’être trahi en amour, a dû fournir des intrigues périlleuses pour les Amans, & capables d’exercer la fourberie des Valets : ce Peuple d’ailleurs pantomime, a donné lieu à ce jeu muet, qui quelquefois, par une expression vive & plaisante, & souvent par des grimaces qui rapprochent l’homme du singe, soutient seul une intrigue dépourvue d’art, de sens, d’esprit & de goût.

415. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE XI. De l’excommunication considérée comme injuste et par conséquent nulle, de la part des prêtres qui anathématisent les Comédiens, morts sans les secours spirituels de l’Eglise. » pp. 186-211

. — (Page 132), « Il y a créé de sottes attaques, pour se donner les honneurs du triomphe. » — (Page 135), Il lui reproche « un horrible blasphème ; il a nié Dieu, il a été athée. » — (Même page), « Il a appuyé son horrible doctrine par des sophismes ».

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