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36. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-3

Ils en reçoivent la dédicace, ils en emploient, ils en composent &c.

37. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE PREMIER. Allégations de M. de Sénancourt, dirigées contre l’auteur du livre intitulé : Des Comédiens et du Clergé. » pp. 49-51

[NDE] L’auteur emploie systématiquement la forme « Senancourt » au lieu de « Senancour ».

38. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE VI. Euphemie. » pp. 129-148

C’est un mouvement naturel de la passion, qu’on peut employer quelquefois ; mais c’est une puérilité de l’employer si fréquemment : stérilité d’action, qu’on remplace par des lazzis. 4.° Par-tout on tutoie Dieu. […] Fagan ajoute : Tous les sujets des pieces qui conduisent à employer des termes sacrés ou mystiques, doivent être bannis du théatre. […] Quoique le ridicule tombe sur l’hypocrite qui emploie les termes de la religion pour son intérêt, & que (dans l’Œdipe) les Prêtres de Jocaste soient reconnus pour des imposteurs, ces peintures, quoique naïves, sont trop sujettes à être mal interprêtées, & dans l’esprit des jeunes gens ces vices occasionnent une trop mauvaise application.

39. (1778) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre vingtieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — [Introduction] » pp. 2-10

Ces saillies dégoûtantes font voir la stérilité, la bassesse, le mauvais goût du poëte, qui a besoin de quelques syllabes pour faire son vers, & qui, faisant, pour ainsi dire, flèche de tout bois, emploie la cheville qu’il trouve, qui lui est familiere & à la mauvaise compagnie qu’il fréquente. […] On est d’abord tenté d’imputer à l’acteur ce style sale emprunté de la Grenouilliere d’où il est peut-être venu, & qu’il emploie par habitude ; & dans tout ce qui se joue sur canevas aux Italiens, à la Foire, aux Boulevards, cette noble extraction n’est pas douteuse.

40. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien quatrieme. Sur la vanité & le danger des Bals, & des Danses en particulier, Tiré de la Bibliotheque des Predicateurs, composé par le Reverend Pere Vincent Houdry de la Compagnie de Jesus. » pp. 57-66

Le Fils de Dieu s’est assez ouvertement declaré contre les jeux, & les danses dans le Miracle, dont il est parlé dans l’Evangile, en resuscitant la fille du Prince de la Synagogue ; Miracle, qu’il ne voûlut pas operer tandis que les danseurs, & les joueurs d’instrumens seroient dans la maison ; c’est pourquoi il les fit chasser avant que d’y entrer… Saint Jerome parlant des Danseurs, dit, que c’est le demon qui danse dans leurs personnes, & qu’il se sert de ses laches Ministres pour seduir, & tromper les hommes… En effet tout ce que la volupté, est capable d’employer d’artifice est attaché au bal, à la danse, & à la comedie. […] vous faites tout ce que vous pouvez pour vous parer, vous employez tous les artifices imaginables, vous ajoutez autant que vous pouvez à la beauté, que la nature vous a donnée, mais quel est vôtre dessein ?

41. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Idée des spectacles novveavx. Livre II. — Chapitre II. De la Comedie. » pp. 163-177

Il faudroit ramasser tous les bons, & en faire une Troupe : ou du moins pour ne point trop innover les choses, il faudroit employer le plus qu’on pourroit les habiles Comediens d’une Troupe, & les charger de toutes les choses principales, sans toutefois s’y opiniastrer, jusqu’à les rendre ennuyeux. […] Combien de fois sur ces morceaux de Vers, mais le voicy, mais ie le voy : que nos Autheurs par un miserable entestement de leurs pretenduës regles, ne manquent point d’employer pour lier leurs Scenes, combien de fois dis-je, a-t’on pris pour un Comedien & pour le Personnage qu’on attendoit, des hommes bien-faits & bien mis qui entroient alors sur le Theathre, Theathre, & qui cherchoient des Places après mesme plusieurs Scenes des-ja executées ?

42. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVI. Des périls auxquels on s’expose en allant au bal. » pp. 97-118

Les femmes et les filles y sont parées comme des temples, et il n’y a point d’ornement et d’invention qu’elles n’emploient pour paraître belles, et pour se rendre agréables. […] n’est-ce pas une chose lamentable, de voir qu’un si grand nombre de Chrétiens emploient les Fêtes et les Dimanches, surtout depuis la Septuagésime jusqu’au Carême, au jeu, au bal, à la danse, et à la comédie, ou à voir, ou donner d’autres semblables spectacles, d’une manière très indigne, et pour ne pas dire avec impiété, ou au moins avec un mépris intolérable des Canons de l’Eglise, des Ordonnances des Princes, et de la loi de Dieu même, qui nous oblige de passer les Fêtes saintement ?

43. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152

Le licencieux grossier et manifeste est demeuré dans les farces, dont les pièces comiques tiennent beaucoup : on ne peut goûter sans amour les pièces sérieuses : et tout le fruit des précautions d’un grand ministre qui a daigné employer ses soins à purger le théâtre, c’est qu’on y présente aux âmes infirmes des appâts plus cachés et plus dangereux. C’est pourquoi il ne faut pas s’étonner que l’église ait improuvé en général tout ce genre de plaisirs : car encore qu’elle restreigne ordinairement les punitions canoniques qu’elle emploie pour les réprimer, à certaines personnes, comme aux clercs ; à certains lieux, comme aux églises ; à certains jours, comme aux fêtes ; à cause que communément, ainsi que nous l’avons remarqué, par sa bonté et par sa prudence, elle épargne la multitude dans les censures publiques : néanmoins parmi ces défenses, elle jette toujours des traits piquants contre ces sortes de spectacles, pour en détourner tous les fidèles.

44. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Jugement sur la Comédie du Festin de Pierre. CAS II. » pp. 805806-812

 » Ajoutons à ces autorités celle du troisième Concile de Milan dans la quatrième partie des Actes de l’Eglise de Milan page 485. qui s’exprime en ces termes : « Que le Prédicateur ne cesse de reprendre ces assemblées qui servent d’amorce aux péchés publics, et que les hommes accoutumés au mal comptent pour rien ; qu’il tâche d’en inspirer la plus grande horreur ; qu’il fasse voir combien Dieu y est offensé, combien de maux, de calamités publiques, et de dommages ils attirent sur les Royaumes ; qu’il témoigne en toute occasion combien on doit détester les spectacles, les Comédies, les jeux publics qui tirent leur origine des païens, et qui sont entièrement opposés à l’Evangile et aux règles de la discipline chrétienne ; qu’il représente souvent les châtiments publics que ces désordres attirent sur le peuple chrétien ; et pour fortifier les fidèles dans une doctrine si importante, qu’il emploie l’autorité très respectable des Pères, tels que sont Tertullien, Saint Cyprien, Salvien, Saint Chrysostome. […] S’ils se plaignent de ce terme d’infâmes, les Confesseurs doivent répondre qu’ils ne parlent qu’après l’Eglise qui emploie le même terme dans le chap.

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