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195. (1715) La critique du théâtre anglais « CHAPITRE V. Remarques sur L’Amphitryon, Le Roi Arthur, Don Quichotte et Le Relaps. » pp. 302-493

Personæ inhonestæ ; c’est-à-dire, dans la plus douce interprétation, des Personnes notées et flétries. […] Et comme les douces peines de l’Evangile nous élèvent à un bonheur véritable : aussi les satisfactions légères du siècle nous précipitent-elles dans un malheur réel. […] Mais le Prophète Roi recommande ici à l’homme de bien de ne se réjouir que dans le Seigneur.… Car, comme dit le Prophète Isaïe : "Malheur à ceux qui prennent l’amer pour le doux, et le doux pour l’amer."

196. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « LIVRE PREMIER. CHAPITRE I. Le Clergé peut-il aller à la Comédie ? » pp. 10-27

François de Sales, le plus doux des hommes (Statuts Synod. part.

197. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre V. Autres Mêlanges. » pp. 121-140

Il fait entrer Enée & Didon dans une grotte pour y commettre le crime : ils en sortent se tenant par la main avec la satisfaction la plus marquée de deux amans qui viennent de satisfaire leur passion, le tout accompagné de la musique la plus douce & la plus voluptueuse, de la fête la plus brillante, des paroles les plus expressives, pour célébrer leur amour terminé par un mariage.

198. (1666) Réponse à la lettre adressée à l'auteur des Hérésies Imaginaires « Ce I. avril 1666. » pp. 1-12

Un même livre peut avoir des endroits trop libres, et d’autres où les passions soient exprimées par des voies qui ne blessent point la pudeur ni la bienséance, qui fassent beaucoup entendre en disant peu, et qui sans rien perdre de ce qu’elles ont de doux et de capable de toucher, leur donnent encore l’agrément de la retenue et de la modestie.

199. (1697) Histoire de la Comédie et de l’Opéra « HISTOIRE ET ABREGE DES OUVRAGES LATIN, ITALIEN ET FRANCAIS, POUR ET CONTRE LA COMÉDIE ET L’OPERA — CHAPITRE IV. » pp. 78-112

On cite ces vers d’Atys : « O douce vie, Digne d’envie !

200. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

D’abord, on ne peut se refuser à reconnaître que les ouvrages dramatiques ne renferment un grand nombre de sentiments profanes, impurs et irréligieux, sentiments d’autant plus dangereux qu’ils sont revêtus des noms les plus doux et embellis par une action intéressante et le développement des caractères les plus attachants.

201. (1758) Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres « Lettre à Monsieur Rousseau sur l'effet moral des théâtres, ou sur les moyens de purger les passions, employés par les Poètes dramatiques. » pp. 3-30

Vous savez mieux que moi, que non seulement de ce petit nombre d’hommes dépendent les calamités ou le bonheur du monde entier ; qu’au seul accent de leurs voix, la guerre obéissante, le flambeau de la discorde à la main, va parcourir la terre, joncher les campagnes de morts, couvrir la mer de voiles menaçantes, et teindre de sang les flots effrayés : qu’au son plus doux de ces mêmes voix, l’abondance, une couronne d’or sur la tête, va répandre ses richesses dans les climats les plus stériles, couvrir d’épis jaunissants des champs incultes et arides, changer de vastes déserts en de superbes cités, creuser des lacs, ouvrir des canaux, joindre les deux mers, combler les précipices, aplanir les montagnes, élever les eaux, animer le marbre, fondre les métaux, et faire naître enfin tous les arts.

202. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre treizieme « Réflexions morales, politiques, historiques,et littéraires, sur le théatre. — Chapitre IV.  » pp. 113-155

des mensonges, des calomnies, de fausses confidences, de fausses bontés, de fausses promesses, un faux visage, une fausse amitié ; caractere incompréhensible, douce & barbare, timide & audacieuse, dévote & sans religion, modeste & sans pudeur, les larmes ne lui coutoient rien, emprisonnant les Princes, & allant au bout du royaume les flatter & leur faire des excuses, se brouillant avec ses quatre fils, & mariant ses filles avec ses ennemis & ceux de l’Etat. […] Elles ont été à plusieurs douces & favorables.

203. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE V. Des Comédiens. » pp. 156-210

Comment leur persuader de secouer un joug qui leur paraissait si doux à porter ? […] « Il ne faut pas beaucoup de plaisirs aux gens épuisés de fatigue, pour qui le repos seul en est un très doux. »ev Aussi n’est-ce pas aux gens épuisés de fatigue par des travaux corporels, qui pour gagner vingt sous par jour, travaillent depuis cinq heures du matin, jusqu’à huit du soir, que les spectacles sont destinés : mais à ceux dont le travail exige plus de génie, d’esprit, de goût, et d’industrie que de force ; qui ne peuvent s’y livrer qu’autant que leur tête le leur permet, sous peine d’avoir la Migraine ; ceux-ci, dis-je, peuvent se permettre l’amusement du spectacle.

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