Je ne veux pas de mari jusqu’à ce que le Ciel m’en donne un. […] Cet absurde galimathias est incroyable dans une Princesse à qui on donne un esprit supérieur. […] Créer une Eglise indépendante, & lui donner un Chef à son gré. […] Cette Héroine si vantée pollua son règne par le sang innocent d’une Princesse à qui elle avoit donné asyle chez elle. […] Henri VIII en faisant mourir ses femmes ne donna point dans ce ridicule, ni dans la suite Cromvel en faisant mourir son Roi.
qu’on me donne une Zaïre, je ferai bien en sorte de ne la pas tuer. […] Pourquoi rougirions-nous des besoins que nous donna la Nature ? […] Elle nous donnera une vaine admiration de la puissance et de la grandeur. […] [NDA] C'est le nom qu’on donne dans le pays aux habitants de cette montagne. […] Le vin ne donne pas de la méchanceté, il la décèle.
Il leur donna un masque et des habits décents. […] Héliogabale alla jusqu’à les honorer, et leur donna des habits de soie ; il en choisit même un pour être préfet du prétoire. […] Il ne leur donna ni or ni argent, mais seulement quelques pièces de monnaie de cuivre : il ne souffrit jamais à sa table les jeux scéniques. […] Il y avait de ces représentations privées mêlées de musique et de jeux, qu’on donnait dans les banquets royaux, et qui, pour cette raison, étaient appelées entremets. […] Ces comédiens, pour se mettre en honneur, commencèrent à donner, sous Charles VI, quelques moralités burlesques.
Je fixe, par mon projet, le temps qu’un Comédien doit donner à chaque rôle pour le bien savoir, sous peine d’amende considérable. […] Je vous le donnerais moi, ce spectacle là ; un grand nombre de mes Camarades aussi. Il n’est pas rare autant que vous croyez : je l’ai donné sur le Théâtre de Rennes, sur celui de Strasbourg ; je l’ai donné depuis aux Cours de Bayreuth, de Munich, de Vienne et de Berlin, et je le donne assurément gratis : le seul prix que j’en attends, est l’estime que des spectateurs équitables et sensés ne peuvent me refuser. […] Pourquoi donc vous y donnez-vous aussi ? Car n’est-ce pas pour être connu personnellement qu’un Auteur donne ses ouvrages au Public ?
Ils sont pourtant au-dessous des éloges qu’on en a fait, & de la célébrité qu’on a voulu leur donner. […] Tout cela se passe dans la même ville sans qu’il en sache rien, qu’il se donne aucun mouvement. […] Je crois aussi qu’on devroit donner le titre de sœur aux trois Religieuses : c’est l’usage. 5.° Il y a une infinité de phrases commencées, de mots suivis de points de réticence. […] Quand il revient si souvent, il fatigue, & marque la stérilité de l’Auteur, qui ne sachant pas finir, se donne un air mystérieux, pour se dispenser de rien dire. […] On veut faire voir une conversion parfaite des deux amans, ce qui seroit sans doute une bonne leçon à donner.
Il est certain que rien n’intéresse plus essentiellement la République que l’éducation des enfants ; et je suis persuadé que, si on y donnait toute l’attention que mérite une chose de cette importance, presque tous les hommes vivraient conformément aux sages institutions que la Loi nous prescrit, et qu’il n’y aurait pas un si grand nombre de Prévaricateurs. Car je ne suis pas du sentiment de ceux qui donnent tout à la naissance, et qui prétendent que l’homme nait bon ou méchant, suivant que la nature en dispose ; et qu’il restera toute sa vie tel qu’il est né. […] Quelles atteintes mortelles ne peuvent pas donner à leur innocence, le nombre infini de maximes empestées qui se débitent dans les Tragédies et surtout dans les Opéra, les expressions et les images licencieuses que présente très souvent la Comédie ! […] Je ne parlerai point des Scènes d’amour qui, peut-être, leur apprendront, pour la première fois et toujours trop tôt, à connaître cette passion ; car, quand même il serait vrai de dire que, tôt ou tard, il faut bien qu’ils la connaissent, (ce que je suis très éloigné de croire) il n’y aurait pas pour cela moins d’inconvénient et, si je l’ose dire, moins de cruauté à leur donner, sur une matière si délicate, des leçons prématurées et du moins infiniment dangereuses, et à leur faire courir le risque de perdre leur innocence, avant même qu’ils sachent quel est son prix, et combien cette perte est affreuse et irréparable. […] S’il nous est ordonné de ne pas donner de mauvais exemples à la jeunesse, c’est parce que les enfants, n’ayant pas assez de lumière pour juger des choses par eux-mêmes, ni assez de force pour combattre leurs désirs, se laissent entrainer par les impressions de l’exemple, et ne peuvent, pour ainsi dire, éviter de se corrompre, si les exemples, qu’ils ont devant les yeux, sont mauvais : ajoutons que les Grands, les personnes élevées en dignité, les vieillards, etc. ont un grand ascendant sur l’esprit des enfants par le respect qu’on leur inspire pour eux, et que leur faiblesse leur fait naturellement concevoir : ainsi, lorsqu’ils voient assister au Théâtre toutes ces personnes respectables, ils ne peuvent s’empêcher de prendre, pour les Spectacles, un goût et un attachement proportionnés à l’idée avantageuse qu’ils se sont formés des Spectateurs.
Enfin lorsque j’étais dans le divertissement, la nuit s’est écoulée, un temps qui m’a été donné pour penser à mon salut s’est passé, il ne reviendra jamais. […] Et n’est-ce pas pour donner une étrange atteinte à votre pudeur ? […] Parce qu’on y perd le temps que Dieu ne nous a donné que pour faire notre salut. 2. […] Cette fille ayant été instruite auparavant par sa mère, lui dit : donnez-moi présentement dans un plat la tête de Jean Baptiste. […] Et sa tête fut apportée dans un plat, et donnée à cette fille, qui la porta à sa mère.
Je ne prétends pas condamner absolument toutes les Comédies, non plus que ceux qui y assistent, étant vrai qu’il s’en peut faire, et s’en est fait plusieurs, desquelles on est sorti sans être aucunement souillé ni blessé par les paroles qu’on y a entendues, ni par les actions qu’on y a vues, parce que tout y était fort honnête, et fort retenu ; ni celles qui ne sont que pour donner quelque récréation à l’esprit, et qui sont hors de tout péril. […] » C'est donc l’autorité des Magistrats qui concourt à ces grands maux, et à la perte des âmes, par la permission et le consentement qu’ils donnent à ces farceurs et bateleurs : c’est leur permettre d’arracher les âmes d’entre les mains de Dieu, pour les rendre les esclaves du diable. […] Il ne faut donc qu’un peu de vrai Christianisme ; il ne faut qu’un peu de zèle pour son salut et pour celui des autres, afin de bannir ces ennemis de la vertu et de l’honnêteté : que Messieurs les Magistrats se donnent la peine d’entendre le Saint Esprit, qui leur parle et qui leur crie, « apprenez Juges, ouvrez, les oreilles, vous qui tenez sous votre autorité, les multitudes, et qui vous plaisez dans les pouvoirs que vous avez sur les Troupes, apprenez deux choses, la premières que toute votre puissance vient de Dieu, la seconde que ce même Dieu vous demandera compte de toutes vos œuvres, et fondera jusqu’à la moindre de vos pensées, par la raison que vous ayant établi les Ministres de son Royaume, vous n’avez point observé la Loi de la Justice ni marché selon sa volonté : ce qui fait qu’en peu de temps il vous apparaîtra d’une manière terrible, et vous fera demeurer d’accord que le jugement contre ceux qui président aux autres, sera effroyable » : Que répondra donc à Dieu le Juge qui aura contribué à la perte des âmes, par la permission injuste qu’il aura donnée à ces persécuteurs de la vertu ? […] car, de grâce, quelle est la pratique, quelle est la fin, quel est le fruit de ces gens qui paraissent sur les Théâtres, sinon les mêmes que l’Ecriture marque de cet homme de perdition, et dont ils sont les avant-coureurs, à savoir d’arracher les âmes d’entre les mains de Dieu, pour les faire les esclaves de Satan, par la liberté que Messieurs les Juges leur ont donnée ? […] C’est pour cela que saint Augustin dit, que « donner de l’argent aux Bateleurs est un vice cruel et détestable ».
Tout se termine par un ballet & une comédie de société, que la Reine lui donne, & fait jouer dans sa chambre. […] C’est donner à corps perdu dans l’héroïsme des romans & des tragédies. Le Prince redemandant ce qu’il avoit donné, agissoit-il bien noblement ? […] Dans un grand festin, que le Roi donna, dans les jardins de l’abbaye de St. […] mais vrai ou faux, quelle idée donne de sa réligion un homme qui fait un mérite de l’irreligion ?