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6. (1731) Discours sur la comédie « TABLE DES DISCOURS. » pp. -1

TABLE DES DISCOURS. […] DISCOURS. […] Où l’Auteur des Discours précédents répond à quelques difficultés qu’on lui avait proposées. 275 III.

7. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre X. Que l'extrême impudence des Jeux Scéniques et des Histrions fut condamnée. » pp. 217-229

Après l'éclaircissement de ces vérités, touchant les choses qui se pratiquaient dans le Théâtre des Romains, il sera facile de montrer que la juste censure des premiers Docteurs de l'Eglise, ne regardait point les Acteurs des Comédies et des Tragédies, mais seulement les Scéniques, Histrions, ou Bateleurs, qui par la turpitude de leurs discours et de leurs actions avaient encouru l'indignation et de tous les gens de bien, l'infamie des Lois, et l'anathème du Christianisme ; Il ne faut qu'examiner les paroles qu'ils ont employées en cette occasion, et qui nous en peuvent aisément donner toute assurance. […] les Histrions ne gagnent pas seulement leur vie avec leurs mains, mais avec leurs corps, il fait bien connaître qu'il n'entend pas parler des Comédiens et des Tragédiens, qui agissent plus de la langue que de tout le reste de leurs personnes ; mais seulement des Mimes, Pantomimes, et autres Bateleurs de la Scène et du Théâtre, dont l'art était de s'expliquer bien plus par les postures que par le discours : et nous pouvons découvrir son sentiment, quand il écritDe Spect. […] » Et ce que l'on ne doit pas oublier en ce discours est que les Hébreux n'avaient point estimé les Poèmes Dramatiques indignes de leurs soins, ni contraires à la sainteté de leur Religion, comme nous le pouvons juger par le fragment qui nous en reste de la Tragédie d'Ezéchiel, intitulée, La Sortie d'Egypte ; mais les Auteurs du Talmud, ou Livre de narration d'Enoch, condamnent les Mimes, chansons, danses et bouffonneries, auxquelles ils disent que les enfants de Caïn s'étaient trop adonnés, sans avoir parlé de Tragédies ni de Comédies. […] condamnés par nos Théologiens, qui conclurent que la turpitude du discours n'était pas moins condamnable que celle des gestes du corps. […] prépare ce grand discours qu'il fait contre les impudences horribles de la Scène, il dit qu'il entend parler des Jeux du Cirque et du Théâtre, et dans la suite il explique les derniers par le seul terme de Mimes, Bouffons et Musique lascive, sans rien imputer de leur honteux libertinage aux Tragédiens et Comédiens.

8. (2019) Haine du théâtre: Bibliographie France (traités, pamphlets, documents, etc.)

V : « Des paroles et des discours déshonnêtes, des chansons et des livres obscènes » ; art.  […] ; père, capucin) : Discours sur les sujets les plus ordinaires des désordres du monde. […] → Texte : « Discours VI.  […] Discours Académiques, Cologne, Jean-Frédéric Motiens, 1768, 258 p. […] Précédé d’un 90e discours « Sur les Plaisirs » (ibid.

9. (1731) Discours sur la comédie « [FRONTISPICE] »

[FRONTISPICE] Discours sur la comédie ou Traité historique et dogmatique des Jeux de Théâtre et des autres Di-vertissements Comiques soufferts ou con-damnés depuis le premier Siècle de l’E-glise jusqu’à présent. Avec un Discours sur les Pieces de Théatretirées de l'Ecriture Sainte.

10. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXV. Conclusion de tout ce discours. » pp. 138-152

Conclusion de tout ce discours. […] C’est pourquoi on trouve ordinairement dans les canons ces quatre mots unis ensemble : ludicra, jocularia, turpia, obscœna : les discours plaisants, les discours bouffons, les discours malhonnêtes, les discours sales : non que ces choses soient toujours mêlées : mais à cause qu’elles se suivent si naturellement, et qu’elles ont tant d’affinité, que c’est une vaine entreprise de les vouloir séparer.

11. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Seconde partie « Causes de la décadence du goût sur le théatre. — Chapitre XX. Suite des prétendus talents du Comédien & de la Déclamation théatralle. » pp. 63-85

S’il donne du coloris à ses discours, il ne lui est pas permis de le faire jurer avec ses expressions. […] Enfin, la Déclamation, cette partie essentielle de l’Art oratoire, donne au discours , dit l’Auteur du Fils Naturel, tout ce qu’il a d’énergie . […] La déclamation n’étant qu’une imitation des discours & des sentimens réels ou fictifs. […] C’est l’Acteur qui donne au discours tout ce qu’il a d’énergie. […] J’aimerois autant qu’on me soutint qu’un Marchand de Tableaux est celui qu’il faut louer de la beauté des peintures qu’il vend, que d’avancer que l’Acteur donne au discours tout ce qu’il a d’énergie .

12. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « DISCOURS PRELIMINAIRE. » pp. -

DISCOURS PRELIMINAIRE. […] qu’on veuille nous persuader aujourd’hui, par un discours captieux, que les Spectacles sont l’école du vice, que les vertus même qu’on y présente mènent au crime, devons-nous le croire par préférence à ce que nous sentons ? […] [NDA] Les lettres italiques signifient dans ce Discours Préliminaire la même chose que dans les Notes de mon Essai sur la Nature du Chant. […] [NDE] Dans son Effets de l'air sur le corps humain considéré dans le son, ou Discours sur le chant, Mézières dit qu'il avait soumis son ouvrage « aux lumières d'une personne savante et autorisée » et qu'il incorpore ses corrections ou changements en lettres italiques dans les Notes.

13. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « XXXIII. Passages de Saint Basile sur le sérieux de la vie chrétienne. » pp. 132-135

[saint Basile, Regulae fusius tractatae, Interrogatio 23, Migne, PG, tome XXXI, col. 1097-1100]« que toute parole qui ne se rapporte pas à l’utilité que nous devons rechercher en Notre-Seigneur, est de ce genre : et, continue-t-il, le péril de proférer de telles paroles est si grand, qu’un discours qui serait bon de soi, mais qu’on ne rapporterait pas à l’édification de la foi, n’est pas exempt de péril, sous prétexte du bien qu’il contient ; mais que dès là qu’il ne tend pas à édifier le prochain, il afflige le Saint-Esprit : ce qu’il prouve par un passage de l’épître aux Ephésiens. […] , et il ne faut pas s’imaginer qu’il ne parle que pour les moines ; puisqu’au contraire, et ses paroles et ses preuves et tout l’esprit de ses discours démontrent qu’il veut proposer les obligations communes du christianisme, comme étant d’autant plus celles des moines, qu’un moine n’est autre chose qu’un chrétien qui s’est retiré du monde pour accomplir tous les devoirs de la religion chrétienne. Que si l’on dit qu’en tout cas les défauts que reprend ici Saint Basile sont des péchés véniels, et que pour cela on les appelle petits péchés ; ce père ne souffrira pas ce discours à un chrétien.

14. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre XIV. De l’usage de composer des Pièces, ou des Rôles pour un ou plusieurs Acteurs. » pp. 219-233

L’Auteur du Fils Naturel, nous objectera-t-on, dit : « Qu’il y a dans la composition d’une Pièce Dramatique, une unité de discours qui correspond à une unité d’accens…… S’il en étoit autrement, il y auroit un vice ou dans le Poëme ou dans la représentation. […] Le discours du premier doit correspondre aux accens que l’autre peut employer. […] Je conviens que l’unité de discours doit se rapporter à l’unité d’accens : ou pour simplifier cette idée, que l’expression de l’Auteur doit s’accorder avec celle de l’Acteur, & produire l’unité dont il s’agit. […] Il me semble que l’idée de l’Auteur auroit été plus juste, s’il avoit dit que l’unité d’accens, doit correspondre à l’unité de discours.

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