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281. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre IX. Sentiments de S. Cyprien et de quelques autres Pères. » pp. 175-201

Puis revenant aux folies de la comédie et de la tragédie, comme il l’appelle, « tragicæ vocis insanias » ; tout cela, dit-il, ne fût-il pas même dédié aux idoles, ne serait pas d’ailleurs permis aux Chrétiens, à qui, à raison du vice, ils conviennent si peu : « Obeunda tamen non essent Christianis. » N’y eût-il pas de crime, ce serait encore la plus répréhensible frivolité.

282. (1825) Des comédiens et du clergé « Des comédiens et du clergé. —  De certaines processions ou cérémonies religieuses, pratiquées par le clergé, et qui sont ou ont été beaucoup plus nuisibles au culte et a la morale publique que les comédies représentées sur nos théâtres.  » pp. 201-340

On voit cependant ce mélange monstrueux dans la procession de la Fête-Dieu, qui d’ailleurs est pompeuse et magnifique ; dans les rangs des ecclésiastiques, qui marchent dévotement et les yeux baissés, se mêlent des farceurs et des baladins, qui gesticulent et qui sautent de la manière la plus indécente. […] La longueur des nuits rendait la chose facile, et d’ailleurs cet usage donnait un caractère plus singulier et plus particulier à cette fête ; à chaque nocturne on faisait une invitation ; du reste l’office entier était une véritable rapsodie de tout ce qui se chantait pendant le cours de l’année ; on y retrouve toutes les pièces des autres offices, celles des fêtes des saints, des mystères, les chants de Pâques, ceux du carême ; des fragments de psaumes : les morceaux tristes sont mêlés avec les morceaux joyeux, c’est l’assemblage le plus bizarre qu’on puisse imaginer.

283. (1759) Apologie du théâtre « Apologie du théâtre » pp. 141-238

D’ailleurs la pitié, ce sentiment si naturel et si tendre, nous touche plus que l’admiration : ainsi quelque empire qu’ait sur nous la raison, il ne s’ensuit pas qu’elle doive être aussi pathétique, aussi théâtrale que l’amour combattu par l’honneur, tel qu’il nous est peint dans Le Cid. […] Qui d’ailleurs assure M. […] Mais que, tout compensé, il reste à une Actrice qui pense de quoi vivre modestement et honnêtement dans sa maison, où ses études continuelles l’attachent ; qu’elle puisse d’ailleurs prétendre dans son état à tous les avantages que l’estime publique attribue la vertu, il y a d’autant mieux à présumer de sa conduite et de ses mœurs, que les principes et les sentiments dont elle est habituellement affectée, lui éclairent l’esprit et lui élèvent l’âme.

284. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Mêlanges Dramatiques. » pp. 8-39

La douceur & l’honnêteté de son caractere lui fit bien des amis ; des traits de satyre sur le libertinage de la Cour, qui d’ailleurs s’en embarrasse peu, plusieurs ennemis.

285. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre VI. Dorat. » pp. 141-175

Il faudroit copier toutes ces petites pieces qui ne respirent que le libertinage & l’irreligion, d’ailleurs sont fort peu de chose.

286. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE IV. Traité de la Danse de Cahusac. » pp. 76-104

Mais en peignant les amours de Leda, Batile causoit à plusieurs Dames, d’ailleurs très-respectables, des distractions qui passoient les bornes de la sensibilité.

287. (1768) Réflexions sur le théâtre, vol 7 « Réflexions sur le théâtre, vol 7 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SEPTIÈME. — CHAPITRE VI. Suite de la Danse. » pp. 140-167

Je me renferme dans le prochain & inévitable danger pour les bonnes mœurs, dans le bal d’ailleurs le plus tranquille, le mieux composé.

288. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Suivant l’usage de l’Arcadie, Mme de Tagliazucchi est métamorphosée dans ce recueil en Bergère sous le nom d’Oriana Ecalidea, la différence de genre et de style que vous trouverez dans la Poésie de son mari sous le nom d’Alidauro Pentalide ne vous laissera pas soupçonner qu’il ait mis la main aux ouvrages de son épouse, qui d’ailleurs s’était déjà fait connaître avant que M. 

289. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE IV. Des Pièces pieuses. » pp. 68-95

Les ordonnances ne parlent pas non plus des rôles Ecclésiastiques ou Religieux, qu’on aurait pu, en les déguisant, introduire sur la scène, sans encourir les peines, puisque la loi ne les défend pas ; mais on voit bien que c’est l’esprit de la loi, et toutes les fois qu’on a pris de pareilles licences on ne l’a pas fait impunément, et d’ailleurs un rôle sans un habit conforme est ridicule et sans agréments.

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