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365. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VI. Du Cardinal Mazarin. » pp. 89-108

Comédie) que cet illustre Corps a toujours condamné le théâtre.

366. (1824) Du danger des spectacles « DU DANGER DES SPECTACLES. » pp. 4-28

L’âme est jetée dans le corps pour y faire un séjour de peu de durée ; elle sait que ce n’est qu’un passage à un voyage éternel, et qu’elle n’a que le peu de temps que dure la vie pour s’y préparer : les nécessités de la nature lui en ravissent une très grande partie ; il ne lui en reste que très peu dont elle puisse disposer ; mais ce peu qui lui reste l’incommode si fort et l’embarrasse si étrangement, qu’elle ne songe qu’à le perdre.

367. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE I. Où l’on prouve que le spectacle est bon en lui-même et par conséquent au-dessus des reproches de M. Rousseau. » pp. 13-64

On chasse aujourd’hui de tous les Corps les spadassins turbulents qui en troublent la tranquillité : on a défendu ces épreuves de valeur qu’on faisait essuyer aux Officiers nouvellement reçus, preuves trop multipliées pour n’être pas dégoûtantes et pour ne pas rendre l’uniforme odieux à tous les gens sensés. […] Ce n’est pas cependant que je voie comme vous, des coups de canne bien appliqués à M. de Lauzun par Louis XIV, rien n’était plus aisé à ce grand Monarque que d’en donner ; mais pour inspirer à ses peuples le respect qu’il exigeait d’eux pour la Noblesse, il en donnait l’exemple et ne voulait pas que ce Corps illustre eût à rougir du déshonneur d’un de ses membres.

368. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Ce n’est pas que le corps des Comédiens n’ait, en tout tems, fait de très-bonnes actions ; peut-être même s’en est-il trouvé qui, par des dévotions fréquentes, ont taché de racheter devant Dieu, le malheur d’une profession dans laquelle ils étoient nécessairement engagés.

369. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Septième Lettre. De la même. » pp. 73-99

Tout, parmi les êtres animés, tend au plaisir : mais cette pente est plus forte, plus éclairée dans l’homme ; elle le porte à rechercher avidement ce qui peut lui procurer, ou des sensations flateuses par rapport au corps, ou des perceptions agréables par rapport à l’esprit, ou de doux sentimens capables de fondre la glace de son cœur.

370. (1744) Dissertation épistolaire sur la Comedie « Dissertation Epistolaire sur la Comedie. — Reponse à la Lettre précedente. » pp. 19-42

Une vie comme celle là, c’est à dire, une vie qui se passe dans les plaisirs du monde, n’est point une vie, c’est une mort spirituelle, c’est l’ombre de la mort éternelle ; & l’ombre n’est pas plus proche du corps qu’elle suit, que cette sorte de vie est proche de l’enfer.

371. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

A quel titre donc, par un privilège exclusif, attribuer au Corps du Clergé des vices communs à tout le monde, et qui communément ne sont dans le Clergé que parce que le monde les lui inspire ? […] De ce Corps avili Minerve fut bannie.

372. (1764) De l’Imitation théatrale ; essai tiré des dialogues de Platon : par M. J. J. Rousseau, de Genéve pp. -47

Les mêmes corps vus à diverses distances ne paroissent pas de même grandeur, ni leurs figures également sensibles, ni leurs couleurs de la même vivacité.

373. (1607) Conviction véritable du récit fabuleux « letter » pp. 3-26

Mais de la fumée de ce purgatoire tu voulais donner corps à ces furieuses nues que tu vas faire éclater sur la tête du pontife de Rome, t’y disposant avec ces paroles.

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