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50. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « A Monsieur le Comte de P***. » pp. -

Il était juste de vous dédier un Livre tel que celui-ci, à vous, Monsieur, qui avez enrichi le Théâtre Français de plusieurs Comédies, aussi délicatement écrites qu’elles sont conduites avec art.

51. (1664) Traité contre les danses et les comédies « TABLE DES CHAPITRES du contenu en ce Livre » pp. -

D’une excuse, de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. p. 142 XIX.

52. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145

D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal.

53. (1825) Encore des comédiens et du clergé « TABLE DES CHAPITRES ET ARTICLES CONTENUS DANS LE PRESENT VOLUME. » pp. 7-9

De l’inconséquence et du fanatisme de quelques prêtres ignorants, envers les Comédiens, mis en opposition à l’autorité du Pape, et à la conduite éclairée du haut clergé en France.

54. (1759) Lettre sur la comédie pp. 1-20

Indépendamment du desir de vous soumettre ma conduite & de mériter votre approbation, votre appui m’est nécessaire dans le parti indispensable que j’ai pris, & je viens le réclamer avec toute la confiance que votre amitié pour moi m’a toujours inspirée. […] Il n’est guères de situation plus pénible, quand on pense, que de voir sa conduite en contradiction avec ses principes, & de se trouver faux à soi-même & mal avec soi.

55. (1738) Sentimens de Monseigneur Jean Joseph Languet Evéque de Soissons, et de quelques autres Savans et Pieux Ecrivains de la Compagnie de Jesus, sur le faux bonheur et la vanité des plaisirs mondains. Premiere partie « Sentimens de quelques ecrivains De la Compagnie de Jesus, Touchant les Bals & Comedies. Premiere Partie. — Entretien premier. Sentiment du reverend Pere Bourdaloue de la Compagnie de Jesus, touchant les Bals & les Comedies en general. » pp. 8-16

Ce qui doit résulter delà, c’est qu’ils sont au moins suspects, & puisque ceux qui soûtiennent, que l’innocence y est blessée sont du reste les plus réglez dans leur conduite, & plus attachez à leurs devoirs, les plus versez dans la science des voyes de Dieu, n’est-il pas plus sûr & plus sage que je m’en raporte à eux, & que je ne risque pas si legerement mon salut ? […] Vaine excuse qu’ils traitoient, ou de déguisement & de mauvaise foi, ou d’erreur au moins & d’illusion : de déguisement & de mauvaise foi, parce qu’ils n’ignoroient pas que c’est un pretexte, dont veulent quelquefois se prevaloir les plus corrompus, cachant les desordres secrets de leur cœur, afin de justifier en apparence leur conduite, d’erreur au moins & d’illusion, parce qu’ils savoient combien on aime à s’aveugler soi-même, & combien la passion fait de progrès, qu’on n’aperçoit pas d’abord & qu’on ne veut pas apercevoir, mais qui ne diviennent ensuite que trop sensibles.

56. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XII. Du Dimanche et des jours des Fêtes. » pp. 54-66

Et saint Basile dit encore sur le même sujet : « C’est pour notre avantage, et pour notre utilité, que nous faisons avec solennité la mémoire des Martyrs ; car ils n’ont pas besoin de nos louanges, qui ne répondent jamais à leur mérite ; et ils ont une entière félicite, et une parfaite gloire en Dieu, dont ils jouissent ; mais c’est nous, qui avons besoin de nous représenter la conduite qu’ils ont tenue, pour parvenir à l’état bienheureux qu’ils possèdent ; afin de nous rendre dignes, par l’imitation fidèle de leur vie, de participer un jour à leur bonheur. » In serm. de Gordio mar. […] « Abstinendum festis diebus ab omni peccato et ab omni opere carnali et terreno, et ad nihil aliud vacare debere, nisi ad orationem concurrere, ad Ecclesiam cum summa mentis devotione. ». » Ajoutons encore le Concile de Mâcon : « Vous, Chrétiens, disent les Prélats assemblés dans ce Concile, qui ne portez pas en vain ce saint nom dont vous êtes honorés, et qui désirez vous en rendre dignes par votre conduite ; écoutez avec attention les avertissements que nous vous donnons, sachant que Dieu ne nous a donné l’autorité que nous avons, que pour veiller sur vos âmes ; pour vous enseigner ce qui sert à votre salut, et pour vous retirer de toute sorte de mal.

57. (1838) Principes de l’homme raisonnable sur les spectacles pp. 3-62

Plus l’intrigue est conduite avec art, plus le théâtre retentit d’applaudissements ; plus la pièce renferme de corruption, plus le crime de l’auteur est récompensé 5 Juvenal ne le cède point à Ovide dans la peinture qu’il fait des Spectacles. […] En vain se persuade-t-on, d’après une calomnie malheureusement accréditée, que des Confesseurs approuvent ou tolèrent ce genre de plaisir, et voient avec tranquillité leurs pénitents venir des Spectacles au Tribunal de la réconciliation, et passer de la Table sainte aux Spectacles… Point de règle plus fausse que de juger de la morale des Confesseurs par la conduite des pénitents. […] Ne serait-il point téméraire de croire que des Ministres, appelés aux fonctions redoutables de l’instruction et de la conduite des âmes, ignorassent sur ce point leurs obligations essentielles ? […] Ce qui doit résulter de là, c’est qu’ils sont au moins suspects ; et, puisque ceux qui soutiennent que l’innocence y est blessée, sont du reste les plus réglés dans leur conduite, les plus attachés à leurs devoirs, les plus versés dans la science des voies de Dieu, n’est-il pas plus sûr et plus sage que je m’en rapporte à eux, et que je ne risque pas si légèrement mon Salut ? […] Il n’est guère de situation plus pénible, quand on pense, que de voir sa conduite en contradiction avec ses principes, et de se trouver faux à soi-même, et mal avec soi.

58. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre I. De la Pudeur. » pp. 4-35

Ah, que le théatre seroit désert si l’homme connoissoit ses devoirs & ses intérêts dans sa conduite auprès du sexe ! […] Elle veut des témoins qui déposent de leur conduite, des gardes qui défendent leurs vertus, des objets imposans qui les protégent elles-mêmes. […] Oser se produire sans défense, se livrer à sa propre conduite, annonce une pureté mourante, ou déjà peut-être éteinte, qui ne peut souffrir le joug, & veut pouvoit en liberté franchir toutes les barrieres. […] Qui oseroit veiller sur sa conduite, qui s’en embarrasse, & de qui souffriroit-elle la vigilance ? […] Elle rend la conduite suspecte : Scrupulos suggerit de vita.

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