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286. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre IV. Henri IV. » pp. 121-168

Henri IV, Philippe II, Roi d’Espagne, le Duc de Lerme, son ministre, Lavarenne, officier de confiance de Henri, & d’un Courier flamand : ce n’est qu’une ruse de guerre fort commune, dialoguée & mise en scènes. […] Un courier, un espion arrêté, des papiers surpris, des secrets découverts, ce stratagême de se servir de la personne, de la main, de la lettre de créance, pour pénétrer, pour tromper l’ennemi, sont si communs dans l’histoire & si naturels, que le moins adroit s’en serviroit. […] Cette fiction, si commune dans les poëtes, ne sert qu’à défigurer le Pere du Peuple, le Poëme & le Poëte.

287. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Sur l’ennemi commun sauront prendre leur temps. » Ce sont les principaux Acteurs, qui tous à la fin de la pièce sont récompensés du parricide. […] L’exemple en est commun, et parmi les Sultans Ce chemin à l’Empire a conduit de tout temps. […] A quel titre donc, par un privilège exclusif, attribuer au Corps du Clergé des vices communs à tout le monde, et qui communément ne sont dans le Clergé que parce que le monde les lui inspire ?

288. (1600) Traité des Jeux comiques et tragiques « [Traité] » pp. 3-62

Et comme les monnayeurs, quand ils mêlent quelque autre matière avec l’or, disent, que c’est pour le rendre plus ferme et durable ; Aussi les hommes de ce siècle, tiennent que la parole de Dieu, plus désirable que l’or le plus affiné, ne se peut manier ni employer en l’usage commun, toute pure ; ains qu’il y faut mêler quelque peu de prudence humaine, pour la rendre propre à la pratique du monde, au cours du marché. […] La glose commune sur ce texte, dit ces mots : « Ad literam quoque omnia hæc et similia servanda sunt »av. […] ee  ; « Si, dit-il, après l’Eglise, nous retournons à voir les courses des chevaux, et autres assemblées des Païens ; qu’est-ce autre chose, sinon que le Diable nous surmonte, et possède. » TertullienApolog. cap. 38 ef . « Nous renonçons aussi bien à vos spectacles, qu’à leurs origines, que nous savons être nés de la superstition, nous n’avons rien de commun avec la folie des lices, avec l’impudicité du Théâtre, avec la cruauté du sable, avec la vanité du portique des gladiateurs ; En quoi vous faisons-nous tort, si aimons mieux d’autres voluptés, nous réprouvons les choses qui vous plaisent.

289. (1769) De l’Art du Théâtre en général. Tome I « De l’Art du Théatre. Livre quatriéme. — Chapitre prémier. Le sujet. » pp. 160-182

Plus son action sera simple & commune, plus elle fera d’èffet sur le Théâtre que nous adoptons.

290. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89

» Il répond qu'il ne s'agit pas des lieux, et que l'on peut aller même dans leurs Temples, pourvu que ce soit pour des raisons de la vie commune, qui ne regardent point les affaires pour lesquelles ils sont établis.

291. (1667) Traité de la comédie et des spectacles « Sentiments des Pères de l'Eglise sur la comédie et les spectacles — 2. SIECLE. » pp. 81-106

Mais ce sera bien un autre Spectacle, lors que le dernier jour du Jugement arrivera, d'où dépend l'éternité des peines, ou des récompenses ; ce jour que les Nations n'accèdent point ; ce jour donc elles se moquent, ors que le monde si vieux; et tout ce qui a été produit, sera consumé par un commun embrasement.

292. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

Ils sont par conséquent soumis, comme les autres citoyens, à la loi commune ; mais il ne faut pas oublier qu’ils tiennent aussi à un autre chef suprême, au souverain pontife, auquel ils ne doivent obéir que pour le spirituel ; mais combien n’y en a-t-il pas eu parmi les prédécesseurs de ce dernier, qui, éblouis par la nature de leur dignité et par l’éclat de leurs fonctions, comme vicaires de Jésus-Christ, ont abusé de la majesté de la religion pour prétendre mal à propos à une supériorité directe sur les rois !

293. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

La modestie de la sagesse l'empoisonnerait ; un intérêt commun fait secouer ce joug et assure la liberté.

294. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. De l’Éducation. » pp. 60-92

Le libertinage est incomparablement plus commun, plus dangereux, plus facile, que la puérile frayeur des sorciers & des morts. […] Il s’éleve encore contre le blanc & le rouge dont les femmes se peignent, qui forment un autre danger, quoique ce soit une chose si commune, qu’elle est devenue d’étiquette.

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