Sans doute à l’innocence ils offrent un azile ; Mais le temps changera cet état précieux, & levera le voile étendu sur vos yeux.
L’Auteur du Mercure trouve mauvais qu’on mette l’hymen à côté du lascif par deux raisons très-fausses ; pour donner le change, par un air de pruderie, il prétend que le mot lascif emporte une chaleur & un emportement physique, & que le mariage est ordinairement tiede & indifférent.
« Ils charpentèrent aussi un purgatoire. » ae Tu le nommes (malin) pour te moquer de ce point de la foi catholique, et tu le mets en avant pour ne changer rien de ton train à mentir.
Il ne changea rien dans ceux de Rome, et se contenta de faire dresser des règlements par le Senat touchant les Acteurs du Théâtre, dont les principaux que Tacite rapporte75, furent qu’un Sénateur ne les pourrait visiter chez eux, ni un Chevalier Romain les accompagner dans la rue ; et qu’ils ne pourraient représenter que sur le Théâtre public. […] Mais qui est-ce parmi les connaisseurs qui n’ait reconnu, que les Tragédies des Anciens n’avaient point d’autre but que d’exciter des sentiments de terreur, ou de compassion, et qu’on a changé le vrai caractère de la Tragédie, en y faisant entrer l’Amour ? […] Nous voici arrivés au temps que l’Eglise, jusqu’alors persécutée, change sa tristesse en joie Theodoret. […] Ils confondent sans doute les choses, ils en changent les noms ; ils couvrent d’un voile d’honnêteté ce qui est mauvais et nuisible ; ils s’aveuglent eux-mêmes, et tâchent d’aveugler les autres afin qu’ils ne le voient pas. […] Cependant à moins que les circonstances particulières ne changent l’espèce du cas, il faut dire en général qu’on ne doit pas recevoir les dons des Comédiens, étant excommuniés par l’Eglise.
La Sultane du grand Mogol Scah Jean le faisoit baigner dans l’eau rose ; Saladin ayant pris la ville de Jérusalem changea le Temple en mosquée, & pour le purifier à sa manière, il le fit tout laver avec de l’eau rose ; la voûte & le pavé les murailles.
Au milieu de ces scènes lugubres, un coup de sifflet change la décoration, & fait naître les graces, les ris & les jeux, à la place des ci-devant soi-disans.
Il vaudroit mieux pour l’instruction changer le mal en bien, que de travestir le bien en mal.
Les mœurs & la religion depuis 1719 n’ont changé qu’en empirant.
Il y a un trait à remarquer : Le premier dénouement, dit-il, me parut traînant, je le changeai (c’est pourtant le même) ; au lieu de l’hymen & de la fidélité, qui sont deux personnages toujours tristes (quelle invitation à la vertu !)